Cas de conscience

Toutes les vies humaines ne se valent pas

par Evelyne Gougenheim

Aux pays des droits de l’homme qui adhèrent aux différentes résolutions de l’ONU condamnant Israël, l’égalité et les droits y afférents sont un principe de reconnaissance entre pairs. Il y a quelques écarts, comme l’Iran, nommé à la présidence du Forum des droits de l’homme, malgré ses centaines de pendaisons, malgré les femmes torturées et violées pour quelques cheveux visibles.

Mais l’Iran, dont la monstruosité connue et tacitement acceptée, bénéficie de la mansuétude internationale. L’Iran compte une seule condamnation de l’ONU en moyenne/an. Par rapport à cet ogre du XXIème siècle, le Petit Poucet Israël, ses 28 000 km2 et ses 20% d’arabes israéliens, ne cesse d’être condamné, une quinzaine de résolutions/an. 2024 verra vraisemblablement une hausse des condamnations d’Israël. En effet, Israël refuse de laisser sa population se faire massacrer par le Hamas, d’où l’ire internationale.

Réfugiés palestiniens versus réfugiés afghans

Le Pakistan où vivaient, selon les estimations, entre 1,4 et 2 millions de réfugiés afghans a décidé d’expulser les afghans, qui seraient une 5ème colonne, suite aux trop nombreux incidents à la frontière afghanes mais également face à la montée des talibans pakistanais.


Avec un préavis de quelques semaines, les afghans ont été sommés de partir avant le 1er novembre 2023. Certains, par crainte des mesures à venir, sont partis très rapidement. Ceux qui n’ont pas rejoint l’Afghanistan, que nombre d’entre eux avaient fui à l’arrivée des talibans, prennent le risque d’être arrêtés, placés dans des centres de détention avant d’être expulsés.

Le sort de ces personnes, qui avaient quitté l’Afghanistan pour échapper à ce régime des plus cruels et se voient contraints de retourner dans cet enfer, ne suscite guère d’émoi. Quant aux femmes, elles vont retrouver le malheur afghan qui prive les femmes de toute liberté.

Le retour forcé de ceux qui ont fui l’obscurantisme

Des couvertures médiatiques incomparables

Le nombre de personnes concernées, la brutalité du départ, la dangerosité du pays d’arrivée, rien n’y fait, cette question occupe une ou deux minutes dans les médias, mais, tous les dix jours. Un intérêt très secondaire. Peu ou pas d’images, les manifestations de soutien, si elles existent, se font en toute discrétion.

Pendant ce temps, les dits réfugiés palestiniens font la une sans discontinuer depuis le début de la guerre menée par Israël à la suite du pogrom géant commis par le Hamas escorté de « civils innocents » et de quelques journalistes présents sur les lieux du massacre. Comme le souligne Georges Bensoussan, il y a en permanence en Israël et dans sa région, plus de journalistes que sur tout le continent africain !


Les enfants palestiniens, un pactole

Les images des enfants palestiniens au milieu des rues dévastées de Gaza sont servies deux fois par jour, encore fumantes. Malgré l’âpreté du climat qui doit rendre le long calvaire vers l’Afghanistan très éprouvant, on ne voit pas de photos d’enfants afghans, ni de photos de femmes renonçant à tout espoir. Mais la différence ne s’arrête pas là.

La vie d’un réfugié palestinien vaut des milliers de vies d’autres réfugiés

Aucune exagération, au contraire, car en 2022, le monde a compté près de 108 millions de réfugiés forcés à l’exil. Ils ne bénéficieront pas comme les dits réfugiés palestiniens d’un traitement particulier, à savoir :

Pas de droit au retour pour les 108 millions de réfugiés du monde, seuls les réfugiés palestiniens y ont droit. Pourtant, la « Palestine palestinienne », dont Israël aurait « volé les terres » selon le « narratif palestinien, n’a jamais existé. Mais attention, cette réalité factuelle est d’une extrême grossièreté et, en réponse, génère des torrents d’injures et d’imprécations.

Pas de statut héréditaire pour les 108 millions de réfugiés du monde, seuls les dits « réfugiés » palestiniens y ont droit. En octroyant ce statut aberrant et exorbitant aux dits « réfugiés palestiniens », l’ONU a créé la seule patrie des palestiniens. C’est en créant des dits « réfugiés » de père en fils, que l’ONU a fait naître le « peuple palestinien ». Les millions d’autres réfugiés sont considérés comme réfugiés en moyenne deux ans

Pas d’UNRWA pour les 108 millions de réfugiés du monde, seuls les dits « réfugiés palestiniens » y ont droit. Les 108 millions de réfugiés sont sous la tutelle de l’UNHCR qui les suit en moyenne deux ans. Le budget 2022 de l’UNHCR était de 10 714 millions de dollars pour plus de 100 millions de réfugiés, celui de l’UNRWA 1 600 millions de dollars pour 5 millions de « dits réfugiés », soit un coût annuel trois fois supérieur du réfugié palestinien à celui des réfugiés du reste du monde. De surcroît, cela dure depuis près de 75 ans à ce jour, à la différence des autres réfugiés du monde qui bénéficient d’une assistance en moyenne deux ans.

Une disproportion gigantesque qui établit que la vie d’un dit « réfugié palestinien » est infiniment plus précieuse à la communauté internationale que celle de tout autre réfugié.

Les valises pleines d’argent trouvées dans différentes maisons de Gaza, plus de 12 millions de Shekels, rappellent que ce qui manque le moins à Gaza, c’est l’argent. La Suisse a déclaré cesser de financer les activités de l’Unrwa, l’Allemagne, quant à elle, a gelé son financement, notamment en raison du » matériel pédagogique utilisé pour enseigner la haine , glorifier le djihad et l’antisémitisme ». Mieux vaut tard que jamais.

L’UNHCR a un mandat pour trouver des solutions d’intégration aux 108 millions de réfugiés du monde dans des pays tiers, au contraire de l’UNRWA qui n’a pas de mandat de ce type pour les dits « réfugiés palestiniens ».

Notamment en raison du « droit au retour » dans une Palestine palestinienne qui n’a jamais existé mais se situerait néanmoins« de la Mer au Jourdain », c’est-à-dire en lieu et place d’Israël.

Le « Free Palestine, de la mer au Jourdain », désormais considéré comme génocidaire dans différents pays, est scandé sous protection policière et avec autorisation préfectorale toutes les semaines dans Paris (Mais…on a « marché », tout va bien Mme la Marquise) Les différents refus des dits « dirigeants palestiniens » aux différents plans de paix confirment cette position radicale : « de la mer au Jourdain » ou rien. Le 7 octobre aussi.

Ainsi, de fait l’ONU, en dotant les dits « réfugiés palestiniens de droits impossibles à réaliser, sauf à jeter Israël à la mer, s’est fait l’allié objectif du Hamas qui revendique l’éradication d’Israël.

Il y a, il faut le reconnaître une cohérence certaine de l’ONU, tout au long des décennies, pour diaboliser Israël et permettre aux dits « réfugiés palestiniens » d’occuper la place choyée de victime absolue du diabolique Israël. Ceci se confirme jusqu’à ces derniers jours et les votes répétés pour exiger un cessez-le-feu immédiat, qui constitue un soutien au Hamas et à ses sbires.

Un réfugié palestinien vaut des milliers de réfugiés du reste du monde

Mais pourquoi une telle différence de traitement? La raison n’en est-elle pas que lesdits « réfugiés palestiniens » sont les seuls à pouvoir utilement contribuer à éradiquer l’Etat d’Israël, le seul état juif au monde ?

Et l’Onu pourrait dire aux réfugiés palestiniens, incrustés là à cause des conditions particulières qui leur ont été octroyées pour véritablement créer le problème palestinien et le rendre insoluble « Vous le valez bien ».

Que D. protège Tsahal et Israël

Que l’année 2024 voit lesdits « réfugiés palestiniens » partir n’importe où, en particulier dans les pays qui votent contre Israël, et n’importe comment


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