Nouveau paradigme

Les scientifiques ont établi l’existence nécessaire d’une « intelligence planétaire »

Les astrobiologistes et les astrophysiciens ont décidé de combiner les connaissances disponibles sur la géologie, la biologie, la climatologie et le comportement social des êtres vivants pour savoir si une planète comme la Terre, peut effectivement acquérir son propre esprit individuel, sa propre intelligence…

Selon ScienceDaily , les scientifiques n’ont pas pu trouver de réponse définitive, mais ont suggéré que l’humanité ne pourrait pas exister sans un « quelque chose » qui s’apparenterait à  l’intelligence planétaire.

Des scientifiques représentant l’Université de Rochester, l’Université d’Arizona et l’Institute of Planetary Science ont mené une expérience de pensée dans laquelle ils ont étudié la relation entre l’évolution de la planète Terre et le développement de la vie sur celle-ci.


Le but de l’étude est d’obtenir de nouvelles idées pour résoudre des problèmes mondiaux tels que le changement climatique.

Décomposant le développement de la vie sur Terre en quatre étapes (biosphère immature, biosphère mature, technosphère immature, technosphère mature), les auteurs de l’étude ont suggéré que l’humanité n’aurait pas pu atteindre les sommets actuels si la planète Terre n’avait pas quelque chose de similaire à une intelligence individuelle.

Par exemple, Adam Frank dit que de nombreuses études récentes ont montré comment les racines des arbres d’une forêt se connectent via des réseaux souterrains de champignons appelés réseaux mycorhiziens. Si une partie de la forêt a besoin de nutriments, les autres parties envoient aux parties stressées les nutriments dont elles ont besoin pour survivre, via le réseau mycorhizien. De cette façon, la forêt maintient sa propre viabilité.

À l’heure actuelle, notre civilisation est ce que les chercheurs appellent une « technosphère immature », un conglomérat de systèmes et de technologies générés par l’homme qui affecte directement la planète mais ne s’auto-entretient pas.


Par exemple, la majorité de notre consommation d’énergie implique la consommation de combustibles fossiles qui dégradent les océans et l’atmosphère de la Terre. La technologie et l’énergie que nous consommons pour survivre détruisent notre planète natale, qui, à son tour, détruira notre espèce.

Pour survivre en tant qu’espèce, nous devons donc travailler collectivement dans le meilleur intérêt de la planète.

Selon Adam Frank, « nous n’avons pas encore la capacité de réagir collectivement dans le meilleur intérêt de la planète. Il y a de l’intelligence sur Terre, mais il n’y a pas encore d’intelligence planétaire.

En 1955, l’anthropologue Teilhard de Chardin écrit son livre prophétique, Le Phénomène humain. Il énonce la loi de «complexité-conscience».

Plus on avance dans le temps, plus les formes se complexifient et deviennent conscientes.

Inexistante dans un bloc de granit, la conscience émerge chez les végétaux sensibles à la lumière, progresse chez les animaux puis chez les humains. Et qu’advient-il lorsque des millions de cerveaux commencent à être connectés grâce aux nouvelles technologies? La conscience devrait encore se développer.

Le monde évolue en s’unifiant.

Les atomes forment des molécules, les molécules des cellules, les cellules des organes, les organes des organismes et les organismes des communautés. Chacune de ces structures implique le principe holistique: Le tout est plus que la somme des parties.

Ainsi l’homme est plus qu’un simple amas d’organes. Aujourd’hui, on est capable de mettre en réseau de très nombreuses intelligences et de créer une sorte de supercerveau planétaire. Teilhard de Chardin parle de «noosphère» (du grec noûs, intellect).

La conscience, après s’être centrée sur elle-même, est amenée à «rejoindre les autres centres qui l’entourent», ­affirme Teilhard en précisant que cette liaison entre les consciences ne saurait abolir la conscience individuelle: «Loin de s’exclure, universel et personnel croissent dans le même sens et culminent l’un dans l’autre.»

L’unité des consciences maintient le caractère unique de chacun.

La technologie ne doit pas «remplacer» nos intelligences, mais les «mettre en relation». L’union fait la force, mais à condition que chacun garde sa personnalité.

Teilhard a le souci de mettre l’interconnexion des intelligences en rapport avec la Terre.

La noosphère est un cerveau planétaire qui n’existe pas sans l’environnement où il s’enracine, de même qu’un cerveau ne peut fonctionner sans les autres organes du corps. Elle est le couronnement de la biosphère, comme le cerveau est l’organe le plus achevé du corps.

On peut imaginer une superintelligence planétaire comme une liaison renforcée entre «tous» les cerveaux humains.

C’est le scénario idéal, mais deux autres sont possibles.

Une petite élite d’hommes «augmentés» confisquerait l’intelligence artificielle et le big data en réduisant le reste de l’humanité en une masse servile. Ou alors des robots suréquipés surclasseraient les hommes et seraient capables de vivre sur une planète quasi désertique.

Nous parierons sur une issue positive.

On assiste à l’émergence d’une nouvelle conscience, d’une intelligence collective enrichie par tous les citoyens du monde.

Des plateformes d’intelligence réunissent déjà de nombreuses personnes et forment des «égrégores numériques» très performants. Elles sont appelées à s’interconnecter et cette évolution devrait prendre de l’ampleur, pour le plus grand profit de l’humanité. A une condition: que les nouvelles technologies restent au service de l’ensemble des humains.

Vers une intelligence planétaire par Jacques 
de Coulon


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