Dans un geste qui devrait indigner tous les Américains, le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, qui est maintenant le colistier de Kamala Harris, a récemment signé la loi Pro Act, un projet de loi qui permet de laisser mourir les bébés nés vivants si l’enfant a survécu à une tentative d’avortement.
Cette règle, qui a désormais force de loi dans le Minnesota, représente un niveau de barbarie qui ne devrait pas avoir sa place dans une société civilisée.
Certains diront qu’il s’agit là d’une exagération. Cependant, huit enfants nés vivants ont déjà été sacrifiés à la suite d’un « avortement » après la naissance – c’est un infanticide pur et simple.
Cette politique barbare est une réalité brutale pour les nouveau-nés qui ont survécu à des tentatives d’avortement. L’avortement est d’abord contraire à l’éthique, car le but de la médecine est de guérir et de maintenir la santé du patient – tout médecin éthique sait qu’une femme enceinte représente deux patients. L’avortement ne permet ni de guérir ni de préserver la santé de l’un ou l’autre patient, puisqu’il interrompt le bon fonctionnement de l’appareil reproducteur de la femme et prive le bébé de la vie elle-même.
Laisser mourir un bébé né vivant est contraire à l’éthique à un tout autre niveau.
Tout médecin est lié par une « obligation de soins », tant sur le plan éthique que juridique. Il est toujours erroné (et souvent illégal) pour un médecin de refuser des soins, en particulier à un patient qui mourra sans ces soins. Tout médecin qui laisse mourir un bébé né vivant devrait se voir retirer sa licence immédiatement et être poursuivi pour faute professionnelle par la famille.
Étonnamment, les stades sont remplis de gens qui acclament Harris et Walz alors qu’ils défendent ces politiques extrêmes. Leurs partisans applaudissent aveuglément des politiques telles que l’avortement par naissance partielle et l’avortement après la naissance.
Ils applaudissent lorsque Harris et Walz discutent de politiques qui encouragent l’interruption de la vie à son stade le plus vulnérable. Aussi horrible que soit le paysage de l’avortement en Amérique, le ticket Harris-Walz promet d’entraîner notre culture encore plus loin dans la décadence morale.
Il n’y a pas que dans le Minnesota que des politiques aussi barbares sont défendues. L’ancien gouverneur de Virginie, Ralph Northam, a manifesté son soutien à des mesures similaires, déclarant :
« Le nourrisson serait mis au monde. Le nourrisson serait maintenu dans un état de confort. Il serait réanimé uniquement si c’est ce que la mère et la famille souhaitent », ce qui signifie que vous pouvez le laisser mourir sous vos yeux si vous le souhaitez.
Ce choc des civilisations entre les valeurs de la vie et la barbarie de l’agenda Harris-Walz est pour le moins saisissant. Mais nos représentants élus ne sont pas suffisamment préparés pour résoudre ce problème de taille.
La droite ne parle de l’avortement qu’en termes de restrictions arbitraires liées à l’âge gestationnel, tandis que la gauche martèle la campagne électorale avec la rhétorique suivante: « Vous perdrez vos droits si nous n’avons pas d’avortement sur demande !
La gauche sait que la peur de perdre est plus puissante que les vains débats sur le moment où nous devrions commencer à protéger les êtres humains – et c’est ainsi qu’elle continue à gagner les élections.
La nation a besoin d’hommes d’État pro-vie. Ces hommes et ces femmes doivent comprendre que tous les êtres humains ont la même valeur, de la conception à la mort naturelle – que ce soit dans le congélateur d’une clinique de FIV, dans l’utérus d’une femme ou sur son lit de mort – et qu’ils méritent d’être bénis et protégés. Ils doivent ensuite avoir la volonté de se dresser devant la horde barbare des extrémistes pro-avortement, en exposant les méfaits de l’avortement, et de dire : « Si vous voulez faire du mal à ces femmes et à ces bébés, vous allez devoir passer par moi ».
Jim Harden est le PDG de CompassCare, un centre de grossesse pro-vie qui offre soutien et ressources aux femmes confrontées à des grossesses non désirées. CompassCare milite pour la protection de toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle.
Non, ce n’est pas une plaisanterie.
L’ «avortement par naissance partielle» est une expression inventé par les opposants à l’avortement – mais le terme d’«avortement post-natal» a bel et bien été inventé par deux philosophes, Alberto Giubilini et Francesca Minerva. Voici ce qu’ils ont proposé dans le Journal of Medical Ethics:
«Lorsque des circonstances qui auraient justifié un avortement en cours de grossesse surviennent après l’accouchement, la pratique que nous appelons avortement post-natal devrait être admissible. […] Nous proposons d’appeler cette pratique “avortement post-natal” plutôt qu’“infanticide”; nous tenons ainsi à souligner que le statut moral de l’individu auquel on ôte la vie est comparable à celui d’un fœtus (…) plutôt qu’à celui d’un enfant. Nous estimons donc que le fait de tuer un nouveau-né devrait être admissible d’un point de vue éthique, et ce dans toutes les circonstances où l’est l’avortement. Ces circonstances comprennent les cas où le nouveau-né serait en mesure de mener une vie (à tout le moins) acceptable, mais représenterait un risque pour le bien-être de sa famille.»
Comme on pouvait s’y attendre, ce texte à provoqué un tollé. Les députés Joe Pitts (Républicain, Pennsylvanie) et Chris Smith (Républicain, New Jersey) l’ont dénoncé devant la Chambre des représentants. Mais ceux qui devraient s’inquiéter de la proposition de Giubilini et de Minerva ne sont pas les opposants au droit à l’avortement – mais bien ses partisans.
La défense de l’«avortement post-natal» établit un lien logique entre, d’une part, plusieurs suppositions qui sont propres aux partisans du droit à l’avortement et, de l’autre, le concept d’infanticide. Elle nous pousse, implicitement et explicitement, à répondre à la question suivante: si l’avortement post natal est autorisé, comment justifier l’interdiction de l’infanticide?
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