L’heure est venue de faire preuve de clarté morale et de détermination internationale. C’est un test pour la capacité du monde à reconnaître le mal, à l’appeler par son nom et à l’affronter avant qu’il ne soit trop tard.
Alors que les civils israéliens entrent et sortent en courant des abris antiaériens, sous la menace de missiles iraniens visant non pas des installations militaires, mais des habitations, des écoles et des hôpitaux, le monde doit faire face à une réalité grave et croissante : nous assistons aux conséquences terrifiantes d’un régime enhardi par ses ambitions nucléaires.
Si l’Iran n’a pas encore déclenché le terrorisme nucléaire, son comportement de plus en plus agressif rend ce scénario cauchemardesque dangereusement plausible – et la menace ne se limite pas à Israël.
La semaine dernière, Israël a mené une action militaire décisive et mesurée contre des cibles iraniennes, en réponse à un régime de plus en plus menaçant, belliqueux et audacieux. La décision d’Israël de devancer la capacité nucléaire de l’Iran visait à contrer une menace existentielle, entreprise par une nation qui a maintes fois prévenu le monde de ce qui allait arriver.
Le régime iranien, dirigé par le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a qualifié Israël de « tumeur cancéreuse » et a depuis longtemps affiché clairement ses intentions génocidaires. Israël est le « petit Satan », les États-Unis le « grand Satan » et le reste du monde occidental une cible à anéantir.
Il ne s’agit pas de simples slogans incendiaires, mais bien de l’idéologie profondément ancrée d’un régime extrémiste doté des moyens et de la volonté nécessaires pour mettre ses menaces à exécution.
Il ne s’agit pas d’une exagération.
Il s’agit d’une politique d’État, ancrée dans une vision du monde dangereuse et apocalyptique, et soutenue par un programme nucléaire en expansion dont les services de renseignement israéliens – parmi les plus respectés au monde – ont averti à plusieurs reprises qu’il était en voie d’achèvement.
Certains affirment que l’Iran a suspendu ou ralenti ses ambitions nucléaires. Je ne partage ni ce réconfort ni ce vœu pieux. Je fais confiance aux services de renseignement israéliens, ainsi qu’aux analystes et aux agents qui ont constamment tiré la sonnette d’alarme, souvent bien avant que la communauté internationale ne soit prête à l’écouter.
Israël a assumé le fardeau de cette campagne, non seulement pour son propre peuple, mais aussi pour la sécurité de toutes les sociétés libres.
D’autres soutiennent que la meilleure façon d’empêcher l’Iran d’acquérir la capacité nucléaire a toujours été la négociation diplomatique. Ils accusent Israël de bloquer le processus.
Il s’agirait du sixième cycle de négociations de ce type.
Les sceptiques de cette théorie s’accordent à dire que si l’Iran avait voulu parvenir à un « accord », il l’aurait fait, et que les négociations sont une tactique dilatoire du régime pour se ressaisir et poursuivre son dangereux travail.
De plus, compte tenu de son bilan, la plupart pensent que l’Iran dissimulera certains aspects de ses activités et violera l’accord, quelle que soit la vigilance de ses inspecteurs. Israël le sait.
De nombreux commentateurs en désaccord avec l’attaque préventive d’Israël contre l’Iran se demandent : « Quel est l’objectif final d’Israël ? » La réponse devrait être évidente.
L’objectif ultime d’Israël est de prévenir une menace existentielle et de dénucléariser un gouvernement théocratique qui a ouvertement appelé à la destruction non pas d’une nation, mais de tout un peuple.
L’Iran n’a laissé aucun choix à Israël. L’alternative aurait été d’attendre qu’une dictature dotée de l’arme nucléaire tienne ses promesses d’anéantissement.
Il est important de rappeler qu’il ne s’agit pas de la première confrontation d’Israël avec des menaces existentielles.
Depuis sa fondation, Israël a été contraint de se défendre contre ceux qui cherchaient sa destruction. Mais ce à quoi nous assistons aujourd’hui est différent. Il ne s’agit pas d’un nouveau conflit frontalier ni d’une escarmouche avec un acteur terroriste non étatique financé par l’Iran. Il s’agit d’une confrontation directe avec l’Iran, un régime doté à la fois de l’idéologie et, de plus en plus, de la capacité d’infliger des dommages catastrophiques, non seulement à Israël, mais à la communauté internationale dans son ensemble.
Qu’attend le monde d’Israël en ce moment ?
Rester silencieux pendant que ses ennemis préparent des armes de destruction massive ?
Attendre que le régime qui finance plus de mandataires terroristes que tout autre pays au monde obtienne la capacité de lancer des ogives nucléaires ?
Toute nation souveraine a le droit – et le devoir – de défendre son peuple. Lorsque cette nation est la première cible des ambitions nucléaires d’un régime radical, ce devoir devient urgent et non négociable.
L’heure est venue de faire preuve de clarté morale et de détermination internationale.
Un régime maniaque aux ambitions nucléaires qui menace ouvertement de détruire Israël, les États-Unis et l’Occident ne peut être ni apaisé ni ignoré. Ce n’est pas seulement un problème israélien. C’est un test pour la capacité du monde à reconnaître le mal, à l’appeler par son nom et à l’affronter avant qu’il ne soit trop tard.
Israël est en première ligne, mais le danger dépasse largement ses frontières.
Ce que tente l’Iran n’est pas seulement un conflit régional : c’est un défi à l’ordre mondial. Si le monde ne parvient pas à arrêter l’Iran maintenant, les conséquences se feront sentir de Jérusalem à Londres, en passant par New York et au-delà.
La sécurité de notre avenir commun dépend de notre capacité à percevoir la menace qui nous guette et à agir – sans temporisation ni hésitation, mais avec unité, courage et détermination.
Roz Rothstein
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