Nouveau paradigme

Comment les pseudo-sciences deviennent des sciences

De Woo-Woo à True-Woo selon David R Hamilton, Ph.D.

Il y a une définition du dictionnaire de l’expression woo-woo, en anglais. Cela se lit comme suit : « Croyances non conventionnelles considérées comme ayant peu ou pas de base scientifique, en particulier celles relatives à la spiritualité, au mysticisme ou à la médecine alternative ».

De même en français, une pseudo-science, est une discipline qui est présentée sous des apparences scientifiques ou « faussement attribué[e] à la science », mais qui n’en a pas la démarche, ni la reconnaissance. Elle se situe en opposition à la science. En français, la pseudoscience se rapproche de la para-science…, dont le terme est perçu comme étant moins péjoratif. Les disciplines ou connaissances dites para-scientifiques sont, au mieux, trop peu étayées pour être considérées comme parties intégrantes de la science.Donc, jusqu’à preuve du contraire (reconnaissance par les institutions scientifiques), les thèses se réclamant de la para-science sont donc à placer en pseudoscience.

C’est ainsi qu’on peut encore voir des gens qui font référence à des choses comme le reiki, les thérapies énergétiques, même la méditation et la visualisation comme étant « des conneries » . Quand on leur demande pourquoi ils pensent ainsi, ils répondent : qu’il n’y a « aucune preuve de cela« . Et, malheureusement, c’est une hypothèse que beaucoup de gens reprennent et répètent, mais la vérité, c’est qu’il existe en réalité de nombreuses preuves.


En anglais, on utilise le terme « true-woo » pour décrire quelque chose qui s’appelle régulièrement woo-woo mais où il a une base scientifique que la plupart des gens ne connaissent tout simplement pas. En français, il nous suffit de lire la définition du Reiki dans Wikipédia pour comprendre que true-woo peut se traduire par non-conventionnel :

Le reiki est une méthode de soins non conventionnelle d’origine japonaise, fondée sur des soins dits « énergétiques » par imposition des mains. Elle a été fondée par le Japonais Mikao Usui à la suite d’une révélation mystique qui l’aurait conduit à la fin du xixe siècle à recevoir les « clefs de la guérison ».

L’efficacité du reiki est étudiée par la communauté scientifique, qui considère la pratique dans l’ensemble comme une pseudo-médecine et comme une pratique dont l’efficacité n’est pas concluante4,5,6, les effets positifs allégués résultant de l’effet placebo7.

Face à un risque avéré de dérive sectaire, la « nébuleuse » du reiki est placée, en France, sous observation par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Il existe aussi le danger de l’utilisation exclusive du reiki à la place de traitements reconnus efficaces dans le cas de maladies graves.

David R Hamilton nous dit : « Permettez-moi de commencer par quelques exemples de « woo-woo » qui sont devenus plus largement acceptés ces dernières années, puis j’en présenterai quelques-uns qui ont également une base scientifique mais auxquels beaucoup de gens ne croient tout simplement pas ». 

Autrement, il y a de nombreux exemples de pseudo-sciences, qui bien que non-conventionnelles, sont devenues des « médecines douces » et sont maintenant largement acceptées, et d’autres, qui ont des bases scientifiques solides, mais auxquelles certaines personnes bien ancrées dans une certaine forme de « normalité », ne croient pas.

Voyons ce que David R Hamilton nous explique :


La méditation :

J’ai travaillé en tant que chercheur en R&D à la fin des années 90, pour développer des médicaments contre les maladies cardiovasculaires et le cancer. À l’époque, la méditation était une pratique très en vogue, certainement dans la plupart des milieux professionnels. Ce n’était pas le cas pour moi, car cette pratique avait aidé ma mère à faire face à la dépression post-natale (partum) dans les années 70 et 80, après la naissance de la plus jeune de mes trois sœurs.

J’ai caché à certains de mes collègues le fait que je m’y adonnais, craignant que des croyances et des pratiques aussi « non scientifiques » ne nuisent à mes perspectives de carrière.

Pourtant, même à cette époque – à la fin des années 90 – il existait de nombreux articles scientifiques sur la méditation, évalués par des pairs, qui faisaient état de ses bienfaits pour la santé : elle pouvait aider à gérer le stress, par exemple, à contrôler la tension artérielle, etc. On a même dit qu’elle atteignait probablement ces objectifs parce qu’elle produisait des changements physiques dans le cerveau.

Nous savons aujourd’hui que toutes ces choses sont vraies et, en outre, que les pratiques de méditation peuvent contribuer à réduire l’anxiété et la dépression. Les pratiques induisent une neuroplasticité dans le cerveau dans les régions liées au style spécifique de la pratique. Les régions du cerveau subissent alors des modifications physiques, un peu comme un muscle change lorsqu’on fait de l’exercice.

Il y a quelques semaines, j’ai parlé de la méditation et de l’impact des différents styles sur nous de différentes manières dans un autre blog, que vous pouvez trouver ici.

Au fur et à mesure que les données scientifiques s’accumulaient, la méditation est passée progressivement de la catégorie « woo-woo » à la catégorie « true-woo ». Elle a toujours été true-woo. La plupart des gens ne le savaient simplement pas.

Effectivement, Wikipédia reconnaît aujourd’hui la méditation comme pouvant être utilisées dans un cadre thérapeutique.

Du 8 au 10 novembre 2005, le « Mind and Life Institute » a organisé à Washington, aux États-Unis, une rencontre entre le dalaï-lama, des chercheurs et d’autres personnalités du monde spirituel pour discuter des bases scientifiques et des applications cliniques de la méditation. 

Antoine Lutz, chercheur à l’Inserm, a participé à plusieurs expériences menées en France et aux États-Unis. En 2014, il s’exprimait dans Le Point concernant les résultats de ces recherches :

« nous avons constaté l’amélioration de certaines fonctions cérébrales. Plusieurs études, dont certaines menées par l’équipe de Richard Davidson, à Madison, dans le Wisconsin, dont j’ai aussi fait partie, ont montré qu’un entraînement soutenu à la méditation de « pleine conscience » accroît les capacités à maintenir son attention sur un objet sans être distrait. Une autre montre que la pratique de la compassion chez des méditants très avancés augmente la synchronisation des ondes cérébrales entre des parties très éloignées du cerveau ». Selon lui, « certains neuroscientifiques y voient un modèle prometteur pour explorer la neuroplasticité du cerveau ». En effet, des chercheurs d’Harvard ont pratiqué une expérience sur 16 personnes ayant suivi un programme de méditation de pleine conscience de huit semaines, et ont comparé leur IRM avec celles d’un groupe de 17 témoins. Ces IRM démontrent l’accroissement de matière grise dans les zones cérébrales dédiées à l’apprentissage, aux contrôles des émotions, et à la mémoire ».

Le documentaire Les étonnantes vertus de la méditation de Benoît Laborde (2017) diffusé sur Arte en octobre 2018 fait le bilan de recherches scientifiques concernant les « bienfaits sur la santé » de certaines techniques de méditation, et de leur usage dans des hôpitaux à travers le monde où « elles sont utilisées, en accompagnement thérapeutique, pour réduire, notamment, les douleurs chroniques et le stress lié à de nombreuses pathologies.

Selon un article du Monde sur ce documentaire, « ce qui était considéré il y a quelques décennies comme une médecine alternative devient médecine à part entière…. 

Maintenant, voyons ce que nous dit David R Hamilton :

La visualisation

Le lien entre le corps et l’esprit a connu un parcours similaire. Un jour, on s’est moqué de moi (amicalement) parce que j’avais essayé la visualisation pour améliorer mes capacités athlétiques. Comme je l’ai écrit dans un blog précédent, j’étais un sauteur en longueur amateur et je participais à des compétitions lorsque je travaillais dans la R&D pharmaceutique.

Pourtant, il ne fait aucun doute que les pratiques de visualisation façonnent les régions du cerveau et ont un impact physique sur le corps. Plusieurs études montrent que, comme la méditation, la visualisation induit une neuroplasticité dans le cerveau, mais qu’elle peut aussi améliorer la force et les performances sportives, et même aider les patients victimes d’un accident vasculaire cérébral à récupérer plus rapidement leurs mouvements.

En fait, à l’époque où l’on se moquait de moi, Sally Gunnell avait déjà utilisé des pratiques de visualisation dans le cadre de son entraînement, avant de remporter la médaille d’or olympique du 400 mètres haies en 1992. Elle disait que 70 % du gain d’une médaille d’or olympique est mental.

Un autre grand hurdler, Ed Moses, qui a été invaincu sur la piste pendant près de 10 ans dans les années 70 et 80, remportant 109 finales consécutives, établissant quatre records du monde et remportant plusieurs médailles d’or aux Jeux olympiques et aux championnats du monde, utilisait aussi régulièrement des pratiques de visualisation.

Pour défendre ceux qui se sont moqués de mes tentatives, je dirai qu’ils n’étaient tout simplement pas au courant et qu’ils n’avaient aucune connaissance du type de recherches menées par les scientifiques actifs dans ce domaine. Ce qu’ils croyaient passionnément être du woo-woo était en fait du true-woo. Leurs croyances trahissaient simplement leur manque de connaissances.

Effectivement, si vous allez aujourd’hui sur le site Passeport Santé, on vous explique que la visualisation et l’imagerie mentale sont deux techniques qui font toutes deux partie de ce qu’on appelle désormais la psychoneuroimmunologie, qui comprend des techniques comme la méditation, l’hypnose ou le biofeedback, avec lesquelles elles sont d’ailleurs souvent utilisées. Apparentées à l’autohypnose, la visualisation et l’imagerie mentale sont des techniques qui visent à mettre en œuvre les ressources de l’esprit, de l’imagination et de l’intuition pour améliorer les performances et le mieux-être.

Dans la visualisation, on impose des images précises à l’esprit, tandis que l’imagerie cherche à faire émerger les représentations qui appartiennent à l’inconscient du sujet. Les 2 techniques possèdent plusieurs champs d’application et sont parfois utilisées conjointement. On y a notamment recours dans le domaine sportif, où elles font maintenant partie de l’entraînement de tout athlète de haut niveau. Dans le domaine thérapeutique, elles peuvent servir dans des situations fortement dépendantes du psychisme, pour modifier un comportement ou réduire le stress, par exemple. Pour ce qui est de soigner des malaises ou des maladies, elles servent généralement de manière complémentaire aux traitements médicaux.

Continuons avec David R Hamilton :

Le Reiki

Le reiki et d’autres thérapies similaires sont également considérés comme de la magie, bien plus que la méditation et la visualisation. Pourtant, le reiki est utilisé dans le monde entier et proposé à certains patients dans plusieurs grands hôpitaux.

Des essais contrôlés randomisés et des méta-analyses indiquent qu’il est très utile pour soulager la douleur et réduire les symptômes de l’anxiété et de la dépression, ainsi que pour améliorer la qualité de vie de plusieurs pathologies différentes.

Certains des préjugés et des racines de l’étiquette « woo-woo » résident dans une mauvaise compréhension de la façon dont le reiki est censé fonctionner. Les détracteurs le dénoncent généralement parce qu’ils pensent que les adeptes croient qu’une énergie magique spéciale circule du guérisseur au patient.

Or, on peut mieux comprendre comment l’état du guérisseur influence et apaise l’état du patient.

Comme la méditation et la visualisation, même si beaucoup pensent que le reiki est un produit « woo-woo », c’est un produit « true-woo« .

Sur ce sujet, la France n’est pas spécialement en avance, pour ne pas dire qu’elle est à la traîne…! Actuellement, le Reiki est plus connu et pratiqué dans le monde anglophone. Aux Etats-Unis, déjà en 2002, 60% des Hôpitaux contactés utilisaient le Reiki en tant que thérapie complémentaire d’une façon permanente (et 20% de plus ont affirmé avoir l’intention d’inclure le Reiki prochainement). Cela veut dire qu’aujourd’hui pratiquement 80% des Hôpitaux aux USA proposent le Reiki !

En Suisse, les séances de Reiki sont prises en charges par les Caisses complémentaires d’assurances Suisse membres de la Fondation pour la reconnaissance et le développement des thérapies alternatives et complémentaires.

En Allemagne, le Reiki est également remboursé par la Sécurité Sociale.

En France, aucun remboursement, ni reconnaissance officielle. Le Reiki n’a pas encore gagné ses lettres de noblesse malgré son développement croissant. Certains hôpitaux ont inclut le Reiki dans leurs systèmes de soins alternatifs, c’est le cas de l’hôpital de la Timone à Marseille et de l’hôpital du Vert Galant à Tremblay-en-France.

Le ministère de la Santé français indique sur son site Internet que « dans la très grande majorité des cas, ces pratiques de soins non conventionnelles (PSNC) n’ont pas fait l’objet d’études scientifiques ou cliniques montrant leurs modalités d’action, leurs effets, leur efficacité, ainsi que leur non dangerosité. Lorsqu’elles sont utilisées pour traiter des maladies graves ou en urgence à la place des traitements conventionnels reconnus, elles peuvent donc faire perdre des chances d’amélioration ou de guérison aux personnes malades. » La Miviludes considère ces techniques de soin comme « porteuses de risques et non éprouvées »

Donc, pas de « true-woo » en France… !!!

On continue dans la série avec David R Hamilton :

Le « Psi » ou Parapsychologie

L’étiquette woo-woo la plus forte et apparemment inébranlable revient peut-être au psi – un terme collectif pour des choses comme la perception extrasensorielle, la télépathie, le pressentiment, la prière, les intentions de guérison à distance. Pour beaucoup de gens, les mots eux-mêmes ressemblent à de la science-fiction.

Ce matin, j’ai lu un article sur une nouvelle percée en physique des particules. Depuis des années, nous savons qu’un proton (une particule à l’intérieur d’un atome) est composé de trois quarks : deux quarks up et un quark down. C’est la norme dans les manuels de physique et c’est quelque chose que j’ai appris dans mes études (mon doctorat est en chimie, mais j’étudie à temps partiel depuis cinq ans pour obtenir un diplôme de mathématiques et de physique. J’adore apprendre de nouvelles choses).

Mais une nouvelle découverte de l’université Vrije, aux Pays-Bas, a montré que les protons contiennent également une quantité minuscule de ce que l’on appelle une paire de quark charme-antichrome. Je ne vais pas vous ennuyer avec les détails, si ce n’est que ce quark ne fournit qu’environ 0,5 % du momentum du proton.

Quelle est la certitude des physiciens, étant donné que certains manuels devront peut-être être mis à jour ? C’est ce qu’on appelle un résultat à 3 sigmas. Cela signifie trois écarts types de la moyenne et un niveau de confiance de 99,7 %. Les chances qu’il s’agisse d’autre chose qu’une paire charme-antichrome sont d’environ 1 sur 300.

Les physiciens considèrent généralement qu’un résultat à 3 sigmas est le signe de quelque chose de très intéressant. La plupart l’accepteront.

La découverte du boson de Higgs (la « particule de Dieu ») en 2012 était encore plus certaine. C’était un résultat à 5-sigma, donc une quasi-certitude, avec des chances contre le hasard de 1 sur 3,4 millions.

Pourtant, la plupart des données en faveur du psi dépassent le seuil de 6 sigmas, ce qui représente une probabilité de 1 sur 1 milliard.

Pourtant, la plupart des gens n’y croient tout simplement pas. Il y a un fort préjugé contre le psi dans la culture occidentale et le domaine est assez polarisé et ponctué de trop d’hostilité et d’agressivité à mon goût. Ce sont des attitudes qui ferment les esprits et peuvent souvent faire reculer la science en rendant difficile la conduite de recherches.

Je suis pour un scepticisme ouvert, mais à condition qu’il soit proposé avec gentillesse et respect. Beaucoup pensent que toutes les recherches sur le psi sont soit erronées, soit que les chercheurs sont des charlatans. La plupart d’entre eux rejettent le psi sans avoir jamais lu un article évalué par les pairs sur le sujet, ou tout au plus en ayant lu un article d’opinion.

Ce sentiment a été capturé par Jessica Uts, alors présidente de l’American Statistical Association, dans son discours présidentiel de 2016 devant plus de 6 000 statisticiens, lorsqu’elle a déclaré :

« Les données à l’appui de la précognition et peut-être d’autres phénomènes connexes sont assez solides sur le plan statistique et seraient largement acceptées si elles se rapportaient à quelque chose de plus banal. Pourtant, la plupart des scientifiques rejettent la réalité possible de ces capacités sans même examiner les données. »

Une partie de ce préjugé réside dans la croyance typiquement occidentale selon laquelle la conscience est produite par les neurones du cerveau. Notez qu’il s’agit d’une croyance et non d’un fait, mais la plupart des gens pensent que c’est un fait. En philosophie universitaire, la question de la conscience et de son origine est connue sous le nom de « problème difficile de la conscience ».

En philosophie, la croyance qu’elle est produite par le cerveau est connue sous le nom de matérialisme. Pourtant, de nombreuses traditions orientales, qui sont beaucoup plus favorables au psi, croient que la conscience est quelque chose de fondamental dans la nature et qu’elle existe en toutes choses. Vous pouvez en savoir plus sur les différentes croyances concernant la conscience dans mon blog (La conscience est-elle dans votre tête ou le monde est-il dans la conscience).

À mon avis, le psi est true-woo, mais je pense qu’il faudra du temps, voire du temps tout court, avant qu’il ne soit plus largement accepté. Il faudra un bouleversement de la façon dont nous pensons à la conscience en Occident.

 

Alors là, on nage en pleine science fiction pour la plupart des sciences conventionnelles. Psi est un terme relevant du domaine de la parapsychologie et désignant un phénomène qui mettrait en jeu le psychisme et son interaction avec l’environnement.

  • « Psi-Gamma » ou « Psi réceptif » concerne la connaissance paranormale (perceptions extra-sensorielles, seconde vue, etc.)
  • « Psi-Kappa » ou « Psi projectif » concerne l’action paranormale (psychokinèse, etc.)

La parapsychologie est considérée comme l’étude des phénomènes paranormaux. Elle a succédé historiquement à la métapsychique, qui étudiait le somnambulisme et les médiums au XIXe siècle. Les recherches en parapsychologie sont carrément critiquées, voire démythifiées, par les scientifiques « reconnus »…

Ce qui était un sujet de recherche au XIXe siècle est devenu un non-sujet aujourd’hui… Pourtant la théorie des quantas a trouvé bien des raisons de se pencher sérieusement sur les phénomènes dits paranormaux. On commence même à parler de psychologie quantique qui fait le lien entre l’étude du comportement des particules infiniment petites, et l’étude du comportement humain. « Le comportement des particules miniatures a un impact direct sur le comportement humain par des changements d’état.  Un changement d’état de particules entraîne un changement d’état du ressenti, de la perception et donc du comportement de la personne. »

L’esprit quantique ou encore la conscience quantique est une hypothèse qui suggère que des phénomènes quantiques, tels l’intrication et la superposition d’états, sont impliqués dans le fonctionnement du cerveau et en particulier, dans l’émergence de la conscience.

Les assertions selon lesquelles la conscience est, d’une certaine manière, quantique, peuvent se retrouver dans le mysticisme quantique, un mouvement pseudo-scientifique qui assigne notamment des caractéristiques surnaturelles à divers phénomènes quantiques comme la non-localité et l’influence de l’observateur. Des débats à la fois scientifiques et philosophiques existent pour tenter d’expliquer la conscience sous l’angle de phénomènes dits quantiques.

Où allons-nous à partir de là ?

Donc, dans l’ensemble, je dirais qu’il y a pas mal de sujets que l’on qualifie couramment de woo-woo mais qui sont vraiment true-woo. Lors de mes recherches pour mon livre Why Woo-Woo Works, j’ai constaté que la plupart des gens ne connaissent pas les recherches disponibles ou, s’ils en ont entendu parler, ils n’y croient tout simplement pas.

Il est certain que des pratiques comme la méditation et la visualisation, autrefois ridiculisées, ont fait un long chemin dans la culture dominante au cours des deux dernières décennies, grâce à des études, à l’imagerie cérébrale et à une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents de l’effet placebo et du lien plus large entre le corps et l’esprit.

Des pratiques comme le Reiki sont sur la bonne voie, mais ont encore du chemin à faire. Je ne sais pas si certaines personnes de la génération actuelle seront un jour convaincues du psi, mais les croyances changent avec chaque nouvelle génération, alors qui sait où les choses iront dans le futur.

En fin de compte, j’ai commencé à faire des recherches sur ces choses parce que je pense qu’il y a beaucoup plus de choses que nous ignorons dans ce monde que ce que nous savons. Je suis très ouvert d’esprit et passionnément curieux des choses et de leur fonctionnement.

Il y a beaucoup de « true-woo » dans le monde. Il y a aussi beaucoup de « woo-woo » qui, avec le temps, pourrait devenir « true-woo » au fur et à mesure que les données deviennent disponibles, ou peut-être pas.

Quand il s’agit de true-woo ou woo-woo qui ont des applications cliniques potentielles, je pense que nous ne devons pas être si dogmatiques que les choses doivent toujours être l’une ou l’autre, occidentale ou orientale, allopathique ou alternative. Peut-être qu’une bonne façon d’avancer est un peu des deux, une fusion, une rencontre quelque part au milieu qui pourrait mieux répondre aux besoins des individus.

Parfois plus de l’un et moins de l’autre, selon la situation et la personne, et parfois plus de l’autre et moins de l’un, selon la situation ou la personne, mais une sorte de fusion qui sert au mieux chaque personne.

Je pense que nous ferions bien d’aller au-delà de nos disputes sur ce qui est bien ou mieux et d’adopter une approche plus ouverte et inclusive. Je crois que nous ferions bien de chercher à jeter des ponts entre les différentes approches et les différents systèmes de croyance, de travailler ensemble avec gentillesse et respect de manière à servir au mieux chacun d’entre nous.

Qui sait où cela pourrait nous mener.

https://drdavidhamilton.com/woo-woo-to-true-woo/

Effectivement la SCIENCE qui se dit science, et qui ressemble étrangement à l’image choisie en couverture : une terre plate sous un dôme ... devrait se rappeler de ce pauvre Galilée, attaqué et condamné par les autorités scientifiques de son époque, parce qu’il avait découvert ce que EUX ne voulaient pas voir…

Il faudra 3 siècles, pour que Jean-Paul II souligne que le grand savant a eu une « intuition de physicien de génie » en comprenant pourquoi seul le Soleil pouvait avoir fonction de centre du monde, tel qu’il était alors connu, c’est-à-dire comme système planétaire.

Pour finir, je vous invite à relire cet article, qui nous rappelle que les êtres humains ont utilisé les plantes psychédéliques comme un acte sacré pendant très longtemps.  C’est ce qui a permis à la science antique d’être bien plus avancée que ce que nous connaissons aujourd’hui, comme étant le progrès… Nos religions sont basées sur l’utilisation de plantes psychédéliques, tout ce à quoi nous croyons, sort tout droit des esprits « complètement défoncés » de nos prophètes…  A tel point que la recherche sur les hallucinogènes ne cesse de croître…

Petit à petit, de nombreux chercheurs, dans tous les domaines, réalisent que nous avons oublié notre état de chaman et que c’est cette mémoire qui incite les jeunes et les moins jeunes à vouloir utiliser des plantes hallucinogènes qu’on a qualifié de « drogues » pour mieux en faire un outil de marché noir pour les Black ops, tout en appelant « médicaments » les véritables drogues qui enrichissent le cartel pharmaceutique.

Le retour de l’expérience psychédélique suscite la renaissance de la Prophétie


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