Secrets révélés

Une civilisation ancienne à trois doigts a vécu à Fontainebleau

Une civilisation ancienne et inconnue habitait-elle autrefois la forêt française de Fontainebleau? Qui a fait les étranges sculptures découvertes sur les murs des grottes les plus étroites? Qui étaient les êtres mystérieux aux trois doigts représentés sur des rochers anciens dans la forêt? Qui sont les auteurs de l’écriture mystérieuse et non déchiffrée trouvée dans des tombes anciennes au fin fond de la forêt?

Aujourd’hui, les paysages magnifiques et fantastiques de la forêt sont la raison pour laquelle cet endroit est devenu une attraction touristique populaire. Le week-end, la forêt de Fontainebleau est visitée par des milliers de personnes qui veulent fuir la capitale, se promener et profiter de la beauté de la nature. Cependant, dans les temps anciens, la situation était différente. La forêt a une longue histoire.

Dans la forêt de Fontainebleau, il y a beaucoup de très gros blocs rocheux.

Les origines connues de la forêt de Fontainebleau remontent à l’an 1000 environ. Pendant des milliers d’années, cette forêt ancienne a été plus ou moins isolée du monde extérieur. Peu de gens, à part quelques criminels, ont eu le courage d’entrer dans l’ancienne “forêt de Bière”, l’ancien nom de la forêt. Même les criminels hésitaient à pénétrer dans cette immense forêt, mais ses grottes sombres et étroites et ses grands arbres centenaires offraient une cachette parfaite pour les prisonniers évadés et les hors-la-loi.


Des légendes anciennes disent que la forêt de Fontainebleau était hantée par un groupe d’êtres mystérieux.

Les gens croyaient que le Grand Chasseur ou le Chasseur Noir gardaient le Parc et défiaient tous ceux qui essayaient de passer par là. Ils étaient toujours accompagnés d’une meute de chiens vicieux. Ces légendes effrayaient les visiteurs. Il en résulta que la faune et la flore et toute la forêt restaient pour la plupart inexplorées. Les gens ordinaires ne visitaient pas la forêt, ni le jour, ni la nuit…

Mystérieuses sculptures anciennes d’êtres inconnus

Un grand nombre d’inscriptions, de dessins et de signes curieux et inexpliqués ont été découverts dans les grottes et sur les pierres de la forêt de Fontainebleau. Ces représentations anciennes couvrent plus de 2 000 km².

Certains dessins représentent des êtres remarquables qui ont un corps rectangulaire, pas de cou, des yeux creux et un nez en forme de U. Dans de nombreux cas, il leur manque des jambes et ils n’ont que trois doigts !

Symboles anciens non déchiffrés, un casse-tête pour les scientifiques

Les dessins dans la forêt de Fontainebleau sont accompagnés d’un grand nombre de symboles non déchiffrés. Il est très difficile de déterminer l’âge des signes mystérieux gravés sur les murs.


Les archéologues ont découvert des croix, des cercles, des lignes et des motifs structurés qui semblent tous d’origine préhistorique.

De nombreux symboles antiques inconnus ont été découverts cachés sur les rochers de la forêt de Fontainebleau. Un certain nombre de symboles et de signes anciens ont été gravés très profondément sur des pierres et des murs de grottes dans les endroits les plus difficiles d’accès.

Dans certains cas, le passage de la grotte était si étroit que les chercheurs n’ont pu passer qu’un seul bras à l’intérieur pour toucher la gravure en forme de filet. Pourquoi quelqu’un graverait-il un symbole ou un signe que personne d’autre ne peut voir ? Le véritable but de ces signes et symboles anciens reste un mystère.

Abris ornés de gravures (Forêt de Fontainebleau et parc du Gâtînais)

Traces d’une civilisation perdue et inconnue vieille de milliers d’années

Une civilisation ancienne, aujourd’hui disparue, habitait-elle autrefois la forêt de Fontainebleau ? Les archéologues et autres scientifiques qui ont étudié les anciennes gravures rupestres ont des raisons de croire que les gens vivaient dans certaines des grottes de la forêt il y a des milliers d’années. Cela signifierait que la forêt est plus ancienne qu’on ne le pensait et que nous sommes tombés sur les traces d’une civilisation perdue.

L’histoire ancienne de la forêt de Fontainebleau a été négligée.

Au début des années 60, Robert Gonzo, archéologue amateur, découvre des tombes néolithiques au milieu de Fontainebleau. L’une d’elles est située sur des blocs géants. On ne sait pas si les blocs sont naturels ou délibérément érigés par des gens de la préhistoire. À l’intérieur de la tombe, M. Gonzo a trouvé plusieurs petites sculptures et tablettes de pierre.

Certains scientifiques ont rapidement étiqueté les sculptures en pierre comme des formations naturelles et l’affaire a été classée. Les tablettes, cependant, étaient plus intéressantes et déconcertantes pour les chercheurs qui les ont examinées. Les tablettes étaient recouvertes d’idéogrammes qui indiquent un système d’écriture.

Cela signifie qu’une civilisation avancée capable d’écrire habitait l’Europe bien avant qu’elle ne soit communément acceptée par les historiens traditionnels.

Évidemment, nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que les idéogrammes gravés sur les tablettes découvertes dans la forêt de Fontainebleau font en fait partie d’une ancienne écriture inconnue. Cependant, sur la base d’autres découvertes anciennes en Europe, comme les tablettes de Tărtăria et les symboles Vinca, il est possible qu’une civilisation ancienne et inconnue, capable d’écrire, ait habité la forêt de Fontainebleau il y a des milliers d’années.

Certaines roches de la forêt de Fontainebleau représentent des animaux qui n’appartiennent pas à cette région géographique.

On y trouve des pierres en forme d’éléphant, de phoque et de rapace. Il y a aussi de grandes sculptures en pierre qui représentent des gens et vous pouvez clairement voir un visage !

Bien sûr, la question demeure : les sculptures en pierre dans la forêt de Fontainebleau sont-elles des formations naturelles ou les sculptures d’une mystérieuse civilisation qui ont voulu commémorer les animaux dont ils ont été témoins dans leur vie quotidienne.

Cette race inconnue a-t-elle fait des sculptures de pierre à leur propre image?

Quelqu’un vivait dans la forêt de Fontainebleau il y a des milliers d’années. Quelqu’un a sculpté des symboles étranges, non déchiffrés, et des êtres avec trois doigts. Quelqu’un a écrit des tablettes que nous ne pouvons pas déchiffrer à ce jour…

Quelques pétroglyphes du massif de Fontainebleau dessinés par Georges Nelh
(Initiation à l’Art rupestre du Massif de Fontainebleau, 1988)

Qui étaient ces gens? D’où viennent-ils? Pourquoi ont-ils disparu?

En vérité, l’histoire de la forêt de Fontainebleau est négligée et ce lieu ancien mérite plus d’attention. La forêt de Fontainebleau attend encore que l’on découvre son véritable passé… Les anciens secrets de la civilisation perdue qui a vécu ici sont gravés sur les vieilles pierres et les murs des grottes. Personne ne peut nous dire l’identité de la race mystérieuse qui habitait cette région. Il n’y a plus de témoins… à part les vieux arbres et les rochers…

Des gravures rupestres

Dans la forêt de Fontainebleau, les hommes préhistoriques puis historiques ont laissé des œuvres d’art. Mais il faut se glisser sous les rochers et dans les interstices de roches pour les découvrir.

Le trou du Sarrazin, une petite grotte couverte de gravures rupestres, essentiellement des sillons (Villeneuve-sur-Auvers). Emmanuel Breteau

Un paysage chaotique et mamelonné où chênes, pins sylvestres et châtaigniers poussent entre de gros blocs en grès gris, alternant avec un sol sableux, parfois très blanc, recouvert de bruyères et fougères séchées par les premiers froids… Nous sommes à une cinquantaine de kilomètres de Paris, dans la forêt de Fontainebleau. Dans le massif des Trois-Pignons, plus précisément.

Des blocs creux à l’intérieur

Là, au détour d’un chemin sinueux bien connu des initiés du Groupe d’études, de recherches et de sauvegarde de l’art rupestre (Gersar), on tombe sur un petit couloir séparant deux gros blocs de grès qui se sont disjoints il y a plusieurs millions d’années.

Curiosité de la nature, certains de ces blocs sont creux à l’intérieur, formés à la suite d’une « cimentation du sable » : celui-ci, resté par endroits sous forme de fine poudre, s’est répandu au dehors quand les blocs de grès se sont fendus.

Découvrant ces parois à la fois abritées et cachées, des humains s’y sont faufilés et y ont dessiné des gravures. « Mais pour voir ces œuvres d’art primitives, il faut faire preuve de souplesse », prévient Alain Bénard, 69 ans, naturaliste de formation et président de l’association.

Un art rupestre à base de lignes droites

Dans l’un des rochers, en grande partie muré et donc plongé dans le noir, il faut engouffrer la partie supérieure de son corps puis, à l’aide d’une lampe de spéléologue, balayer le sol et les parois, et laisser glisser son regard en suivant les milliers de lignes droites et orthogonales constituant des grilles, jusqu’au fond de la grotte. À la fin de cet exercice pour le moins inhabituel, on se prendrait presque pour un félin prisonnier d’une immense cage.

En fait, « il s’agit de rainurages en forme de grilles, de quadrillages évoquant des tablettes de chocolat ou des grilles de prison, bref d’un art rupestre à base de lignes droites, non figuratif, répétitif, codifié que, faute d’éléments indicateurs, on ne peut dater que d’après le style, en l’occurrence celui de l’époque mésolithique (entre environ 10 000 et 5 000 ans avant J.-C.), explique Alain Bénard.

L’artiste de l’époque ne pouvait tracer que des lignes droites pour des raisons techniques : il ne possédait que des lames en grès – appelées gravoirs –, plus rarement en silex, à peine plus solide que le grès qu’il entaillait. Hors de question, donc, de tracer des courbes », précise l’archéologue.

« Les objets bougent et s’enfoncent inexorablement »

Tout comme ses ancêtres de Lascaux ou de Chauvet, il pouvait néanmoins profiter des courbures de la paroi et créer, par une sorte de magie, des formes à trois dimensions. « En plus, l’un des blocs abrite un cheval de l’époque paléolithique (entre – 15 000 et – 12 000) et un pubis féminin, tandis que l’autre arbore un cerf, animal peu représenté », poursuit-il.

Ces abris ornés n’étaient pas habités, mais étaient cachés et servaient probablement de lieux de rites ou de culte. En effet, « la grande majorité des abris sous roche ne constituent pas un site archéologique avec des restes d’objets, de foyer ou d’ossements, ce qui complique la datation », indique Colas Guéret, post-doctorant en archéologie à l’université Paris 1.

Spécialiste de l’analyse des traces et des émoussés (arêtes) de la tranche des lames de grès, permettant d’en déduire l’usage précis, Colas Guéret est tracéologue. « De plus, le sol étant sableux, les objets bougent et s’enfoncent inexorablement, diminuant les chances de les exhumer aujourd’hui », poursuit-il.

« On estime à 2 000 le nombre d’abris ornés »

Un peu plus loin, on doit littéralement ramper comme un lézard pour se faufiler dans la grande fissure horizontale d’un rocher et déboucher sur une petite grotte. Dans la lumière de la lampe, superposés aux quadrillages typiques du mésolithique, surgissent un magnifique cavalier tracé à l’époque médiévale, ainsi qu’une « triple enceinte », trois carrés encastrés à l’instar de poupées russes, symbole chrétien du XIIe au XIVe siècle.

Un peu plus loin émergent plusieurs figures anthropomorphes, bras écartés, parfois dotés de trois doigts à chaque main.

Personnage tridactyle, dans l’abri du mont Aiveu, forêt de Fontainebleau.

Dans un dernier abri, enfin, disposé tout en longueur et bas de plafond, on découvre tout un ensemble de quadrillages du mésolithique, ainsi que des gravures d’objets guerriers de l’âge du bronze (épée, bouclier, pointes de lance), et une croix sur socle.

« On estime à 2 000 le nombre d’abris ornés, dont seulement 10 % ont été relevés à ce jour », résume Alain Bénard. Ce qui, en termes de quantité de gravures, en fait le second site après celui de la vallée des Merveilles et du mont Bégo (Alpes-Maritimes) qui, lui, date du néolithique/âge du bronze.

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