Ahurissant. L’agence onusienne, soupçonnée de collusion avec le Hamas et d’être mêlée aux enlèvements du 7 octobre, se retrouve en lice pour le Nobel de la paix.
Farce ou provocation ?
L’Unrwa, agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, éclaboussée de scandales explosifs, est en lice pour le prix Nobel de la paix 2024.
Douze de ses employés sont pourtant soupçonnés d’avoir participé aux enlèvements et aux massacres du 7 octobre. Neuf ont même été licenciés à la suite d’une enquête interne de l’ONU. Avec, à la clé, une plainte de 167 pages déposée à New York par les victimes et familles des otages, dont certains ont été retenus captifs chez des salariés de l’agence.
Ajoutons au palmarès de l’organisation « pacifique » les révélations sur son aide logistique au Hamas : ses écoles servant de planques d’armes et donc à mettre en danger la population civile.
La semaine dernière, on découvrait même qu’un chef du Hamas au Liban, Fateh Sherif Abu el-Amin, abattu par une frappe israélienne, présidait l’Association des enseignants de l’Unrwa… Un martyr multitâche !
C’est cette même communauté éducative qui, le 7 octobre 2023, inondait son groupe Telegram de messages à la gloire du Hamas et de ce pogrom, sans qu’aucun des 3 000 enseignants ne bronche.
On n’ose imaginer ce qu’ils enseignent aux enfants.
Justement, le Parlement européen s’est penché sur la question et condamnait, le 11 avril dernier, des manuels scolaires et des cours incitant à la haine contre les Juifs. Pas vraiment de quoi former de jeunes esprits à la paix.
La France, comme de nombreux autres pays européens, a même suspendu un temps ses aides avant de décider de les reprendre, tout en reconnaissant, avec un certain sens de l’euphémisme, un problème de « neutralité ».
Alors l’Unrwa, prix Nobel de la paix ?
C’est la suggestion audacieuse d’un jeune député travailliste norvégien, Åsmund Aukrust, et elle pourrait faire mouche. L’agence onusienne ferait partie des favoris pour remporter le prix ce 11 octobre… tout comme António Guterres, le secrétaire général de l’ONU.
Celui-là même qui est allé jusqu’à interdire aux pays inquiets par ces révélations de reporter leurs dons sur d’autres agences que l’Unrwa.
On lui doit aussi d’avoir récemment mis en berne le drapeau de l’ONU après la mort du ministre iranien des Affaires étrangères, et de prôner le retour de l’Afghanistan des talibans au sein des États membres !
Reste une lueur d’espoir : le comité du Nobel.
Il pourrait décider, comme il l’a fait déjà à neuf reprises, de n’attribuer le prix… à personne.
Ce qui est toujours mieux que de filer la médaille d’or de la paix à une agence tous risques
(voir notre enquête dans le n° 128).
Franc Tireur
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