« Les temps difficiles créent des hommes forts. Les hommes forts créent de bons moments. Les bons moments créent des hommes faibles. Et les hommes faibles créent des temps difficiles . »
Depuis que cette citation a été publiée pour la première fois en 2017 par G. Michael Hopf dans Those Who Remain, elle est devenue l’une des phrases les plus souvent citées dans l’univers conservateur. (Je l’ai citée à plusieurs reprises.) C’est parce qu’elle résume parfaitement l’état actuel de la civilisation occidentale.
J’ai eu la chance de vivre un peu de cette civilisation occidentale. J’ai eu la chance de vivre plus d’un quart de ma vie en dehors des États-Unis. J’ai vécu à Cuba, bien que sur une base américaine plutôt connue que dans la partie communiste, en Italie, en Allemagne et en France. Je ne dis pas que j’ai eu la chance de vivre en Amérique parce que je pense que vivre en Amérique est une mauvaise chose. Au contraire, vivre en dehors des États-Unis m’a donné une perspective sur l’Amérique que je n’aurais certainement pas eue si je n’avais pas vécu aussi longtemps hors de ses frontières.
J’ai passé la majeure partie de mon temps en dehors des États-Unis, en Europe. Ce qui m’a le plus attiré et m’attire le plus en Europe, c’est l’histoire, ou, plus précisément, les manifestations physiques de l’histoire.
Du Colisée et du Vatican à Rome au Louvre et au Mont-Saint-Michel en France, en passant par le château de Heidelberg et la cathédrale de Cologne en Allemagne, je ne peux tout simplement pas m’en lasser. L’Europe est couverte d’innombrables monuments de ce genre, dont la plupart sont bien antérieurs aux États-Unis.
Beaucoup de ce que j’appelle des monuments historiques ne sont pas des monuments réels. La plupart sont des structures construites pour une fonction, et la plupart d’entre elles ont été créées soit pour célébrer le Christ, soit par des hommes poussés par le christianisme.
Bien sûr, le christianisme est, comme tout ce qui est créé par l’homme, imparfait. Pourtant, dans l’ensemble, les civilisations fondées sur le christianisme ont créé plus de liberté, de progrès technologiques et de prospérité que toute autre civilisation de l’histoire de l’humanité.
En ce qui concerne l’Amérique, même si les gauchistes veulent affirmer que l’Amérique n’a pas été fondée en tant que pays chrétien, ils ont tout simplement tort.
Le christianisme a imprégné pratiquement tous les éléments de la vie dans ce qui est devenu les États-Unis et l’Europe d’où sont originaires ses fondateurs. Bien que l’on puisse soutenir que des hommes comme Franklin ou Madison étaient peut-être des « déistes », la réalité est qu’ils faisaient partie intégrante de la pénombre du christianisme qui imprégnait les colonies.
C’est 240 ans après la fondation de l’Amérique qu’entre en jeu la théorie des bons et des mauvais moments de Hopf.
Plus la civilisation occidentale s’éloigne du christianisme, plus elle empire.
Pour reprendre une phrase de Winston Churchill, le christianisme est la pire forme de religion, à l’exception de toutes les autres qui ont été essayées.
À son apogée, le christianisme a accompli beaucoup de choses. Le monde chrétien a mis fin à l’esclavage dans le monde entier. Il nous a apporté des manifestations fonctionnelles de liberté individuelle et d’institutions démocratiques. Il a libéré les hommes de la ferme et nous a envoyés sur la lune. Il a fait bien plus, du banal au magnifique, et a apporté la prospérité dans le monde entier.
En même temps, qu’il s’agisse d’Al Sharpton, des télévangélistes ou du communiste anti-occidental qui dirige actuellement l’Église catholique, le christianisme a eu et a connu son lot de charlatans, d’hypocrites et d’escrocs. Mais il en va de même pour tous les aspects de la vie humaine.
C’est ici que Hopf rencontre Voltaire.
Voltaire disait : « Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. »
C’est exactement ce qui est arrivé à la civilisation occidentale. Alors qu’une prospérité alimentée par le christianisme s’est épanouie en Occident, la croyance au Christ s’est effondrée et beaucoup de ces hommes faibles dont Hopf parle ont inventé leurs propres dieux.
Dans ce cas, les dieux qu’ils ont créés sont le communisme, l’écologie et la victimisation, généralement en concertation les uns avec les autres. Bien sûr, la seule raison pour laquelle les adeptes de ces philosophies ont eu le luxe de les poursuivre en premier lieu est à cause de cette prospérité même que le christianisme et son monde ont créée.
Tout comme le Manifeste communiste a été écrit par un escroc méprisable qui vivait du travail des autres, les gauchistes d’aujourd’hui soutiennent que chacun a le « droit » aux soins de santé, au logement et à la nourriture, entre autres choses. Cependant, contrairement aux droits énumérés dans la Déclaration des droits, chacun de ces droits nécessite que quelqu’un d’autre travaille pour d’autres personnes et les rémunère pour qu’elles puissent les obtenir.
Les écologistes d’aujourd’hui ont le luxe de faire pression en faveur de l’énergie « verte » uniquement parce qu’il existe des sources d’énergie réelles et fonctionnelles qui permettent à cette escroquerie de continuer. Ils peuvent prétendre que leurs sources d’énergie préférées sont « vertes » uniquement parce que les gouvernements et les médias de gauche ignorent la réalité. Comme les dirigeants d’autres sectes, ils ordonnent à leurs adeptes d’ignorer ce qui se trouve juste devant eux.
Qu’il s’agisse d’enfants esclaves au Congo , de milliers de milliards de dollars gaspillés , d’équipements « verts » qui ne peuvent pas être recyclés ou d’infrastructures qui ne fournissent pas l’énergie promise, rien ne peut les faire dévier de leurs mantras verts.
Parallèlement, la mentalité de victime s’est installée parce que les gauchistes n’ont pas plus de compréhension de la nature humaine que les philosophes communistes. La vie est injuste. Il y a toujours eu et il y aura toujours des inégalités. Peu importe que ce soit l’Empire romain, la dynastie Han, l’Union soviétique ou l’Amérique d’aujourd’hui ; les inégalités ont toujours existé et différents groupes étaient/sont représentés de manière disproportionnée dans les différentes classes.
Contrairement à la plupart des civilisations, la civilisation occidentale en général et l’Amérique en particulier offrent à chacun la possibilité de réussir et d’améliorer son sort. Cependant, créer un récit de victime ou une escroquerie est bien plus facile que de reconnaître cette réalité et de faire le travail difficile nécessaire pour surmonter les défis et réussir.
Ces trois idéologies peuvent être résumées dans la religion anti-occidentale et anti-blanche qui a infecté la gauche. C’est pourquoi les frontières ont été ouvertes et des dizaines de millions d’envahisseurs venus des pays du tiers-monde ont afflué en Amérique et en Europe.
Les Hispaniques qui envahissent les frontières américaines sont réputés être plus chrétiens que les Américains , mais ils n’ont pratiquement aucun lien avec les mœurs et les valeurs que le christianisme a inculquées à l’Amérique. En Europe, les envahisseurs sont presque tous musulmans. Dans les deux cas, au moment même où la culture chrétienne s’évapore, les peuples dont les ancêtres ont créé l’Occident sont submergés par des envahisseurs qui n’apprécient ni ne partagent leur culture.
C’est la recette du désastre. Même le célèbre athée Richard Dawkins, qui se qualifie lui-même de « chrétien culturel », le reconnaît.
« Je me qualifie de chrétien culturel et je pense que ce serait vraiment terrible si nous substituions une religion alternative à la nôtre . »
Le christianisme a construit le monde moderne et, malgré toutes ses imperfections, ses succès dépassent de loin ses échecs.
Il n’existe tout simplement aucune autre religion, philosophie politique ou modèle humain qui ait apporté plus de liberté et de prospérité à un plus grand nombre de personnes que le christianisme.
L’effondrement du christianisme dans tout l’Occident entraînera nécessairement la disparition de la civilisation. Nous le constatons déjà. De la liberté économique à la liberté d’expression, en passant par bien d’autres choses, les fictions religieuses incarnées par la philosophie anti-occidentale et anti-blanche sèment la ruine sociale et économique dans tout l’Occident.
Alors que nous célébrons cette période de Noël avec une lueur d’espoir à l’horizon, nous ferions bien de nous rappeler que même si l’Occident chrétien n’est peut-être pas parfait, il est de loin supérieur à tout ce qui a été créé jusqu’à présent.
Si l’Occident ne ressuscite pas et ne respecte pas le christianisme et la société qu’il a produite, il se retrouvera en train de revenir à la moyenne de l’histoire humaine, caractérisée par la pénurie, la violence et la tyrannie. Les hommes faibles prospèrent rarement dans un tel monde.
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