« Je ne suis pas arabe et je ne suis pas obligé d’être musulman ». Lounès Matoub, chanteur kabyle assassiné en 1998.
L’Algérie est-elle une dictature ? C’est la question à laquelle répond cette vidéo qui explique pourquoi la dictature en Algérie est un sujet préoccupant qui mérite d’être mis en lumière.
Depuis plusieurs décennies, le régime en place ne respecte pas les libertés fondamentales de son peuple, notamment la liberté d’expression, la liberté de la presse et le droit de manifester pacifiquement. Le pouvoir algérien bafoue toutes les libertés et installe la corruption et une mauvaise répartition des richesses au coeur de sa mauvaise gouvernance.
L’indépendance de la presse en Algérie est gravement compromise. Les médias sont soumis à une censure sévère et les journalistes sont régulièrement victimes de harcèlement, d’intimidation voire de violences physiques lorsqu’ils osent critiquer le gouvernement. Les arrestations et les détentions arbitraires sont fréquentes. Cette situation nuit au développement d’un pays, pourtant riche, otage néanmoins d’une médiocratie qui ne respecte pas les principes essentiels de la démocratie.
Ce qui est particulièrement dérangeant, c’est l’attitude complaisante de la diplomatie française face à cette situation alarmante en Algérie.
Malgré les violations des droits de l’homme et les abus perpétrés par le régime, la France maintient des relations amicales avec le gouvernement algérien, sans véritablement prendre position en faveur du respect des libertés fondamentales. Sans même s’insurger contre le discours anti-français qui se banalise et qui est porté, en premier lieu, par le régime qui use et abuse de la rente mémorielle.
Cette complaisance est d’autant plus étonnante que la France se targue d’être une championne des droits de l’homme à l’échelle internationale. En soutenant tacitement un régime autoritaire qui bafoue tous les droits, la France se discrédite et envoie un signal confus à la communauté internationale, mais aussi au peuple algérien et singulièrement aux démocrates.
Il est essentiel que la communauté internationale, et en particulier les pays démocratiques, exercent une pression sur le régime algérien pour qu’il respecte les droits des citoyens. Les nations doivent également encourager l’indépendance de la presse en Algérie et soutenir les journalistes qui risquent leur vie pour enquêter et informer l’opinion publique des exactions commises.
En conclusion, il est important de souligner que la dictature en Algérie ne respecte pas les libertés fondamentales ni l’indépendance de la presse. La complaisance de la diplomatie française à l’égard de ce régime autoritaire donne un blanc-seing à un régime qui jouit d’une totale impunité.
N’est-il pas temps de mettre la pression sur ce régime qui a créé les conditions du désespoir et qui pousse les Algériens vers l’exil ?
L'Algérie sombre dans une dictature intégrale. Des milliers de prisonniers politiques. Une vie militante interdite. Les gens ont peur de parler. Les immigrés qui dénoncent sont "cueillis" à l'aéroport lors de séjours. Honte à Karim Zeribi et à ceux qui collaborent à ce fascisme. pic.twitter.com/tm6Dh8onuZ
— Axel Le Kabyle (@axel_bakir) March 13, 2024
Pendant que certains "franco" algériens traquent le fascisme et les discriminations imaginaires dont ils seraient victimes en France, voilà ce qui se passe dans leur pays de coeur. Dans le M'Zab, les femmes sont entièrement bâchées et n'ont le droit de voir que d'un oeil. https://t.co/7aiU53cuOh
— Axel Le Kabyle (@axel_bakir) March 11, 2024
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