Cas de conscience

Englandistan ou la conversion de Westminster

Les islamistes voient grand et ils y arrivent. Aujourd’hui, le Qatar possède plus de propriétés à Londres que le roi Charles III. par Guilio Meotti

Alors que nous pensions avoir tout vu, la prière islamique, le muezzin et Allahu Akbar sont arrivés à Westminster.

« Londres est plus islamique que de nombreux pays musulmans réunis », a déclaré l’imam Maulana Syed Raza Rizvi.

Il y a deux semaines, des imams ont prié au Parlement à Bruxelles.

Vieille histoire, la théorie de la grenouille bouillie. Si l’eau tiède brûle brusquement, la grenouille sautera hors de la marmite, mais si la température monte petit à petit de manière imperceptible, ce sera même agréable et quand la grenouille se rendra compte qu’il fait trop chaud, ce sera trop en retard.


Et pour nous, il est tard, très tard même. « En retard pour quoi ? », répond le Collectif Idiot.

Il semble que pour des millions d’Occidentaux, le fait de pouvoir acheter un croissant au bar, s’abonner à Netflix et réserver trois vacances par an signifie que tout va bien et que leurs libertés sont intactes.

Tandis que les terroristes islamistes semaient la terreur à Paris en 2015, en tuant 129 personnes, à Bedford, près de Londres, on discutait ouvertement de « l’établissement de l’État islamique en Grande-Bretagne » et de la soumission du pays à la charia.

Les islamistes voient grand et ils y arrivent.


Ils ont commencé avec les téléviseurs.

C’était en 2013, cela semble être il y a un siècle. Channel 4 – la télévision publique anglaise – a annoncé qu’elle interromprait ses émissions chaque jour pendant 30 jours pour diffuser l’appel à la prière de l’imam. Rien que le premier jour du Ramadan, Channel 4 a arrêté ses émissions à quatre reprises pour rappeler aux téléspectateurs que c’était l’heure de la prière.

Il y a quelques semaines, ils ont prié devant Downing Street, la maison du Premier ministre. Désormais, Londres, affirme le gouvernement, est dangereuse pour les Juifs pendant les week-ends fériés du Hamas.

Londres est de plus en plus une ville islamique.

Englandistan !

Certaines des personnalités les plus éminentes d’Angleterre se sont montrées ouvertes à l’introduction de la charia.

Le juge en chef, Lord Phillips, a déclaré que le droit anglais devrait « incorporer » des éléments du droit islamique.

L’establishment britannique se rend rapidement aux fondamentalistes islamiques et accepte leurs demandes.

De nombreux quartiers de Londres comptent une population musulmane comprise entre 20 et 46 pour cent.

Ils ont le nombre et la force nécessaires pour projeter les slogans du Hamas sur Big Ben. Et ils ont à leurs côtés des légions d’idiots utiles.

Presque tous les jours à Londres, des prières ont lieu sur les pelouses de Westminster. Et personne ne dit rien : politique, police, médias.

Mais ce n’est pas seulement une question démographique.

Un classement des propriétés londoniennes place le Qatar devant la Maison Royale et la City de Londres. Aujourd’hui, le Qatar possède plus de propriétés à Londres que le roi Charles III.

Si le cardinal irakien Louis Sako, chef des Chaldéens, parle cette semaine d’une « islamisation forcée » de ce qui reste des chrétiens irakiens, l’Occident semble le vouloir.

L’archevêque de Cantorbéry préside une Église obsédée par les « prêtres non binaires », le « Dieu neutre en matière de genre » et l’esclavage, pour lequel il vient d’annoncer un milliard de livres de « réparations ». Son prédécesseur, Rowan Williams, s’est déclaré favorable à la charia.

J’aimerais être optimiste quant au résultat de cette expérience sans précédent dans l’histoire européenne, mais je ne peux pas l’être. Je vois une grande marée verte, comme la haute vague d’un tsunami, qui s’apprête à submerger tous les pays européens : d’abord les grandes villes qui tombent déjà les unes après les autres, ensuite les moyennes et enfin tout le reste.

L’Europe se termine à la vue de tous et beaucoup ne semblent pas s’en soucier.

Giulio Meotti est un journaliste italien d’Il Foglio. Il est l’auteur, en anglais, du livre « A New Shoah », qui recherchait les histoires personnelles des victimes du terrorisme israélien, publié par Encounter et de « J’Accuse : le Vatican contre Israël » publié par Mantua Books, en plus de livres en italien. Ses écrits ont été publiés dans des publications telles que le Wall Street Journal, Gatestone, Frontpage et Commentary.

Au Royaume-Uni, les islamistes radicaux font du «blasphème» une arme

Selon un rapport gouvernemental révélé par le Times, les manifestations condamnant les « actes de blasphème » sont de plus en plus fréquentes et se radicalisent.

Correspondant à Londres

Intimidations et menaces contre des personnes censées avoir manqué de respect à l’islam sont en augmentation alarmante au Royaume-Uni. La dénonciation d’actes de « blasphème » serait une stratégie bien définie des islamistes radicaux pour faire pression sur la société britannique. Au point d’alarmer sérieusement les autorités.

Selon un rapport commandé par le responsable gouvernemental de la lutte contre l’extrémisme, dont le Times a eu connaissance, les manifestations condamnant les «actes de blasphème» sont de plus en plus fréquentes et se sont radicalisées.

L’étude estime qu’une nouvelle génération de militants tente de faire du blasphème «un sujet de préoccupation majeur pour les musulmans britanniques».

Et ceux qui sont perçus comme ayant insulté l’islam sont la cible de menaces de plus en plus violentes.

Le rapport montre aussi que ces militants, à la manœuvre lors des récentes manifestations au Royaume-Uni, cultivent des liens avec un parti politique islamiste extrémiste au Pakistan, qui a régulièrement appelé à la décapitation des blasphémateurs.

Il juge ainsi « très inquiétante » l’émergence d’une branche britannique du Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP), qui a été un temps interdit au Royaume-Uni en raison de ses rassemblements violents et de son soutien aux exécutions collectives de «blasphémateurs».

Des prédicateurs liés au TLP ont été accueillis dans des mosquées britanniques et des militants eux-aussi proches du parti extrémiste étaient en pointe dans nombre de manifestations de ces dernières années.

Le rapport cite aussi le Muslim Action Forum (MAF), qui s’est fait connaître en 2015 en organisant une manifestation contre Charlie Hebdo devant Downing Street. Le mouvement a depuis désigné à la vindicte populaire des soi-disant blasphémateurs.

Un enseignant menacé de mort

Robin Simcox, «tsar» britannique de la lutte contre l’extrémisme, a commandé cette étude à la suite notamment de trois incidents relatifs à des accusations de blasphème.

En 2021, des manifestations ont été organisées contre un enseignant de Batley, dans le West Yorkshire, menacé de mort après avoir montré à des élèves une caricature du prophète Mahomet. Il est toujours obligé de se cacher.

L’année suivante, des militants ont aussi manifesté à Birmingham à l’occasion de la projection du film La Dame du ciel , qui raconte l’histoire de la fille de Mahomet.

Enfin, l’année dernière, les esprits se sont aussi enflammés à Wakefield, également dans le West Yorkshire, après qu’un exemplaire du Coran a été légèrement abîmé dans une école secondaire.

Deux meurtres liés au blasphème ont par ailleurs été commis au Royaume-Uni au cours de la dernière décennie.

L’étude estime qu’une telle rhétorique radicalise les esprits, aggrave les tensions communautaires et «augmente les risques de violence sectaire et terroriste» dans le pays. Ces militants font aussi pression pour des lois plus strictes contre le blasphème.

Ils voudraient criminaliser les insultes contre l’islam, «qu’ils présentent comme faisant partie d’une guerre plus large contre la foi menée par les soi-disant ennemis de l’islam en Occident».

« Pour les islamistes, Paris et Londres sont le plus grand jackpot au monde » – Boualem Sansal

Ce rapport intervient alors que Michael Gove, secrétaire d’État aux Communautés, doit établir une nouvelle définition de «l’extrémisme», afin de mieux lutter contre ses manifestations. La notion devrait être élargie à toutes les personnes dont les actions «sapent» les institutions ou les valeurs du pays.

La semaine dernière, le premier ministre Rishi Sunak a dénoncé le «poison» de l’extrémisme » à l’occasion d’une allocution exceptionnelle devant Downing Street.

Les actes antisémites et islamophobes ont fortement augmenté au Royaume-Uni depuis le début de la nouvelle guerre de Gaza entre le Hamas et Israël à Gaza. Fin février, le gouvernement a octroyé une rallonge de 54 millions de livres (63 millions d’euros) pour le Community Security Trust, dont le rôle est de protéger la communauté juive. Et ce lundi 11 mars, premier jour du Ramadan, il a alloué 117 millions de livres (137 millions d’euros) pour renforcer la protection des mosquées, écoles confessionnelles et centres communautaires musulmans au Royaume-Uni.

La classe politique subit de plein fouet ces tensions.

Côté Labour, les députés se sont divisés sur la position à adopter face au conflit et un candidat s’est vu retirer l’investiture du parti lors d’une récente élection législative partielle après des propos jugés antisémites.

Côté conservateurs, Rishi Sunak a suspendu le mois dernier un législateur après qu’il a déclaré que le maire de Londres, Sadiq Khan, était sous le contrôle d’islamistes.

« Je ne suis pas surpris que vous autres Britanniques soyez confrontés à tant de problèmes avec les extrémistes après ce que j’ai vu dans ces mosquées de Blackburn… Ce que j’ai vu… ne serait pas autorisé ici en Irak – ce serait illégal ».
– Dr. Barham Salih, Premier ministre adjoint irakien, 2005

La position des Britanniques en matière d’imams provenant du monde arabe et du sous-continent indien a été traditionnellement, au moins jusque dans la période suivant le 11-Septembre, celle d’un laissez-faire bienveillant.

D’où l’étiquette largement appropriée de « Londonistan » (parfois de « Beyrouth-sur-Tamise ») pour le centre européen de la théologie radicale islamiste.

De fait, nombre des théologiens islamistes/salafistes les plus actifs et les plus influents, tous impliqués directement dans l’endoctrinement, le recrutement et la légitimation de terroristes ailleurs en Europe, en Afrique du Nord et au Yémen ont été basés à Londres pendant des années.

On relèvera aussi que les imams radicaux les plus notables ont reçu l’asile politique (et partant l’assistance publique) au Royaume-Uni.

Il est impossible d’approcher l’islam, l’islamisme et le terrorisme islamiste en Europe sans discuter la question du « Londonistan ».

Le terme a été forgé par des analystes et des membres des services secrets français exaspérés par la tolérance dont font preuve depuis des décennies les gouvernements britanniques quant aux activités non dissimulées des recruteurs terroristes islamistes. Un terme que leur ont emprunté plus récemment des observateurs britanniques, eux-mêmes de plus en plus préoccupés par les tendances à l’œuvre au sein de la communauté musulmane dans leur pays.

Pourquoi un « Londonistan » et pas de « Berlinistan » ou de « Paristan » ? Après tout, tant l’Allemagne que la France ont des communautés musulmanes de loin plus importantes. Il y a au moins deux livres dont le titre renvoie au Londonistan et d’innombrables articles s’y référant – l’un d’entre eux étant dû à l’auteur de ces lignes  [4] [4] Cf. Michael Radu, « The Problem of « Londonistan » : Europe,…. Tous thématisent une même question : les gouvernements britanniques et les Anglais tolèrent, quand ils ne l’encouragent pas indirectement, la transformation de Londres et de quelques autres villes en centres majeurs d’endoctrinement islamiste de portée mondiale, qui n’ont d’égaux que leurs homogues d’avant le 11-Septembre en Afghanistan, au Pakistan et en Arabie saoudite.

S’agit-il d’une exagération ?

58% des 521 membres du parti conservateur interrogés par l’agence Opinium affirment que l’islam constitue une menace pour le pays.

L’enquête révèle également que 52% croient à la théorie selon laquelle certaines zones des villes européennes sont soumises à la charia et sont interdites aux non-musulmans.

Nick Lowles, le fondateur de Hope Not Hate, qui a commandé le sondage, a écrit dans une tribune publiée dans le Guardian :

« Il ressort clairement des événements de la semaine dernière que l’islamophobie et le sentiment anti-musulman sont profondément ancrés au sein du Parti conservateur, mais ce sondage illustre clairement le problème ». Ces propos surviennent après que le député conservateur Lee Anderson a été exclu de son groupe, pour avoir accusé le maire socialiste de Londres Sadiq Khan d’être « contrôlé par les islamistes ».

L’islamisation dans les écoles

Tout a commencé quand quelques familles musulmanes, à Birmingham, ont commencé à se plaindre de l’extrémisme qui sévissait dans des écoles [publiques]. Dans ces écoles, on apprend aux enfants à rejeter le non-musulman, on sépare les garçons des filles et on interdit les cours de natation et de musique.

La BBC s’est penchée sur le sujet. Or ses journalistes se sont heurtés au refus des instituteurs musulmans de les laisser accéder aux écoles en cause. Après enquête, la chaîne a conclu à l’existence de 25 écoles où des extrémistes ont réussi à remplacer les équipes pédagogiques par des instituteurs musulmans rigoristes qui enseignent la haine.

Dans le même reportage, la BBC évoque également la présence de “gardiens fondamentalistes” au contact des enfants, qui agissent comme une police des mœurs, sermonnant les élèves musulmanes qui s’habillent de manière “indécente” ou qui ne jeûnent pas, allant jusqu’à les agresser physiquement. Ces gardiens exigent des repas halal, des salles de prière et des endroits spécifiques pour la récitation du Coran pendant le ramadan.

Des “zones d’application de la charia” à Londres

Bien qu’ils meurent d’envie de vivre en Grande-Bretagne et plus généralement en Occident, c’est-à-dire dans les pays de l’“égarement et de la mécréance” plutôt que dans ceux de la “juste voie islamique”, les islamistes cherchent à combattre la culture et les lois de l’Occident pour lui imposer leur propre culture.

Ils profitent de la liberté de culte qui leur est offerte pour exiger des lieux de prière, des mosquées et des écoles [islamiques]. Même ceux qui ne fréquentaient pas la mosquée dans leur pays d’origine se mettent à s’y rendre, au point qu’on les voit déployer leurs tapis de prière en pleine rue, contribuant à provoquer des embouteillages. Certains d’entre eux déclarent même des quartiers de l’est londonien “zones d’application de la charia”.

Evidemment, ils refusent le système d’éducation britannique, connu pour encourager la liberté de pensée. Chose totalement inacceptable pour ces “parangons de l’islam autoproclamés”, puisqu’une telle liberté est contraire à leur doxa religieuse. Par conséquent, ils refusent que leurs enfants soient éduqués selon les principes de la libre-pensée, de l’approche rationnelle du monde et de l’ouverture aux autres cultures.

Leurs écoles prétendent qu’elles préservent l’identité musulmane. L’identité qu’ils veulent préserver sert-elle vraiment l’islam et les musulmans ? ou fait-elle tort au premier comme aux seconds ? Les dégâts sur la société sont énormes.

Séparation des sexes

Un tribunal britannique a jugé neuf musulmans pour exploitation sexuelle de mineures – des mineures qu’ils avaient prostituées à Manchester.

C’est cette affaire qui a fait dire à la baronne musulmane Saeeda Hussein Warsi qu’une partie des Pakistanais de Grande-Bretagne considèrent la femme blanche comme licite pour eux, puisque de religion et d’appartenance ethnique différentes des leurs.

Les crimes d’honneur, au nombre croissant dans le monde musulman, ont également atteint la Grande-Bretagne.

Plus de 2 800 cas ont été enregistrés en une seule année. Lors de conférences organisées par les syndicats d’étudiants, certains orateurs ont demandé qu’on applique la séparation des sexes. On a eu peur que cela soit accepté, étant donné que toute critique de l’islam est devenue taboue en Grande-Bretagne et peut désormais aboutir à la perte de son emploi. Et ce alors qu’on reste entièrement libre de critiquer toute autre religion.

C’est cette mauvaise exploitation des libertés qui encourage Othman Mustafa, avant-dernier fils d’Abou Hamza Al-Masri [prédicateur islamiste expulsé aux Etats-Unis] à appeler au djihad à la mosquée Al-Nour, dans le quartier londonien d’Acton. Quand on demandait à son père pourquoi il vivait à Londres alors qu’il détestait tant l’Occident, il répondait que cela était temporaire et dicté par la nécessité, et qu’il se servait de l’Occident comme d’un urinoir. Il vivait pourtant aux frais du contribuable britannique. Et son expulsion, qu’il a fallut attendre huit années, le temps des recours en justice, a coûté 8 millions de dollars.

L’islam politique est comme une pieuvre.

Son danger est profond, et réside dans le fait qu’il dispose de réseaux interconnectés qui travaillent avec acharnement et de manière préméditée à changer la culture occidentale pour imposer la culture islamique.

Le tout en partant de l’idée que la vraie culture se résume en la croyance dans le Coran, et cela dans le but de préparer le terrain à la charia et d’imposer leur tyrannie aux peuples.

La question à se poser est : pourquoi l’état profond international, le Quatrième Reich, fait-il en sorte que l’islamisation de l’Europe arrive à un point de non-retour.

La réponse est dans la question : Quatrième Reich …

La réponse des iraniennes

La stratégie parfaite du Hamas


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