Ils ne veulent pas lâcher l’affaire quoi qu’il arrive et peu importe le nombre de morts et de destruction qu’ils vont engendrer.
Des responsables arabes officiels ont révélé au Wall Street Journal que le Hamas a nommé de nouveaux commandants et entrepris de réparer son réseau de tunnels en préparation d’une reprise des hostilités avec Israël. Ces préparatifs interviennent alors que la première phase de l’accord sur les otages doit s’achever samedi.
Selon le quotidien américain, le Hamas a commencé à cartographier les positions où ses combattants seront déployés en cas de reprise des combats.
Ezz al-Din al-Haddad, chef de la branche militaire du Hamas dans le nord de Gaza, a rencontré début février des officiers de l’organisation pour analyser les scénarios possibles d’une offensive israélienne.
Il a averti les hauts responsables que « Israël tenterait d’abord de prendre le contrôle d’un axe stratégique traversant la bande de Gaza ».
Les préparatifs s’étendent également au niveau opérationnel.
L’organisation a distribué des tracts destinés à former des combattants inexpérimentés à l’utilisation d’armes contre les soldats de Tsahal. Le Hamas s’emploie également à convertir des obus d’artillerie israéliens abandonnés en engins explosifs improvisés et inspecte les bâtiments pour détecter d’éventuels dispositifs d’écoute laissés par l’armée israélienne.
Le Wall Street Journal rapporte que le Hamas a désigné des membres chargés d’identifier les espions travaillant pour Israël à Gaza et a créé une unité spéciale pour surveiller les raids israéliens dans l’enclave.
Des sources de renseignement arabes ont indiqué que « le Hamas a été frappé par Israël, mais n’a pas été vaincu ».
Concernant l’avenir de Gaza, des responsables du Hamas ont déclaré qu’ils seraient prêts à renoncer au contrôle total du territoire si celle-ci était reconstruite avec des fonds étrangers.
Le journal précise toutefois qu’aucune information n’indique que le Hamas envisage d’abandonner ses arsenaux, et note que certains éléments au sein de l’organisation s’opposent à cette idée.
Comme s’il avait prédit les réactions des terroristes de Gaza, Trump interrogé à la Maison Blanche sur l’accord des otages et l’ultimatum qu’il avait adressé au Hamas concernant « la libération de tous les otages », a répondu :
« »J’aurais peut-être agi différemment de Netanyahou, mais c’est sa décision »
Trump a déclaré une fois de plus qu’à partir de maintenant, c’est au Premier ministre Benjamin Netanyahu de décider de la manière de traiter le Hamas.
« Comme vous le savez, ils n’allaient pas libérer d’autres otages, et j’ai dit qu’ils allaient payer un prix exorbitant. Et puis ils ont accepté de libérer les otages qu’ils avaient accepté de libérer, plus un otage supplémentaire », a déclaré Trump, qui a ajouté : « On peut donc dire que c’était une grande différence. Mais j’ai dit qu’à partir de ce moment-là, c’était à Bibi Netanyahou et à Israël de décider. »
« Le reste ne dépend que de lui. J’aurais peut-être agi différemment de lui. Ce n’est pas ma décision, c’est la sienne. Mais ils ont libéré tous ces otages », a poursuivi Trump
Lorsqu’on lui a demandé si son émissaire au Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait reporté sa visite en Israël, il a répondu :
« Non. Pas que je sache, Steve et le Moyen-Orient se portent très bien jusqu’à présent ».
De plus, interrogé sur la situation en Judée-Samarie, Trump a affirmé qu’Israël « ne se sent pas bien par rapport à ce qui s’y passe », et a ajouté qu’il « s’inquiète de tout ».
De son coté, le secrétaire d’Etat Marco Rubio s’entretient avec le ministre saoudien de la Défense sur « la promotion de la paix à Gaza, en Syrie et au Liban ».
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a rencontré le ministre saoudien de la Défense, Khalid bin Salman. Selon un communiqué de la Maison Blanche, ils ont notamment discuté des moyens de promouvoir la paix et la stabilité à Gaza, en Syrie, au Liban et dans toute la région. Ils ont également abordé la liberté de navigation en mer Rouge, dans le contexte de la menace posée par la milice rebelle houthie au Yémen.
Il est certain que seul le plan de Trump de faire sortir la population de Gaza est raisonnable. Le reste n’est que voeux pieux… Le Hamas ne cessera jamais, sauf s’il est démantelé complètement or, les civils gazaouis sont le Hamas… Il n’y a aucune autre issue.
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