Cas de conscience

28 millions de femmes emmurées vivantes et tout le monde trouve ça bien

Le gouvernement taliban a promulgué une loi contre les femmes, pour « promouvoir la vertu et prévenir le vice »...

Il y a dans le monde 28 millions de personnes à qui la loi impose de n’être que des ombres silencieuses, emmurées vivantes dans leurs logements. À l’heure où, en Occident, les féministes font feu de tout bois, 28 millions d’Afghanes sont désormais sommées de se taire dans l’espace public.

Leur voix, dit-on, ne doit pas porter au-delà de leurs murs. Et d’ailleurs, leur voix ne porte même pas dans les milieux féministes d’extrême gauche… C’est un peu comme les gamines de Telford, des « dommages collatéraux » de la mondialisation inclusive, anti-raciste et complètement dégénérée.

Impossible d’énumérer ici l’ensemble des interdictions pesant sur les Afghanes depuis le retour des Talibans en 2021.


À l’époque, les intégristes au pouvoir ont promis que les femmes seraient respectées et autorisées à exercer des activités publiques « dans les limites de la loi islamique ». Personne ne pouvait vraiment y croire et la nasse, depuis, s’est resserrée patiemment sur toutes celles qui ont le malheur d’être Afghanes.

Se maquiller, parler en public, étudier… Parler entre elles, se déplacer… Terminé… De nombreux lieux sont interdits d’accès aux Afghanes, tels que les jardins publics, les parcs, les bains publics, ou encore les salles de sport. Les chauffeurs de taxi ne sont plus autorisés à prendre des femmes non accompagnées et/ou non voilées. Les femmes n’ont plus le droit de suivre des leçons de conduite et d’obtenir le permis de conduire. Pour celles déjà titulaires du permis, elles ne peuvent conduire sans la présence d’un homme à bord du véhicule.

Le gouvernement taliban a ordonné la fermeture des salons de beauté, parce qu’ils « proposent des services interdits par l’islam et entraînent une charge financière trop lourde pour les mariés ».

A ce jour, près de 2,5 millions d’Afghanes ne vont plus à l’école.


« C’est aujourd’hui le seul pays au monde à interdire aux filles et aux femmes d’accéder à l’éducation » révèle l’UNESCO, sans dire ce que l’ONU compte faire pour arrêter ce massacre.

D’ailleurs pourquoi l’arrêter, puisqu’en Occident où les manifestations vont bon train, personne ne se préoccupe des femmes afghanes…. ?

Donc, non seulement leur liberté a été peu à peu rognée jusqu’à n’être plus rien, mais ce sont leurs personnes mêmes qui sont désormais totalement effacées, annihilées, comme si elles n’existaient pas. Les écoles, les universités, les jardins publics leur sont interdits. La rue, même, est un espace limité où il faut se déplacer sous la tutelle d’un homme. Au-delà des lieux, ce sont les actions de la vie de tous les jours qui se sont fermées : apprendre, travailler, mais aussi, par la force des choses, rencontrer d’autres personnes, échanger, s’informer.

Il s’agit bien de casser les sociabilités, de réduire à peau de chagrin les horizons, d’effacer les femmes, d’abord en les cachant sous des voiles informes, puis en leur interdisant de chanter, de réciter de la poésie, de parler. Briser la possibilité d’être soi, unique, un corps et une âme.

Une société « pure », une société sans femmes.

Et il semble que cela ne trouble pas le généreux Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Effectivement les Afghanes sont des femmes, et pas des hommes, et encore moins des trans, donc ce n’est pas un sujet qui motive les troupes gauchistes et mondialistes.

Que peuvent devenir nombre d’Afghanes enfermées chez elles, dans une culture où le mariage précoce ou forcé est une pratique courante ?

Que peut devenir une personne qui, dans une société, n’a plus de droit et est considérée comme un être inférieur ?

Toutes les violences peuvent s’exercer librement.

Désormais, l’Afghanistan est l’un des rares pays du monde où le taux de suicide est plus élevé chez les femmes que chez les hommes. La mort physique confirme la mort sociale.

La communauté internationale sait tout cela. La break-danseuse afghane Manizha Talash, membre de la délégation des réfugiés aux Jeux olympiques, lui a bravement rappelé en brandissant un drapeau « Free afghan women » pendant son épreuve.

Elle a été disqualifiée pour ce geste.

Elle a été disqualifiée de la compétition pour avoir en frein une règle olympique : faire passer un message politique lors des Jeux. Par contre toute la panoplie wokiste -sataniste qu’on nous a servi au cours de ces jeux, n’étaient bien sûr, pas du tout un message politique !

« Le monde a oublié les femmes afghanes. Ce vendredi, j’ai été assez chanceuse pour qu’on m’offre l’opportunité d’une vie : une minute où je savais que le monde allait me regarder. »

« J’ai fait ses ailes à partir du tissu d’une burqa. La burqa est un habit religieux qui cache tout le corps d’une femme, ne laissant apparaître que ses yeux.

Dans mon pays, c’est obligatoire. Avant d’ajouter :

« J’ai souhaité afficher mon soutien aux femmes qui choisissent de porter ou de ne pas porter cet habit religieux, que ce soit à Kaboul ou à Paris. Elles devraient toujours être libres de décider par elles-mêmes, mais en Afghanistan ce n’est pas le cas. Elles méritent d’être libres. »

L’ONU a demandé l’abrogation de la dernière loi imposant aux femmes le silence. Mais quelle est la valeur de cet appel quand on se penche sur les instances en faveur des droits des femmes de l’ONU ?

Ironie de l’ordre alphabétique, l’Afghanistan est le premier pays sur la liste des membres de cette commission, présidée par l’Arabie saoudite, trois ans après l’Iran.

Et vous pensez encore qu’il existe un droit international ?

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