Parapsychologie

Les gènes impliqués dans notre sixième sens

Notre sixième sens existe bien. Il fonctionne en permanence sans que nous en ayons conscience. Récemment, des scientifiques de Berlin ont identifié plusieurs gènes qui permettent de comprendre son fonctionnement.

Le goût, le toucher, la vue, l’odorat et l’ouïe sont les cinq sens qui nous permettent de percevoir le monde qui nous entoure. Mais il en existe un sixième qui recèle encore bien des mystères : la proprioception.

En général, lorsqu’on parle de 6ème sens, il s’agit d’une capacité de perception subtile, une possibilité de percevoir le monde « invisible », de comprendre l’influence et la causalité de multiples évènements. Le 6ème sens est qualifié d’intuition, de clairvoyance, il transparait dans la prémonition (qu’elle soit consciente ou lors de rêves). Mais il ne s’agit pas que de cela… Depuis l’émergence de la proprioception, nous savons qu’il ne s’agit pas seulement d’un phénomène de perceptions extrasensorielles.

La proprioception, considéré comme un sixième sens, agit à tout instant, sans que nous en ayons conscience. Elle permet au cerveau de coordonner nos mouvements ou notre posture ou encore de nous repérer dans l’espace.


Ce sont des neurones propriocepteurs qui sont connectés aux muscles et aux tendons qui enregistrent leurs mouvements et leurs tensions, et transmettent l’information au cerveau. Mais peu de choses sont connues sur leur fonctionnement.

« La proprioception est une sorte de « sixième sens » qui permet d’avoir une conscience plus ou moins précise de la position de son corps dans l’espace. Cette perception procède de l’ensemble des « sensations kinesthésiques et posturales en relation avec la situation du corps par rapport à l’intensité de l’attraction terrestre », selon la définition du Trésor de la langue française (TLFi).

Des scientifiques du Max Delbrück Center à Berlin ont identifié des marqueurs génétiques uniques aux neurones propriocepteurs qui contrôlent les muscles du dos, la région abdominale et les membres postérieurs. Une avancée majeure dans notre compréhension de notre sixième sens.

Le destin des neurones propriocepteurs dicté à l’avance

En étudiant les ARN produits par chaque neurone propriocepteur sur des souris, les scientifiques ont pu dresser leur carte d’identité et les classer en sous-groupes. Ainsi, les neurones propriocepteurs du dos sont caractérisés par l’activation des gènes Tox et Epha3, ceux des abdominaux par l’activation de C1ql2, et ceux des membres postérieures, Gabrg1 et Efna5.

« Nous avons aussi montré que ces gènes sont déjà actifs à un stade embryonnaire et le restent un certain temps après la naissance », explique Stephan Dietrich, premier auteur de l’étude parue dans Nature Communication.

En d’autres termes, le destin des neurones propriocepteurs est fixé à l’avance par la génétique qui décide s’ils innerveront les jambes ou les muscles du dos avant même que la connexion soit faite.


Des applications en perspective

Outre les nouvelles connaissances scientifiques qu’apportent ces recherches, Dietrich et ses collègues espèrent que cela pourra améliorer la conception des neuroprothèses qui remplacent les fonctions motrices et sensorielles d’un membre chez les personnes qui ont une blessure dans la moelle épinière.

La recherche sur d’autres problèmes de santé liés à une mauvaise proprioception pourrait bénéficier de ces résultats. Par exemple, la scoliose est suspectée d’être liée à une proprioception défaillante qui altère la tension dans les muscles du dos, conduisant à la déformation de la colonne vertébrale.

Comment améliorer nos sens proprioceptifs ?

La danse, avec ses déplacements dans l’espace, ses exercices d’équilibre, la coordination des mouvements figure parmi les activités reines pour qui veut affûter son sens proprioceptif. Le yoga, le Crossfit, la course à pied, les sports collectifs (rugby, foot…) demandent aussi beaucoup de proprioception. Mais en réalité, tous les sports font plus ou moins appel à la proprioception.

Mais nous pouvons sans aucun doute affirmer que les arts martiaux sont l’Empire de la proprioception.

La pratique de tout art martial tire parti de l’énergie vitale du corps. L’utilisation de cette réserve d’énergie permet la revitalisation le corps et l’esprit, mais aussi la stimulation de la proprioception.

C’est-à-dire que la pratique stimule la capacité à percevoir les différentes parties du corps, leur position et leur mouvement dans l’espace et permet de développer une prise de conscience de notre schéma corporel  pour accéder à une image plus juste de soi.

Cette découverte du gène responsable de la proprioception ouvre des portes sur les mondes subtils que les scientifiques n’ont pas encore voulu aborder, tout du moins dans leur rapports écrits…


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