Cas de conscience

Tartarin du Quai et Pinocchio de la Maison Blanche

Une défaite du Hamas à Gaza serait une défaite de l’islamisme pour tout le monde par Liliane Messika

Les chancelleries occidentales ont beau émettre dernièrement des doutes quant aux dernières actions de Tsahal à Gaza, elles savent très bien qu’Israël fait le sale boulot.

Pendant que les dirigeants occidentaux font du crowdfunding de suffrages, Israël continue de se poser en rempart de notre civilisation devant la barbarie des ennemis auxquels ils font les yeux doux.

Les méchants sont ceux qui sauvent les otages et fournissent l’électricité

Deux cent mille manifestants pro-Hamas à Londres, ça a dû faire jaunir de jalousie les compañeros amateurs de « Judios no Pasaran ! » En France, nous sommes plus modérés : le soutien à l’agressé israélien s’est fait du bout des lèvres et l’entrain des supporters de l’équipe Shoah – 2 est plutôt mou dans la population générale.


Pendant ce temps, sur le terrain, les Forces de défense israéliennes avancent au sud de la Bande de Gaza et divulguent de nouvelles preuves de la bestialité du Hamas.

« Les Israéliens ne respectent rien, ils attaquent même les hôpitaux » scandent les Bisounours noctambules[1]. En Lisa Macheiner (coordinatrice de projet de Médecins sans frontières à Gaza) dans le texte : « Les hôpitaux devraient être considérés comme des lieux sûrs et ne devraient jamais avoir à être évacués ».

De fait, sans cesser de traquer les terroristes qui opèrent depuis l’intérieur de l’hôpital Nasser à Khan Younis, Tsahal a fourni, le 16 février, de la nourriture, du carburant et de l’eau à cet hôpital, ainsi qu’un générateur alternatif pour assurer son alimentation électrique en attendant que son propre générateur soit réparé.

Le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, a déclaré que les troupes y avaient également trouvé des explosifs, des grenades et des mortiers et que, au mois de janvier, une roquette avait été tirée depuis l’intérieur de l’établissement hospitalier. Les Israéliens y ont aussi mis à jour une salle de commandement, un complexe de renseignements et d’interrogatoires et un poste de police.


À l’appui, ils ont diffusé des images de l’interrogatoire d’un agent du Hamas capturé, avouant que 10 otages minimum avaient été détenus dans l’enceinte de l’hôpital.

Le porte-parole a rappelé les découvertes dans les hôpitaux al-Shifa, Rantisi, et al-Amal, qui font de l’hôpital Nasser une énième preuve que « le Hamas utilise systématiquement les hôpitaux comme plaques tournantes du terrorisme. … Selon les évaluations des services de renseignement et les informations que nous avons recueillies sur le terrain, plus de 85 % des principaux établissements médicaux de Gaza ont été utilisés par le Hamas pour des opérations terroristes.  »

Les deux photos ci-dessous légendent en blanc, les installations médicales et en rouge, les installations militaires qui se partageaient l’hôpital de Khan Younis.

Tartarin se fâchera si les médicaments n’arrivent pas à leurs destinataires

En fouillant l’hôpital Nasser, les soldats israéliens n’ont pas trouvé que des armes, mais aussi des médicaments. Dans un hôpital, cela n’a rien d’anormal, sauf que ceux-là portaient des étiquettes aux noms des otages.

Ces médicaments, plusieurs dizaines de caisses, provenaient soit du stock envoyé par les proches d’otages kidnappés au kibboutz Nir Oz,[8] soit de la fourniture de la France via le Qatar : « L’origine des médicaments et leur utilisation font l’objet d’une enquête », a expliqué le porte-parole de Tsahal.

On n’a pas oublié l’engagement de notre ministre des Affaires étrangères : « la non-délivrance de ces médicaments pourrait avoir de « graves conséquences ».

La non précision sur le type de preuves de délivrance attendues et des « graves conséquences » lui laisse une large marge de manœuvre pour plaider la responsabilité sans culpabilité (ou vice versa), mais c’est silence radio après la découverte des médicaments non livrés.

Pinocchio prétend vouloir diriger les non-opérations sur le terrain

Israël ne doit pas lancer d’opération militaire à Rafah, sans un plan « crédible » de protection des civils, a expliqué le stratège Joe Biden à Benjamin Netanyahu, le 11 février 2024.

Côté égyptien, la frontière avec Gaza a été lourdement fortifiée par des murs de béton en surface et en sous-sol et par une zone tampon de 5 kilomètres de large. L’Égypte a aussi menacé de suspendre son traité de paix avec Israël si des troupes israéliennes entraient dans Rafah.

Les Palestinolâtres qui s’imaginent voir là une défense des intérêts de leurs mascottes se trompent lourdement. Si le blocus est plus rigoureux du côté égyptien qu’israélien, c’est parce que le raïs Abdel Fattah al-Sissi, instruit par l’expérience et insensible à l’opinion des Gentils Organisateurs occidentaux de manifs, applique une politique zéro-Palestinien de son côté du poste frontière de Rafah. Les fortifications en témoignent.

Biden n’est pas dupe, il sait bien que ses menaces n’empêcheront pas Netanyahou de poursuivre sa guerre d’éradication du Hamas. Cette offensive a, d’ailleurs, permis à Israël de libérer deux otages à Rafah même, le lendemain de la déclaration de Biden.

Cet appel ne s’adressait, en réalité pas à Israël, mais à la gauche de la gauche du parti démocrate, qui est à la démocratie américaine ce que LFI est à la française : un fossoyeur.

Le président américain a raison de prendre au sérieux les agitatrices Rashida Tlaib, Ilhan Omar et leurs copines en hidjab, car il a son Saint-Denis, qui se nomme Dearborn, dans son 93, alias le Michigan. Le 5 février 2024, le maire de la riante cité de Dearborn, Abdullah Hammoud, a organisé un rassemblement pour la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

On y a entendu le président être traité de « cancer dans notre pays »…

… et une promesse de victoire, « ici à Washington et là-bas en Palestine ».

Biden sait très bien ce que veut dire le slogan « From the river to the sea, Palestine will be free », du fleuve à la mer, la Palestine sera libérée. Traduction US : « From New York to San Francisco, Islamerica will be free », ce qui donne en français « De Calais à Marseille, la France sera décolonisée. »

Dans l’espoir d’éviter cela, au moins pendant la durée de son mandat, Biden fait comme Macron : des caresses aux dictateurs ennemis en présentiel et des menaces aux alliés objectifs démocratiques en distanciel.

Angélisme

Les Israéliens ont longtemps voulu croire que s’ils étaient très très gentils avec leurs ennemis, ceux-ci leur pardonneraient d’exister. Cette illusion n’a pas dépassé le 7 octobre : elle ne peut perdurer que dans les pays européens où la force n’a pas encore anéanti une part suffisante de la population.

« L’endiguement et la retenue au fil du temps traduisent une aversion à l’usage de la force, mais dans une région où la culture politique valorise l’usage de la force, ce comportement est vu comme une faiblesse. »

Cette analyse est celle du Professeur Efraïm Inbar, président de l’Institut d’Études sur la Sécurité et les Stratégies de Jérusalem (JISS). Cela dit, point n’est besoin de sortir de Saint-Cyr pour comprendre que la grenouille n’a aucune chance contre le scorpion, si elle l’autorise à monter sur son dos.

Les Français en sont conscients. Leurs dirigeants probablement aussi, mais ils préfèrent passer pour les gentils aux yeux de la gauche, qu’avoir raison avec Aron.

Combien de professeurs le paieront de leur vie, combien de Français s’exileront pour ne plus en subir les conséquences ? Vous le saurez, chers lecteurs, en regardant les résultats des élections européennes le 9 juin prochain.

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