Résonance

Inochi, Le Livre de la Vie

L’étude des ondes et des phénomènes vibratoires est certainement l’un des sujets les plus intéressants qui soient, car c’est un pont entre le monde et la conscience. Avant d’entamer cette présentation du Kototama, voici quelques explications sur le sujet.

Le livre de Gurdjieff, Rencontres avec des Hommes Remarquables, mentionne son intérêt pour les vibrations, au travers de l’histoire de Vitvitskaïa :

« Un jour, par ennui, je pris dans la bibliothèque du prince un livre intitulé Le Monde des Vibrations, qui donna une orientation bien définie à mes réflexions sur la musique. L’auteur de cet ouvrage n’était pas du tout musicien, et il était même visible qu’il ne s’intéressait pas à la musique. C’était un ingénieur et un mathématicien. Dans un passage de son livre il faisait allusion à la musique, mais simplement à titre d’exemple, pour expliquer les vibrations; il disait que les sons musicaux comportent certaines vibrations qui agissent nécessairement en l’homme sur certaines vibrations correspondantes et que c’est la raison pour laquelle l’homme aime ou n’aime pas telle ou telle musique. Je compris immédiatement et me trouvai tout à fait d’accord avec les hypothèses de l’ingénieur. » (p.164)

Vitvitskaïa remarque cependant que toutes les mélodies produisent des effets différents chez chaque individu. Elle décide de faire des expériences et de voyager à différents endroits pour en comprendre les principes. Finalement, elle et Gurdjieff entendent dans un « monastère très fermé du Turkestan » une musique qui les bouleverse. C’était une mélodie simple qui pourtant les faisait tous sangloter. Vitvitskaïa était alors obsédée par cette musique, elle ne comprenait pas pourquoi elle pouvait produire le même effet sur tout le monde.

Le livre sur Gurdjieff publié aux éditions L’Âge d’Homme, qui rassemble un grand nombre d’articles de différents auteurs, revient souvent sur la question de la musique « objective » et des vibrations. Selon le cinéaste Peter Brook :


« L’art que nous connaissons est d’évidence subjectif. Il jaillit en quelque sorte de l’expérience intime, personnelle. Mais il fut un temps où il se présentait porteur d’une objectivité qui le rendait universel. Il parlait à tous les hommes, d’un niveau situé bien au-delà de toute limitation subjective. Quel est ce niveau ? Pour le comprendre, il nous faut examiner l’origine de nos impulsions.

D’une manière confuse, nous tendons aujourd’hui à expliquer toute expérience artistique et religieuse en termes de conditionnement psychologique et culturel. Jusqu’à un certain point, c’est assez facile à prouver. Mais nos impulsions ne viennent pas toutes de ce conditionnement. La vraie qualité est une réalité objective, elle est régie par des lois exactes : chaque phénomène s’élève et décline, degré par degré, selon une échelle de valeurs naturelle. Nous en trouvons une illustration concrète dans la musique : le passage sonore d’une note à une autre en transforme la qualité. Quand un son atteint le sommet d’une octave, la note initiale se reproduit pour commencer une octave plus haute. La note est la même, mais, placée à un autre niveau, elle engendre un autre sentiment.

Ce qui Gurdjieff appelle « la science objective » utilise l’analogie musicale pour décrire un univers composé d’une chaîne énergétique, allant de l’octave la plus basse à la plus haute. On peut parler ici d’énergies plurielles. Chaque énergie est transformée selon qu’elle s’élève ou s’abaisse, de telle sorte qu’elle peut être plus grossière ou plus fine, selon sa place dans la gamme. A chaque niveau, une énergie correspond à un degré d’intelligence, et la conscience même, fluctuant dans une large gamme de vibrations, est ce qui caractérise l’expérience humaine. » (p.81)

Deux autres articles dans ce livre sont intéressants pour notre recherche, celui de l’artiste David Hykes (dont l’album True to the Times (How to Be?) (2005) s’inspire de la musique de Gurdjieff) et celui de Laurence Rosenthal. David Hykes écrit :


« A l’instar de la lumière, l’énergie sonore musicale consiste en un spectre de vibrations pures qu’on appelle harmoniques. Cette échelle primordiale gouverne la structure de tous les sons musicaux. Toute note, vocale ou instrumentale, est une combinaison de ces harmoniques. […]

La série harmonique n’est pas seulement réservée à la musique, elle fait partie intégrante de la Création et est constitutive de la nature de la lumière, de la relativité, de la gravitation ou de la chaleur. Toutes les énergies ondulatoires se manifestant dans les corps ou dans l’espace épousent la forme de la série harmonique, l’univers matériel étant engendré par les relations internes infiniment multiples de cette série. L’étude de ces rapports apparemment simples peut, en musique comme ailleurs, ouvrir la voie à une contemplation des origines et de la nature des choses. […]

La musique joue un rôle important dans l’enseignement de Gurdjieff. Selon lui, les lois musicales sont parfaitement symboliques de la structure et du fonctionnement de la vie intérieure de l’homme et de la Création. […]

L’harmonie vient d’en haut. Ainsi, deux notes en harmonie ont en commun un harmonique de fréquence plus élevée. Toutes les notes que nous avons tendance à chanter ou à jouer en harmonie peuvent être littéralement considérées comme des projections du haut vers le bas d’un harmonique initial, le « 1″ commun.

L’harmonie entre plusieurs notes ou vibrations s’affine avec la sensibilité à une note mère, cet harmonique plus élevé commun à chaque notre en dessous. L’harmonie peut être également travaillée en profondeur, bien au-dessous des notes elles-mêmes, au niveau des racines sous-harmoniques communes. » (p.137-139)

David Hykes insiste sur le fait que le chamanisme de Mongolie et en Touva a développé un chant qui trouve son origine dans les harmoniques de la nature. Tibétains et mongols auraient adapté également le très ancien chant hoomi des chamanes, et le chant kargiraa, une sous-forme du hoomi. Puis il donne une information en lien direct avec Nakazono :

Image du site « Kototama Books »

« Dans ses récits, Gurdjieff fait l’éloge des bienfaits de certaines formes de chant, capables de transformer l’état de l’être, qui, retrouvant son centre, est mis dans un « état d’écho ».

Il évoque le son « AIEIOIOUOA », une loi cosmique sacrée telle que « Toute formation, grande ou petite, subit, au contact immédiat des « émanations » du Soleil Absolu, ou de quelque autre soleil, un processus appelé « remords » au cours duquel chacune de ses parties, résultant de l’un des saints principes du Triamazikamno sacré [Loi de Trois], « se révolte » et « critique » les perceptions antérieures et les manifestations actuelles impropres d’une partie de son tout… » (p.144)

Laurence Rosenthal suggère ensuite que la musique de Gurdjieff, « faisant disparaître les barrières créées par les associations et le conditionnement » et que « ces sons pourraient amener à un contact plus étroit à sa nature essentielle. »

Les vibrations dans l’univers évoluent et s’organisent en gammes, et qu’il s’agisse du son ou de la lumière (couleurs), la compréhension de ces lois permet d’accéder à ce qu’il y a « derrière » la manifestation. Nous pouvons alors comprendre l’unité derrière tous les phénomènes, un lien profond les rassemblant.

La synesthésie est une faculté qui prouve l’unité des vibrations.

La synesthésie (naturelle ou provoquée par des substances psychoactives) permet de « voir les sons », « d’entendre les couleurs », de « goûter une odeur », etc.

Il est également possible de « voir les mots en couleurs », ce qui revient à voir un texte avec tous les mots d’une couleur différente, automatiquement.

Le cerveau semble donc capable de traduire par son fonctionnement, la perception des « sens subtils », qui ne sont dès lors pas dissociés en « cinq sens », mais qui unissent tous les aspects de la réalité. Notre perception est donc capable de rendre la réalité bien plus « vivante », plus « spirituelle », et d’accéder à ce plan énergétique. Tandis que nos sens physiques « captent », et « aspirent dans le corps » les informations de la réalité, nos sens spirituels « rayonnent » et « éclairent » la réalité, révélant la vie qui s’y trouve.

Comme le dit Tosha :

« – S’il existe une technique pour engloutir le monde, il doit y en avoir une pour l’inverse : le régurgiter.

– Exact, répondit Tosha, Mais pas pour le régurgiter. Certaines écoles tantriques estiment que notre conscience projette le monde environnant par les yeux. A la différence de la physique moderne, cet enseignement affirme que nous voyons bien les objets, mais pas par la lumière qu’ils renvoient. Ce sont au contraire nos yeux qui produisent la lumière et projettent l’univers à la manière d’un projecteur de cinéma.

Tosha se tut, puis ajouta :

– Il existe un nombre infini de travailler avec sa conscience, elles ont toutes été créées dans un seul dessein : comprendre la nature de son « moi » et l’organisation du monde. » (p.137)

Tosha également rapporte un témoignage de la puissance du son, utilisée pour un exorcisme (ce qui est en lien avec les pratiques chamaniques) :

« Malhas emmena Tosha dans les montagnes pour lui montrer un ancien rite géorgien, pratiqué pour guérir la folie par le chant. Ils arrivèrent dans un village perdu, où quelques vieillards savaient encore comment accomplir ce rituel. Tous se réunirent à l’aube et l’on amena le malade jusqu’à un défile où courait un ruisseau de montagne.

Les vieillards, vêtus de leurs habits traditionnels, se mirent en cercle. Le malade fut placé au centre. Après une prière, ils se prirent par la main et entonnèrent solennellement un canon à sept voix, aux notes étirées. Les sons du chant, en se répercutant sur les parois du défilé, créaient un écho unique en son genre. Ce mélange de voix et d’écho donnait l’impression que la montagne chantait avec les hommes.

Le malade se mit à trembler et à hurler d’une voix qui n’était pas la sienne. Puis il s’écroula par terre et se mit à courir rapidement à quatre pattes, en essayant de sortir du cercle. Ses yeux étaient révulsés et il avait de l’écume aux lèvres. Imperturbables, les vieillards continuaient à chanter, se tenant fermement par les mains et empêchant le dément de sortir du cercle. Enfin, le malade se tut et resta immobile. Le chant s’arrêta, on roula le malheureux dans une couverture et on l’emporte au village, où il dormit trois jours. Après quoi il se réveilla, parfaitement guéri. » (p.80)

Ce témoignage rappelle les coeurs de chanteurs diphoniques des aborigènes de Taïwan, les Bunun.

Barbara Marciniak dans Les messagers de l’aube apporte d’autres informations très intéressantes sur le son.

« Le son est un autre moyen pour transmettre de l’information parce qu’il fait partie de la lumière. Il peut vous sembler que le son et la lumière soient deux choses séparées, parce que de votre point de vue vous percevez la lumière avec vos yeux et le son avec vos oreilles. Comme vous utilisez deux zones de perception séparées dans votre corps, il vous apparaît donc que la lumière et le son sont également séparés.

En réalité, ils sont reliés à maints égards. Ils s’entrelacent l’un autour de l’autre du fait que tous deux sont porteurs d’information.

Bon nombre des structures érigées sur cette planète, particulièrement sur les anciens sites sacrés, renferment de l’information emmagasinée dans la pierre. De la même manière, vous avez de l’information emmagasinée au sein des os du squelette humain. Lorsque vous permettez au son de circuler à travers vous, celui-ci déverrouille une porte et permet à l’information d’affluer dans le corps. […]

Le son est un outil de transformation. Les Gardiens de la fréquence, ce que nous vous encourageons précisément à devenir, apprennent comment moduler la fréquence qu’ils maintiennent à l’aide du son. Le son peut pénétrer dans n’importe quelle substance, déplacer les molécules, et réarranger les réalités. […]

Cette planète n’est pas mûre pour que ce genre d’énergie soit simplement mis entre les mains de n’importe qui. Si vous aviez la capacité de faire ce genre de travail en ce moment, votre vie serait en danger parce qu’il y aurait trop de personnes qui voudraient se servir à mauvais escient de votre don. De tels dons vous seront accordés selon votre capacité de bien mûrir avec ceux-ci.

Vous pouvez commencer à travailler avec le son en lui permettant de „jouer » de votre corps comme d’un instrument de musique. Centrez-vous intérieurement, libérez votre esprit, et permettez aux tonalités de venir à travers vous. Les anciennes écoles de mystère travaillaient de cette manière avec le son; c’est là une technique très puissante lorsqu’utilisée en groupe. […]

Un sentiment, cependant, laisse toujours place aux autres domaines parce qu’un sentiment permet de discerner la différence. Vous pouvez interpréter les signes et les définitions grâce à l’énergie de ce que vous appelez les sentiments. C’est en fait une vibration. Le son génère des états émotionnels. Lorsque vous créez des harmoniques de son, cela rappelle quelque chose à votre corps — le souvenir de la Lumière, d’un profond amour cosmique et d’autres mondes. […]

Si l’on pouvait mettre le son en image, certains d’entre vous seraient extasiés de l’observer. Il existe des réalités où le son prend la forme d’images. […] Le son possède son propre langage, et il a une forme. […]

Ces harmoniques peuvent être utilisées d’incroyables façons, car les harmoniques peuvent faire évoluer bien des choses. Une des choses importantes pour bien utiliser ces harmoniques est de demeurer très silencieux une fois que les harmoniques sont terminées. Les harmoniques modifient quelque chose; elles ouvrent la porte.

Certaines combinaisons de sons jouées à travers le corps humain libèrent l’information et les fréquences de l’intelligence.

Le fait de conserver le silence pendant un bon moment après avoir entonné les harmoniques permet aux êtres humains d’utiliser leur corps comme un dispositif pour recevoir et absorber les fréquences et d’avoir recours à la respiration pour atteindre un état d’extase. Lorsque vous entonnez un son avec d’autres personnes, vous avez accès à un esprit de groupe qui n’existait pas avant de faire le son. […]

Les danses autochtones, où les danseurs tressautent en se déplaçant en rond, créent l’énergie de cette onde.

Lorsque vous faites un son dans un cercle, ou dans la circonférence de la colonne de Lumière, vous créez une colonne d’énergie qui peut faire beaucoup plus de choses que vous ne le réalisez. Elle peut provoquer des explosions et détruire aussi bien que créer de nombreuses réalités.

Barbara Marciniak indique que les sons ont été utilisés pour des causes très noires, et que cette connaissance a été perdue.

On peut penser qu’elle fait référence aux destructions de l’Atlantide et cela semble être confirmé par Nakazono qui détaille le passé ancien de l’humanité dans son livre The Source of the Present Civilization.

Anecdote intéressante, il dit que la tradition qu’il transmet provient des anciens Celtes, et qu’il a pu « communiquer » avec les informations contenues dans un menhir de Belle-Ile, en Bretagne. Cela rejoint les indications de Marciniak.

Le recoupement de ces différentes informations sur le son nous fait naturellement venir à l’étude du Kototama, mais un autre élément confirme la piste d’une utilisation de sons pour amener l’énergie d’un autre plan et revitaliser le corps subtil.

Cet élément d’information viendrait d’une source alchimique, qui serait également « le secret des Rose-Croix ».

Rudolf von Sebottendorf, l’inspirateur de la Société Thulé, explique dans La pratique opérative de l’ancienne franc-maçonnerie turque que certains mouvements, associés à certains sons, permettent de « capter les radiations les plus raffinées des forces élémentaires (…) pour rendre le corps plus spirituel ».

Ces sons sont très proches de ceux utilisés dans le Kototama, et le I est utilisé comme « animateur ».

Résumé de ce travail

Préparation :
Animation ou stimulation des signes « I », « A », « O », par les voyelles « i, a, o ».
Stimulation des signes par « si, sa, so ».
Maître travail :
Toucher du cou, formules : « alam, alamas, alar, alamar ».
Toucher de la poitrine, formules : « alar, kaha ja, taha, tasam, tas, tasam ».
Toucher moyen, formules : « alam, jas, sa, cham ».
Toucher du ventre, formules : « cham, cham asak, ka ».
Travail complémentaire :
Toucher final, formule : « na ».

L’œuvre de Mikoto Masahilo Nakazono – Le Principe de Kototama

Mikoto Masahilo Nakazono (1918-1994)

Nakazono a écrit cinq livres, dont trois (en rouge) sont résumés ci-dessous.

1/ My Past Way of Budo (1979)
2/ Inochi – Le Livre de la Vie (1984)
3/ The Source of the Present Civilization (1990)
4/ The Real Sense of Natural Therapy (1997, rev 2001)
5/ The Source of Old and New Testaments (2007)

Ses premiers livres sont épuisés, et leurs informations semblent reprises dans les suivants.

Messiah’s Return (1972)
Lectures on the Kototama (1975, 1976, 1977)
Kototama (1976)
Ancient World History – Translations from the Takeuti Documents (1977)
Real Sense of Natural Medicine (1977)
A Guide to Natural Medicine (1980)

Le site dédié aux livres du Kototama indique :

« Le Principe de Kototama – O Sensei Ueshiba a étudié ce principe et l’a utilisé comme base pour l’Aikido. Des générations de maîtres (Sensei Yamakoshi, Ogasawara, Ueshiba, and Nakazono) ont ouvert la voie pour nous permettre d’acquérir cette compréhension. Ces livres traient en profondeur ces études ! »

« Ce livre présente l’ancien principe de Kototama. Les 50 rythmes de vie, y compris les 5 sons mère se combinant aux 10 rythmes père, sont traités en détails. Cette pratique nous ouvre à la plus grande capacité humaine. Les trois ordres de société sont définis et expliqués en détails. Sensei Nakazono a été directement instruit par Senseis Ueshiba (le fondateur de l’Aikido) et Ogasawara (un maître du Principe de Kototama) pendant de longues années, et a ensuite enseigné le Principe de Kototama en Europe, aux Etats-Unis, et au Mexique. »

Inochi – Le Livre de la Vie (1979, et ed. Révisée 1984)

Table des Matières

Introduction – 1
Naka-Ima [l’ici et maintenant] – 6
La dimension U – 14
La dimension A-WA – 18
La dimension O-WO – 26
La dimension E-WE – 33
Les huit rythmes pères – 55
La dimension I-WI – 59
Amatu Iwasaka – Une explication générale – 68
Les sons enfants – 92
Les trois principes et les cent déités – 98
Pratiquer les sons – 117

Introduction – Le principe de Kototama

C’est le « principe qui gouverne l’activité de la vie dans l’univers, c’est la loi opérative de la capacité humaine, ses dérivations, manifestations et actions. »

Toutes les activités humaines dans tous les domaines suivent la loi du Kototama. Ce principe a été occulté il y a 8000 ans, et la civilisation a sombré dans l’ignorance.

Nous devons retrouver le principe de vie pour sauver la civilisation. Nous devons nous sauver nous-mêmes d’abord. « La manifestation de la vie humaine, à la fois corporelle et spirituelle, est l’activité de la vie humaine totale dans un univers a priori : l’homme est l’univers. La vie humaine est l’univers lui-même, cette explication de notre vie est la prémisse de base du principe de Kototama ».

Les anciens livres évoquent le parcours du principe de l’univers a priori qui s’exprime dans la manifestation. C’est le même chemin que nous devons parcourir et remonter pour retrouver qui on est.

La volonté et le pouvoir humain, I-WI, agit sous la forme de 8 vibrations moteur. C’est leur action qui crée ensuite le corps.

Les 4 sons-mère sont U-A-O-E.

NdT : Schéma personnel, il ne provient pas du livre.

L’énergie de la dimension a priori U se manifeste dans le rythme de vie a posteriori. La dimension U avec son rythme de vie forme le double-U : WU [prononciation : « wou »] .

De même, la dimension a priori A se manifeste dans le son WA. C’est l’action spirituelle.

La dimension a priori O se manifeste dans le son WO. C’est la capacité de mémorisation ou stockage, c’est l’intelligence et la connaissance d’un être a posteriori.

La dimension a priori E se manifeste dans le son WE [prononciation « wé »]. C’est la capacité de jugement.

Ce sont les 4 dimensions séparées du soi.

Nous mélangeons ces dimensions du soi, et agissons sans savoir de quelle dimension de soi nos désirs adviennent.

Nous ne connaissons pas notre substance I de laquelle émerge ces capacités et désirs.

Le soi de l’homme est absent.

Nous nous voyons comme séparés du monde à cause de l’absence du I.
Les dimensions WU-WO-WA-WE sont a posteriori, et n’offrent qu’une vision séparée des phénomènes.

La vérité est la loi de l’activité totale de la vie dans l’univers, qui change comme un courant.
Il faut « connaître ce courant en nous-mêmes », car nous SOMMES ce courant.
C’est ouvrir les yeux-de-vie à I-WI.

Naka-Ima [l’ici et maintenant]

Naka-Ima désigne le temps et l’espace où se manifeste la vie humaine, « l’ici et maintenant ».
Il est difficile de saisir ce principe.

Avec cette capacité nous créons la civilisation, et actualisons l’apparence du monde (le ciel, les montagnes, les rivières…)
Naka-Ima est la vie a priori se manifestant dans les capacités humaines a posteriori.

Depuis le point de vue de Naka-Ima, nous pouvons voir les phénomènes totaux, comme le ferait un enfant, dont le regard est direct.
C’est la première dimension de la capacité humaine, là où rien n’est encore défini. « Aucun nom n’est à l’origine de l’univers » (Lao Tseu)

Dans le Naka-Ima, nous ne jugeons pas les êtres.
C’est le U, la première manifestation (chaotique) de l’univers. C’est un état sans forme, sans nom, sans nombre, c’est le « verbe » judéo-chrétien, le U.

La « vibration du son se synchronise avec le cerveau » et manifeste l’univers a priori.
Notre rythme de vie se synchronise avec le rythme de vie des phénomènes, modifiant le rythme du cerveau et ce rythme du cerveau devient un son. C’est le verbe de Dieu.

L’univers a priori se manifeste par la création du corps, cette capacité lui permet de se reconnaître.

La source du rythme de vie des phénomènes est Ana.

Ana se manifeste par paliers, d’abord dans la vibration du cerveau humain : Mana, Man ou Mani.
La vibration de Mana, le rythme devenant son, est Kana, le verbe de Dieu.
Kana rejoint Mana dans le cerveau.
Quand Mana et Kana coïncident parfaitement, nous saisissons la vérité.

L’univers a priori se manifeste parfaitement dans l’alignement Ana-Mana-Kana.

Les rythmes de vie fondamentaux du monde a priori se manifestent dans les ondes cérébrales, le son Mana.

La vibration du cerveau est la volonté de Dieu, c’est le pur et véritable esprit de l’être humain.
Si Kana n’est pas là, nous ne saisissons pas la vérité car nous ne pouvons pas effectuer de comparaison.

D’où la séparation Kana / Ana-Mana.
Se concentrer sur Ana-Kana produit l’art, la philosophie et la religion.
Se concentrer sur Kana produit la civilisation matérielle-scientifique.

Ces deux recherches sont aveugles, car ne savent pas comparer leur langage avec leur Mana (leurs vibrations du cerveau).
Il est impossible d’accéder à Mana sans Kana.
Et Kana sans Mana est « science sans conscience ».

L’univers a priori se manifeste dans l’ordre Ana-Mana-Kana.
La dimension chaotique U produit les 50 sons de Kana qui contiennent la puissance de vie, c’est-à-dire la capacité totale de l’être humain.

Il y a donc un lien fondamental entre l’univers phénoménal et la capacité humaine.
« L’univers est un et je suis l’univers ».

Maintenant, nous allons étudier de façon plus approfondie le principe de Kototama.

Les sons sont comme un miroir, entre Ana-Mana et Kana.
Se tenir dans le vide, selon le principe Zen, permet de faire coïncider les deux.
Se tenir dans le vide, c’est laisser aller sans s’y accrocher les vibrations du cerveau (sentiments, mémoire, pensée).
Chercher à stopper ces vibrations, ce serait tuer la vie (son activité).
Depuis le point de vue du vide, nous percevons mieux les phénomènes.

Pour s’observer soi-même, on peut pratiquer le Kototama : former des sons, les premiers qui nous viennent à l’esprit, et les enregistrer pour pouvoir ensuite les comparer avec les tableaux donnés par Nakazono. Cela permet de savoir de quelle dimension les son viennent, et cela permet de voir si l’on est en lien avec l’univers a priori. C’est une façon de déceler le soi intérieur.
Mais ces sons doivent être dits dans un état de Naka-Ima, un état d’ici et maintenant.

Naka est « na » (rythme du nom) et « ka » (se manifester, éclairer).
Naka est Kana inversé, dans lequel le son vient d’abord et ensuite le rythme du nom.
I-MA est I, la volonté de vie, et MA est l’espace – pas un espace physique – de l’activité du I.

Le rythme d l’activité du I devient directement le rythme cérébral et le rythme du son a posteriori.
I est le lieu et l’instant de la manifestation a priori.
L’espace et le temps a posteriori est le rythme du cerveau.

L’ici et maintenant (here-now en anglais) peut se traduire dans les sons du Kototama par HI-A-NA-U.
Hi est la volonté de vie du I, son étincelle, A est la lumière qui devient brillante.
Le son « Here » (en anglais) est le rythme de la volonté de vie qui a une action expansive.
Le son « Now » est me son-rythme du nom ou du Verbe, continuant à se manifester en tant que le corps, U – en tant que les cinq sens physiques, y compris la vibration du cerveau.

Le passé, la mémoire, n’existe que dans notre capacité de la dimension O se manifestant dans le Naka-Ima. L’existence du futur est la capacité de la dimension A – l’espoir et l’imagination – qui se manifeste dans le Naka-Ima. La vérité de l’existence d’hier et de demain est seulement l’instant et le lieu du Naka-Im. Nous devons reconnaître cela d’abord avec une certitude totale.
La vérité n’existe que dans le Naka-Ima, si nous en sortons, nous ne saisirons jamais la vérité.

La dimension U

La première manifestation de l’univers a priori Naka-Ima est le son U (exprimée par la voix humaine). Cherchant ce qu’est le U, nous aurons seulement accès au sentiment intérieur de WU.
Rien n’est séparé dans la dimension U. Tout est mélangé, et on ne peut en parler que de façon abstraite.

La science s’intéresse uniquement aux phénomènes que nos sens – la dimension U – perçoivent.
Mais comment ce monde s’est-il formé ? Chaque forme existant dans un certain espace temps ?
Chacune des formes a son propre centre de gravité, qui diffère en taille et en puissance.

 

Tourbillons d’énergie

C’est cette capacité de chaque centre de gravité qui crée les différentes formes physiques, et chaque centre de gravité est relié au « trou noir » central. Ce pouvoir de gravité agit dans l’espace temps comme une toile ou un filet. Mais il y a aussi une force expansive, qui va dans l’autre direction. Ces énergies d’expansion et concentration se rencontrent et forment des « tourbillons » d’énergie. Chacun de ces tourbillons a son propre centre de gravité, cela crée une forme physique (les phénomènes de la science matérielle-scientifique). Chaque forme a un centre de gravité dont la force varie.

La vérité est U, elle s’exprime dans le son U dont la vibration constitue le corps. Le U maintient la forme physique. « Quand vous saurez pour sûr ce qu’est le son U, vous saisirez que ce rythme a priori agit avec huit vibrations motrices qui manifestent le WU, les cinq sens physiques a posteriori. »

Ceci n’est pas compris par l’intelligence. Seul l’oeil du A le perçoit un peu, et l’oeil de vie du IE peut le saisir. La capacité de connaître (WO) permet de comprendre en théorie mais WO ne peut pas saisir la vérité. La science ne peut approcher la vérité que de l’extérieur mais n’y pénètre pas.

La dimension A-WA

Du vide de l’univers a priori, la première manifestation de la capacité humaine est le son du U.
Le rythme du U est le premier Mana. Mana est le nom de la vérité directement manifestée dans l’univers a-posteriori. Mana est l’activité de la vie universelle.

L’univers du U, qui est une unité, se divise en deux, un sujet, et un objet (observateur et perception). Du sujet à l’objet, de Mana à Kana, c’est le son A qui est émis. Du côté de l’objet, c’est le son WA. C’est l’oeil spirituel, l’activité spirituelle humaine qui forme le rythme du son A. Le A éclaire l’univers du U, et le monde phénoménal apparaît. Le son A expansif est le son de la vie. Ce sont les phénomènes qui limitent le soi subjectif et lui permettent de se reconnaître. La lumière de A devient WA lorsqu’elle synchronise ses vibrations avec celles qu’elle rencontre.

U est le chaos originel, A est la lumière de la vie, et WA est le phénomène éclairé par la lumière de A. Chaque dimension est une manifestation indépendante. C’est la trinité de toutes les religions. Lao Tseu : « Un crée deux, deux crée trois, et trois crée tout. » U crée A, A crée WA, et U-A-WA crée tous les phénomènes. On cherche la lumière du A, le divin, l’observateur immortel en nous-mêmes.

Le monde phénoménal est WA, réalisé par la concentration d’énergie vitale qui le maintient. A et WA ne sont pas dans des espace temps différents, mais ce sont des polarités opposées : expansion et concentration.

Comme nous sommes conditionnés par la civilisation, nous n’observons pas tous les phénomènes avec l’innocence de l’enfance. Nous avons tendance à filtrer la réalité et à juger négativement ou positivement les phénomènes. C’est pourquoi, pour ressentir le U à l’intérieur, le A doit être purifié. La A éclaire l’action des cinq dimensions, permettant au U de se réaliser comme Mana. L’activité du A permet la manifestation du Naka-Ima et la dimension du U. Sans le A, il n’y aurait pas de connaissance de soi par le reflet de tous les phénomènes.

La dimension A possède ses cinq sens, tout comme notre corps. Il s’agit de l’émotion, de l’imagination, de l’intuition, de l’inspiration et de l’esprit universel, dans cet ordre. Ils sont tous contenus dans le A, l’action subjective de l’observateur. La clairvoyance ou prophétie est due à la vision du monde depuis une autre dimension du A.

La dimension O-WO

La manifestation du U par le A qui se reflète dans le WA est permanente. La continuité de la génération de la vie, au travers des générations, est le son Kana : O. Cette action du rythme de vie est une manifestation qui s’actualise d’instant en instants, comme la lumière du soleil : photon par photon. Ce lien entre ces « étincelles », qui crée la continuation du rayonnement, est O. Cela devient la capacité a posteriori de la mémoire.

La manifestation par le biais de U-A-WA est seulement instantanée, pour lui donner la durée, il faut le O-WO. La connaissance et la mémoire humaine permet de fixer cette manifestation instantanée perçue par les sens physiques (U-WU) et l’action de la capacité spirituelle (A-WA).

Capacité sensorielle (U) plus capacité spirituelle (A-WA), sont des activités dont la continuité est O qui crée la connaissance et mémoire a posteriori de l’homme (WO).

Quand on dit « je suis », ou « je pense, je veux »… depuis quelle dimension le disons-nous ? La U ? La A ? La O ? Elles sont toutes séparées, ce sont des dimensions distinctes du Je Suis. Les guerres étant causées par des conflits au niveau du plan WU-WO-WA entre les personnes, le miroir du Kototama permet d’éliminer ces erreurs. Les gens se battent car ils ont des croyances différentes qui viennent de la dimension WO. C’est le mythe de la tour de Babel : après la division des langues, plus personnes ne se comprenait. Chaque groupe développa sa propre civilisation, et le judaïsme créa la civilisation scientifique-matérialiste. Moïse était responsable de cette direction prise par l’humanité.

La connaissance scientifique de l’homme, par le biais des sens, est nommée WU-WO.
La connaissance religieuse, par le biais de la capacité spirituelle, est nommée WA-WO.

La dimension O sépare et divise chaque objet de connaissance et peu à peu nous nous éloignons de la vérité. La dimension WO peut faire penser que certains sont supérieurs à d’autres, sur la base de leur mémoire et connaissance (racisme, etc).

Nous reprenons les mots des autres, le WO des autres, mais ils n’ont pas de sens car nous ne les avons pas à l’intérieur. Le désir d’expansion de soi fait des mensonges et des crimes encore plus gros – des crimes contre le soi, qui provoquent la perte de l’espoir et le sentiment de vide intérieur.

« Même un mensonge inconscient, par l’ignorance e la vérité, crée toujours la même condition intérieure. Les gens ne peuvent pas le comprendre. Ils s’épuisent, ils atteignent la fin de leur vie physique, complètement éteints. »

« C’est l’énergie universelle a priori, l’action de concentration de U et son action expansive en A, et leur continuation WO – ces trois dimensions de sons mères et leurs relations – crée la vie physique et lui donne sa capacité. »

Mais il nous manque encore quelque chose de très important.

La dimension E-WE

Après avoir étudié U se manifestant en A-WA (sujet-objet) et puis O, créent le corps physique dans le Naka-Ima, nous voici à E-WE, la manifestation de la capacité du jugement (voir image ci-contre).

A est l’observateur et O continue à observer l’objet, WA.

Le monde de la manifestation est comme des images sur un écran, mais ces images sont dans l’espace de notre corps. Pas quelque part ailleurs, mais ici, dans notre espace physique, dans le Naka-Ima.

La dimension E ajoute aux dimensions U-A-O de l’être le fait qu’on perçoit alors l’activité de l’être comme se déroulant dans notre espace physique – ici, et pas ailleurs. Le E juge l’action spirituelle de A.

La lumière du A illumine l’univers, et à la fin de son expansion, elle change de direction et revient à l’activité de concentration. Elle revient à U, le centre de l’univers. A rencontre donc sa propre lumière revenant, et se synchronise avec son rythme de retour. C’est à cet instant que le A illumine l’observateur – le sujet. Par cette lumière, on saisit le monde phénoménal de WA.

 

Ce schéma (alchimique, par Jean Dubuis) ne provient pas du livre. Il sert de comparaison avec le schéma précédent de Nakazono.

L’activité expansive de A est une spirale de gauche à droite, et l’énergie WA est une spirale de droite à gauche. Ainsi, A-WA se synchronise, et forme des tourbillons dans l’espace, qui ont une expression limitée., variant selon leur gravité, leur pouvoir

Le fait que l’activité de vie universelle se soit séparée à l’origine, en expansion et concentration, marque la nature séparatrice de l’activité de vie – c’est la dimension E. La nature séparatrice a priori se manifeste comme la capacité a posteriori de jugement, WE.
L’homme peut comprendre le monde parce qu’il sépare le monde matériel et spirituel. Pour à la fois saisir la dimension U et la dimension A-WA, il faut l’activité de E-WE.

La vie humaine est l’œil de l’univers. La vie humaine doit pouvoir voir ce qu’il y a dans ses actions.

La manifestation des humains commence par U, puis se sépare en A (l’expansion, le sujet), et WA (la concentration, l’objet). La rencontre des courants opposés A et WA crée les tourbillons qui sont les formes, notre corps physique…Ainsi les quatre dimensions d’énergie universelle qui se concentrent reviennent au vide absolu, et de ce vide absolu elles se séparent à nouveau et s’étendent.

 

L’action de A-WA, formant des tourbillons d’énergie, créant l’espace pour la manifestation physique

L’activité de la vie intérieure, en terme de rythmes sonores, est U-E-O. Les sens (U), dont les phénomènes sont analysés par WE, produisent l’intelligence et la connaissance, O. Les humains qui cherchent la plus grande satisfaction, qui suivent veulent faire ce dont ils ont envie sans être gêné, ont la moralité de la dimension U-E-O, c’est leur idée du bonheur. Cela produit la civilisation matérielle-scientifique, qui tue la vie humaine.

« Le principe de ce type de civilisation est Amatu Kanagi et le type d’activité humaine est symbolisée dans la religion par le Dieu Etoile ou le dieu de la violence – le diable ; c’est le dieu Susano du Shintoïsme japonais. »

Comme les désirs des sens (U) ont leur source dans le vide absolu, c’est le pouvoir de la gravité du centre de l’univers. Le désir d’amasser et d’attirer est de ce fait infini, jusqu’à ce que tout l’univers soit possédé. Ce qui est impossible. C’est le désir de contrôler et subjuguer les autres.

Comme les humains ont tous ce désir mais que la Terre est un espace limité, ils se retrouvent à se battre et s’entre-détruire. Le désir illimité de U ne peut jamais être satisfait. Pour avoir ce qu’ils veulent, les gens doivent avoir une supériorité : vitesse, force, énergie, pouvoir. C’est pourquoi nous sommes attachés à un nom, une position, une propriété… et un gouvernement dont les lois protègent ces possessions. Nous nous réunissons en collectivités et groupes car un individu seul a un pouvoir limité, mais plusieurs peuvent amasser davantage et se répartir les gains.

Ensuite, chaque groupe a besoin d’un territoire et donc des frontières, des séparations. Et les frontières doivent être gardées, défendues. Si la population continue d’augmenter, les conflits vont également augmenter.

Pour prendre aux autres, quand on n’a pas assez chez soi, il faut des techniques très futées : la religion, l’idéologie, la politique, l’économie, l’armée… tout cela dans le même but.

Quand les hommes ont commencé à se regrouper, ils se partageaient tout de façon juste, selon la capacité et l’énergie de chacun. Mais maintenant cet équilibre a été rompu et la moralité est perdue, à cause de l’avidité. Les puissants grandissent et les faibles diminuent.

Petit à petit, les gens développent une peur intérieure et une insatisfaction – un sentiment d’injustice. Les nations ne peuvent pas s’harmoniser entre elles. Les nations n’ont plus de leader ayant la vérité qui puisse guider ces personnes instables, le principe juste qui satisferait leurs esprits troublés. Dans les nations elles-mêmes, les relations humaines se divisent, les gens ne se font plus confiance et ne travaillent plus ensemble – tout est individualisme.

Quand ces gens avides de maintenir leur statut et leur pouvoir sur des territoires influencent la population pour leur soutenir, alors l’esprit humain n’a aucun intérêt à coopérer avec les autres dans ce but mutuel. Il est possible pour le cœur humain de coopérer avec un tel groupe et on doit s’en séparer.

« Pour induire la coopération, il est nécessaire de mettre au point des techniques très difficiles, compliquées et sournoise, ce qui augmente la confusion de la société humaine – creusant un plus grand enfer ».

« Tant que le principe de vie ne revient pas dans le cœur humain, personne ne peut changer le cours de ce courant de civilisation. Quand le temps viendra où tout le monde sur terre décidera sérieusement de se purifier de ce courant sombre, à ce moment-là nous retrouverons la seule façon de le faire, que nous ont laissé nos ancêtres, le principe de vie du Kototama. »

« Cette civilisation a été créée par U-E-O, le principe Amatu Kanagi, fondé sur l’activité des désirs des cinq sens physiques et leur connaissance expérimentée et intelligence. Les plus importantes dimensions de capacités, le A et le jugement du E, sont encore endormies au fond des êtres humains. Ces capacités de A et E sont celles qui nous rendent humain plutôt qu’animal, qui nous donnent notre réelle capacité humaine, mais qui ne sont toujours pas utilisées. »

Quelle que soit l’avancée de la civilisation scientifique, la vie personnelle de chaque individu se base sur la satisfaction de ses désirs physiques. C’est ce sert notre esprit, c’est le but de nos actions. Une vie animale, où le fort mange le faible, n’est pas différente. Toute amélioration faite poursuit ce but, rendant les choses pires – plus sales – avec notre jugement à l’envers.

C’est ce qu’est notre moralité, pire que la moralité d’un animal – et nous appelons ça le progrès.

Une civilisation spirituelle est également possible, basée sur le principe d’Amato Sugaso. C’est l’action des énergies des quatre dimensions a priori se manifestant dans l’ordre A-O-U-E, donnant les capacités a posteriori WA-WO-WU-WE.

La civilisation spirituelle se base sur la dimension A, qui peut saisir les vibrations au-delà des phénomènes de l’univers a posteriori, que l’oeil scientifique ne peut pas voir.

Par exemple, quelqu’un vivant aux Etats-Unis peut sentir intuitivement la mort de ses parents en Europe. Ce phénomène saisi par la capacité de la dimension A est possible par la synchronisation de notre propre rythme de vie au rythme de vie du phénomène, se manifestant dans l’esprit en tant que phénomène non-matérialisé.

La science moderne, basée sur la dimension U, peut découvrir de plus en plus de particules, mais elles sont perçues objectivement, de l’extérieur. Ce que la science ne peut pas saisir c’est le moment de la synchronisation entre le rythme de vie de la particule et notre propre rythme de vie. On ne peut pas mesurer le moment où une vibration émerge du côté subjectif – notre propre A. Par exemple, on peut mesurer l’effet de la douleur sur le cerveau, mais on ne peut pas mesurer le sentiment que cela produit de l’intérieur. La science ne peut pas connaître l’essence de la douleur.

Ainsi, par le A ou par le U nous percevons le monde phénoménal sous deux angles totalement différents. Le jugement de E selon le U et la connaissance de O, diffère du jugement de E venant de la dimension A et de la connaissance apprise par l’expérience, O.

La moralité est donc totalement différente chez une personne ou une autre, même si le O et E ne changent pas. Ce qui change est ce que perçoit la personne dans le monde.

Le U ne voit pas, par exemple, une rose, comme le voit le A. Le A voit bien plus de choses au-delà de l’existence physique, qui ne dépendent pas des sens. A perçoit des manifestations non-formées, des phénomènes mentaux : la beauté, le bonheur, la tristesse, etc.

Depuis le A, vous savez qu’il ne faut pas faire du mal à la fleur, ne pas la couper.

L’activité du principe Amatu Kanagi, U-E-O, n’ouvre pas parfaitement la capacité de la dimension A. L’activité humaine s’occupe des sens physiques et des désirs. C’est la même activité que dans le monde animal.

Les anciens disaient que ce principe matérialiste était symbolisé par le Dieu Etoile, car dans la nuit, l’étoile n’éclaire pas assez pour se reconnaître soi-même comme un être humain. Le principe d’Amatu Kanagi est comme l’étape de la larve, ou de l’oeuf. Contrairement à lui, le principe Amatu Sugaso, A-O-U-E, est comme le cocon qui va s’épanouir et saisir tous les phénomènes dans l’univers.

Le A et le O (action expansive et sa continuation) – l’activité de Mana-Kana, manifestée dans Naka-Ima – se synchronisent et s’harmonisent.

Ainsi tous les phénomènes (matériels et subtils) sont illuminés par la lumière du A-O.

« Quelle que soit la précision avec laquelle la science peut révéler la cause essentielle des phénomènes spirituels, elle ne peut jamais sauver la vie. Le problème de la survie de l’humanité est la responsabilité de chaque individu. Pour nous sauver nous-mêmes, nous devons trouver la cause essentielle de nos propres phénomènes mentaux-spirituels et le moyen de les utiliser – les contrôler et les ordonner. Nous devons nous-mêmes trouver la voie de la maîtrise de soi. »

On ne peut pas contrôler les phénomènes scientifiquement, à moins de changer les rythmes de l’activité des phénomènes dans l’univers tout entier. Autrement, nous ne pouvons pas changer la réponse de la dimension A, le « lavage de cerveau » ne serait pas complet. Tous les phénomènes universels doivent être changés afin de changer notre réaction mentale envers eux.

La dimension A brille plus que la lumière de l’Etoile de la dimension U. La vérité est plus claire. « Nos ancêtres ont symbolisé la dimension A d’Amatu Sugaso par le dieu de la lune. L’utilisation de la capacité à saisir la substance des phénomènes [qui croissent et disparaissent dans l’espace universel] est un travail difficile, qui crée naturellement un autre type de civilisation.

Le jugement et la moralité de E venant de la dimension A sont beaucoup plus élevés que ceux de E venant de U, ils sont plus proche de la moralité humaine, que de la moralité animale de la dimension U. Le développent de la capacité humaine se manifeste dans l’ordre U-O-A-E.

« Si nous ne connaissons pas ou ne réalisons pas le soi, si nous ne cherchons pas et ne persévérons pas tous les jours dans la pratique et l’introspection, pour essayer de se développer en suivant ses dimensions intérieures – si nous allons juste naturellement, motivé par les désirs du jour, insouciant du soi intérieur – ou, si nous cherchons mais que nous nous trompons dans le chemin de notre propre développement, alors nous ne pouvons pas réaliser nos capacités des dimensions supérieures, la manifestation et l’activité du soi profond.

Nous ne pouvons pas utiliser notre capacité totale en tant qu’être humain pour notre vie présente. Nous arrivons à la fin de notre vie physique sans connaître la vérité, sans avoir la plus haute moralité. Nous finissons nos vies sans jamais avoir su ce qu’était une vraie vie humaine »

Pour connaître notre capacité intérieure de la dimension E, nous devons totalement comprendre l’activité spirituelle intérieure de la dimension A, nous devons d’abord réaliser le A. Avant de terminer la quête de la dimension A, nous ne pouvons pas passer à la dimension E.

L’ordre à suivre est U-O-A-E, en devant apprendre les leçons de chaque étape une à une.

C’est comme la métamorphose de l’insecte : œuf : U, larve : O, cocon :A, et l’insecte adulte : E. Chaque étape doit être réalisée avant que la suivante n’apparaisse, en son temps.
C’est comme pour la plante : la graine : U, la racine : O, les feuilles:A, la fleur: E.

« Avant que le temps soit venu, les dimensions inférieures ne peuvent pas comprendre les dimensions supérieures, mais les dimensions supérieures peuvent clairement voir la vie des dimensions inférieures car elles ont déjà traversé cette expérience. »

L’éducation moderne porte sur la force physique, WU, et l’intelligence mémorielle et la connaissance, WO, considérées comme les principales valeurs de l’être humain. Ce type de compréhension est basé sur le jugement d’Amatu Kanagi, les capacités d’U-E-O, la relation renversée de sujet à l’objet.

Nakazono insiste sur le fait de comprendre intérieurement les rythmes de vie des différentes dimensions intérieures, ainsi que les cinquante sons de Futomani – le verbe de Dieu, le son de la vérité. Tant que ce n’est pas compris, alors c’est juste une connaissance stockée dans la dimension O, la mémoire. Ce serait faire comme un robot.

La A est associé à l’avant du cerveau, c’est l’action expansive du corps (yang), tandis que le WA est associé à l’arrière du cerveau, qui reçoit les images du monde comme un cinéma, il concentre (yin). De même la partie gauche du corps est expansive, A, la partie droite concentre, WA. Le cerveau possède donc deux hémisphères.

Les huit rythmes pères

Nous avons expliqué le U se séparant en A-WA, et la continuation de ces trois, le O – l’activité de A-O. Puis l’action du E.

O est contenu dans l’action de A, et E dans l’action de O.

La source de l’action séparatrice de E est 8 rythmes de vie moteurs. En lettres, ce sont T-Y-K-M-S-L-H-N, les 8 rythmes pères. Ils se synchronisent avec les quatre dimensions a priori d’énergie universelle, qui deviennent la capacité humaine a posteriori de WU-WA-WO-WE, créant l’action de la vie humaine.

Les 8 rythmes pères se synchronisent donc avec les 4 dimensions d’énergies mères U-O-A-E, le monde des quatre sons mères, le Mana des quatre dimensions de l’univers.

La synchronisation des sons pères avec les sons mères de la dimension U, forment l’ordre de U – TU YU KU MU SU LU HU NU – WU. C’est ce que la science appelle la gravité.

De même, pour la dimension E, cela crée TE-YE-KE-ME-SE-LE-HE-NE, les sons enfants.

Ils sont nés de la synchronisation des rythmes pères avec l’énergie des sons-mères de E. Ce sont des nouvelles créations qui sont les rythmes du cerveau qui donne la capacité du jugement humain a posteriori. Ces rythmes créent l’espace-temps de la vie a posteriori. Ces rythmes sonores enfants forment le temps, et ce qu’il y a entre les sons enfants est l’espace.

De même les 8 rythmes pères se synchronisent à O et à A, pour former,
O – TO YO KO MO SO LO HO NO – WO
A – TA YA KA MA SA LA HA NA – WA

Les capacités a posteriori sont dues à ces 8 rythmes pères qui captent les 4 dimensions mères.

S’il n’y avait pas les 8 rythmes pères, il n’y aurait pas de création de la vie physique humaine ou de manifestation de sa capacité. Et s’il n’y avait pas cette activité de la vie humaine, il n’y aurait pas la manifestation de l’univers et des phénomènes universels.

Le 8 rythmes pères forment le pont entre l’a priori et l’a posteriori.
Nos ancêtres parlaient du pont flottant du ciel, Ameno Ukihasi.

Ces 8 rythmes moteurs sont la plus grande puissance, l’étincelle de vie, qui crée le corps, lui donnant sa vie et sa capacité.

La dimension I-WI

Il a été difficile d’expliquer les quatre dimensions, car la source de ces quatre dimensions, se manifestant et agissant dans le Naka-Ima, est la capacité de la volonté vitale de I et de la force vitale de I-WI, agissant avec les 8 rythmes pères moteurs.

Les 8 rythmes moteurs d’I-WI se synchronisent avec U-O-A-E, manifestant les capacités a posteriori des 4 dimensions.

« Les rythmes pères de l’action d’I-WI sont l’énergie universelle des quatre dimensions se concentrant dans le vide d’U et de là se séparant à nouveau en quatre dimensions et entrent en expansion »

I-WI est la source des quatre dimensions. Expliquer U O A et E d’abord était un moyen de pouvoir remonter à la source, qui est E-WE. Si l’on cherche la source de notre vie et capacité, on cherche son soi intérieur. Autrement, on ne peut arriver à la source. De même, les anciens expliquaient le principe de vie, ils faisaient de même pour indiquer aux générations futures comment procéder pour le retrouver. On peut sentir leur amour divin dans le fait qu’ils aient laissé ces explications aux générations futures.

I-WI est le germe humain non-formé – non physique. C’est la volonté de vie et la force de vie, qui sont au final la même chose. On ne peut pas séparer I et Wi.

I-WI se manifeste dans le Naka-Ima, ici ! À cet instant !

Là où la concentration s’arrête et l’expansion commence, se trouve le germe de l’être humain.
De cet endroit, U, les quatre dimensions d’énergie s’étendent à nouveau.
Cette expansion est due à la force de vie, I. Autour de l’espace vide I-WI, s’organisent les quatre dimensions d’énergie.

Les quatre dimensions d’énergie qui entrent en expansion depuis I sont les quatre rythmes TI-KI-SI-HI. Ces quatre dimensions d’énergie se concentrant en WI sont capturées par les 4 rythmes sonores expansifs de I, qui deviennent YI-MI-LI-NI quand ils se rencontrent.

La force de vie du WI est déterminante pour la vie humaine. C’est elle qui collecte tous les éléments nécessaires pour créer et maintenir le corps. Les différentes dépendant de la quantité et la qualité des éléments collectés.

I et WI agissent de façon interdépendante. Il faut que le germe puisse créer le corps humain, mais s’il n’y avait pas la volonté de vie, l’énergie de concentration de WI ne pourrait pas créer un corps.

Dans le corps humain, la direction de l’énergie de concentration, WI, va de l’extérieur à l’intérieur, du dessus au dessous, et de droite à gauche. La fin de ce courant produit l’expansion, I, allant de l’intérieur à l’extérieur, de dessous à dessus, de gauche à droite. S’il y a un bon équilibre dans l’activité du rythme de vie de I-WI et l’activité physique, alors l’esprit et le corps sont parfaits. En perdant cet équilibre, les êtres humains ne peuvent pas maintenir leur capacité originelle totale.

Si la quantité d’énergie de vie totale, est, disons de 10, l’équilibre entre l’action d’expansion de A et l’action de concentration de U est de 5:5.

Si l’action de A passe à 7 ou 8, et qu’U passe à 3 ou 2, alors l’énergie de la vie intérieure du corps devient plus expansive et l’énergie de concentration, pour maintenir cet espace, devient plus petit. Si U devient plus fort et A plus faible, alors le corps devient plus fort et plus puissant mais l’action de la capacité spirituelle diminue.

Le manque d’équilibre cause les maladies (physiques et spirituelles). Toutes les malades peuvent être reliées à l’activité de vie non équilibrée dans cet espace de notre propre corps.

I-WI s’occupe de l’énergie physique intérieure du corps, c’est-à-dire le pouvoir de vie guérisseur naturel. Si l’activité de vie du corps est trop déséquilibré, cela finira par atteindre I-WI, et le corps périra.

Les femmes sont plus affectées par l’énergie de vie de concentration WI,
Les hommes sont plus affectés par l’énergie de vie expansive de I.
Si l’embryon par son équilibre favorise l’énergie de concentration, cela fait un corps féminin.
Dans le cas inverse, cela fait un corps masculin.
C’est pourquoi dans la nature en général, le corps d’une femme est plus calme que celui d’un homme.

Les rythmes T K S H Y M L N de I-WI, ont lieu dans l’espace même du corps, au sein du centre subjectif de notre activité. Ces rythmes manifestent le corps physique gouverné par les quatre dimensions d’énergie et le ratio d’expansion/concentration. Le corps de l’homme est le corps de l’univers, il n’y a pas de séparation car tout est conscience. La « distance » perçue entre soi et la réalité dépend uniquement du type de conscience formé par ces rythmes.

Nous pouvons clairement voir en nous-mêmes, dans la manifestation de la vie physique, l’opération de l’univers. Notre corps est un univers total. C’est la dimension E-WE qui permet de reconnaître que le soi subjectif (A) et l’univers (WA) sont la même chose. Ce sont les deux parties du même soi.

Après avoir étudié toutes les étapes U-O-A-E (chaos, lumière, connaissance, et jugement), nous nous rendons compte que ces quatre dimensions viennent de la source de vie, la dimension I-WI. La dimension I-WI se trouve au fond des capacités a posteriori de notre vie quotidienne (U-O-A-E). Il est donc très difficile de trouver et réaliser le soi.

La première manifestation d’I-Wi est U puis devient A-WA, O-WO, et E-WE. Passer par toutes les étapes U A O et E permet enfin de comprendre I-WI et alors la personne devient, dans le bouddhisme, un boddhisattva. Ouvrir l’oeil de la vie du plus haut jugement, I-E, signifie renaître, se réveiller.

Amatu Iwasaka – Une explication générale

 

Les 17 rythmes sonores des capacités a priori des êtres humains.

Ce chapitre concerne la voie fondamentale pour retrouver le Principe de Vie, découverte par nos ancêtres, sous la forme d’Amatu Iwasaka.

Les 17 sons a priori sont appelés les 17 dieux cachés. Les dimensions séparées du rythme a priori de l’énergie universelle qui créent les 8 rythmes d’I-WI sont : U–A-WA–O-WO–E-WE

U-A-O-E : sons subjectifs : sons mères
WU-WA-WO-WE : sons objectifs, sons demi-mères.

La synchronisation des sons mères et demi-mères sont la manifestation partielle de l’activité d’I-WI.

Le courant d’I-WI scanne la réalité comme un radar pour chercher les endroits où se synchronisent ces sons, et les rend manifeste.

C’est pourquoi Sensei Takechi séparait I-WI, les appelant « sons parentaux ».

Nous captons les énergies du dehors (sons demi-mères), WU-WO-WA-WE et les transformons dans notre corps en force de vie, WI. « Cette partie qui se concentre, de l’activité de vie, ne peut pas réaliser sa propre existence. C’est Muga, l’état de non Je suis – néant ; pas de conscient. »

En nous, l’activité de Muga, WI, devient expansive, I, et à cet instant, la volonté de vie, provoque la manifestation des 17 dieux cachés, le rythme sonore de U, la vibration du premier cerveau. Puis A, O et E se manifestent, dans cet ordre, formant la capacité de subjectivité.

 

Les huit dimensions et huit rythmes moteurs d’I-WI

Le diagramme suivant montre la relation entre les quatre sons mères et sons demi-mères et les huit rythmes moteurs d’I-WI.

« I-WI agit avec huit rythmes moteurs, donnant la capacité des sujets et objets de chaque dimension. La capacité subjective du sens du goût de U devrait alors reconnaître huit goûts différents, – les contenus des goûts objectifs – , WU. La sens de la vue, de A, devrait reconnaître huit couleurs et formes de WA ; le sens de l’ouïe de O devrait reconnaître huit sons séparés de WO ; le sens de l’odorat de E devrait séparer le WE objectif, pour réaliser les huit odeurs. »

Le monde phénoménal scientifique est celui là, les huit goûts de U, les huit couleurs de WA, les huit sons de WE, et les huit odeurs de WE.

Les huit rythmes sont présents dans les atomes, leur activité créant l’apparence de toute forme. Ces atomes peuvent changer de dimension selon l’énergie qui les gouverne.

« Notre sens visuel ne saisit les phénomènes sous la forme de huit rythmes de couleur et forme, mais ne peut pas saisir les rythmes des autres dimensions. Le sens du goût ne peut être saisi que par la dimension de vibration du goût ; le sens de l’ouïe n’atteint que la vibration du son ; le sens de l’odorat ne peut que saisir la vibration des odeurs. Par cet exemple de la capacité a posteriori d’un sens physique, nous pouvons imaginer des rythmes universels se séparant en quatre dimensions »

[NdT : ces informations permettent de mieux comprendre la synesthésie.]

Nos sens physiques saisissent un univers a priori sous la forme des quatre dimensions du goût, couleur, son et odeur. Le touché est la totalité de U et inclut les quatre autres.

« L’action de la capacité spirituelle, l’autre côté de l’activité de vie humaine, se synchronise avec les mêmes quatre dimensions a priori de l’univers, mais une étape avant la synchronisation des sens physique, avant que l’énergie ne se matérialise en tant que forme. L’action spirituelle intervient d’abord et ne peut qu’être saisie par les sens spirituels. »

« Le sens du touché est un sens séparé des autres quatre capacités subjectives. Les quatre sens tirent des énergies du dehors dans leur espace physique. Ceci se passe au sein de l’action de nos énergies physique, saisissant le changement constant d’action dans le corps. La condition changée est saisie par la substance, I-WI se sent lui-même. »

Le sens du touché est le sens de la substance d’I-WI, quand I-WI crée le corps, il utilise le sens du touché pour recueillir les éléments nécessaires. Les quatre sens physiques différencient les énergies venant dans le corps, produisant des changements.

« I-WI » les « sent » et les « juge » arriver dans notre espace. Le sens intérieur d’I-WI les transforme alors en U. Le sens du touché se manifeste directement d’I-WI à U. De U, il va à WU, se divisant dans les quatre radars de U.

« De même, le plan de l’esprit universel est à la base de la dimension A ; l’esprit universel est la manifestation directement d’I-WI à la dimension , devenant A-WA, tout comme le touché est la manifestation directe d’I-WI à la dimension U. »

I-WI est la source de U (I-WI crée le corps)
I devient A et E
WI devient O et WO

I-WI exprime son désir de vie physique, WU,
WE recueille les éléments des quatre dimensions d’énergie (goût, son, couleur, odorat) pour maintenir les organes de la constitution du corps.
Cette constitution croit en connaissance par l’expérience, WO.
L’ordre de manifestation est WI-WU-WE-WO.
Ceci concerne la partie humaine des sons demi-mères.

Chez ces personnes pour qui la vie quotidienne se base sur ce désir de posséder, ils agissent avec les désirs des sens physiques de la dimension WU. La dimension WE leur sert à savoir quoi acheter, manger, etc. Cela accroît l’intelligence de WO – et c’est tout ce que sont leurs vies.

WU est la première manifestation de la substance de WI, qui concentre.
On est loin de la vraie vie et ce comportement n’est pas en accord avec l’univers.
La Grande Loi de L’Univers est la loi de Dieu, elle ne manifeste que la plus haute moralité, par le plus haut jugement.

Le retour du Christ ou du Bouddha signifie que l’esprit humain retrouvera sa plus haute moralité.

Nous ne sommes conscients que la dimension U : WU : KU-SU-TU-NU-HU-MU-YU-LU, de la dimension E : KE-SE-TE-NE-HE-ME-YE-LE. Et de la dimension O : KO-SO-TO-NT-HO-MO-YO-LO : un total de 24 sons enfants, dont trois (YU, YE, YO), ne peuvent pas être réalisés.
Ces rythmes enfants sont les rythmes du cerveau de l’esprit humain.

Ainsi, nous agissons avec 7 types de désirs (même s’il y en a 8 en réalité), et avec 7 jugements moraux et 7 types de connaissance, ce qui fait un total de 21 vibrations mentales ou rythmes.

Mais si notre civilisation était basée sur le principe d’Amatu Sugaso, sur la base de la dimension A, nous ne serions pas limités à l’espace-temps comme avec le principe d’Amatu Kanagi.

En cinq dimensions, le sujet est A-O-U-E-I et l’objet WA-WO-WU-WE-WI.

Mais même si nous avons le A, en plus, nous percevons pas le I-WI, de sorte que le soi subjectif est A-O-U-E. Le soi ne peut pas vraiment comprendre ce qu’il y a dans les phénomènes de WA-WO-WU-WE. Il y a une séparation entre l’objet et le sujet.

Cela fait un total de 32 sons enfants : TA-KA-SA-MA-LA-NA, TO-KO-SO-HO-YO-MO-LO-NO, TU-KU-SU-HU-YU-MU-LU-NU, TE-KE-SE-HE-YE-ME-LE-NE.

La voie d’Amatu Sugaso (spirituelle), ne reconnaît donc pas que le A est une manifestation du I.
Elle est encore à l’étape où elle place toute l’importance sur le Je Suis, le A, qui ne peut se réconcilier à l’impression de soi de la dimension U physique.

En général, les gens sont au U et cherchent le A, le Je Suis. Une fois arrivé au A, on perçoit l’aveuglement de la vie du U. Leur connaissance actuelle (dimension O) est donc un mélange de U et de A. Le A est la vibration du cerveau.

Le fait d’être arrivé au A et de voir dans quel état nous étions auparavant, et de voir que les autres sont dans ce même état, conduit à vouloir les aider, et c’est la dimension du E. Malheureusement, aucun de nos dirigeants sont dans cette dimension du E.

« Le principe de vie du Kototama se divise en trois voies d’activité humaine et désirs. A-MA-TU est le titre de chaque principe et chaque nom dénote l’ordre des dimensions mères. »

A-MA-TU se décompose en A : la lumière de vie, MA, l’espace de l’activité de A, et TU, qui est la vibration provoqué par la perception des sens physiques a posteriori. Si le cerveau ne peut pas fonctionner correctement, l’être humain est « fou », a une pathologie. Mais si le cerveau fonctionne bien, on peut découvrir la lumière de vie, l’action de la dimension I, la substance de soi. I éclaire la lumière de soi (A).

Ensuite les 8 rythmes moteurs permettent de reconnaître l’espace et le temps, depuis la capacité du jugement, E. Le A-I-E, se continue en O, dans l’existence physique U. Ainsi, les deux parties (subjectif, I, et objectif, WI) peuvent devenir une. Le soi n’est plus séparé et devient un seul Je Suis.

« La voie d’Amatu Kanagi est celle d’un être humain allant à l’aveugle dans le monde, comme s’il était dans un état d’oeuf ou de larve. La voie d’Amatu Sugaso est celle de l’être humain dans un cocon, rêvant d’une contrée céleste. »

Dans les deux cas, l’être humain est lié à la terre, et ne peut pas retrouver l’Eden. Pour cela il faut éveiller notre œil de vie et retourner au monde de notre propre substance.

Comme nous agissons sur terre depuis notre corps physique, nous pouvons choisir l’un ou l’autre de ces principes, et les réaliser complètement. Il faut continuer à chercher dans l’une ou l’autre de ces voies pour atteindre la porte du ciel.

La voie jusqu’à cette porte est pleine de souffrance et de confusion, à cause du karma a priori, mais on est obligé d’y passer. Sachant cela, les difficultés de la vie humaine a posteriori deviennent agréables, car nous les dépassons avec courage et confiance.

Certains pensent que le sentiment physique et les désirs, WU, sont Je Suis, d’autres pensent que la connaissance de O-WO est Je Suis, et pour d’autres, l’oeil spirituel A-WA est Je Suis, et il y en a pour qui le jugement d’E-WE est Je Suis. Les gens ont différents penchants de conscience, mais personne n’a essayé de récupérer le principe de vie du Kototama dans notre société actuelle.
De sorte qu’elles ne peuvent pas réaliser ces différentes dimensions qui existent en elles. Elles mélangent toutes ces dimensions, sans savoir qui elles sont vraiment.

Pour ramener la paix sur terre, qu’on cherche de manière inconsciente, il faut récupérer la substance d’I-WI, comme l’ont indiqué les ancêtres – il n’y a pas d’autre voie.

Notre civilisation matérielle-scientifique vient en partie du développement d’êtres humains en A-O et surtout en U-O.

A-O est la sphère religieuse, philosophique et artistique, qui a ensuite cherchée à se développer concrètement dans la dimension U-O.

La déesse lunaire de la première civilisation (A=lune) a permis au dieu stellaire de la seconde civilisation (U=étoile) de prendre de l’ampleur.
En arriver à la dimension I-E (dieu solaire) est le but de l’humanité. C’est le principe d’Amato Futonorito.

Même si les êtres humains ont l’air identique de l’intérieur, leur conscience est très différente. Ce qu’il y a dans leur connaissance (O) se manifeste de façons très différentes. Ils saisissent des dimensions très différentes.

L’être humain de principe Amatu Kanagi regarde les phénomènes extérieurs limités, l’être humain de principe Amatu Sugaso cherche le non-formé, les phénomènes spirituels de l’univers.

La substance humaine d’I-WI est la volonté de vie du créateur universelle, elle cherche à se connaître en créant l’univers et a besoin de la civilisation pour nommer les phénomènes par le langage. Les expériences des dimensions U et A forment la connaissance d’O.

Mais les noms que donne la civilisation ne permettent pas de saisir la vraie vie des phénomènes. Il faut reconnaître en soi les 8 rythmes moteurs d’I-WI se synchronisant avec les énergies des 4 dimensions (qui modifient les ondes cérébrales) pour cela. Chaque vibration ou rythme changé devrait être étudié. Ce son est le vrai nom des phénomènes de la vie.

Les 17 dieux a priori, se synchronisant avec notre vibration cérébrale qui change continuellement, forment l’activité mentale humaine. La conscience de son intention vient des rythmes pères a priori I-WI qui se synchronisent avec les 4 dimensions mères. Ces rythmes ont reçus la nature des deux côtés réunis et deviennent de différents rythmes sonores du père à la mère.

Ces sons enfants sont la manifestation indépendante d’un père et des rythmes sonores mères a priori. Ils sont l’intelligence a posteriori de la vibration cérébrale des êtres humains, leur nombre étant 32.

« Les quatre dimensions mère a priori, U-A-O-E, et les rythmes sonores demi-mères, WU-WA-WO-WE, avec le rythme sonore parental I-WI, et les huit rythmes moteurs, font un total de 18 rythmes de vie. De la synchronisation de ces rythmes de vie a priori nait une intelligence basique a posteriori, les 32 rythmes sonores enfants. Ensuite, ils forment le total de 50 rythmes sonores. »

« Le principe parfait de leur disposition dans l’ordre correct de dimension, temps et espace, est Amaritu Futonorito. Quand nous pouvons totalement trouver l’ordre et le contenu de ces cinquante sons de rythme de vie du Kototama, grâce au miroir d’Amatu Futonorito, alors nous avons la réponse parfaite à la question de qui Je Suis et qu’est-ce qu’un être humain. »

Les principes d’Amatu Kanagi et d’Amatu Sugaso sont aussi des ordres de disposition de ces 50 sons, mais en suivant cet ordre de ces deux manières, il est impossible de saisir la réalité finale – les contenus complets de ces 50 rythmes sonores.

Suivre l’un ou l’autre de ces ordres de disposition sont des étapes de développement qui cependant n’atteignent pas la réalité finale, et les êtres humains doivent continuer à chercher la déesse de la liberté ou l’Oiseau Bleu (référence à Maeterlink).

Notre civilisation se base sur les dimensions U et A, mais les dimensions supérieures, la vraie intelligence humaine (dimensions E et I) sont perdues.

C’est ce qui fait que par exemple, la médecine moderne affirme fièrement avoir découvert de nouvelles techniques et théories alors qu’en réalité, les gens sont de plus en plus malades.
Année après année, la moralité humaine rejoint un niveau inférieur.

La civilisation doit être purifiée du point de vue des dimensions supérieures.
On peut être désespéré face à la situation, mais le principe de vie I-WI est toujours présent au fond du soi physique. C’est la source de notre propre vie et substance.

Les sons enfants

Comme nous l’avons expliqué, I-WI, le vide absolu, produit 4 rythmes d’énergie (sons mères) qui s’étendent et se concentrent (sons demi-mères). C’est I-WI qui va « fixer » un espace-temps en synchronisant le mouvement créatif et entropique. Cette formation d’une réalité, synchronisée par I-WI avec les 8 rythmes moteurs, va créer le corps humain.

Nous avons vus que les 17 rythmes sonores des capacités a priori de l’être humain se synchronisent en créant le corps humain complet et sa capacité.

Le corps humain a posteriori n’est plus les 4 dimensions ni I-WI. I-WI continue à se synchroniser avec les 4 dimensions mères et crée les 8 rythmes des sons enfants de chaque dimensions, ce qui fait un total de 32.

Ce nombre de 32 rythmes sonores enfants, avec le nombre des 17 rythmes sonores a priori forment 49 rythmes sonores. Mais U doit être divisé en U et WU, ce qui fait 50 sons.

U est toujours le chaos. Le retour des 4 énergies des dimensions forment l’agrégat des sens physiques, le sens du touché ou contact. On peut théoriquement séparer le U a priori et le WU a posteriori, mais on doit comprendre le U comme étant toujours le chaos. De même, la dimension I peut être séparée en théorie en I-WI, mais en pratique, on ne peut pas voir la différence.

C’est pourquoi on n’inclut pas WU et WI, et qu’il y a 48 rythmes sonores : U et I ne peuvent pas être séparés en sujet et objet.

Comme on l’a dit, dans le principe d’Amatu Kanagi, il y a 24 rythmes sonores enfants.
Et comme YO-YU-YE ne peuvent pas être réalisés, il y en a 21.

Dans le principe d’Amatu Sugaso, il y a 32 rythmes sonores enfants, auquel on peut ajouter les rythmes des 4 dimensions mères ce qui fait 36 rythmes de vie.

Les rythmes sonores enfants sont créés par la synchronisation des énergies universelles a priori, les 17 dieux cachés. Leur interaction crée 32 ondes cérébrales a posteriori. C’est le nombre basique des rythmes de la conscience humaine pure. C’est la pure manifestation de l’univers a priori, Dieu lui-même.

L’être qui retrouve sa conscience basique, c’est-à-dire qui renaît, est le fils de Dieu.
Il faut rejeter toute sa connaissance passée.
Il faut percevoir les phénomènes universels comme avec l’esprit d’un enfant, vide – comme une feuille de papier blanche.

Quand la bouche (Kana), prononce directement les rythmes des ondes cérébrales (Mana), alors les phénomènes reçoivent leurs vrais noms.

C’est quand nous donnons leurs vrais noms aux phénomènes que nous pouvons être en paix.
Autrement, il y a une séparation entre le soi et les phénomènes.
Les phénomènes et le soi sont totalement un.
Mais à cause en observant notre mémoire (O), nous pouvons voir clairement que toute notre confusion et difficultés sont venues de l’imperfection de notre connaissance.

Il est très difficile de saisir le contenu et l’ordre des sons du Principe de Kototama.
Les 8 rythmes moteurs d’I-WI, et leurs 32 sons enfants sont la partie la plus compliquée à comprendre, elle est relative à la conscience elle-même.

« Les 8 rythmes moteurs d’I-WI, se synchronisant avec A-O-U-E, les quatre dimensions mères, deviennent la volonté et puissance de chaque dimension, créant les 8 rythmes sonores enfants de chaque dimension. »

Le schéma ci-contre montre les 8 vibrations motrices de I entrant dans A et donnant naissance aux 8 sons enfants : TA-KA-SA-HA-YA-MA-LA-NA (les autres dimensions produisent les sons enfants de la même manière).

Selon Sensei Akimasa Yamakoshi, l’ordre de la manifestation des sons enfants, préservée dans le Kojiki sous la forme des noms des dieux, est le suivant : TA-TO-YO-TU-TE-YA-YU-YE-KE-ME-KU-MU-SU-LU-SO-SE-HO-HE-HU-MO-HA-NU-LA-SA-LO-LE-NO-NE-KA-MA-NA-KO.

Les trois principes et les cent déités

Les tableaux ci-dessous doivent être lus de haut en bas et de droite à gauche. L’action subjective de la capacité de manifestation humaine tourne de gauche à droite. Une fois que l’action de vie est écrite, (le phénomène du sujet), elle tourne dans l’autre sens.

La civilisation doit être examinée du point de vue I-E et améliorée.

Les trois principes sont nommés les trois trésors ou les enfants des trois trésors, Mihasirano-ubumiko, car après une longue étude, ce fut la perfection finale du travail de nos ancêtres.

Les Trois Principes

Le principe d’Amatu Iwasaka est la compréhension complète des 50 sons. C’est la réponse à ce qu’est un être humain.

Les trois principes montrent que telles actions humaines vont créer telle sorte de civilisation.
Comme nous l’avons vu, il y a deux type de civilisation sur terre, celle qui cherche à satisfaire le désir de ses sens, et l’autre qui cherche à pleinement satisfaire les désirs spirituels, par l’intelligence.

Le principe d’Amatu Futonorito indique la source de ces désirs et manifestation d’activité.

Pour comprendre pourquoi ces deux types de civilisation se sont séparées, nous devons comprendre le contenu des 50 sons.

Le but du Principe de Kototama est la recherche de la substance du soi. Nous devons suivre les pas de nos ancêtres, et découvrir le soi intérieur.

« Nous devons procéder pas à pas, pour nettoyer la poussière, nos démons, et corriger nos erreurs. Nous ne pouvons pas autrement améliorer la dimension intérieure, pour élever notre capacité intérieure à un autre niveau. Quel que soit le temps que nous passons à étudier les choses et questions du monde, et les efforts investis, en accumulant beaucoup de connaissance, cela reste la dimension O-WO de soi. »

Mémoriser tous les sons du Kototama ne signifie pas qu’on s’est purifié soi-même.

1. Le Principe Amatu Kanagi

Ce principe ne peut réaliser les capacités cachées des dimensions A et I. Il ne réalise que la dimension U des cinq sens. C’est la même chose que pour les animaux. Le soi total est alors U-O. Il ne réalisé pas que I-WI maintient en vie son corps physique. L’activité de la dimension U est le désire de collecter, prendre en soi, comme manger, boire, etc.

Ne mémorisez pas les descriptions qui suivent, gardez-les comme des références pour comprendre les son en profondeur.

KU La première action des cinq sens KE La première action des cinq sens se séparant KO La continuation des premiers KU-KE
SU La concentration des cinq sens SE La concentration des sens se séparant SO La continuation de SU-SE
TU La première action des désirs des cinq sens TE L’action séparatrice des désirs des cinq sens TO La continuation de TU-TE
NU La résolution du désir NE Séparation des actions des désirs NO La continuation de NU-NE
HU L’expansion des cinq sens HE L’expansion des sens séparés HO La continuation de HU-HE
MU La synchronisation des cinq sens entre sujet et objet ME La synchronisation d’un sens séparés entre sujet et objet MO La continuation de MU-ME
YU Le bouillonnement des désirs YE Le bouillonnement de désirs séparés YO La continuation de YU-YE
LU Les désirs des cinq sens faisant des cercles LE La circulation de désirs séparés LO La continuation de LU-LE

Les désirs des cinq sens physiques guident la première dimension de la vie humaine naturelle. Le jugement de l’activité de ce E et la connaissance apprise par l’expérience de ce O sont déterminés par les limites de la dimension U. La vie de l’animal est aussi l’action de la capacité de cette dimension. La mémoire (O) de l’homme dépasse néanmoins largement l’animal.

L’action du jugement est ici limitée à un très petit monde, celui de la défense du soi physique U (et son expérience O).
La moralité humaine, dès lors, est que le fort peut manger le faible, c’est son idée de la justice.

2. Le Principe Amatu Sugaso

Cette dimension ajoute le A à U, E et O. Le I n’est pas encore éveillé, de sorte que le soi subjectif se voit encore séparé du monde (WA-WO-WU-WE). On peut parler intellectuellement d’une source, de l’unité de l’univers, mais ce n’est pas encore intégré.

Cependant nous sommes conscients de notre action spirituelle, car nous nous voyons depuis le A. L’humain se détache alors du règne animal, sortant du U pour arriver dans une dimension supérieure.

A Action spirituelle O La continuation de l’action spirituelle U Les cinq sens physiques E Le jugement de l’activité d’A-U-O
TA La première action spirituelle TO La continuation de l’action de l’esprit TU La première action des cinq sens TE Le jugement de l’action de TA-TO-TU
KA La lumière de l’esprit KO La continuation de la lumière KU L’action des cinq sens KE Le jugement de l’action de KA-KO-KU
SA La lumière se séparant SO La continuation de la lumière se séparant SU La concentration des cinq sens SE Le jugement de l’action de SA-SO-SU
HA L’expansion de la lumière, sa plus grande ouverture. HO La continuation de HA. HU L’expansion des cinq sens physiques. HE Le jugement de l’action de HA-HO-HU.
YA La lumière éclairant dans une direction vers un objet spécifique, comme une flèche YO La continuation de YO. YU Le désir physique bouillonnant pour un objet spécifique YE Le jugement de l’action de YA-YO-YU.
MA Crée l’espace en illuminant. MO La continuation de MA. MU Les cinq sens ME Le jugement de l’action de MA-MO-MU
LA L’esprit faisant des cercles et des spirales LO Continuation de LA. LU La rotation des sens physiques. LE Le jugement de l’action de LA-LO-LU
NA Saisir les phénomènes. NO Continuation de NA. NU Le sens physique comblé, « cuisson terminée » NE Le jugement de l’action de NA-NO-NU

3. Le Principe Amatu Futonorito

C’est le principe final de la vie humaine de Kototama Futonorito.
Si, dans cet ordre, nous pouvons saisir les contenus des 50 sons, alors la réalité finale peut se manifester en tant que contenus totaux de notre capacité humaine.

Il faut le comprendre en profondeur. A, I, U, O, sont des expressions des rythmes sonores eux-mêmes, et on ne peut parler de la vérité ici qu’en symboles et métaphores.

A nouveau :

Les énergies des quatre dimensions a priori U-A-O-E,
se synchronisent avec la volonté de vie et le pouvoir humain I-WI,
et 8 vibrations motrices, manifestant la capacité a posteriori des quatre dimensions, WU-WA-WO-WE.
Si nous ne réalisons pas les contenus des 8 rythmes moteurs d’I-WI, nous ne verront pas la substance de la vie physique humaine et l’action de ses capacités.

A La lumière de la vie I La volonté de vie E L’action des 8 rythmes pères O La continuation de l’action d’A-I-E. U Les cinq sens physiques
TA La première action de A TI La première action de I TE La première action de E TO La première action de O TU La première action des sens physiques
KA L’éclaircissement de la lumière de A KI La plénitude de l’action de I KE Actions se séparant KO La continuation de KA-KI-KE KU La plénitude des cinq sens
MA L’espace créé par A MI L’espace de l’action de I ME L’espace du jugement de E MO La continuation de MA-MI-ME MU L’espace de l’activité physique
HA L’expansion de la lumière de vie HI L’élargissement de l’action de I HE L’élargissement d’espaces séparés HO La continuation de HA-HI-HE HU L’élargissement des sens physique
LA La lumière faisant des cercles LI L’action de I faisant des cercles LE E faisant des cercles. LO La continuation de LA-LI-LE LU Le changement des sens physiques
NA Saisir – réaliser les phénomènes NI Le changement de I en WI. NE Mana. NO La continuation de NA-NI-NE ; devient le champ source de la mémoire NU Les complétion des cinq sens
YA Éclairer dans une direction YI L’action dans une direction YE Séparation ; couper dans une direction YO Continuation de YA-YI-YE YU Un désir spécifique bouillonnant
SA Toute la lumière séparée ensemble SI L’action percée par le centre SE Toutes les actions séparées ensemble SO Structure de la mémoire SU Concentration de tous les cinq sens physique
WA L’activité spirituelle WI La force de vie WE La capacité de jugement WO La capacité de la mémoire WU La capacité des cinq sens physique

Mon prédécesseur, Sensei Yamakoshi, à la recherche du Principe de Kototama, expliqua les contenus des 8 rythmes moteurs d’I-WI de la sorte :

TI – TA-TE-TO-TU : pouvoir s’étendant,
KI – KA-KE-KO-KU : pouvoir intérieur grattant,
MI – MA-ME-MO-MU : pouvoir faisant des cercles,
HI – HA-HE-HO-HU : pouvoir ouvrant,
LI – LA-LE-LO-LU : pouvoir spiralant,
NI – NA-NE-NO-NU : pouvoir recueillant, absorption,
YI – YA—YE-YO-YU : pouvoir volant,
SI – SA-SE-SO-SU : pouvoir perçant.

En plus des trois Principes qu’on vient d’étudier, il y en a un quatrième évoqué par Sensei Koji Ogasawara :

1) Un différent Amatu Sugaso
A-TA-HA-KA-SA-NA-LA-YA-MA-WA
2) Schéma sonore Takala
A-TA-KA-LA-HA-SA-NA-YA-MA-WA. C’est le principe des neuf épées
3) Schéma sonore Akatama
A-KA-TA-MA-HA-SA-NA-LA-YA-WA. C’est le principe des huit épées.

On ne connaît que le schéma sonore pour la dimension A, on ne sait pas dans quel ordre sont disposés les 5 sons mères.

Pourquoi il y a-t-il différents ordres des sons enfants ?
Une raison possible est qu’au moment où le Principe de Kototama a été occulté, l’ordre des sons enfants a été changé pour le dissimuler.
Une autre raison est que la langue Yamato a été faite avec les 50 sons du Kototama et qu’elle existe toujours aujourd’hui. Peut-être que d’autres générations essayaient de trouver la source de la langue, c’est-à-dire, le Principe de Kototama caché.

Dans ce cas, ils cherchaient la dimension A, car I-E ne peuvent pas être saisis sans ce principe.
Depuis la dimension A, l’ordre des sons mères et enfants peut être disposé dans n’importe quelle façon. Par exemple, l’ordre des sons mères peut être : A-U-O-E-I ou A-O-I-U-E ou A-E-O-U-I. De la même façon, l’ordre des sons enfants peut être modifié.
Depuis la dimension A cependant, il ne peut pas être rassemblé.

Différents ordres de sons enfants peuvent être étudiés, en tant qu’exercice, pour avoir un meilleur jugement. Mais les Trois Principes ont été perfectionnés et rassemblés par nos ancêtres après de longues années de dure recherche.

Les sages et saints des temps anciens ont étudié et pratiqué très dur pour comprendre ce principe. Certains l’avaient plus étudié que d’autres. Mais nous pouvons comprendre pourquoi ils n’en ont jamais parlé directement. Ils le sous-entendaient symboliquement, et en donnaient des indices.

Nakazono donne alors la liste de 50 dieux du Kojiki, avec leur son correspondant.

Aussi, dans le mausolée d’Iso Kami il est donné un autre ordre de manifestation de 47 sons du Kototama qui peuvent être utiles comme guide, ils sont reproduits ici :
HI HU MI YO I MU NA YA KO TO MO TI LO LA NE SI KI LU YU WI TU WA NU SO WO TA HA KU ME KA U O E NI SA LI HE TE NO MA SU A SE WE HO LE KE.
On l’appelle Hifumi, ou Fulunokotofumi (Kotofumi veut dire « son-lettre » de Fulu).

Nakazono fait ensuite un résumé :

L’action des énergies de quatre dimensions universelles a priori est basée sur un grand centre.
Ces énergies se changent en tous les phénomènes universels, créant toutes choses.
Simultanément, elles s’étendent et à disparaissent en permanence.
Les contenus de cette activité manifestent l’action de la capacité physique et spirituelle humaine a posteriori.

Les êtres humains continuent cette action, créant et améliorant la civilisation ; c’est le second œuvre de la création universelle.
L’univers a priori se manifeste comme l’activité de la capacité de la race humaine.
Les contenus totaux de l’action universelle et son agglomération ont été trouvés et saisis dans le principe de vie de 50 sons.
J’espère que le lecteur, désormais, a compris cela.

La connaissance de soi de l’être humain en tant que Je Suis peut être saisie ou bien en portant son attention sur l’univers scientifique ou bien en portant son attention sur les phénomènes universels spirituels – le monde de la religion et de l’art.
Les deux sont les contenus totaux du soi qui existent en Naka-Ima.
C’est Je Suis, portant son attention sur les contenus totaux des phénomènes en tant que soi.

Les cent déités du Kototama

Quand le soi a posteriori porte son attention sur les phénomènes universels, la manifestation est dans l’ordre opposée de notre propre manifestation du Principe de Kototama.
Le soi subjectif porte son attention sur le soi phénoménal en tant qu’image miroir.

Nos ancêtres ont saisi l’ordre complet de la manifestation de la vie humaine en tant que : a priori, l’existence réelle du soi, aux phénomènes universels a posteriori, puis a priori. C’est le cycle complet de la manifestation universelle. Ils ont rassemblé ce principe dans les cent déités du Kototama.

Quand ces contenus de cent déités sont saisis en tant que contenus totaux du soi, cette personne est divine. Saisir les contenus du soi intérieur est le propre des vrais rois et Messies, qui peuvent sauver l’humanité et guider la civilisation sur le bon chemin.

Pratiquer les sons

La pratique commence avec la prononciation des sons à voix haute.
En méditation, respirez lentement, chaque respiration aussi longue que possible.
Respirez profondément depuis le ventre, pas avec la cage thoracique.

Faites le son SU puis A-WA. N’utilisez pas de technique ou décoration, comme une mélodie.
Laissez juste venir les sons naturellement ; autrement, vous commencez à intellectualiser et vous ne pourrez plus voir.

Faire les sons est une action expansive, qui doit commencer du point final de concentration (d’aspiration), le centre absolu. C’est pourquoi tous les sons Kana commencent toujours avec les dents fermement maintenues ensemble.

Le rythme des sons, notre manifestation vitale, est basée sur la dimension I, la volonté de vie. En faisant les sons I, les dents doivent rester fermées ; ils sont toujours faits les dents serrées.

A-O-U-E, les quatre dimensions des sons mères, et les sons enfants, viennent du I. Après chaque son, refermez toujours les dents.

Le son A est l’énergie en expansion au maximum et fait avec la bouche grande ouverte.
Le son O est fait avec la bouche ronde, à moitié close ;
Le son U a la plus petite ouverture de la bouche.
Les sons I et E sont faits avec la bouche ouverte de côté.
Les dents restent ouvertes pour E mais closes pour I.

C’est toujours la même énergie intérieure qui entre en expansion, seule la forme de la bouche change.
Notre énergie de vie humaine ne peut entrer en expansion que de ces 5 manières – ces 5 sons.

En faisant les sons WA, dites U-U-U-WA [rappel : en français, le U est prononcé OU] Essayez de voir la différence entre la lumière de A et WA.
Aucune cérémonie n’utilise une seule bougie. Il y a toujours deux lumières qui symbolisent la manifestation de la capacité humaine, A et WA.

Suite : La Source de la Civilisation Actuelle


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