90 prisonniers ayant du sang sur les mains libérés des prisons israéliennes, contre 3 otages civils innocents capturés dans leur maison le 7 octobre..
Après une pression interne croissante et des attaques répétées de la communauté internationale contre elle, Israël n’a eu d’autre recours que d’accepter un accord de cessez-le-feu avec le Hamas.
Les termes de cet accord montrent qu’il ne s’agit pas d’une victoire, mais d’un compromis, d’un mal nécessaire que le peuple d’Israël a accepté pour rapatrier ses otages.
Les derniers dimanches ont été marqués par des scènes émouvantes, alors que certains des otages israéliens restants ont retrouvé leurs familles, conformément aux termes de l’accord de cessez-le-feu. Ce moment de célébration joyeuse a été entaché par une couverture médiatique biaisée et des commentaires obséquieux de dirigeants occidentaux qui ont ignoré le sort de ces otages pendant des mois.
En fait, un observateur occasionnel – disons quelqu’un qui suit les informations quelques minutes par jour – pourrait être pardonné de penser que la libération des otages israéliens fait partie d’un échange « à l’identique » convenu.
Dans une déclaration du 19 janvier, le Premier ministre britannique Sir Keir Starmer a qualifié la libération de la citoyenne britanno-israélienne Emily Damari de « attendue depuis longtemps ».
Cette déclaration intervient naturellement après des mois d’ignorance totale du sort des otages sur la scène internationale et d’instruction donnée au Royaume-Uni de voter pour des propositions de cessez-le-feu non liées à leur libération à l’ONU.
Pendant ce temps, la couverture médiatique occidentale a rendu un très mauvais service aux prisonniers innocents comme Emily en comparant leurs souffrances à la juste captivité des terroristes violents dans les prisons israéliennes.
Les gros titres des principaux médias comme la BBC décrivent des « scènes de jubilation » en Cisjordanie après la libération des « prisonniers palestiniens » ; le Guardian a rapporté comment « les Palestiniens et les Israéliens libérés ont retrouvé leurs familles » après les libérations du 26 janvier.
Cette représentation de « l’échange de prisonniers » passe sous silence la réalité selon laquelle Israël est contraint de libérer des terroristes violents afin de rendre des hommes et des femmes innocents à leurs familles.
La partialité écrasante de ces titres n’est sûrement pas fortuite. Une lecture attentive de nombre de ces articles révèle une plus grande part de vérité.
Prenons par exemple l’article de la BBC mentionné plus haut, dans lequel nous apprenons que plus de la moitié des 200 prisonniers libérés le week-end du 25 janvier purgeaient des peines de prison à vie. La BBC a tenu à mentionner tout particulièrement Mohammed al-Tous, 69 ans, en tant que prisonnier le plus âgé libéré dans le cadre de cet accord.
Selon la BBC, il a été arrêté alors qu’il « combattait les forces israéliennes » en 1985. Comme pour beaucoup de ces prisonniers prétendument traités injustement, certaines recherches révèlent qu’al-Tous a été arrêté pour de multiples délits terroristes, organisant des attaques contre des Israéliens « à Jérusalem et aux alentours » en 1985.
Bien sûr, la plupart des gens ne se pencheront jamais sur ces noms, et peut-être la BBC le sait-elle. Ce genre d’information ne sert qu’à mettre sur le même plan moral le Hamas et Israël.
Al-Tous n’est en aucun cas le criminel le plus odieux qu’Israël ait libéré pour rendre ses otages innocents à leurs familles. Le Jewish Chronicle et d’autres ont largement décrit le type de personnes dont le Hamas a exigé la libération. Mahmud Abu Warda, responsable du meurtre de 45 Israéliens dans deux attentats à la bombe contre des bus à Jérusalem en 1996, devrait également être libéré.
Il est plus qu’insultant que les médias internationaux laissent entendre que des meurtriers comme ceux-ci ont le même droit de rejoindre leurs familles que des femmes innocentes comme Emily Damari, qui a été enlevée de chez elle dans la ville idyllique de Kfar Aza.
Ce genre de reportage sur l’accord de cessez-le-feu est la dernière itération des tentatives internationales visant à mettre Israël sur le même plan que ses ennemis terroristes et à dénigrer leur image internationale.
Que ce soit par le biais de la CPI, de l’ONU ou de la presse internationale, les tentatives d’établir une équivalence morale entre le Hamas et Israël ne font que masquer les pires crimes du Hamas et d’autres groupes terroristes palestiniens.
Ne nous y trompons pas, Israël a mené une nouvelle guerre existentielle entre octobre 2023 et janvier 2025. Si le Hamas n’est pas démis de ses fonctions de dirigeant à Gaza, les prisonniers libérés des prisons israéliennes deviendront les architectes du prochain 7 octobre.
Il n’y a pas d’échange de prisonniers ni d’échange d’otages à Gaza. Israël se plie une fois de plus aux exigences des terroristes qui veulent protéger la vie de ses citoyens.
Il est de la responsabilité de tous les partisans de la paix au Moyen-Orient de ne pas laisser le Hamas nous manipuler, et la communauté internationale doit veiller à ce que les sacrifices d’Israël ne soient pas vains.
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