Voici quelques-uns des abus et des meurtres infligés aux chrétiens par les musulmans tout au long du mois de décembre 2024.
Haine et terreur djihadistes pour Noël
Allemagne : Le 4 décembre, un demandeur d’asile irakien a été arrêté pour avoir planifié un attentat terroriste en fonçant avec son véhicule dans la foule sur un marché de Noël populaire à Augsbourg. L’homme, connu sous le nom d’Ali al-G, a un long « historique de publication de contenu pro-EI sur les réseaux sociaux ». Le rapport ajoute :
« Cet incident est le dernier d’une série de complots déjoués visant les marchés de Noël allemands, particulièrement vulnérables aux attaques. Le mois dernier, un jeune homme de 17 ans d’origine turque a été arrêté à Elmshorn, dans le Schleswig-Holstein, soupçonné d’avoir planifié une attaque au camion sur un marché local. En novembre 2023, un autre ressortissant irakien a été arrêté à Hanovre après que les autorités ont découvert des plans pour une attaque similaire. Deux adolescents ont également été appréhendés l’année dernière pour avoir conspiré en vue d’exécuter une attaque à Leverkusen, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à l’aide d’un camion chargé de carburant. Les autorités sont en état d’alerte renforcée depuis l’attaque du marché de Noël de Berlin en 2016, qui a fait 12 morts. »
Espagne : Le 19 décembre, « quelques jours avant Noël, une période de risques sécuritaires accrus en raison des rassemblements festifs », indique un rapport , la police a arrêté quatre migrants musulmans d’origine marocaine (âgés de 14 à 17 ans) pour avoir planifié un attentat terroriste contre la basilique Santa María d’Elche, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO qui attire de grandes foules, notamment à la période de Noël.
L’un des terroristes, « un élève de quatrième année de lycée, n’aurait montré aucun comportement antérieur qui aurait pu alerter ses camarades de classe ou ses enseignants, ce qui renforce les inquiétudes quant à une radicalisation cachée », précise le rapport avant d’ajouter :
« Les experts mettent en garde contre une tendance croissante à la radicalisation des jeunes via les plateformes en ligne, où des groupes extrémistes exploitent les vulnérabilités pour endoctriner et recruter des individus. Rien que cette année, 15 mineurs ont été arrêtés en Espagne pour des délits liés au terrorisme, ce qui a suscité des appels à une action urgente pour contrer la propagande extrémiste et prévenir la radicalisation. »
Pakistan : Le jour de Noël, trois chrétiens ont été blessés par balle lors d’une attaque contre la maison du pasteur Shahzad Siddique à Lahore. L’attaque a eu lieu à la suite d’une altercation survenue la nuit précédente, lorsque, selon l’un des voisins du pasteur,
« Le pasteur Siddique dirigeait un rassemblement auquel participaient des membres de l’église, dont des jeunes filles et des femmes, le 24 décembre, lorsqu’un groupe de musulmans locaux circulant en voiture a commencé à se comporter de manière inconvenante avec les participants. Le pasteur Siddique et d’autres anciens ont confronté les musulmans et leur ont dit de ne pas taquiner les fidèles. Cela a dû attiser la colère des musulmans et les amener à planifier l’attaque. »
Le jour de Noël, plus d’une douzaine d’hommes armés ont ouvert le feu au hasard sur la maison du pasteur. « Je venais de rentrer de l’église et je me reposais lorsque des motards non identifiés ont ouvert le feu devant ma maison », se souvient le pasteur . Il a appelé la police, qui est arrivée près de 30 minutes plus tard :
« J’étais en train d’informer les policiers sur l’incident des tirs lorsque, tout à coup, des jeunes à moto sont arrivés et ont ouvert le feu sur nous sans discernement. Malheureusement, trois personnes – mon oncle, le chauffeur et un membre de l’église – ont été blessées par balle au bras, au ventre et à la jambe. Nous avons réussi à attraper un agresseur tandis que les autres s’enfuyaient à pied, abandonnant cinq motos… Je pensais que ce pays était sûr pour nous, mais je suis maintenant obligé d’admettre qu’il n’est pas sûr d’être chrétien au Pakistan. J’ai toujours prêché la paix et la tolérance, mais cette attaque non provoquée a montré que les éléments extrémistes ne veulent pas d’une société pacifique. »
À propos de cet incident, Joseph Jansen, du groupe de défense des droits de l’homme Voice for Justice, a déclaré :
« Cet acte de violence, motivé par la haine religieuse, met en lumière un grave problème d’intolérance et de discrimination. Le gouvernement pakistanais doit agir de manière décisive pour demander des comptes à ceux qui incitent à la haine et attaquent des personnes et des lieux de culte. L’inaction contre les auteurs de ces actes a permis aux forces extrémistes de prospérer sans contrôle, aggravant encore la menace qui pèse sur les communautés vulnérables. L’incapacité du Pakistan à protéger les droits des minorités et à prévenir la violence religieuse porte également atteinte à ses engagements internationaux. »
Bangladesh : Dix-sept maisons chrétiennes ont été incendiées la veille de Noël, alors que tous les chrétiens célébraient la messe de minuit dans un village voisin. Sur les 19 maisons chrétiennes du petit village, 17 ont été complètement consumées par les flammes, laissant leurs anciens propriétaires sans abri.
« Nos maisons ont été complètement réduites en cendres », a déclaré l’une des victimes ; « [nous] n’avons rien pu sauver. »
Par ailleurs, dans les jours précédant Noël, au lieu de recevoir les vœux de leurs voisins, comme cela se produit partout dans le monde, les musulmans ont envoyé des missives menaçant d’attaquer les chrétiens pendant « leurs célébrations de Noël, y compris des menaces de meurtre », selon un rapport du 19 décembre . Après avoir déclaré qu’ils avaient demandé à plusieurs reprises que les chrétiens ne célèbrent pas Noël au cours des dernières années, en vain, une de ces lettres , émanant d’un parti islamique, poursuivait :
« Nous allons maintenant prendre des mesures plus énergiques, inshallah [si Allah le veut]. … [De plus] pour ceux qui se sont convertis de l’islam au christianisme, nous avons une liste des noms de vos dirigeants. Nous pensons que très bientôt nous obtiendrons les autorisations nécessaires pour prendre des mesures contre ceux qui figurent sur cette liste, inshallah. Le jour de Noël, à la même heure, nous avons des projets pour cette nuit-là dans 64 Districts… De nombreux habitants locaux se sont plaints de vous. Vous convertissez depuis longtemps des musulmans au christianisme en les attirant avec de l’argent. Nous savons que vous avez baptisé des centaines de personnes dans une piscine à l’intérieur de votre campus… Nous venons vous chercher, n’importe quand et n’importe où. De plus, vous n’allez pas profiter de votre prochain repas de Noël. Avant de manger, n’oubliez pas de dire au revoir à tous les membres de votre famille et au monde. Parallèlement, nous adressons un au revoir très spécial à ceux qui se sont convertis de l’islam au christianisme dans le district de Rangpur. »
« Cette longue lettre », ajoute le rapport , « a semé la panique chez les membres de l’église et leur a fait craindre pour leur sécurité et leur protection, en particulier ceux d’origine musulmane. » Un dirigeant chrétien local a également fait part des menaces personnelles qu’il avait reçues :
« Des chefs religieux musulmans… m’ont menacé de ne pas « convertir les musulmans » et de ne pas exercer de ministère auprès des musulmans et des chrétiens d’origine musulmane… Si vous n’écoutez pas notre demande et ne continuez pas à convertir les musulmans, nous prendrons des mesures sévères à votre encontre. Soyez donc prudents à partir de maintenant. »
Turquie : Le 23 décembre, la journaliste turque Uzay Bulut a rapporté que « des musulmans armés de haches ont attaqué l’arbre de Noël sur le campus de l’université Sebahattin Zaim de Küçükçekmece ». Elle a également cité un militant turc des droits de l’homme qui a déclaré :
« Nous devons arrêter ceux qui attaquent un arbre de cette façon avant qu’ils ne nous coupent la tête demain ».
Par ailleurs, selon un article du 18 décembre :
« Le seul député chrétien (assyrien) de Turquie, George Aslan, a tenté de transmettre un message de Noël au parlement, mais le vice-président du parlement, Bekir Bozdag, a éteint son micro au moment où Aslan a commencé à parler sa langue maternelle, l’araméen, qui est aussi la langue de Jésus. »
En réponse au manque de respect dont il a été victime, Aslan a déclaré :
« Quand on récite des versets du Coran ici, le micro n’est pas éteint. Parce qu’on dit que c’est une langue sacrée. La langue que je viens de parler est l’araméen, la langue de Jésus-Christ. Si la sainteté compte, c’est aussi une langue sacrée. Alors le micro doit aussi être éteint quand on récite les versets du Coran. »
Liban : Dans la ville chrétienne de Faraya, bastion des catholiques maronites du pays, une statue de l’Enfant Jésus, figurant sur la crèche installée sur la place de la ville, a été volée et remplacée par un pistolet. Le père Charbel Salameh, curé de la paroisse, a réagi à cet acte antichrétien en déclarant :
« Nous veillerons à protéger notre village. Nous maintiendrons l’unité et l’harmonie, car le Seigneur nous unit… Que Dieu pardonne à ceux qui tentent de nous déstabiliser. Nous sommes ici pour rester, c’est notre terre et c’est notre quartier. En tant qu’enfants de l’Église, nous prions pour que quiconque a commis cet acte comprenne que nos lieux sacrés ne peuvent pas être violés si facilement… Nous prions pour que le Seigneur Jésus apporte la paix dans les cœurs et les esprits du peuple et de notre pays, le Liban, en ces temps difficiles. »
Le rapport ajoute :
« L’année dernière, le Liban a été le théâtre d’une série d’attaques contre des symboles de Noël, notamment dans la région de Tripoli, au nord du pays, où vit une minorité chrétienne très active. Les attaques ont été diverses et variées : l’arbre de Noël de l’église Saint-Georges de Mina a été aspergé d’essence et un cocktail Molotov a été lancé sur un autre arbre de la place Saint-Georges de Zakharia. »
Noël sous la nouvelle direction djihadiste en Syrie
Le 8 décembre, les forces rebelles djihadistes ont pris Damas, et avec elle l’ensemble de la Syrie. Certains médias occidentaux ont affirmé que, bien que djihadiste par nature, le nouveau régime promettait d’inclure les chrétiens et les autres minorités religieuses du pays. Voici cependant quelques événements survenus pendant le reste du mois de décembre 2024 (trois semaines) qui suggèrent le contraire :
L’une des premières choses que les djihadistes ont faites a été de circuler dans Damas en brandissant des messages inquiétants sur leurs véhicules, notamment :
« Votre heure est venue, adorateurs de la Croix ».
Le 10 décembre, « des rebelles djihadistes ont pillé le trésor et la boîte à dons de l’église syriaque orthodoxe Saint-Georges de Damas, perturbant les services religieux et empêchant la célébration de la messe. Le prêtre a reçu l’ordre de quitter les lieux. »
Le 11 décembre, un prêtre chrétien a rapporté que des musulmans ont attaqué les agriculteurs d’un village chrétien de Homs :
« Les chrétiens ont été ridiculisés et battus parce qu’ils étaient des « infidèles » ».
Juste avant la chute de Damas, les dirigeants djihadistes en herbe cherchaient à retrouver et à décapiter le chef de la plus grande communauté chrétienne de Syrie, le métropolite Éphraïm de l’Église orthodoxe d’Antioche. En réponse, le métropolite a tenté de réconforter les chrétiens du pays dans un sermon :
« Nos chers enfants d’Alep, nous restons ici, à Alep, avec notre troupeau dans toutes les circonstances, des plus difficiles aux plus joyeuses. C’est notre ministère pastoral, et nous continuerons à l’accomplir avec constance… Nous vous assurons que les prières dans nos églises continueront selon les circonstances et les moyens disponibles. Dans la prière, chers amis, nous remettons nos fardeaux à Dieu et nous avons confiance en Lui. C’est pourquoi je vous exhorte : priez sans cesse ! Suivons patiemment le chemin du Christ jusqu’à la croix, jusqu’à ce que nous ressuscitions avec Lui dans sa résurrection ! »
Le rapport ajoute :
« Le métropolite Éphraïm a pris la direction de la métropole d’Alep le 17 décembre 2021, après l’enlèvement et le martyre de son prédécesseur, le métropolite Paul (Yazigi), assassiné par des islamistes en 2016. »
Le 13 décembre, un couple chrétien, Samaan Satme et Helena Khashouf, du village d’al-Jamasliyye dans la province de Homs, a été sauvagement assassiné à leur domicile. Selon un rapport :
« Bien que le meurtre ait été initialement signalé comme un cambriolage qui a mal tourné, il est apparu plus tard que Samaan avait été décapité et Helena abattue, ce qui indique qu’il y avait d’autres motifs. »
Suggérant que ce meurtre intervient dans le sillage d’une hostilité djihadiste déchaînée contre les chrétiens du pays, le rapport ajoute qu’à peu près au même moment de ce double homicide, un chrétien et sa mère, vivant à Lattaquié, ont été attaqués par leurs voisins musulmans de longue date, à l’arrivée des rebelles djihadistes :
« Vous êtes chrétiens », leur a-t-on dit de manière désobligeante, « quittez la maison, nous ne voulons pas de vous ici ! »
Le 18 décembre, les jihadistes ont ouvert le feu sur la cathédrale grecque orthodoxe de Hama. Les hommes armés, utilisant des armes automatiques, ont tiré sur les murs de l’église et ont tenté de démolir la croix de l’édifice.
Le même jour, les jihadistes ont également « violé le caractère sacré des morts » et « vandalisé les cimetières de familles chrétiennes » à Mhardeh, au nord de Hama, a indiqué une source locale. Des images de la profanation ( ici ) montrent une statue de la Vierge Marie décapitée et plusieurs croix et pierres tombales brisées éparpillées au sol.
Le 11 décembre, des djihadistes ont détruit et vandalisé le contenu de l’église Sainte-Sophie de Suqaylabiyah, une autre ville à majorité chrétienne, également dans la province de Hama (vidéo ici ).
Près de deux semaines plus tard, et quelques jours seulement avant Noël, huit djihadistes étrangers, d’origine ouzbèke, ont mis le feu à un grand arbre de Noël public à Suqaylabiyah (photo ici ). Selon un rapport , « les auteurs ont tenu à distance les observateurs et les pompiers pendant que l’arbre artificiel de plusieurs étages brûlait sur la place principale ».
Cet acte d’incendie criminel, ainsi que la « série de vols, de profanations d’églises et de provocations antichrétiennes perpétrées par des djihadistes du Caucase russe et d’Asie centrale », ont provoqué des protestations parmi les chrétiens autochtones de la région. Au cri de « ça suffit ! », les manifestants ont défilé dans leur village en portant une grande croix, « pour montrer aux djihadistes qu’ils sont chrétiens et qu’ils n’ont pas peur ».
En discutant de toutes ces attaques flagrantes, un rapport observe :
« Malgré les déclarations de tolérance et d’inclusion du nouveau gouvernement syrien, cette attaque contre des sites chrétiens n’est pas la dernière, car les djihadistes continuent d’agir et se sont battus pour le nouveau gouvernement syrien. En particulier, certains, qui sont aussi proches que deux pois dans une cosse de l’État islamique, portent les mêmes écussons sur leurs uniformes de combat. Même si Noël pour les catholiques a été déclaré jour férié pour les fonctionnaires, rien ne change le fait qu’en Syrie les bandes armées islamistes, y compris les plus radicales, jouissent d’une totale liberté. »
Ahmed al-Sharaa, chef de guerre jihadiste et actuel dirigeant de la Syrie, qui se transforme rapidement en État islamique, a avoué dans une interview du 17 décembre que :
« lorsque nous construirons le califat islamique, les chrétiens paieront la jizya en vertu de la charia islamique ».
Le mot jizya – un paiement pour la protection – est souvent traduit par « tribut » ou « impôt ». Cette exigence trouve son origine dans le Coran 9:29 :
« Combattez ceux parmi les gens du Livre [les chrétiens et les juifs] qui ne croient pas en Allah, ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et son messager ont interdit, et qui n’embrassent pas la religion de la vérité [l’islam], jusqu’à ce qu’ils s’acquittent de la jizya en se soumettant volontairement et en se sentant humiliés. »
Comme il ressort clairement de ce verset, la jizya ne se limite pas à un tribut monétaire versé par les « infidèles », mais constitue également un rappel de leur statut inférieur – celui de la soumission et de l’humilité – au sein de l’État islamique qu’est devenu la Syrie.
Les coups et les meurtres des musulmans « apostats » du Christ
Ouganda : Le 26 décembre, un couple musulman et leur fils adulte ont été brûlés vifs pour avoir accepté le Christ dans leur vie. Les trois, Kaiga Muhammad, 64 ans, sa femme Sawuya et leur fils Swagga, 26 ans, s’étaient convertis le 22 novembre. Puis, le 16 décembre, après que Kaiga eut été aperçu entrant dans une église, un cheikh musulman, Abdu, l’a confronté, ce à quoi le converti a ouvertement déclaré que lui et sa famille avaient embrassé le Christ.
Irrité par une telle effronterie, l’homme musulman a donné à la famille une semaine pour revenir à l’islam, sinon :
« Abudu a dit que notre famille avait blasphémé le nom d’Allah et embarrassé la communauté musulmane », a raconté un membre de la famille .
Puis, le 26 décembre, des musulmans du quartier « ont incendié la maison de la famille avec du gaz et ont brûlé les trois membres de la famille jusqu’à les rendre méconnaissables », a déclaré un voisin arrivé trop tard pour les sauver.
Par ailleurs, le 16 décembre, des musulmans ont capturé et tué un musulman converti au christianisme. Peu après la conversion de James Mukenye, 29 ans, de sa femme et de ses enfants en janvier 2022, « toute la famille a menacé de nous tuer si nous continuions à vivre dans la foi chrétienne », a déclaré sa femme .
Cette nuit-là même, ils ont fui vers un autre district. Près d’un an plus tard, espérant que les choses s’étaient calmées et qu’il était sûr pour eux de rentrer, ils ont loué une maison près de leur village familial. En apprenant que les apostats étaient revenus, des membres de la famille et d’autres musulmans ont commencé à leur envoyer des SMS menaçants, certains explicites :
« Nous savons où tu es, et bientôt nous y arriverons et tu n’échapperas pas à la colère d’Allah. Tu es parti d’ici et tu as disparu de nous pendant trois ans en pensant qu’Allah dormait. Allah ne t’a-t-il pas ramené pour rendre justice ? Bientôt nous allons te décapiter et obtenir une grande récompense d’Allah, et cette fois tu ne nous échapperas pas. »
Le soir du 16 décembre, James a quitté son domicile en moto pour aller évangéliser avec un autre évangéliste. Sa veuve a ajouté :
« Vers 19h30, j’ai reçu un appel de mon mari me disant que des gens le suivaient depuis environ une demi-heure et demandaient des prières. Depuis, il n’y a eu aucune communication de sa part. »
Le lendemain matin, elle et d’autres sont partis à la recherche de James et ont découvert « mon mari gisant dans une mare de sang ».
Un témoin oculaire a rapporté avoir vu et entendu au loin des gens crier en arabe tandis qu’ils poignardaient quelqu’un qui pleurait et criait :
« Jésus ! Jésus ! Je suis en train de mourir, aidez-moi, aidez-moi, aidez-moi ! » James laisse derrière lui sa femme et ses trois jeunes enfants (2, 4 et 7 ans).
Somalie : Le dimanche 8 décembre, un musulman a violemment battu et blessé sa femme après avoir appris qu’elle s’était convertie au christianisme. Les coups ont été si violents que Fatuma, une femme de 30 ans, a fui son domicile, laissant derrière elle ses deux enfants, âgés de 4 et 6 ans. Elle a expliqué :
« Mes enfants me manquent, mais je ne peux pas retourner auprès de mon mari car il me tuerait. Je vis dans une grande souffrance à cause de ma main fracturée et de graves cicatrices qui ont défiguré mon visage, ainsi que d’une vie stressante en étant loin de mes enfants. J’ai pardonné à mon mari et je prie pour que Dieu change sa vie. Je suis très blessée et j’ai besoin de prières pour guérir mon cœur brisé. »
Fatuma a été surprise pour la première fois en train de prier Jésus le 4 décembre par sa belle-mère, qui l’ a réprimandée :
« L’islam nous demande seulement de prier au nom d’Allah et de Mahomet… Que ce soit votre première et dernière prière d’une manière aussi mauvaise. C’est diabolique, et si vous n’arrêtez pas, vous serez expulsé de la famille. »
Lorsque sa belle-mère a surpris Fatuma en train de prier à nouveau au nom du Christ deux jours plus tard, elle est devenue furieuse :
« Je vous avais donné un sérieux avertissement, mais vous avez délibérément décidé de l’ignorer – mon fils devra alors divorcer. »
De retour chez lui et informé par sa mère, le fils a commencé à frapper violemment sa femme à coups de bâton, jusqu’à ce qu’elle réussisse à fuir et à se cacher. Le rapport ajoute :
« La constitution somalienne établit l’islam comme religion d’État et interdit la propagation de toute autre religion. Elle exige également que les lois soient conformes aux principes de la charia (loi islamique), sans exception pour les non-musulmans. La peine de mort pour apostasie fait partie de la loi islamique selon les principales écoles de jurisprudence islamique. »
Par ailleurs, selon un rapport du 25 décembre , « Al-Shabab, filiale d’Al-Qaïda, revendique une attaque contre des missionnaires chrétiens près de la frontière entre la Somalie et le Kenya, faisant un mort et trois blessés. »
Soudan du Sud : Après que son mari l’ a poignardée à la tête pour s’être convertie au christianisme, Halima Mohammed Ali a pris la fuite, pour finalement revenir auprès de ses cinq enfants (âgés de 2 à 14 ans). « Il continue de me menacer pour que je revienne à l’islam », dit -elle , « mais je refuse. » Sa résilience n’a fait qu’inciter les proches de son mari à le harceler pour qu’il se sépare d’elle, en disant : « Nous ne pouvons pas rester avec une femme chrétienne. » Selon un responsable d’église :
« Elle a refusé de renoncer à sa foi et continue d’assister aux services religieux… Elle demande des prières pour rester ferme dans sa foi », a-t-il ajouté. Il a ajouté qu’il espérait que rendre son histoire publique « dissuadera son mari de commettre de nouvelles attaques ».
Attaques musulmanes contre des églises célébrant Noël
Indonésie : Le dimanche 1er décembre, des musulmans ont empêché par la force une répétition de la chorale d’une église pour Noël, sous prétexte que les chrétiens avaient besoin d’une autorisation gouvernementale pour organiser de telles répétitions. Mais le Mouvement indonésien pour tous, une organisation interreligieuse modérée de premier plan, a déclaré :
« Cette interdiction est incompréhensible. Depuis quand la pratique d’une chorale pour Noël nécessite-t-elle une autorisation du gouvernement local ? »
L’organisation a ajouté que seule la création d’un lieu de culte chrétien nécessite une autorisation en Indonésie, alors que « la pratique d’une chorale n’en nécessite pas. Les personnes qui interdisent cela doivent être immédiatement sanctionnées. »
Une semaine plus tard, le dimanche 8 décembre, un incident similaire s’est produit : une centaine de musulmans ont empêché des chrétiens d’entrer dans la maison d’un pasteur et d’y célébrer un service de Noël. Selon un rapport :
« Les musulmans ont affirmé que le lieu n’avait pas été officiellement approuvé par le gouvernement, mais le pasteur de l’église Nicky Jefta Makary a déclaré qu’il avait informé à l’avance l’association de quartier, le chef de l’association des résidents, le chef de la police locale et le commandement d’une unité militaire de la tenue du service de Noël à 15 heures. Une réunion dans une maison privée ne nécessite pas d’autorisation en Indonésie, et le pasteur Nicky a déclaré qu’il connaissait les règlements régissant les services de Noël. »
« Pourquoi sommes-nous entravés », a-t-il continué à demander, « alors que nous voulons faire quelque chose de bien ? »
Non seulement ils n’auraient pas dû être interdits, mais « l’État devrait intervenir lorsque les minorités subissent de telles persécutions », a déclaré un journaliste chrétien, ajoutant :
« Personne ne devrait, sous aucun prétexte, empêcher d’autres personnes de pratiquer leur culte selon leur religion et leurs croyances sous prétexte de « permission », et les forces de l’ordre devraient agir avec fermeté si des parties tentent de persécuter d’autres personnes en les empêchant de pratiquer leur culte selon leurs croyances, car cela est contraire à la loi et doit être traité conformément à la loi applicable. »
Finalement, la congrégation a obtenu la permission d’organiser un service de Noël dans un champ isolé.
Liban : Selon un article du 22 décembre, un musulman est entré dans une église du district de Jbeil et a perturbé le service en criant « Allahu Akbar !
France : Le jour de Noël, un musulman est entré dans une église pendant le service religieux, s’est dirigé vers l’autel et a commencé à crier « Allah Akbar » avant de conclure son acte en exposant ses fesses devant des chrétiens déconcertés.
Soudan : Le vendredi 20 décembre, l’armée de l’air soudanaise a délibérément pris pour cible et détruit une église ainsi que cinq maisons à proximité. Plusieurs civils ont été tués et blessés dans les maisons, dont le gardien de l’église. La réponse de Philemon Hassan Kharata, pasteur de l’église baptiste en question, a été la suivante :
« Le Seigneur est bon, et nous prions pour qu’il protège les âmes qui sont plus importantes que les biens, et qu’il réconforte les voisins de l’église qui sont morts pendant la grève. Nous prions également pour la guérison de notre frère Bakhit Hassan. »
Le 30 décembre, les Forces de soutien rapide (RSF), une unité paramilitaire, ont attaqué une église de l’État d’al-Jazirah, où étaient présents 177 chrétiens, « qui priaient et jeûnaient pour la fin du conflit militaire au Soudan ». Selon le rapport :
« Les militants du RSF islamiste, qui combat depuis avril 2023 les Forces armées soudanaises (SAF), tout aussi islamistes, ont fait irruption dans le bâtiment de culte et ont battu les fidèles. »
Quatorze chrétiens ont été blessés.
Par ailleurs, un prêtre chrétien a été attaqué par ces deux mêmes principaux rivaux de la nation (tous deux musulmans) : les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide paramilitaires (RSF). D’abord, « du côté de l’armée [SAF] », Yunan Tombe, évêque du diocèse d’El-Obeid dans l’État du Kurdistan du Nord, a déclaré qu’ils l’avaient battu et volé son argent en dollars, sous « prétexte que je transportais de la monnaie forte interdite ».
Ensuite, « du côté des Forces rapides, j’ai reçu d’innombrables coups violents sur le cou, le front, le visage et les deux côtés de la tête », endommageant complètement ses mâchoires au point que « je ne peux pas mordre dans la nourriture. Avec le diacre [Joseph], nous avons frôlé le martyre de peu lorsqu’un chef a dit que c’était suffisant ».
Le rapport explique que les militants de RSF « avaient initialement l’intention de l’exécuter, avant qu’un membre ne les persuade de le libérer ».
a été battu à deux reprises alors qu’il revenait d’un congrès eucharistique et des célébrations à Juba marquant les 50 ans de la hiérarchie de l’Eglise catholique au Soudan et au Soudan du Sud.
Même si tous les musulmans, voire la plupart, ne sont pas concernés, la persécution des chrétiens par les extrémistes s’accroît. Le rapport avance que cette persécution n’est pas aléatoire mais plutôt systématique et qu’elle se produit indépendamment de la langue, de l’ethnie ou du lieu. Il inclut les incidents qui se produisent au cours d’un mois donné ou qui sont signalés au cours d’un mois donné.
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