La guerre juridique de gauche s’est mondialisée. La France n’est pas la seule nation où la gauche a instrumentalisé le système judiciaire pour saper la démocratie.
En Roumanie, la Cour constitutionnelle, contrôlée par les libéraux, s’est déchaînée sur tout le continent, multipliant les décisions absurdes pour tenir les conservateurs à l’écart du pouvoir. En décembre dernier, invoquant une « ingérence russe » (cela vous rappelle quelque chose ?), la Cour a annulé l’intégralité de l’élection présidentielle deux jours seulement avant le dernier tour.
Jusqu’alors, la Cour avait insisté sur le maintien des élections. Mais après que le candidat conservateur Cǎlin Georgescu se soit imposé comme favori à l’issue du premier tour, les juges ont soudainement changé de position, plongeant le pays dans le chaos. La Cour a désormais exclu Georgescu et sa concurrente de droite Diana Şoşoacǎ du scrutin pour l’élection reprogrammée de mai.
Au Brésil, le conservateur populiste Jair Bolsonaro est déjà empêché de se représenter aux élections avant 2030, suite à une décision de justice rendue en 2023 suite à ses critiques des machines de vote électroniques du pays. Autre similitude frappante avec la gauche américaine qui cible Trump en raison de ses inquiétudes quant à l’intégrité des élections : la gauche brésilienne a de fait privé de leurs droits les électeurs de Bolsonaro qui réclamaient davantage de transparence et de responsabilité dans les infrastructures électorales.
Mais même mettre un terme à la carrière politique de Bolsonaro, 68 ans, n’a apparemment pas suffi au gouvernement de gauche de Lula da Silva, qui ne bénéficie plus que de 24 % d’approbation. En février, le procureur général du Brésil a également accusé Bolsonaro de complot de coup d’État. Une condamnation par la Cour suprême libérale du pays (7 des 11 juges ont été nommés par des dirigeants de gauche, dont 4 par Lula lui-même) pourrait envoyer Bolsonaro en prison pour avoir prétendument dirigé une « organisation criminelle » visant à renverser le gouvernement.
Cette affaire fait une fois de plus écho aux affirmations de la gauche américaine selon lesquelles Trump aurait incité à une « insurrection » le 6 janvier 2021, constituant la base de la deuxième tentative de destitution des démocrates et de multiples tentatives pour l’exclure du scrutin l’année dernière.
L’Amérique est depuis longtemps un modèle de démocratie, inspirant les nations à organiser des élections libres et équitables. Mais cette influence est réciproque. La gauche américaine, dans sa quête incessante de pouvoir, a montré au monde qu’il était acceptable d’utiliser les tribunaux comme une arme contre les opposants politiques des personnes au pouvoir.
Après la campagne visant à calomnier, appauvrir et emprisonner le président Donald Trump l’année dernière, les dirigeants conservateurs du monde occidental sont confrontés à une croisade choquante d’activisme judiciaire libéral qui menace d’étouffer la démocratie.
La dernière erreur judiciaire scandaleuse en date s’est produite en France, où un tribunal a jugé lundi que Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement national (conservateur), avait détourné des fonds de l’Union européenne. Mme Le Pen a été condamnée à quatre ans de prison, dont la moitié avec sursis. Les juges ont déclaré qu’elle pourrait purger les deux années restantes en résidence surveillée.
Plus important encore, Le Pen ne pourra briguer de mandat public pendant les cinq prochaines années, ce qui signifie qu’elle ne sera pas éligible à l’élection présidentielle française de 2027. Après que Le Pen soit arrivée deuxième lors des deux dernières élections face au président sortant Emmanuel Macron (dont le mandat est désormais limité), un sondage du 29 mars la présentait comme la grande favorite de la course, avec 37 % des voix.
Le procès lui-même a été marqué par la corruption politique et a été entaché de raccourcis procéduraux. Grâce à quelques manœuvres bureaucratiques, l’affaire a été entièrement jugée par des juges, privant Le Pen du droit fondamental d’être jugée par un jury composé de ses pairs.
Le Premier ministre François Bayrou, du Mouvement démocrate européen (MDE), opposé à la présidentielle , aurait été « troublé » par le verdict, tandis que l’actuel ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a déclaré en novembre dernier qu’il serait « profondément choquant » que Le Pen soit empêchée de se présenter en 2027. Le Pen doit être battue « dans les urnes, pas ailleurs », a déclaré l’allié de Macron.
Le moment de cette condamnation ne pouvait être plus opportun pour les libéraux et l’establishment de l’Union européenne, alors que les mouvements populistes de droite continuent de prospérer en France, en Allemagne, en Italie et ailleurs.
Alors que les libéraux français sont confrontés à l’échec de leurs politiques, des juges non élus privent désormais les électeurs français de la possibilité de choisir leur prochain président.
Tout cela paraîtra sans doute familier aux lecteurs américains qui viennent d’assister à une tentative de la gauche de réaliser un coup similaire contre Trump aux États-Unis. De même qu’Alvin Bragg, procureur de Manhattan, a inventé une « théorie juridique inédite » ridicule pour transformer des délits en crimes, la justice française a infligé à Le Pen des peines absurdement lourdes pour ce que le droit français appelle des « délits ».
Ce message a été reçu – et imité – par les élites libérales à l’étranger, qui voient désormais dans l’activisme judiciaire un raccourci vers le démantèlement de la démocratie sous couvert de « justice ». En excluant les dirigeants de l’opposition des élections par des manœuvres juridiques douteuses, la gauche ne s’en prend pas seulement à des candidats individuels ; elle sape le fondement même du gouvernement représentatif.
Lorsque les batailles politiques ne se déroulent plus dans les urnes, mais dans des tribunaux contrôlés par des juges non élus, le peuple perd sa voix.
Et nous l’avons rappelé dernièrement dans ces articles : Un système judiciaire corrompu peut entraîner une guerre civile, et Netanyahou attaque « l’État profond de gauche » aux États-Unis et en Israël.
Que ce soit en Israël, aux États-Unis, en France ou au Brésil, la problématique est similaire : la trop grande influence d’un pouvoir judiciaire politisé à gauche menace la cohésion de la nation.
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