Secrets révélés

Vers un esclavage bienveillant

Une analyse sur les armes silencieuses pour le contrôle des populations par DONDEVAMOS.

L’ingénierie sociale est une activité permanente des Etats et de différents lobbys généralement puissants, pour conditionner les populations et les amener à penser et agir d’une certaine manière.

Ce que nous vivons aujourd’hui est un basculement prévu de longue date, et on va revenir aujourd’hui sur un document issu des milieux de la sécurité et de l’ingénierie sociale américaines, qui nous explique en grande partie ce qu’il se passe.

Nous avons déjà parlé ici de l’Institut Tavistock, qui a commencé les études sur le comportement des groupes et des individus et la guerre psychologique dans le cadre de la Première Guerre Mondiale, et développait une idéologie eugéniste. La fondation Rockefeller a été dès le début très généreuse.


Rédigé à la fin des années 70 ou début 80, un document intitulé « TOP SECRET: Silent Weapons for Quiet Wars, An introductory Programming Manual » découvert par accident quelques années plus tard explique que depuis 1954, une certaine classe dirigeante s’interroge sur les méthodes d’ingénierie sociale pertinentes dans le cadre de la « guerre silencieuse » (c’est ainsi qu’ils appellent la 3 guerre mondiale). 1954 est l’année du premier Bilderberg, où il a été question de cette guerre silencieuse.

On va regarder de plus près ce document qui a 40 ans mais dont les propos révèlent les mécanismes en cours actuellement, et qui rejoint les propos tenus dans d’autres rapports du même genre, tels que « Changing images of Man » du Centre for the study of social policy daté de 1979 sur les processus de changement, ou les élucubrations de nombre d’eugénistes dont on a déjà parlé.

Lire du même auteur, le dossier : Magouilles et corruption des élites.

Garder le contrôle

Le document Top Secret dont le contenu est souvent édifiant par le caractère cru du propos, commence ainsi :


« Il est manifestement impossible de discuter de l’ingénierie sociale ou de l’automatisation d’une société, c’est-à-dire l’ingénierie des systèmes d’automatisation sociale (armes silencieuses) à l’échelle nationale ou mondiale sans impliquer des objectifs étendus de contrôle social et de destruction de la vie humaine, c’est-à-dire l’esclavage et le génocide. Ce manuel est en soi une déclaration d’intention similaire. Un tel écrit doit être protégé de l’examen public. Sinon, il pourrait être reconnu comme une déclaration techniquement formelle de guerre intérieure ».

L’ambiance est posée : « La solution aux problèmes d’aujourd’hui exige une approche qui soit impitoyablement franche, sans se préoccuper de questions religieuses, morales ou politiques ».

De quoi se préoccupe-t-on alors ? On va voir qu’il s’agit de conserver le système de domination par une petite caste d’accapareurs, et cela coûte que coûte.

Le document explique qu’en 1948 la fondation Rockefeller a eu la brillante idée de financer l’Université d’Harvard pour des recherches sur la faisabilité « de l’ingénierie économique (sociale)« , et que « La guerre silencieuse a été déclarée discrètement par l’élite internationale lors d’une réunion tenue en 1954″ : il s’agit certainement de la réunion du Bilderberg. Mais elle était déjà lancée depuis les années d’après-guerre, ce qui est logique puisque l’OTAN date de 1947 (pour une création officielle en 1949).

Dans la partie intitulée « Introduction politique », ce document rappelle que:

« En 1954, les autorités savaient que ce n’était qu’une question de temps, quelques décennies seulement, avant que le grand public ne soit en mesure de saisir et de bouleverser le berceau du pouvoir, car les éléments mêmes de la nouvelle technologie des armes silencieuses étaient aussi accessibles pour une utopie publique que pour une utopie privée. La question primordiale, celle de la domination, tourne autour du sujet des sciences de l’énergie ».

L’enjeu était donc dès le départ de priver les population d’une énergie libre et gratuite, et de garder le contrôle sur les moyens de production et de diffusion d’une énergie coûteuse et privatisée.

Car l’énergie est la condition d’à peu près toutes les activités menées sur terre aujourd’hui, comme nous le comprenons alors qu’une augmentation totalement artificielle des coûts de l’énergie est en train de spolier les populations. Couper l’énergie c’est comme couper la circulation du sang dans un corps humain.

Et dans ce rapport, l’énergie est comparée au système économique car le fonctionnement serait le même.

En 1954, on s’est donc demandé comment conserver le contrôle et :

« il a été convenu, au vu de la loi de la sélection naturelle, qu’une nation ou un monde de personnes qui n’utilisent pas leur intelligence ne vaut pas mieux que des animaux qui n’ont pas d’intelligence. Ces personnes sont des bêtes de somme et des steaks sur la table par choix et consentement. »

Toujours cette idéologie eugéniste, mais il faut dire que le Bilderberg était tenu par cette vieille élite anglo-saxonne qui a poussé le bouchon de l’eugénisme jusqu’à mettre Hitler au pouvoir. Et quand on entend les chantres de l’eugénisme / transhumanisme aujourd’hui, on comprend que cette idéologie est toujours fermement ancrée dans leurs cerveaux dérangés.

« Par conséquent, dans l’intérêt de l’ordre mondial futur, de la paix et de la tranquillité, il a été décidé de mener en privé une guerre tranquille contre le public américain, avec pour objectif ultime de transférer de façon permanente l’énergie naturelle et sociale (la richesse) des gens indisciplinés et irresponsables majoritairement dans les mains d’une minorité autodisciplinée, responsable et digne. Pour atteindre cet objectif, il était nécessaire de créer, de sécuriser et d’utiliser de nouvelles armes qui, en fin de compte, se sont révélées être des armes de destruction massive si subtiles et si sophistiquées dans leur principe de fonctionnement et dans leur apparence publique qu’elles ont mérité le nom d' »armes silencieuses ». 

En conclusion, l’objectif de la recherche économique, telle qu’elle est menée par les magnats du capital (banque) et les industries de matières premières (biens) et de services, est l’établissement d’une économie totalement prévisible et manipulable ».

C’est ce que nous vivons aujourd’hui : ce qu’on appelle n’économie n’est qu’un vaste casino financiarisé où les cours sont manipulés et surévalués pour enrichir ceux qui connaissent les règles du jeu et ont vraiment les moyens de jouer.

Pour établir cette économie prévisible la seule solution est de placer les classes inférieures « sous un contrôle total ». Idem : la micronie est l’exemple parfait du contrat social du XXIe siècle, quand les citoyens n’ont plus le droit de contester les décisions et encore moins d’établir un rapport force avec la classe dominante, de manière à ce qu’ils ne puissent arracher aucune avancée sociale, politique, économique. Si le droit de contester se résume selon la micronie à défiler gentiment dans la rue pendant 3 heures avant de rentrer chez soi et de regarder la télé, c’est bien pour éviter le rapport de force.

Ce programme passe aussi par « la désintégration » de la famille en mettant les enfants à la crèche pendant que les parents sont obligés de bosser à un rythme de plus en plus destructeur, sans oublier évidemment l’éducation qui pour lesdites classes inférieures « doit être la plus médiocre possible, de sorte que le fossé d’ignorance qui sépare la classe inférieure de la classe supérieure soit et reste incompréhensible pour la classe inférieure. Avec un tel handicap initial, même les individus brillants de la classe inférieure n’ont que peu ou pas d’espoir de s’extirper du sort qui leur est réservé dans la vie. Cette forme d’esclavage est essentielle pour maintenir un certain ordre social, de paix et de tranquillité pour la classe supérieure au pouvoir ».

Voilà pourquoi Hanouna, pourquoi la télé-réalité, pourquoi Nathalie Saint-Cricq, Duhamel, Zemour, Schiappa et tous les autres qui défilent sur les écrans et les antennes radio. Voilà pourquoi les programmes d’histoire, de français, de philo, la langue elle-même ont été sabrés dans les programmes depuis les années 80, pourquoi Parcoursup, pourquoi on n’aide pas les jeunes des classes moyennes non boursiers à faire des études, pourquoi l’éducation est victime d’un sous-investissement structurel.

Les armes silencieuses : créer des situations

Ce document explique que les armes silencieuses ne lancent pas des balles mais des « situations », et elles sont quasiment imperceptibles bien que très perturbatrices : avec l’habitude c’est d’ailleurs à cela qu’on repère les processus d’ingénierie sociale.

Le grand public, en revanche, n’y voit que du feu surtout si cette arme est mise en œuvre graduellement, et même s’il voit que quelque chose ne tourne pas rond, il n’a pas les moyens conceptuels pour comprendre ce qu’il se passe et donc le dénoncer. Dans ce cas, les citoyens vont accepter la pression jusqu’à « ce qu’il craque ». Ces armes silencieuses sont « des armes biologiques » capables d’utiliser toutes les faiblesses de l’humain.

Ce serai Mayer Amschel Rothschild, selon ce document, qui aurait eu cette idée avec le concept d’ « inductance économique », c’est-à-dire que les gens étaient prêts à emprunter pour avoir davantage d’argent, au lieu de profiter de ce qu’ils ont : il a alors misé sur le système du crédit qui a tellement enrichi les banques dont les siennes évidemment. Grâce à l’argent déposé en garantie, il pouvait prêter et- s’enrichir éternellement tout en contrôlant la monnaie, d’autant plus facilement qu’elle était imprimée sur du papier (les billets).

« M. Rothschild avait découvert que la monnaie lui donnait le pouvoir de réorganiser la structure économique à son avantage, de déplacer l’inductance économique vers les positions économiques qui favoriseraient la plus grande instabilité et la plus grande oscillation » : le casino où le plus gros gagne à tous les coups.

Le document explique ensuite comment les tests de chocs dans l’aéronautique ont permis de mesurer l’effet des chocs économiques et l’apparition de « vibrations critiques » dans la population :

« les prix des produits de base sont soumis à des chocs, et la réaction du consommateur public est surveillée. Les échos du choc économique qui en résultent sont interprétés théoriquement par des ordinateurs, ce qui permet de découvrir la structure psycho-économique de l’économie », ce qui permet ensuite de prédire la réaction des ménages aux chocs futurs et donc de la manipuler. Rappelons qu’à l’époque où ce document a été rédigé, les capacités du numérique étaient bien moindre que celles d’aujourd’hui.

En 1948 la fondation Rockefeller a financé des travaux de recherche à Harvard sur le contrôle de l’économie et la prédiction de ses mouvements, qui se sont avérés très fructueux semble-t-il :

« on a découvert qu’une économie obéissait aux mêmes lois que l’électricité et que tous les éléments de l’économie étaient liés entre eux ».

Pourquoi une telle cogitation ?

« L’objectif de ces études est d’acquérir le savoir-faire nécessaire pour mettre l’économie publique dans un état de mouvement ou de changement prévisible, voire un état de mouvement autodestructeur contrôlé, qui convaincra le public que certains « experts » doivent prendre le contrôle du système monétaire et rétablir la sécurité (plutôt que la liberté et la justice) pour tous« .

Car c’est bien connu, « Lorsque les citoyens sujets sont rendus incapables de contrôler leurs affaires financières, ils deviennent totalement esclaves, une source de main d’œuvre bon marché ».

Et il semble que nous n’y sommes pas encore en occident. La marge d’esclavagisation est encore grande. Le document poursuit : « Les grèves du travail sont constituent d’excellents tests pour l’économie », probablement d’ailleurs comme les rétentions à domicile ou ‘confinements’ imposés arbitrairement au nom d’un vague virus. Et cela, « en particulier dans les secteurs de services critiques du camionnage (transport), de la communication, les services publics (énergie, eau, ramassage des ordures), etc. »… Serions-nous en train de vivre un crash-test vers le totalitarisme radical ?

Ces modélisations, appelées « tests de choc » ont permis « de constater qu’il existe une relation directe entre la disponibilité de l’argent qui circule dans une économie et les perspectives et réactions psychologiques réelles des masses de personnes qui dépendent de cette disponibilité. Par exemple, il existe une relation quantitative mesurable entre le prix de l’essence et la probabilité qu’une personne ait mal à la tête, ressente le besoin de regarder un film violent, fume une cigarette, ou aille boire une bière dans une taverne. ».

En effet, quand observe bien l’aspect graduel des chocs ces dernières années, toujours après avoir planté le décor en termes de réglementation et de gouvernance, on sent bien que tout est calculé et que le processus se déroule loin du débat public. On sent bien que ce qui se joue en ce moment est le basculement vers leur monde de contrôle et d’oppression des citoyens du monde entier, ou bien la prise de conscience rapide doublée de l’établissement d’un rapport de force radical pour sauver nos libertés.

Avec ces modèles, il est possible de prévoir quand le contrôle total sera possible, par la stupéfaction du public incapable de réagir et d’agir.

Subversion par l’économie

L’économie est considérée dans ce document comme une alliance des industries du capital, des biens et des services, et l’argent circule de l’un à l’autre, comme du courant électrique. Pour modifier le comportement d’achat des ménages, différents leviers existent comme la publicité, les prix, le portage politique… Ce sont des « amplificateurs économiques ».

Concernant le système économique, les sources d’énergie, celles qui permettent d’initier la dynamique, sont :

  • L’approvisionnement en matières premières
  • Le « consentement de la population à travailler et par conséquent à assumer un certain rang, une certaine position, niveau ou classe dans la structure sociale, c’est-à-dire à fournir de la main d’œuvre à différents niveaux de la hiérarchie sociale ».

Ce consentement est indispensable, comme le disent les marxistes et aussi ce rapport car:

« Chaque classe, en garantissant son propre niveau de revenu, contrôle la classe immédiatement inférieure, et préserve ainsi la structure des classes. Cela permet d’assurer la stabilité et la sécurité, mais aussi un gouvernement au sommet ».

Le problème, évidemment, c’est qu’à un moment donné ceux qui se trouvent tout en bas de la hiérarchie en question, et parfois même ceux du milieu « deviennent conscients et envieux des bonnes choses dont disposent les membres de la classe supérieure ».

Nous y sommes, et cela aussi bien au niveau national qu’international, avec une double lutte : la lutte des classes dans les pays et la lutte pour un équilibre international au niveau international.

Pire encore : les classes laborieuses peuvent concevoir de prendre en main elles-mêmes les sources d’énergie, donc l’émission monétaire, donc de briser le système de domination par la dette. Comme le dit sobrement le rapport : « Cela menace la souveraineté de l’élite« .

Il est fort probable qu’en ce moment la succession de chocs créés de toutes pièces par les dirigeants occidentaux soit davantage liée aux revendications populaires en France comme dans les pays défavorisés qu’à une réalité économique.

Tout l’enjeu pour ces « élites » est donc de remplacer la source d’énergie issue du travail des citoyens par une source qu’ils contrôlent totalement :

« Si l’ascension des classes inférieures peut être retardée suffisamment longtemps, l’élite peut atteindre la domination énergétique et le travail par consentement n’occupera plus la position de source d’énergie essentielle. Jusqu’à ce que cette domination énergétique soit absolument établie, le consentement des gens à travailler et à laisser d’autres s’occuper de leurs affaires doit être maintenu ».

Dans cette course de vitesse, nous sommes au finish. Les populations sont en train de comprendre rapidement les mécanismes de domination, le consentement est du passé pour beaucoup d’entre nous, il est donc impératif de nous enlever totalement et rapidement les moyens de contrôler notre avenir. Ce à quoi nous assistons est un transfert des « sources d’énergie » vers l’élite. Les guerres actuelles sont liées à l’accaparement des matières premières mondiales par l’occident, USA en tête.

Le vernis démocratique de nos sociétés de castes est en train de s’effriter à vitesse grand V et la vérité crue apparaît aux occidentaux comme elle est toujours apparue aux population d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine qui ont servi à acheter notre conscience en produisant à bas coût nos biens de consommation et en supportant les dictatures nécessaires au pillage de leurs ressources.

Dans le cadre des stratégies de domination, des « coefficients de consentement » sont établis, par exemple à partir du consentement à remplir sa déclaration de revenus, à payer ses impôts, à céder à une régression lamentable et inutile en matière de retraites, à s’injecter n’importe quel produit vendu par Big Pharma ou à se cloîtrer chez soi (là c’est moi qui dérive, mais on sait que ces paramètres ont été observés de près pendant l’épisode du covid qui a sérieusement eu l’air d’une répétition générale)…

La méthode : maintenir le public dans la confusion et l’ignorance

Pour maintenir le contrôle, et le système de domination d’un micro caste sur le reste du monde,

« l’expérience a montré que la méthode la plus simple […] pour contrôler le public est de le maintenir dans l’indiscipline et ignorant des principes de base du système de base d’un côté, tout en le maintenant dans la confusion, la désorganisation et la distraction vis-à-vis des enjeux de réelle importance de l’autre côté ».

A ces fins, il faut :

  1. Désengager leur esprit, saboter leurs activités mentales, en fournissant un programme d’éducation publique de faible qualité en mathématiques, en logique, en conception de systèmes et en économie, et en décourageant la créativité technique.
  2. Mobiliser leurs émotions, en augmentant leur complaisance pour eux-mêmes et pour les activités émotionnelles et physiques, par :
  • Des attaques émotionnelles incessantes (viol mental et émotionnel) par le biais d’un barrage constant de sexe, de violence, et de guerres dans les médias, en particulier à la télévision et dans les journaux.
  • Leur donnant ce qu’ils désirent – en excès – et les priver de ce dont ils ont réellement besoin.

3. Réécrire l’histoire et le droit et soumettre le public à la création déviante, ce qui lui permet de passer d’un mode de pensée personnel à un mode de pensée collectif.

Tout cela est censé empêcher le public « de s’intéresser aux armes silencieuses de la technologie de l’automatisation sociale et de les découvrir ». Selon ce rapport,

« La règle générale est qu’il y a un profit dans la confusion ; plus il y a de confusion, plus il y a de profit. Par conséquent, la meilleure approche consiste à créer des problèmes, puis à proposer des solutions ».

On voit que, comme le disent certains rapports récents de l’OTAN dont nous avons parlé ici, la diversion est l’élément-clé de la domination. Selon l’OTAN en effet, et je résume à peine, le public ne doit avoir accès qu’à deux choses en termes de « nourriture intellectuelle »: le divertissement et la propagande.

C’est pour cela que la censure de toute parole dissidente, testée avec brio durant le covid, devient rapidement la norme.

Et cela signe le basculement totalitaire en cours, car qui a peur d’une idée différente à part un régime totalitaire, ou du moins en plein glissement vers le totalitarisme?

Depuis l’affaire du covid, l’OMS puis l’OTAN ont publié plusieurs rapports autour de ce qu’ils appellent là-haut les « fake news » et l’OTAN se targue de mener des opérations de propagande contre la population civile européenne pour qu’elle adhère à son agenda. Un retour aux grandes années du stay-behind, mais cette fois de manière affichée.

Dans ce cadre, plusieurs facteurs jouent un rôle essentiel :

  • « Les médias : Maintenir l’attention du public adulte détournée des vraies questions sociales et captivée par des questions sans réelle importance.
  • Les écoles : Maintenir le jeune public dans l’ignorance des vraies mathématiques, de la vraie économie, de la vraie loi, et de la véritable histoire.
  • Divertissement : Maintenir les divertissements publics à un niveau inférieur à celui de la sixième année (équivalent de la 6e, le début du collège je crois).
  • Le travail : Garder le public occupé, occupé, occupé, sans avoir le temps de penser ; retourner à la ferme avec les autres animaux »

On a même un tableau récapitulatif :

Les moyens : le contrôle numérique

Les outils numériques, qui ont envahi nos vies depuis 40 ans, permettent de récolter toujours plus de données sur nos comportements. Certains parlent de capitalisme de surveillance, car ces données sont le moyen d’innover, de gagner des parts de marché, et même aujourd’hui de conditionner la population pour qu’elle agisse dans un sens ou un autre. Les téléphones sont nos premiers mouchards, mais avec les objets connectés l’invasion est sans commune mesure : il sera impossible d’être hors du rayon du contrôle technologique.

Les opportunités sont énormes en termes de business comme de contrôle social, d’où l’alliance de la DARPA et de la Sillicon Valley depuis l’origine.

Aujourd’hui les outils permettent de recouper d’innombrables bases de données, et de tracer ou même prédire les comportements aussi bien des groupes que des individus. Et ces avancées, encore une fois, ont toujours lieu sans débat car on nous fait apparaître ces technologies comme des avancées inévitables, comme la marche normale du monde et même comme des « progrès ». Ce n’est que du marketing destiné à éviter que les citoyens se saisissent de ces questions.

Le rapport liste une série assez longue mais loin d’être exhaustive aujourd’hui des éléments qui fournissent des données utiles à ce contrôle au niveau des populations ou des individus en suivant au plus près les comportements.

Il liste aussi les moyens de faire varier les comportements afin de contrôler les situations, manipuler l’économie etc. :

  • Répartir les opportunités.
  • Détruire les opportunités.
  • Contrôler l’environnement économique.
  • Contrôler la disponibilité des matières premières.
  • Contrôler les capitaux
  • Contrôler les taux bancaires
  • Contrôler l’inflation de la monnaie.
  • Contrôler la possession de biens
  • Contrôler la capacité industrielle
  • Contrôler la fabrication
  • Contrôler la disponibilité des biens (marchandises)
  • Contrôler les prix des marchandises.
  • Contrôler les services, la main-d’œuvre, etc.
  • Contrôler les paiements aux fonctionnaires
  • Contrôler les fonctions juridiques
  • Contrôler les fichiers de données personnelles – non corrigibles par la partie calomniée.
  • Contrôler la publicité
  • Contrôler les contacts avec les médias
  • Contrôler le matériel disponible à la télévision.
  • Détourner l’attention des vrais problèmes.
  • Faire appel aux émotions.
  • Créer le désordre, le chaos et la folie.
  • Contrôler la conception de formulaires fiscaux plus approfondis.
  • Contrôler la surveillance
  • Contrôler le stockage des informations
  • Développer des analyses psychologiques et des profils d’individus.
  • Contrôler les fonctions juridiques [répétition]
  • Contrôler les facteurs sociologiques
  • Contrôler les options de santé.
  • Exploiter les faiblesses.
  • Paralyser les forces.
  • Laisser s’échapper la richesse et la substance.

Le document revient ensuite sur les raisons pour lesquelles les populations s’en remettent à un système politique pyramidal, à un leader charismatique, pour agir et même penser à leur place :

« La première raison pour laquelle les citoyens d’un pays créent une structure politique est un souhait ou un désir inconscient de perpétuer leur propre relation de dépendance de l’enfance. En d’autres termes, ils veulent qu’un dieu humain élimine tous les risques de leur vie, les tapote sur la tête et embrasse leurs bleus, mette un poulet sur chaque table de dîner, habille leur corps, les borde dans leur lit le soir venu et leur dise que tout ira bien lorsqu’ils se réveilleront le matin.

Cette demande publique est incroyable, alors le dieu humain, l’homme politique, répond à l’incroyable par l’incroyable en promettant au monde entier que tout ira bien. Alors, qui est le plus grand menteur ? le public ? ou le « parrain » ?

Ce comportement public est une capitulation née de la peur, de la paresse et de l’opportunisme. C’est la base de l’État-providence en tant qu’arme stratégique, utile contre un public dégoûtant » (« disgusting public »)

Car selon ce rapport, c’est bien de la faute des gens si les politiciens doivent leur mentir, parce qu’ils sont hypocrites, voulant du confort au prix de l’oppression des autres, alors qu’ils ne veulent pas se salir les mains et chargent les politiciens de le faire.

« Plus hypocrite encore, ils paient des impôts pour financer une association professionnelle de tueurs à gages collectivement appelée politiciens, et se plaignent ensuite de la corruption au sein du gouvernement », ce qui d’une part n’a rien à voir, et de l’autre vaudrait quelque chose si les citoyens avaient eu leur mot à dire à un moment de l’Histoire.

Et ce n’est évidemment pas le cas. En outre, personne n’oblige les politique à la corruption.

Le document compare ensuite le système socio-économique de nos sociétés avec l’armée d’un Etat totalitaire. Les rôles sont les suivants :

  • Politiciens : rôles quasi militaires, le plus bas étant la gestion de la police.
  • Police : soldat
  • Avocats et procureur : espions et saboteurs
  • Juges : appliquent les ordres et dirigent le système.
  • Les grands industriels : ce sont les généraux.
  • Les banquiers internationaux : rôle du Président de la République.

Selon le document, les populations ont une certaine conscience du mécanisme mais s’y plient par hypocrisie. Ce qui est en partie vrai : beaucoup ne voulaient pas voir à quel prix est leur confort matériel. Cependant on fait tout pour qu’ils ne le voient pas. Et certains ne se plient pas aux injonctions du système :

« une nation se divise en deux parties bien distinctes, une sous-nation docile [grande majorité silencieuse] et une sous-nation politique. La sous-nation politique reste attachée à à la sous-nation docile, la tolère et lui soutire sa substance jusqu’à ce qu’elle devienne assez forte pour s’en détacher et dévorer son parent. ».

Vu d’un point de vue plus « social », la minorité contestataire, qui généralement est mieux informée que les autres, peut réussir à convaincre, en fonction notamment des circonstances, de l’urgence à refuser cette domination à la fois brutale et illégitime.

Le rapport poursuit en expliquant que nous connaissons –et c’est en train de basculer, justement- une crise liée à une trop grande demande car trop de gens veulent trop de choses en relation avec les capacités économiques. Et pourrait-on ajouter désormais, de la disponibilité des matières premières.

Et la suite du rapport montre que le choc actuel était prévu de longue date. On a maintenu le système coûte que coûte par l’endettement des Etats en attendant que la technologie, qui arrive notamment avec ce qu’on appelle l’intelligence artificielle, remplace la force de travail des humains.

« Le programme de protection sociale n’est rien d’autre qu’un système de crédit à durée indéterminée qui crée une fausse industrie du capital pour donner aux personnes non productives un toit au-dessus de leur tête et de la nourriture dans leur estomac. Cela peut être utile, cependant, parce que les bénéficiaires deviennent la propriété de l’État en échange du « cadeau », une armée permanente pour l’élite. Car c’est celui qui paie le joueur de flûte, qui choisit la musique.

Ceux qui deviennent accros à la drogue économique doivent s’adresser à l’élite pour obtenir une dose. En cela, la méthode pour introduire de grandes quantités de capacités stabilisatrices consiste à emprunter sur le futur « crédit » du monde. Il s’agit d’une quatrième loi du mouvement – l’apparition – qui consiste à effectuer une action et à quitter le système avant que la réaction réfléchie ne revienne au point d’action – une réaction retardée ».

C’est exactement ce à quoi correspond notre système politique : les uns après les autres les gouvernements nous enfoncent dans la domination et nous privent du savoir et de nos libertés, ils nous endettent tout en se gavant au passage avec leurs copains, et quand arrive l’addition de leurs propres actes ils sont déjà loin.

C’est un fondement de notre « démocratie » qui doit absolument changer.

Le document explique la suite du processus : pour calmer la demande on créé de l’inflation en créant de la monnaie, qui permet de maintenir la consommation de biens, ce qui calme les populations pour un temps. Pour rééquilibrer les comptes et calmer les revendications on fait une guerre qui permet aussi « de détruire le créancier« .

Pour réduire la demande et maintenir la stabilité du système, les 2 leviers principaux sont :

  • « Laisser la population se matraquer à mort dans la guerre, ce qui n’aboutira qu’à une destruction totale de la terre vivante ». On se doute que cette option n’est pas retenue dans l’immédiat, ou
  • « Prendre le contrôle du monde en utilisant des « armes silencieuses » économiques dans une forme de « guerre tranquille » et réduire l’induction économique du monde à un niveau sûr par un processus d’esclavage bienveillant et de génocide. C’est cette dernière option qui a été retenue, car elle est manifestement la meilleure »!::.

Ce texte qualifie les populations de « troupeau de barbares proliférant et, pour ainsi dire, un fléau sur la surface de la terre » et considère que le secret du les « armes silencieuses » doit être maintenu pour que ceux qui méritent de survivre parce qu’ils comprennent tout puissent survivre.

Ce texte choquant n’est pas du tout une exception dans le paysage de l’ingénierie sociale et de la guerre psychologique : beaucoup de ces documents considèrent les populations comme un « troupeau » (le terme revient souvent) qu’il faut guider. Et pour le guider on lui cache la vérité, qui doit être réservée à l’élite dirigeante.

Avec internet, cette connaissance a pu se diffuser et la défiance envers les dirigeants, le système politique et les élites en général a été crescendo. Désormais l’enjeu n’est pas de contester dans les clous posés par ces dirigeants mais de leur reprendre les manettes, si possible sans trop de violence même si en face, évidemment, on déploie les grands moyens. Ce qui montre d’abord la faiblesse des arguments d’une part, et de leur positon d’autre part.

DONDEVAMOS


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