Secrets révélés

Ces romans dystopiques qui ont prédit le monde d’aujourd’hui

Dans quel roman dystopique vivons-nous exactement ?

Il y a un débat est en cours parmi les mécontents, pour savoir dans quel roman dystopique nous vivons actuellement.

Certains évoquent la dépendance aux médias sociaux,  les drogues de synthèse et les utérus artificiels pour suggérer Le Meilleur des mondes.

Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains sauvages dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le règne des  » Alphas « , génétiquement déterminés à être l’élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd’hui, il nous paraît même familier…

Le nouveau « monde merveilleux » est une société de classes qui subit un régime totalitaire, où il n’y a pas de famille, où la mémoire historique a été effacée, et où il y a un hédonisme généralisé comme mode de vie. Tout est fluide et il n’y a aucun engagement.


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D’autres considèrent que la surveillance de masse et les pandémies nous placent carrément dans 1984. George Orwell dépeint dans le prophétique 1984 un terrifiant monde totalitaire:

« De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d’en face. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston… Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance. Seule comptait la Police de la Pensée.« 

D’autres encore citent la censure en ligne et la cancel culture comme dans Fahrenheit 451.

Dans une société futuriste cauchemardesque, les pompiers n’éteignent plus les incendies, mais sont chargés de brûler livres et bibliothèques. Un jour, l’un d’entre eux, Guy Montag, découvre le plaisir de la lecture, et entre ainsi en résistance…

Une dystopie en forme d’hommage à la littérature, et un grand roman de science-fiction, qui amène à réfléchir sur le pouvoir des médias et les dangers de la censure.


Des questionnaires progressifs de compréhension et d’analyse du texte – Des exercices de vocabulaire à partir de champs lexicaux – Des activités d’expression orale – Des travaux d’écriture – Des activités Histoire des arts – Des activités numériques – Une interview imaginaire de Ray Bradbury – Les grands thèmes de l’oeuvre : 1. Un avertissement funeste 2. Une réflexion sur l’homme et la société – Deux groupements de textes : 1. Des dangers de la culture et de la lecture 2. Dystopies et univers cauchemardesques.

Chacune de ces opinions semble valable, ce qui est déroutant.

Un prisonnier devrait connaître la forme de sa cellule. C’est donc un soulagement de découvrir que quelqu’un (je ne sais pas trop qui) a tranché la question en créant le diagramme de Venn suivant:

Il s’avère que nous ne sommes pas dans un seul roman dystopique. Nous sommes dans tous les romans simultanément.

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