Face à la volonté du peuple de se débarrasser des mollahs, l’Iran a décidé de renforcer davantage le contrôle de la rue.
L’une des principales mesures, la convocation immédiate de renforcer ses patrouilles urbaines avec les unités paramilitaires Bassidj. Cette mesure a même été confirmée et expliquée au niveau national par la porte-parole du gouvernement à Téhéran.
« En raison du besoin de renforcement de la sécurité, tout particulièrement la nuit, le nombre de patrouilles urbaines a augmenté, et nous devons exprimer à cet égard notre gratitude aux forces Bassidj et à toutes les forces populaires. »
Ces patrouilles ont pour objectif, historiquement, depuis la révolution islamique de 1979, de mater, avec la plus grande sévérité, tout débordement ou manifestation contre le régime.
L’un des premiers chefs de cette unité, à ses débuts au sein des Gardiens de la Révolution, n’était autre que Hossein Salami, le commandant des Gardiens, éliminé la semaine dernière par Israël.
La question est donc de savoir pourquoi une telle mesure, si elle est généralement appliquée dans les faits tout au long de l’année, avait besoin d’être annoncée publiquement ?
La réponse est dans la crainte du régime de voir un début de rébellion des éléments de l’opposition.
Face aux appels répétés des Iraniens en exil de profiter de la faiblesse militaire du régime des mollahs, l’opposition, en interne, pourrait en profiter pour créer une situation de chaos.
Si toutes les initiatives dans le passé ont été très durement réprimées dans le sang, et ses leaders politiques emprisonnés voire exécutés, la situation pourrait cette fois-ci être différente. Car, incapable jusqu’à aujourd’hui, d’être unie, cette opposition discute depuis plusieurs jours.
Selon plusieurs sources concordantes, les groupes idéologiques et ethniques seraient en discussion avancée pour porter un message commun, une voie et une voix commune pour renverser le régime.
Selon ces mêmes sources, jamais l’opposition, entre les royalistes du prince Pahlavi, les Kurdes iraniens et les minorités chrétiennes n’avaient entamé des discussions sérieuses pour parvenir à un accord d’action conjointe, même si, sur le terrain, cela ne se traduit pas par des actes concrets.
Dans un contexte de guerre entre Israël, les États-Unis et l’Iran de Khamenei, seule une force interne pourrait en parallèle des frappes être capable de renverser un régime dictatorial de plus de 46 ans et surtout d’être légitime au sein d’une population usée par les guerres et les sanctions internationales.
D’autant plus, lorsque la population locale constate avec effroi la manière dont le régime a placé volontairement son arsenal balistique et nucléaire au cœur de la population urbaine. Ce qui entraîne fatalement une colère, certes mesurée, de constater des pertes civiles malgré des frappes aériennes chirurgicales contre les installations militaires et nucléaires du régime des mollahs.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, déclarait ce dimanche soir :
« il n’y aura pas de guerre d’usure, lorsque les objectifs auront été atteints, la guerre cessera ».
Avant d’être rejoint par le Président Donald Trump :
« Il n’est pas politiquement correct d’utiliser le terme ‘changement de régime’, mais si le régime iranien actuel est incapable de rendre à l’Iran sa grandeur, pourquoi n’y aurait-il pas de changement de régime ? »
C’est sans doute à une opposition iranienne unie de répondre à cette question essentielle.
Des criminels au service de régime des mollahs
Selon Amnesty International, la milice des bassidji a un lourd passé en termes d’atteintes aux droits humains.
« Les Iraniens désireux d’exprimer pacifiquement leur opposition n’ont pas la possibilité de le faire, car ils se heurtent à une violence légitimée par la plus haute autorité du pays, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Il est temps que les autorités permettent aux Iraniens de manifester pacifiquement et n’envoient plus les bassidji dans les rues. Le maintien de l’ordre dans le cadre d’une manifestation doit être confié à des forces de police et de sécurité dûment formées et équipées. »
Le gouvernement iranien verse des salaires fixes sur le budget des gardiens de la révolution aux membres du Basij, en plus des nombreux privilèges dont bénéficient les membres affiliés, tels que des récompenses financières, des prêts à des conditions avantageuses et des réductions des prix des voyages religieux pour visiter les «villes saintes» des chiites … sans négliger le contrôle et la gestion du Basij des intérêts économiques et financiers importants du pays.
Le Basij est soumis au principe du double leadership dans la prise de décision (un phénomène courant dans de nombreuses institutions vitales en Iran). Il reçoit des ordres formellement du commandant des gardiens de la révolution, mais ses dirigeants sont directement liés au bureau du guide suprême de la révolution. Celui qui a le droit exclusif de nommer le commandant du Basij sur la suggestion du commandant des gardiens de la révolution.
L’infrastructure du Basij se compose de deux divisions principales: les «Brigades Ashoura», qui comprennent des hommes, et les «Brigades Zahra» pour ses affiliés féminins.
En ce qui concerne les niveaux d’adhésion, les affiliés Basij sont organisés en trois niveaux : le plus élevé étant le «Basij Special», ils reçoivent leur formation politique, militaire et idéologique dans plus de cinquante mille bases et bureaux appartenant au Basij, répartis entre les mosquées, les services administratifs gouvernementaux, les usines et les établissements d’enseignement à travers le pays. Il y a aussi des classifications catégoriques, telles que les ouvriers Basij, les étudiants Basij, les femmes Basij et les clercs Basij.
Des sources affirment que les membres Basij atteignent dix millions de personnes des deux sexes.
Les observateurs soulignent que le Basij est utilisé pour répandre l’idéologie de l’État, donc cette force est comme une machine de propagande dans les campagnes politiques qui travaille pour mettre en évidence le règne des clercs, protéger les politiciens et faire respecter la morale et les règles islamiques.
On appelle ça le Fascisme ou la Nazisme…
MàJ à 14h :
Sur ordre du PM Benjamin Netanyahu et du ministre de la Défense Israel Katz, Tsahal frappe le QG des Bassidj iranien, la force paramilitaire du régime de Téhéran.
Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler.
Aidez Elishean à survivre. Merci |
ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde