Un miracle se produit à New York. C’est peut-être le plus grand miracle depuis « Le Miracle de la 34e Rue », ce classique de Noël avec Edmund Gwenn et Maureen O’Hara, où le Père Noël d’un grand magasin pourrait bien être le vrai Saint-Nicolas.
Ce dernier miracle, cependant, n’est en rien aussi positif que celui de la 34e Rue, mais il n’en reste pas moins un miracle.
Le miracle, c’est qu’un candidat à la mairie de New York, ce que les New-Yorkais appellent « Hizzoner », se présente, faisant paraître sous son meilleur jour le plus catastrophique des précédents maires de New York ! Et ce n’est pas rien, vu l’ infamie de certains maires new-yorkais !
Il est difficile d’imaginer que quelqu’un ait pu faire passer Abe Beame ou David Dinkins pour des hommes politiques, mais ils étaient simplement corrompus et/ou incompétents. Ils font pâle figure face à des personnalités comme Michael Bloomberg, Bill de Blasio et Eric Adams, qui ont tous délibérément mis en œuvre des politiques qui ont augmenté le coût de la vie tout en réduisant la liberté et la qualité de vie.
Mais voici Zohran Mamdani, qui semble bien parti pour devenir le prochain maire de New York, et qui semble aussi bien parti pour en finir une bonne fois pour toutes avec New York, ou du moins pour la transformer fondamentalement en un enfer du tiers-monde.
Dénoncer Mamdani comme un socialiste doctrinaire (il est membre des Socialistes Démocrates d’Amérique) ne lui rend pas vraiment justice, et le critiquer pour les effets négatifs que ses politiques entraîneront sur l’économie et la criminalité ne le condamne pas suffisamment.
C’est parce qu’en plus d’être un fervent partisan du « Defund the Police » (littéralement « réduisez les budget de la police » : il croit que la police est plus responsable de la hausse de la criminalité que les criminels, les juges indulgents et les politiques de non-libération sous caution), et en plus de croire que les magasins d’alimentation exploitent les gens et devraient être repris et gérés par la ville, et en plus de proposer que les transports en commun soient gratuits et que les loyers soient gelés (toutes ces politiques seront désastreuses), Mamdani est sans vergogne pro-« palestinien » et anti-israélien.
Mamdani a déclaré publiquement qu’il ne croyait pas qu’Israël ait le droit d’exister en tant qu’État juif, ce qui n’est pas une critique qu’il adresse à une autre nation, qu’elle soit musulmane, chrétienne ou hindoue.
Réfléchissons un instant. Imaginez le culot qu’il faut à un candidat à la mairie de New York pour tenir une telle déclaration (sauf que le culot peut être mignon, et il n’y a rien de mignon à nier le droit d’Israël à exister).
Mamdani a également fièrement déclaré que si le Premier ministre israélien Netanyahou se rendait à New York, il le ferait arrêter, interdisant de fait à Netanyahou toute apparition à l’ONU.
Juif anti-juif de premier ordre, il a refusé de condamner l’expression « mondialiser l’Intifada », préférant avancer l’argument manifestement fallacieux selon lequel « Intifada » n’a rien à voir avec la violence antijuive .
Il a même ajouté l’insulte à l’injure en affirmant qu’« Intifada » signifiait simplement « soulèvement » et en le comparant au soulèvement des Juifs du ghetto de Varsovie contre les nazis.
Et ce, dans une ville qui compte la plus grande population juive hors d’Israël !
Je frémis à l’idée de ce qu’il adviendra de la population juive de New York avec ce charlatan musulman à la tête de la ville.
Aussi farouchement antisémite qu’il soit, Mamdani est aussi un fervent anti-Trump. Il exerce donc un grand attrait auprès de ceux dont la haine pour Donald Trump dépasse leur capacité de raisonnement et leur instinct de survie. Parmi eux se trouvent des Juifs qui se détestent (et, tragiquement et curieusement, ils n’en manquent pas à New York) et qui sont prêts à se couper le nez pour contrarier Donald Trump.
Tout cela tient du miracle, car cela rend de Blasio et Adams bien plus avantageux en comparaison. Même Andrew Cuomo, l’ancien gouverneur de l’État de New York, dont les politiques liées à la COVID ont condamné tant de personnes âgées à une mort solitaire, est apparu comme une alternative plus acceptable à Mamdani, même si Mamdani semble désormais l’avoir emporté, renvoyant Cuomo aux oubliettes de l’histoire (où il a si bien sa place).
Tout comme l’élection de Sadiq Khan comme maire de Londres est l’un des facteurs qui ont conduit de nombreuses personnes à considérer cette ville comme un « Londonistan », nous pouvons nous attendre à ce que New York devienne un « New Yorkistan », avec tous les compromis qui en découlent, tant pour les « valeurs » musulmanes que pour le socialisme.
Ce que j’aimerais vraiment voir, même si c’est improbable, c’est un véritable miracle : suffisamment de New-Yorkais se réveillent et élisent Curtis Sliwa, le candidat républicain à la mairie. Il s’est présenté en 2021, mais Eric Adams l’a battu.
Curtis est un catholique italo-polonais né en 1947 à Canarsie. Ses racines sont new-yorkaises. Mamdani, quant à lui, est musulman et né en 1991 en Ouganda, d’un père indo-ougandais et d’une mère indo-américaine.
Sliwa a fondé les Guardian Angels et incarne l’esprit même de New York. Je me souviens de Curtis à ses débuts, alors gérant d’un McDonald’s du Bronx et pratiquant d’arts martiaux. Il organisait son équipe pour nettoyer les alentours de son restaurant. Ce faisant, ils sont intervenus dans plusieurs agressions. C’est ainsi qu’il a pris le « Buggers’ Express », l’une des rames de métro que Curtis empruntait entre le Bronx et son domicile de Brooklyn.
C’était vers 1977 (lorsque le maire Abe Beame mena la ville au bord de la faillite), et le métro, comme le reste de la ville, était gangrené par la criminalité. L’équipe de Curtis était « diversifiée » avant même que « diversité » ne devienne un mot à la mode. Ils se surnommaient « Les 13 Magnifiques » et se proclamaient les protecteurs des passagers de cette rame de métro. En 1979, Curtis fonda officiellement les Guardian Angels, et la suite appartient à l’histoire.
J’espère un miracle historique : non pas l’élection du plus jeune maire de New York, ni celle du premier maire né à l’étranger et musulman, mais l’élection d’un véritable Américain et d’un véritable New-Yorkais, qui croit au capitalisme, à la Constitution et aux valeurs qui étaient autrefois chères à la plupart des New-Yorkais et à la plupart des Américains.
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