L‘imagination combine le pouvoir du monde de l’éveil et le potentiel du monde du rêve. Apprenez à aborder votre douleur dans cet espace imaginaire.
Vous avez probablement lu des études qui montrent que la visualisation d’un exercice procure à notre cerveau la même sensation que si nous l’exécutions physiquement. La médecine moderne continue de « révéler », comme si c’était la première fois dans l’histoire, l’incroyable pouvoir de l’imagination. Mais la médecine moderne n’est pas la première ni la seule à le faire.
Par exemple, les praticiens chamaniques connaissent le pouvoir de l’imagination, puisqu’il s’agit de l’outil principal de leurs voyages de guérison. Les Navajos combinent la divination et la visualisation dans leurs cérémonies de guérison. Jusqu’à ce que Descartes vienne séparer l’esprit du corps (« Je pense, donc je suis »), la médecine occidentale connaissait également cette vérité.
Le médecin et alchimiste suisse Paracelse (1493-1541) a dit un jour : « L’homme a un atelier visible et un atelier invisible. Le visible est son corps, l’invisible son imagination (son esprit) ».
Et, bien sûr, nous connaissons par expérience directe l’impact de l’imagination sur notre propre vie.
Le pouvoir de l’imagination
Nous ressentons le pouvoir de l’imagination lorsqu’un être cher tombe malade ou se blesse. Nous avons fait l’expérience du pouvoir de l’imagination lorsque nous créons ou recréons une conversation dans notre esprit. Nous avons vu comment, avec l’aide de l’imagination, les histoires que nous avons racontées ou entendues au fil des ans évoluent et changent, se développent et se contractent. Ou peut-être avons-nous vu comment nous pouvons utiliser le pouvoir de la visualisation pour mieux gérer une conversation ou une présentation difficile.
Alors, plutôt que de l’étouffer ou de la laisser s’épanouir, il est temps pour nous d’exploiter le pouvoir de notre imagination pour notre propre bien-être.
Pourquoi l’imagination fonctionne-t-elle?
L’imagination combine la conscience du monde de l’éveil avec les potentialités du monde du rêve pour obtenir des résultats qui ne seraient pas possibles avec les seuls outils du monde de l’éveil. Ce qui n’est pas statistiquement possible dans le monde extérieur l’est tout à fait dans le monde imaginaire.
En accédant à notre imagination, nous accédons à un monde qui dépasse les limites. Au-delà de l’idée que notre ego se fait de ce que nous sommes et de ce que nous pouvons faire. Au-delà de nos gènes, de nos tendances et de nos facteurs de risque. Au-delà des attentes, des statistiques, des normes et des probabilités. Les cellules de notre corps répondent à ce que nous imaginons.
Étapes pour travailler sur votre douleur grâce à l’imagination active
1. Retrouvez vos capacités d’imagination
Même si vous n’avez pas beaucoup pensé à faire appel à votre imagination depuis votre enfance, vous n’avez pas perdu cette capacité. Elle fait partie de votre constitution. Acceptez la vérité qu’il existe un monde entier au-delà de ce monde – un monde qui est sans forme, sans relief et qui n’est pas limité par les croyances et les idées de ce monde, et qui peut pourtant influencer ce monde.
2. Anthropomorphisez votre douleur
En d’autres termes, dans votre imagination, donnez à votre douleur un corps et une personnalité. À quoi ressemble-t-elle ? S’il s’agissait d’un animal, quel serait-il ? Donnez-lui une couleur, une voix, un corps, une texture et une odeur. Si elle vous semble maléfique, n’hésitez pas à lui donner des caractéristiques maléfiques. Vous n’êtes pas obligé d’être gentil.
3. Créez un espace sacré
Créez un endroit calme et paisible dans votre maison où vous pouvez vous asseoir sans être dérangé. Bien que vous puissiez vous allonger, le lit n’est généralement pas recommandé pour cet exercice, car vous risquez de vous y endormir. Créez plutôt un endroit séparé que vous désignerez pour vos pratiques imaginaires.
4. Se plonger dans l’imagination
Fermez les yeux et respirez profondément. Invitez votre douleur à interagir avec vous sous la forme que vous lui avez donnée. Vous pouvez la regarder, lui crier dessus ou simplement l’écouter. C’est dans cet espace que vous pouvez lui faire des demandes ou lui demander des informations. Allez-y doucement ; le monde imaginaire ne répond pas à la force ou aux demandes. Il fonctionne lorsque vous lâchez prise, que vous faites confiance et que vous êtes prêt à explorer des idées qui ne peuvent venir que de ce temps et de ce lieu hors du temps et du lieu.
5. Échanger les places
Maintenant, échangez votre place avec votre douleur. Devenez l’image que vous avez créée et laissez la douleur devenir vous. Elle vous dira ce que vous avez besoin d’entendre.
6. Répétez
Changez de place, revenez dans le rôle de la douleur et redevenez vous-même, jusqu’à ce que vous sentiez que la conversation imaginaire est, pour l’instant, terminée.
7. Retourner
Lorsque vous êtes prêt à revenir dans le monde éveillé, respirez profondément et ouvrez doucement les yeux. Notez les idées, les images et les pensées qui sont apparues au cours de votre interaction.
8. Poursuivre la relation
Continuez à développer une relation avec votre douleur en donnant suite aux suggestions ou aux idées que vous avez reçues pendant votre séjour. Par exemple, si vous avez appris que vous deviez ralentir, veillez à le faire. Considérez votre douleur comme un messager et non comme un ennemi.
En approfondissant votre relation avec le monde imaginaire, vous serez plus à l’aise pour chercher des réponses, trouver du réconfort ou vous reconnecter avec vous-même. Que vous soyez ou non « guéri », vous serez plus conscient du pourquoi et du comment de votre douleur ou de votre maladie et vous disposerez des outils nécessaires pour créer la paix et l’acceptation.
Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler.
|
Aidez Elishean à survivre. Merci |
ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde
