Divulgation cosmique

EXO-VATICANA – 11 Préparation à accepter le Serpent-Sauveur extraterrestre

Petrus Romanus, PROJET LUCIFER, et le plan exo-théologique étonnant du Vatican pour l’arrivée d’un sauveur extraterrestre.

Par Tom Horn & Cris Putnam

Nous avons terminé le précédent article en discutant de l’importante question eschatologique centrale sur le fait que la Bible toute entière est réellement un récit sur le combat passé et futur entre la « semence » (Jésus) d’une femme et celle d’un serpent.

Relier le futur choc entre ces « semences » et l’exo-théologie catholique émergente en choquera plus d’un, car il implique directement l’arrivée de serpents-sauveurs et la naissance d’Apollon (aussi connu sous le nom d’Osiris) à partir de la « semence promise » dans la prophétie du novus ordo seclorum (nouvel ordre des siècles) sur le Grand Sceau des États-Unis.


Comment le Vatican pourrait-il être associé à la prophétie païenne du Grand Sceau des États-Unis, me demanderez-vous ?

L’éclair qui a frappé la basilique Saint-Pierre (le 11 février 2013, NdT), immédiatement après la démission du pape Benoît donne un indice, mais j’y reviendrai dans un moment.

D’abord, il faut comprendre le rôle profondément occulte et important pour lequel a été conçu l’obélisque de 330 tonnes de la place Saint-Pierre dans la cité du Vatican.

Ce n’est pas n’importe quel obélisque, car il a été découpé à partir d’un seul bloc de granit rouge durant la Ve dynastie égyptienne, pour représenter le phallus en érection d’Osiris (ou Apollon) au Temple du Soleil de l’ancienne Héliopolis (qui signifie cité du Soleil ou lieu principal de vénération solaire du dieu Aton-Ra), cité du « On » dans la Bible, dédiée à Ra, Osiris et Isis.


L’obélisque a été déplacé d’Héliopolis au Forum Julien d’Alexandrie par l’empereur Auguste, et de là (approximativement en 37 AD) à Rome par Caligula, pour servir de repère au Cirque.

Sous Néron, sa présence stimulante assurait une contre-vigilance aux multiples et brutales exécutions de chrétiens, dont le martyr de l’apôtre Pierre (selon certains historiens). 1500 ans après, le pape Sixte V ordonna aux centaines d’ouvriers, sous les ordres des célèbres architectes-ingénieurs Giovanni et Domenico Fontana, de déménager le pilier phallique au centre de la place Saint-Pierre de Rome. Cela s’avéra une tâche redoutable, qui demanda plus de quatre mois, 900 travailleurs, une centaine de chevaux de trait et 70 treuils.

Bien que vénéré depuis à son emplacement actuel par d’innombrables admirateurs, la proximité d’un obélisque près de l’ancienne basilique fut autrefois « réprouvée comme quelque chose de provoquant, presque comme un manque de respect pour la religion chrétienne. Il se tenait là comme une fausse idole, se tenant orgueilleusement sur ce que l’on pensait être le centre d’un cirque maudit, où les premiers chrétiens et saint Pierre avaient été mis à mort. Ses faces, déjà à l’époque, étaient sculptées de dédicaces à Auguste \[le pire parmi les impitoyables païens] et à Tibère ».

Le fait que de nombreux catholiques et protestants traditionnels aient perçu ces idoles de pierre comme étant, non seulement des objets d’adoration païenne mais la vénération de démons (voir Actes 7:41-42 ; Psaumes 96:5 ; et 1 Corinthiens 10:20), est ce qui a motivé le pape Sixte à ériger le phallus d’Osiris au cœur de la place Saint-Pierre, située dans la cité du Vatican, et tout près de la Basilique du même nom, qui fut frappée par deux fois d’un éclair prophétique, ce qui est très curieux.

Pour les chrétiens d’autrefois, l’image d’une croix et d’un symbole de Jésus, siégeant au-dessus (ou émettant de là-haut) du membre viril en érection d’un dieu démoniaque, a dû constituer pour le moins un sérieux blasphème.

Sixte ne fut toujours pas satisfait du rétablissement et de l’usage d’anciennes reliques païennes (qu’on pensait à cette époque abriter en fait l’esprit païen qu’elles représentaient), il fit même détruire dans l’affaire des artefacts chrétiens. Michael W. Cole, professeur associé au département d’histoire de l’art à l’université de Pennsylvanie et le Pr Rebecca E. Zorach, professeur associée d’histoire de l’art à l’université de Chicago, soulevèrent des questions essentielles à ce sujet dans leur livre érudit « [I]L’idole dans l’ère de l’art[/I] » en déclarant :

Tandis que Grégoire, suivant les chroniqueurs, avait démembré rituellement les démons imaginaires de la cité, Sixte rétablit ce qui était en ruine, ajouta des parties manquantes, et fit des « idoles » des personnages urbains célèbres. Deux des quatre obélisques ont dû être reconstruits à partir d’éléments trouvés ou excavés… Le pape trouva même de la satisfaction à détruire des antiquités chrétiennes dans l’affaire : comme l’a souligné Jennifer Montagu, le bronze pour les statues de Pierre et Paul provenait des portes médiévales de Saint-Agnès, de la Scala Santa au Latran et d’un ciboire de Saint-Pierre.

\[Sixte] a dû réaliser que, particulièrement pour le travail sur les deux \[obélisques brisées], ils ne faisaient pas que réparer des objets accidentés, mais rétablissaient aussi un style… Dans son livre classique « [I]L’idole gothique[/I] », Michael Camille montrait littéralement des douzaines d’images médiévales sur lesquelles un personnage sur pied, en haut d’une colonne, annonçait une idole païenne. Une grande quantité d’exemples de Camille rend évident que le dispositif, et ce à quoi il était destiné, aurait été immédiatement reconnu par les spectateurs du Moyen Âge et il n’y a pas de raison de supposer que, à l’époque de Sixte, cela avait cessé d’être vrai.

Le point important soulevé par les professeurs Cole et Zorach est, qu’à l’époque, Sixte étant affairé à réintroduire sur la place publique romaine des images restaurées et des statues sur colonnes, la croyance restait vivace que ces idoles abritaient leur saint patron, et que si en plus elles n’étaient pas traitées correctement, et même mises en service sous les bonnes constellations en rapport avec leur mythe, elles pouvaient attirer de mauvais présages, comme un éclair.

La plupart des gens, dont le pape Benoît lui-même faisait peut-être partie, sont restés merveilleusement ignorants de l’ancienne signature du double éclair au sommet de la basilique Saint-Pierre, surtout parce qu’il implique une inauguration papale imminente de Petrus Romanus (Pierre le Romain).

Pour quelques rares adeptes de l’histoire et des ordres secrets, le signe du ciel fut délicieusement présenté.

Le terme « inaugurer » vient du latin « inauguratio » et se réfère à une cérémonie archaïque au cours de laquelle les augures romains (devins) approuvaient un roi ou un dirigeant (ou toute autre action) à travers des présages « sanctionnés par les dieux ».

Quant à Petrus Romanus, son « inauguration » fut frappée d’un présage identique à celui que les anciens augures utilisaient pour déterminer la volonté des dieux pour un certain roi – tonnerre et éclair étant l’auspice le plus important, et le signe que Jupiter – le père d’Apollon – assistait à la cérémonie.

Il y a de forts indices d’une croyance du pape Sixte, non seulement envers de tels présages, mais aussi d’une « inquiétude au sujet des pouvoirs qui habiteraient ses nouveaux jalons urbains ».

C’était clairement évident avec la croix placée au sommet de l’obélisque en plein milieu de la place Saint-Pierre, et un pape qui marquait le coup en dirigeant un ancien rite d’exorcisme tout près d’un symbole phallique.

Programmé initialement le 14 septembre, pour coïncider avec la Fête liturgique de l’Exaltation de la Croix et non sans hasard sous le signe zodiacal de la Vierge (Isis), l’événement fut reporté plus tard dans le mois et tomba sous le signe de la Balance, symbolisant une apogée de l’année.

Ce matin-là, une Grande Messe pontificale se déroulait juste avant que la croix ne soit hissée depuis un autel portatif au sommet de la colonne de Baal (autre nom pour ces tours phalliques).

Pendant que le clergé priait et qu’un chœur chantait des psaumes, le pape Sixte se mettait face à l’obélisque et, tendant sa main vers lui, annonçait :

 « Exorcizote, creatura lapidis, in nomine Dei » (« Je t’exorcise, créature de pierre, au nom de Dieu »). Sixte lançait ensuite de l’eau sanctifiée au milieu du pilier, puis sur sa face droite, puis sur sa face gauche, puis vers le haut et finalement vers le bas pour former une croix, suivi d’un « In nomine Patris et Filii et Spiritus sancti. Amen » (« Au nom du Père et du Fils et du saint Esprit. Amen »).

Il se signait ensuite trois fois et assistait à l’installation du symbole du Christ au sommet du phallus en érection d’Osiris.

Le dôme du Vatican fait face à l’obélisque

Si déjà ce que Sixte a mis en place au cœur de la cité du Vatican donne à réfléchir aux lecteurs (de nombreux autres faits signés de Sixte alignaient la cité Sixtine sur des constellations consacrées à Osiris et Isis, faits que nous ne prendrons pas le temps de discuter ici, mais qui faisaient conclure aux professeurs Zorach et Cole, que Sixte voulait finalement rester dans les bonnes grâces des dieux païens).

À Washington, DC, près de l’extrémité ouest du Mail National, un obélisque construit par les francs-maçons et dédié au premier président des États-Unis donne un vrai sens à l’impression que, pour l’industrie moderne de la pornographie d’origine Nephilim, « la taille compte ».

Ce n’est pas une grossièreté, comme le savent les adeptes de la magie sexuelle rituelle, et elle remonte aux femmes d’autrefois qui voulaient donner naissance à des rejetons des dieux, et qui jugeaient, la taille de l’organe mâle procréateur comme l’indication de gènes de « géants » ou d’une semence divine, appropriées à de tels rejetons.

Alors que de tels symboles phalliques ont existé, et existent toujours dans des cultures autour du monde, en ancienne Égypte une dévotion à ce type de « divinité obscène » a démarré avec Amun-Min et a atteint son apogée dans les obélisques d’Osiris.

En Grèce et à Rome, le dieu Priape (fils d’Aphrodite) était invoqué comme symbole de cette fertilité divine, et fut plus tard directement relié au culte de la pornographie reflété dans l’opinion plus actuelle par la « taille ». C’est important, parce que, en plus du Monument de Washington construit intentionnellement pour devenir le plus grand obélisque mondial de son genre, d’une hauteur de 6,666 pieds (certains disent 6,660) \[environ 169 mètres] et 666 pouces de large \[2,62 mètres] pour chaque côté de sa base, l’un des concepts d’origine du Monument de Washington incluait Apollon (version grecque d’Osiris) retournant triomphalement dans son chariot céleste, et l’autre représentait une tour « comme celle de Babel » à son sommet.

Aucun de ces modèles n’aurait convenu à la pierre d’une tonne et demie du sommet exhibée aujourd’hui, car les trois concepts supportaient le sens nécessaire à l’accomplissement de ce que le récent chercheur David Flynn décrivait comme « la même connaissance secrète préservée par les écoles de mystères depuis l’époque des Pélagiens qui affichaient une vénération à Isis et Osiris ».

C’est-à-dire, la « semence » déchargée d’un sommet en forme de Tour de Babel jaillirait magiquement, de manière identique à ce qui se passerait si elle venait d’un vrai pyramidion égyptien – descendance d’Apollon/Osiris/Nemrod.

Les plus grands esprits de la franc-maçonnerie, dont les croyances ont donné le ton au design de la capitale, à son Grand Sceau, à son Dôme, et à son obélisque, ont compris et écrit sur cette intention. Albert Pike l’a décrit comme Isis et Osiris : 

« Principes actifs et passifs de l’Univers… généralement symbolisés par les parties reproductrices de l’homme et de la femme », et l’écrivain franc-maçon Albert Mackey a non seulement décrit l’obélisque, mais a ajouté l’importance du cercle autour de sa base, disant : « Le Phallus était une imitation de l’organe reproducteur masculin. Il était représenté… par une colonne entourée d’un cercle à la base. »

Le Dôme de Washington fait face à l’obélisque

En Égypte, où les parodies et rituels pour ramener Osiris à la vie par ces élaborations magiques étaient parfaits, Pharaon servait « d’extension adéquate » pour que le dieu ressuscité retrouve sa résidence par « un acte sexuel », dont le rituel se déroulait dans le temple d’Amon-Ra.

L’œil-qui-voit-tout d’Horus/Osiris/Apollon au-dessus de la pyramide non achevée du Grand Sceau annonce la culmination de cet événement – c’est-à-dire, le réel retour d’Osiris – pour les États-Unis.

Cet occultisme ancien est troublant si on l’assortit des deux devises du Grand Sceau – « annuit coeptis » et « novus ordo seclorum » – extraits d’anciens textes relatifs au dieu Apollon.

La devise « annuit coeptis » vient de l’Énéide de Virgile, texte dans lequel Ascanius, fils d’Énée, le conquérant de Troie, prie le père d’Apollon, Jupiter, dont le tonnerre et l’éclair ont frappé la place du Vatican, à la démission du pape Benoît. Charles Thompson, concepteur de la version finale du Grand Sceau, a condensé la ligne 625 du livre IX de l’Énéide de Virgile, qui dit :

« Jupiter omnipotes, audacibus annue coeptis » \[« Jupiter tout-puissant, favorise les audacieuses entreprises »], en « Annuit coeptis » \[« Il approuve (nos) entreprises »].

Thompson avait-il des instructions de faire ainsi pour cacher l’identité réelle du « il » du Grand Sceau – le Jupiter mythique père-dieu, qui donne la vie à Apollon?

La deuxième et indiscutable authentification des symboles et devises du Grand Sceau comme étant en fait une prophétie cachée concernant le retour d’Apollon, est le « novus ordo seclorum » (« un nouvel ordre des âges »), adapté par Charles Thompson en 1782 à l’époque où il créa le Grand Sceau.

Selon les archives officielles, Thompson – ami des maçons et grand adepte de la Société Philosophique américaine de Benjamin Franklin – a créé la phrase selon une inspiration trouvée dans une ligne prophétique de l’Eglogue IV de Virgile :

« Magnus ab integro seclorum nascitur ordo » \[Virgile Eglogue IV (ligne 5)], l’interprétation du latin original étant « et le déroulement majestueux des siècles renaît ».

Cette même Sibylle Cumée figure en évidence à côté des prophètes de l’Ancien Testament sur les peintures de Michel-Ange dans la Chapelle Sixtine au Vatican. Pourtant la lecture du texte de Virgile, dont parlait la pythonisse d’Apollon – en lien direct avec Washington et le Vatican – est très clair.

Le fils divin, dans la prophétie de la Sybille, doit donner naissance à « une nouvelle génération d’hommes envoyés du ciel » en recevant « la vie des dieux et voit les Héros se mélangeant aux dieux ».

Lire aussi :

Le grand sceau de l’âge d’or

Selon la prophétie, c’est Apollon, le fils de Jupiter, qui revient sur Terre par une « vie » mystique qui lui est donnée par les dieux à l’époque où la divinité revient régner sur terre dans un nouvel âge d’or.

Au début de la prophétie nous lisons :

Aujourd’hui le dernier âge chanté par la Sybille de Cumée est arrivé et reparti, et le déroulement majestueux des siècles renaît. Justice revient, revient l’ancien règne de Saturne, avec une nouvelle race de mortels envoyés du ciel. Toi seul, en faisant naître un garçon par lequel cessera l’âge de fer, fera revenir une nouvelle race d’or, souris-lui, chaste Lucina, déjà règne ton Apollon.

Il recevra la vie des dieux et verra les Héros mêlés aux dieux, et lui-même sera vu avec eux, et il régnera avec son père sur le monde…

Assume ta grandeur, car le temps va venir, cher enfant des dieux, glorieux rejeton de Jupiter ! Vois comme elle chancelle sur son axe, la Terre, vois les profonds océans et les voûtes célestes, tous, fascinés par le temps qui vient !

Selon Virgile et la Sybille de Cumée, dont la prophétie a été à la base du novus ordo seclorum du Grand Sceau des États-Unis, le nouvel ordre mondial démarre à une époque de chaos quand le ciel et la Terre chancellent – une époque comme celle d’aujourd’hui.

C’est quand le « fils » de la promesse arrive sur Terre – Apollon incarné.

Son arrivée a été augurée par du tonnerre et des éclairs, quelques heures après la démission du pape Benoît, et aujourd’hui les Dômes et Obélisques du Vatican et de Washington se tiennent prêts pour le rituel secret métaphysique à accomplir pour assurer sa venue.

Nous utilisons la phrase « accompli en secret », car ce qu’une vaste majorité de gens en Amérique et à Rome ne savent pas, est que la cérémonie « d’élévation » de Apollon/Osiris est pratiquée dans le quartier général du rite écossais de la franc-maçonnerie dans la Maison du Temple, par le Conseil Suprême du 33e Degré de Washington, DC, à la suite de l’élection et de l’investiture de chaque président américain (exactement comme le faisaient leurs ancêtres égyptiens au temple d’Amon-Ra à Karnak), en perpétuant la tradition de déposer en lui l’esprit représentant Osiris, jusqu’à l’époque où le dieu lui-même accomplira la prophétie du Grand Sceau et reviendra en chair et en os – en d’autres mots, maintenant.

Le plus récent président américain à avoir reçu Osiris, Obama, s’est rendu en Israël pour annoncer « paix, paix » au moment même où le collège des cardinaux se réunissait à Rome pour le conclave, afin d’élire le pape final de la prophétie – Petrus Romanus.

Préparer les fidèles à accepter l’incarnation d’Apollon/Osiris en tant que serpent-sauveur « extraterrestre » récemment arrivé.

Au début, en lisant le matériel ci-dessus à la lumière du livre codé du jésuite Guy Consolmagno dont a parlé Tom Horn « Un cas de conscience », on est tenté de s’interroger sur le fait qu’un roman écrit en 1958 abordait furtivement (ou qui était guidé par un esprit avertisseur ou moqueur) la manière dont des astronomes et théologiens jésuites romains, jusque-là tranquilles, deviendraient peut-être ensuite ceux qui débattraient en faveur de ce qui pourrait devenir la tromperie de la fin des temps, avec la « fertilité » de Satan en tant que serpent-sauveur « extraterrestre » venant de la semence prophétisée du Malin.

À bien y réfléchir, pourtant, ce n’est pas vraiment étonnant. Ce furent après tout des théologiens catholiques romains qui ont fourni « l’hypothèse la plus vivante » sur l’existence et la nature d’extraterrestres, quatre ans après que le livre de Blish ait été imprimé, lorsque le secrétaire exécutif de la Société American Rocket a publié des conjectures sur le sujet.

Depuis, d’autres autorités du Vatican ont affirmé que les extraterrestres pourraient mieux exprimer que les humains la gloire de Dieu, conduisant même l’humanité à les vénérer comme des dieux, thème récurrent exprimé par de nombreux astronomes jésuites.

Le Père Daniel C. Raible pensait que l’acceptation finale des extraterrestres en tant qu’objets de vénération se produirait naturellement du fait qu’ils possèdent des qualités quasi divines et des dons surnaturels attribués au divin par les humains :

Par exemple, ils pourraient bénéficier d’une connaissance inspirée (ils naîtraient littéralement avec une connaissance étendue et trouveraient l’acquisition de connaissances supplémentaires facile et plaisante) ; ils pourraient avoir la chance de vivre l’harmonie et la concorde dans le fonctionnement de leurs facultés physiques et spirituelles ; ils pourraient être épargnés par la dissolution finale de la mort, passant à leur récompense à la fin de leur temps d’expérience aussi paisiblement que le Soleil plonge sous l’horizon à la fin de la journée. Ils pourraient posséder tous ces dons surnaturels ou seuls quelques-uns d’entre eux dans toutes les combinaisons possibles, seulement limitées par l’omnipotence et la providence de Dieu.

Le Père Domenico Grasso pensait que non seulement de tels êtres devaient être « très en avance sur nous sur le plan scientifique et les domaines rattachés », mais que leur version du salut pourrait être basée sur un sauveur autre que Jésus… même un sauveur messianique membre de leur propre race.

Ces êtres, plus proches de Dieu que de l’homme (n’ayant peut-être même pas chuté), posséderaient une théologie supérieure qui pourrait « étendre sensiblement » notre compréhension terrestre de la rédemption et notre connaissance de Dieu, quelque chose avec laquelle sont d’accord les actuels théologiens du Vatican, comme le professeur de théologie fondamentale à l’université Pontificia della Sante Croce de Rome \[connecté à l’Opus Dei], Giuseppe Tanzella-Nitti.

Un autre érudit religieux, le Père Thomas F. O’Meara, théologien à l’université de Notre-Dame, a imaginé que ces êtres quasi-divins sont dispersés dans tout l’univers « sur des planètes inconnues appelées à une relation spéciale avec Dieu » et que « c’est une erreur de penser que notre compréhension de « l’alliance », du « règne de Dieu », de la « rédemption » ou de « la vie en commun » épuise les modes par lesquels le pouvoir divin partage quelque chose de sa vie infinie ».

Ce genre de leaders catholiques pense que ces extraterrestres spirituellement supérieurs peuvent même avoir été créés par Dieu dans le but d’une future rédemption de l’humanité – des êtres qui connaissent leur place dans le plan des choses pour évangéliser les humains quand le moment sera venu.

Cette croyance perturbante et potentiellement prophétique est basée en partie sur des arguments théologiques créés par des prêtres comme Monsignor Januaris De Concilio, professeur de théologie au Séminaire de l’Immaculé dans le New Jersey, qui pensait « que l’immense distance intellectuelle entre les êtres humains et les anges suggère que Dieu aurait créé une espèce intermédiaire pour combler le fossé, et ces espèces seraient des IE (intelligences extraterrestres) ».

Monsignor Corrado Balducci (qui durant sa vie était le porte-parole officiel de l’église catholique romaine au sujet de la réalité des extraterrestres) était d’accord avec De Concilio, disant :

« Il est entièrement crédible qu’avec l’énorme distance entre les Anges et les humains, il pourrait exister une étape intermédiaire – c’est-à-dire des êtres avec un corps comme le nôtre mais plus élevés spirituellement ».

En imaginant comment cette question pourrait finalement être réglée, Paul Thigpen, dans la section Réponses aux catholiques de Notre Visiteur du Dimanche, a décidé que « seule une rencontre publique parfaitement documentée entre terriens et extraterrestres (ou leurs vestiges) sera concluante ».

Selon le Coran, le texte religieux primitif de l’Islam, cette rencontre peut se produire plus tôt que ne le pensent la plupart des gens et à un moment spécial et non révélé que Dieu Lui-même a déjà choisi.

Dans « Révélation, Rationalité, Connaissance & Vérité », l’érudit musulman Mirza Tahir Ahmad cite le verset 42:30 du Coran, qui dit :

« Et parmi Ses Signes est la création des cieux et de la terre, et de toutes les créatures vivantes \[da’bbah] qu’il a répandu dans les deux… Et Il a le pouvoir de les réunir \[jam-‘i-him] quand ce sera son bon vouloir ».

Ce qu’en dit Ahmad :

Jam-‘i-him est l’expression arabe de ce verset qui parle spécifiquement d’un apport simultané de vie sur terre et de vie ailleurs. L’époque à laquelle cette réunion des deux se fera n’est pas précisée, il n’est pas non plus mentionné si cela se passera ici sur Terre ou ailleurs. Une chose cependant est définitivement établie : cet événement viendra très certainement se passer quand Dieu le voudra ainsi. On devrait garder en mémoire que le mot jama’ peut impliquer, soit un contact physique, soit un contact par une communication. Seul l’avenir dira comment et quand ce contact arrivera, mais le fait même qu’une telle possibilité ait été prédite il y a plus de 1400 ans est miraculeux en soi.

De plus, s’attendre à ce que des extraterrestres viennent à nous revient aussi à une vision mondiale non religieuse.

Lewis White Black, philosophe à l’université de Rochester, écrit : 

« Je pense même qu’une hypothèse scientifique responsable et une technologie coûteuse pour l’exploration de l’espace à la recherche d’une autre vie sont l’équivalent étrangement modernes de l’angéologie et Utopia ou démonologie et apocalypse ».

Black ajoute ensuite :

« L’exobiologie résume l’eschatologie. L’espoir eschatologique d’une aide des cieux se ranime quand les cieux de l’astronomie moderne remplacent le Ciel de la religion. Le fait que nous puissions apprendre des sociétés célestes plus avancées le secret de la survie constitue l’espoir eschatologique qui motive, ou au moins sert de justification, au travail des exobiologues. »

Ceci s’applique largement à d’autres spiritualités aussi.

Par exemple, le fondateur de la psychologie analytique, Carl Jung, a écrit à propos de la croyance aux ET :

« Outre leur technologie manifestement supérieure, on les crédite d’une sagesse supérieure et d’une bonté morale qui, d’un autre côté, les rend capables de sauver l’humanité. »

Parlant d’un Ovni en tant qu’archétype, Jung décrit ses qualités messianiques comme créant :

« l’image d’une personnalité divine-humaine, l’Homme Primordial ou Anthropos, un chen-yen (homme véritable ou complet), et Élie qui attire le feu du ciel, s’élève au ciel dans un chariot de feu et c’est un précurseur du Messie, la figure dogmatisée du Christ, ainsi que de Khidir, le Verdoyant, qui est en parallèle à Élie : comme lui, il erre sur Terre comme une personnification humaine d’Allah ».

Ainsi donc une croyance en des extraterrestres « divins » qui viendront finalement en contact avec l’homme a une large acceptation œcuménique parmi des séculaires, des spiritualistes et les plus grandes religions mondiales, qui semblent prêtes et même excitées pour accueillir le moment de leur Révélation Officielle – quelque chose qui pour ces auteurs détient des ramifications de fin des temps dangereuses et trompeuses.

A suivre…

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ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde

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