Mystères

La mystérieuse société secrète des Neuf Supérieurs Inconnus

L'Enigme René Guenon et l'Histoire Mondiale Souterraine

Il existe en Inde une légende omniprésente concernant une organisation secrète qui aurait en sa possession une grande quantité de connaissances avancées. On pense qu’elle a été formée il y a plus de 2000 ans, les Neuf Supérieurs Inconnus sont largement soupçonnés de manipuler les tendances politiques et sociétales afin de faire avancer les objectifs personnels des Neuf.

Bien qu’on sache peu de chose sur ces entités, il existe une société secrète se disant intronisée par les neuf supérieurs inconnus, plusieurs grands noms comme celui de Jules Verne en aurait été membre.

Histoire de la plus puissante société secrète de la Terre.

La tradition des Neuf Inconnus remonte à I’empereur Asoka qui régna sur les Indes à partir de 273, avant J.C. Il était le petit fils de Chandragupta, premier unificateur de l’Inde. Plein d’ambition, comme son ancêtre dont il voulut parfaire la tâche, il entreprit la conquête du pays de Kalinga qui s’étendait de l’actuel Calcutta à Madras. Les Kalinganais résistèrent et perdirent cent mille hommes dans la bataille.


La vue de cette multitude massacrée bouleversa Asoka. Il prit, à tout jamais, la guerre en horreur. Il renonça à poursuivre l’intégration des pays insoumis, déclarant que la vraie conquête consiste à gagner le coeur des hommes par la loi du devoir et la piété, car la Majesté Sacrée désire que tous les êtres animés jouissent de la sécurité, de la libre disposition d’eux mêmes, de la paix et du bonheur.

Une telle organisation secrète est-elle une réalité?

Converti au bouddhisme, Asoka, par l’exemple de ses propres vertus, répandit cette religion à travers les Indes et tout son empire qui s’étendait jusqu’en Malaisie, Ceylan et l’Indonésie. Puis le bouddhisme gagna le Népal, le Tibet, la Chine et la Mongolie. Asoka respectait cependant toutes les sectes religieuses. Il prôna le végétarisme, fit disparaître l’alcool et les sacrifices d’animaux.

H. G. Wells, dans son Abrégé d’histoire universelle écrit :


« Parmi les dizaines de milliers de noms de monarques qui s’entassent dans les colonnes de l’histoire, le nom d’Asoka brille presque seul, comme une étoile. »

On dit qu’instruit des horreurs de la guerre, l’empereur Asoka voulut pour toujours interdire aux hommes l’usage méchant de l’intelligence.

Sous son règne entre dans le secret, la science de la nature, passée et à venir.

Des recherches, allant de la structure de la matière aux techniques de psychologie collective, vont se dissimuler désormais, et pendant vingt deux siècles, derrière le visage mystique d’un peuple que le monde ne croit plus occupé que d’extase et de surnaturel. Asoka fonde la plus puissante société secrète de la terre : celle des Neuf Inconnus.

On dit encore que les grands responsables du destin moderne de l’Inde, et des savants comme Bose et Ram, croient en l’existence des Neuf Inconnus, en recevraient même conseils et messages.

L’imagination entrevoit la puissance des secrets que peuvent détenir neuf hommes bénéficiant directement des expériences, des travaux, des documents accumulés pendant plus de deux dizaines de siècles. Quels sont les buts de ces hommes? Ne pas laisser tomber entre les mains profanes les moyens de destruction. Poursuivre des recherches bénéfiques pour l’humanité.

Ces hommes se renouvelleraient par cooptation afin de garder les secrets techniques venus du lointain passé.

Les manifestations extérieures des Neuf Inconnus sont rares.

L’une d’elles se rattache à la prodigieuse destinée de l’un des hommes les plus mystérieux de l’Occident : le pape Sylvestre II, connu aussi sous le nom de Gerbert d’Aurillac. Né en Auvergne en 920, mort en 1003, Gerbert fut moine bénédictin, professeur de l’Université de Reims, archevêque de Ravenne et pape par la grâce de l’empereur Othon III. Il aurait fait séjour en Espagne, puis un mystérieux voyage l’aurait mené aux Indes où il aurait puisé diverses connaissances qui stupéfièrent son entourage.

C’est ainsi qu’il possédait dans son palais, une tête de bronze qui répondait par OUI ou NON aux questions qu’il lui posait sur la politique et la situation générale de la chrétienté. Selon Sylvestre II, ce procédé était fort simple et correspondait au calcul avec deux chiffres. Il s’agirait d’un automate analogue à nos modernes machines binaires. Cette tête « magique » fut détruite à sa mort, et les connaissances rapportées par lui soigneusement, dissimulées.

Sans doute la bibliothèque du Vatican réserverait-elle quelques surprises au chercheur autorisé.

Le numéro d’octobre 1954 de Computers and Automation, revue de cybernétique, déclare :

« Il faut supposer un homme d’un savoir extraordinaire, d’une ingéniosité et d’une habileté mécaniques extraordinaires. Cette tête parlante aurait été façonnée « sous une certaine conjonction des étoiles qui se place exactement au moment où toutes les planètes sont en train de commencer leur course ».

Il n’était pas question ni de passé, ni de présent , ni de futur, cette invention dépassant, apparemment de loin la portée de sa rivale : le pervers  » miroir sur le mur  » de la reine, précurseur de nos cerveaux mécaniques modernes. Il fut dit, évidemment, que Gerbert ne fut capable de produire cette machine que parce qu’il était en rapport avec le Diable et lui aurait juré éternelle fidélité. »

D’autres Européens furent-ils en contact avec cette société des Neuf Inconnus?

Il faut attendre le XIXème siècle pour que resurgisse ce mystère, à travers les livres de l’écrivain français Jacolliot.

Jacolliot était consul de France à Calcutta sous le Second Empire. Il écrivit une oeuvre d’anticipation considérable, comparable à celle de Jules Verne. Il a laissé en outre plusieurs ouvrages consacrés aux grands secrets de l’humanité. Cette oeuvre extraordinaire a été pillée par la plupart des occultistes, prophètes et thaumaturges. Complètement oubliée en France, elle est célèbre en Russie.

Jacolliot est formel : la société des Neuf Inconnus est une réalité.

Et, ce qui est troublant, c’est qu’il cite à ce propos des techniques tout à fait inimaginables en 1860 comme, par exemple, la libération de l’énergie, la stérilisation par radiations, et, la guerre psychologique.

La première vulgarisation de l’histoire des Neuf Inconnus eut lieu en 1927, avec la publication du livre de Talbot Mundy qui fit partie, durant vingt-cinq ans, de la police anglaise aux Indes.

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Son livre est à mi-chemin entre le roman et l’enquête. Les Neuf Inconnus feraient usage d’un langage synthétique. Chacun d’eux serait en possession d’un livre constamment récrit et contenant l’exposé détaillé d’une science.

  • Le premier de ces livres serait consacré aux techniques de propagande et de guerre psychologique.
  • Le deuxième livre serait consacré à la physiologie. Il donnerait notamment le moyen de tuer un homme en le touchant, la mort survenant par inversion de l’influx nerveux. Le judo, dit-on, serait né des « fuites » de cet ouvrage.
  • Le troisième étudierait- la microbiologie, et notamment les colloïdes de protection.
  • Le quatrième traiterait de la transmutation des métaux. Une légende veut qu’aux temps de disette, les temples et les organismes religieux de secours reçoivent de source secrète de grandes quantités d’un or très fin.
  • Le cinquième renfermerait l’étude de tous les moyens de communication, terrestres et extra-terrestres.
  • Le sixième contiendrait les secrets de la gravitation.
  • Le septième serait la plus vaste cosmogonie conçue par notre humanité.
  • Le huitième traiterait de la lumière.
  • Le neuvième serait consacré à la sociologie, donnerait les règles de l’évolution des sociétés et permettrait de prévoir leur chute.

A la légende des Neuf Inconnus, on rattache le mystère des eaux du Gange.

Des multitudes de pèlerins, porteurs des plus épouvantables et diverses maladies, s’y baignent sans dommage pour les bien-portants. Les eaux sacrées purifient tout. On a voulu attribuer cette étrange propriété du fleuve à la formation de bactériophages. Mais pourquoi ne se formeraient-ils pas aussi dans le Brahmapoutre, l’Amazone ou la Seine?

L’hypothèse d’une stérilisation apparaît dans l’ouvrage de Jacolliot, cent ans avant que l’on sache possible un tel phénomène.

Ces radiations, selon Jacolliot, proviendraient d’un temple secret creusé sous le lit du Gange.

A l’écart des agitations religieuses, sociales, politiques, résolument et parfaitement dissimulés, les Neuf Inconnus incarnent l’image de la science sereine, de la science avec conscience. Maîtresse des destinées de l’humanité, mais s’abstenant d’user de sa propre puissance, cette société secrète est le plus bel hommage qui soit à la liberté dans la hauteur.

Vigilants au sein de leur gloire cachée, ces neuf hommes regardent se faire, défaire et refaire les civilisations, moins indifférents que tolérants, prêts à venir en aide, mais toujours dans cet ordre du silence qui est la mesure de la grandeur humaine.

Mythe ou réalité?

Le Mystère du 9

La Société des Neufs Inconnus pose un problème immédiat : pourquoi ce chiffre?

Le tarologiste résout cette question sans peine, car les mystères des Lames Majeures éclairent l’univers dans sa profondeur. L’Arcane Neuf présente un Hermite encapuchonné, qui dissimule sous sa cape la lampe de l’éternelle lumière. Il marche, appuyé sur le bâton à sept noeuds, le sceptre de l’initiation. Sur sa tête plane la chouette aux yeux phosphorescents, la Sagesse. Un serpent ondule devant les pieds du Noble Voyageur, c’est la kundalini, qui donne tous les pouvoirs physiques, psychiques et spirituels.

Cette image nous procure la connaissance des Neuf Inconnus. Elle nous met en relation avec Dante, le poète visionnaire qui a pénétré dans les spirales ténébreuses de l’Invisible.

Mais elle nous apprend que le chiffre 9 souligne plutôt un symbole éclatant sur le nombre exact des Initiés. Ils peuvent se compter 18, 27, 36, 45, 54, 63, 72, 81, 90. En fait, ils sont authentiquement 9.

1+8=9, 2+7=9, 3+6=9, 4+5=9, 5+4=9, 6+3=9, 7+2=9, 8=1=9, etc…

Mais ces 9 Parfaits inspirent 9 Imparfaits, qui s’insèrent dans le monde visible, comme un trait horizontal et créateur. Les 9 Parfaits possèdent le pouvoir d’immortalité. Les 9 Imparfaits s’efforcent de l’acquérir.  Le pouvoir d’immortalité étant la force de prolonger la vie jusqu’à plusieurs millénaires.

Ils vivent 7.000 ans selon Nostradamus.

Théoriquement, chacun des Neuf Supérieurs Inconnus peut vivre sept millénaires. Mais entre la théorie et la pratique s’ouvre un large abîme.

En fait, on n’est sûr que de trois immortalités : le comte de Saint-Germain, Nicolas Flamel et Lao Tseu.

D’autres noms flottent confusément dans la brume de l’hypothèse : Elie sur son char de feu, Hénoch le magicien sublime, Melchisédech, à qui le sage Abraham remit son butin spirituel.

Quels sont les buts de ces Neuf Sages? Certains prétendent qu’ils conservent les sciences prodigieuses du monde atlante, encore perfectionnées par leur effort personnel. Ces connaissances s’étagent en trois degrés, comme une pyramide en l’honneur des Triades.

Des secrets physiques, psychiques et métaphysiques s’y entassent.

Les secrets physiques intéressent la désintégration des spacions, atomes d’espace, ce qui peut anéantir purement et simplement des planètes entières. Mais avec les spacions on peut créer des espaces nouveaux, des mondes parallèles. D’autres mystères, établis en redoutables équations, portent sur les rapports dynamiques du temps et de l’espace, des chronons et des spacions. Ils menaceraient la vie même des soleils.

Les secrets psychiques manipulent les psychons et peuvent, en les introduisant dans la pensée des humains, transformer les peuples en troupeaux d’esclaves abrutis, fanatiques de l’obéissance.

On comprend que les Neuf Supérieurs Inconnus, merveilleusement sélectionnés et parfaitement bons, gardent pour les Elus de tels secrets qui, mis entre les mains des hommes ordinaires, germeraient en esclavage universel. Mais les savoirs métaphysiques n’ont pas la même atmosphère d’épouvante. Ils montent au contraire dans la pure exaltation de la gloire et de la beauté.

Les Neuf  Supérieurs Inconnus sont de grands philosophes spiritualistes qui admettent l’existence de l’Etre Suprême, celle d’une monade indestructible et pensante qui pérégrine de forme en forme jusqu’à la conquête de l’absolu, et la nécessité de l’Amour, de la Sagesse, de la Beauté pour ouvrir les portes du Nirvana.

Cela dit, le Cercle des Inconnus communique avec l’âme des morts et les génies de la nature, dont les tourbillons invisibles bruissent sur les rochers, les eaux, à travers la transparence de l’air et la coruscation des flammes. La vision des trépassés et le commerce avec les esprits des éléments se complètent par la contemplation des Idées Eternelles qui forment l’architecture de la Pensée Divine, du Logos, feu et intelligence.

Mais les Neuf Supérieurs Inconnus peuvent également voltiger, en corps astral, de planète en planète, dans le système solaire et au-delà. Ils ont immortalisé leur corps astral, de manière à pouvoir circuler sans péril de système solaire à système solaire.

Seul leur est interdit le voyage de galaxie à galaxie, suprême lien entre les organes stellaires de l’Univers Curviligne.

Voici divulguées deux méthodes préconisées par la société secrète des Neuf Sages : le voyage intemporel et la germination de l’Arbre éternel.

Le premier intéresse le domaine mystérieux du rêve, exploré par Arthémidore d’Ephèse et Sigmund Freud.

Avant de s’endormir, il faut donner à son inconscient l’ordre d’un rêve de vol, d’un rêve où l’on se sente comme l’oiseau, libéré des chaînes de la pesanteur. Cet exercice peut durer une année entière, car des forces antagonistes surgissent alors dans le monde onirique.

La méthode, comme toutes les méthodes de ce genre, sera grandement améliorée par la bénédiction bouddhique, influx d’amour jeté aux sept points cardinaux.

Une fois capable de voler dans les rêves, le chercheur doit diriger son vol par la volonté. La terre, tout entière se présente sous ses pieds aériens. Les continents, les montagnes, les fleuves, les mers, les nations, les villes de la planète offrent au visiteur son innombrable fragance. A lui de la respirer dans toute son ampleur.

Mais le présent ne suffit pas à celui qui vole dans les rêves. Le temps, avec ses tentacules passés et ses tentacules futurs, déploie la pieuvre des connaissances.

L’explorateur onirique doit remonter jusqu’aux civilisations primitives, Atlantide, Lémurie, Hyperborée, et jusqu’aux civilisations qui germent dans les millénaires à venir. Alors se révèlent tous les mystères de l’évolution humaine, depuis l’homme-singe jusqu’aux têtes volantes et géniales de la septième race.

La méthode est celle de l’Arbre de la Vie Eternelle.

On imagine le Paradis terrestre, avec le sol plein de germes surnaturels, de forces divines. L’expérimentateur suppose qu’il est la graine d’or d’où jaillira l’arbre suprême. La tige perce la terre céleste et s’étendent les racines dans la profondeur. Puis lentement le Pommier édénique grandit sous les cieux embrasés. Il produit de sa substance mystique douze fruits d’une incomparable splendeur.

Ce sont les Douze Sauveurs de l’ Humanité.

Le néophyte doit découvrir ces douze dieux et s’identifier à eux. Il connaîtra dans un éclair le Nirvâna, le Samadhi, la Libération Absolue !

Les Neuf Supérieurs Inconnus sont aussi de prodigieux alchimistes, capables de transmuter en or n’importe quel métal. Ils connaissent la Panacée dont les vertus suppriment n’importe quelle maladie. Enfin, ils se déplacent sur ondes magnétiques par le moyen d’esquifs sidéraux qui ressemblent à de grandes fleurs épanouies.

Enfin, diamant des diamants, ils s’assimilent au Dieu éternel, infini et parfait, et deviennent des Avatars dont l’influence s’étend sur toute une galaxie.

C’est ce que proclamait le mage Olympio, l’avatar des avatars.

L’absolu, l’éternel. Rien après, rien avant.
Hors de cet horizon l’esprit n’est pas vivant.
S’il n’a point l’abîme, il réclame.
Tout vouloir, tout savoir, tout sonder tour à tour,
C’est la seule façon de composer un jour
Qui suffise au regard de l’âme.

L’âme veut pour plafond la vaste liberté,
Et ne peut demeurer que dans l’illimité ;
Ni cloisons, ni rideaux, ni toiles.
Seuls la nuit, sous le ciel calme et silencieux,
Les sphinx n’ont, pour emplir de lumière leurs yeux,
Pas trop de toutes les étoiles.

L’immensité, c’est là le seul asile sûr.
Je crois être banni, si je n’ai tout l’azur.
Tout l’espace, c’est là que j’entre.
Je veux tout le ciel bleu, je veux tout le ciel noir.
L’infini par moment me semble à peine avoir
La dimension de mon antre.*

*Les 4 vents de l’esprit

Les sociétés secrètes en Allemagne et les 9 Supérieurs Inconnus

Les sociétés secrètes de l’Allemagne peuvent être classées en trois catégories. La première comprend celles qui poursuivaient des buts exclusivement politiques, comme les Illuminés de Bavière ; la seconde catégorie embrasse les nombreux ordres maçonniques et les sociétés apparentées, ancêtres de la Franc-maçonnerie actuelle, et la troisième catégorie est celle des sociétés qui s’occupaient exclusivement d’études ésotériques avec, pour but, l’initiation proprement dite. Ce sont ces dernières sociétés qui nous intéressent.

Un Ordre auquel se réfère Sincerus Renatus allias Samuel Richter, était celui de la Fraternité de l’Or et de la Rose-Croix qui disait remonter à Adam.

Les véritables initiateurs de l’Or et de la Rose-Croix étaient Johann Christoph von Wöllner et Johann Rudolf von Bischoffwerder. L’ordre, qui était principalement actif dans l’Empire allemand, agissait comme une secte chrétienne secrète aux tendances alchimiques.

Les dirigeants de l’ordre prétendaient avoir une sagesse incontestable, pouvoir bannir la pauvreté et la maladie et avoir la recette secrète pour la préparation de la pierre philosophale à partir de la « prima materia ». En tant que traditionalistes, les adeptes de l’Or de la Rose-Croix s’identifiaient complètement à la vision aristotélicienne du monde et adhéraient à la doctrine des quatre éléments.

Les membres étaient soumis à un système de règle rigide, dirigé par des supérieurs inconnus et considérés comme infaillibles. Il fallait leur donner une obéissance absolue. Le travail a été effectué en cercles avec un maximum de neuf personnes, dirigés par un directeur de cercle, qui à son tour était subordonné à un directeur principal.

Dans le sens supérieur de la mission de l’ordre, les détenteurs du neuvième degré étaient considérés comme divins.

Au Saint des Saints de l’ordre, était un autel surmonté d’un grand dais de soie verte, orné d’étoiles et de franges dorées, environné de draperies à houppes et à ganses dorées. Il y avait neuf grades.

Aux postulants du premier grade nommés JUNIORES, on expliquait la philosophie rosicrucienne. Ils devaient s’assimiler l’usage d’un alphabet secret et apprendre le sens de divers symboles. Ils recevaient un nom formé d’après un anagramme cabalistique du leur, ainsi que le sceau secret rosicrucien. La partie théorique des instructions offre de l’intérêt, mais à partir d’une certaine époque, elle ne fut malheureusement plus comprise, mais devint prétexte à des discours emphatiques et vides.

Le second grade était celui des THEORETICI. Un tapis orné de symboles alchimiques était déroulé. Il fallait apprendre un nouveau code. On communiquait au candidat les signes des métaux, avec un développement particulier pour celui du mercure.

Le troisième degré était celui des PRACTICI. C’est à ce degré que la première fois, l’œuvre philosophique était exposé d’un point de vue «opératif» et au laboratoire.

Les membres du quatrième degré sont les PHILOSOPHI. Une planche, c’est-à-dire un tableau philosophique symbolique, était exposée et sa signification expliquée aux candidats. Ceux-ci devaient apprendre une nouvelle écriture chiffrée. Ensuite on leur dévoilait un nouveau tableau qui, du point de vue sym­bolique, était beaucoup plus intéressant et constituait un schéma du Grand OEuvre. On se livrait à d’amples développements sur les secrets des nombres, par exemple sur ceux du nombre quarante, qui joue un rôle important dans la pratique alchimique.

Les dignitaires du cinquième degré s’appelaient les MINORES. On éprouvait a nouveau les candidats à ce grade et on leur faisait prêter un serment solennel.

Les MAJORES correspondent au sixième degré.
Un nouveau code chiffré leur était assigné ainsi que des instructions pratiques pour le travail alchimique.

Au septième degré, celui des ADEPTI EXEMPTI, correspondaient encore un autre système d’écriture secrète et des indications concernant le processus alchimique. Aux dignitaires de ce stade étaient exposés des secrets alchimiques qui ne pouvaient être communiqués que par des Adeptes. Nous pensons néanmoins que cette exposition n’était comprise que d’un très petit nombre de postulants.

Le huitième grade est celui des MAGISTRI EXEMPTI, avec, de nouveau, une écriture chiffrée très secrète accompagnée d’instructions détaillées pour son emploi, puis des indications complémentaires pour l’accomplissement de travaux astraux et magiques dont le détail fait malheureusement défaut.

Le neuvième et dernier grade est celui des MAGI. Ses caractéristiques ne figurent pas dans la plupart des manuscrits. On y enseignait la magie cabalistique, pour l’emploi de laquelle le candidat devait s’ouvrir à la perception du monde subtil. Par magie cabalistique il faut entendre une manipulation des forces décrites dans le système de la cabale, où les Séphiroths jouent un rôle important. On ensei­gnait également l’art de relier les enseignements de la cabale à ceux de l’alchimie.

Mais l’essentiel, en ce grade, était la rencontre avec les supérieurs inconnus.

Cette expression a été complètement incomprise de la majorité des occultistes et de ceux qui ont consacré des ouvrages aux sociétés secrètes.

Les Supérieurs Inconnus n’étaient ni des Jésuites ni des Maçons écossais voulant rester dans l’anonymat, etc. Il faut entendre par là les véritables êtres supérieurs, les guides immortels, capables cependant de vivre dans un corps matériel, et qui ne se manifestent qu’aux plus hauts dignitaires des authentiques Sociétés Initiatiques.

Plus tard, la Fraternité de L’Or et de la Rose-Croix, soutenue par les jésuites, a infiltré la franc-maçonnerie et il y avait des adhésions doubles, qui étaient principalement favorisées par le système de haut degré.

C’est ainsi qu’au fil du temps, les adeptes de la Fraternité ont participé à la création de l’Ordre hermétique de l’Aube dorée ou Golden Dawn, dont les membres bien connus comprenaient le satanique Aleister Crowley.

Civilisations d’outre-espace

Guy Tarade a eu l’idée de fouiller dans les archives du passé à la recherche d’une clé de cet irritant mystère des soucoupes volantes. Et ses découvertes sont stupéfiantes : des descriptions très précises de soucoupes ont été faites au XIXe siècle au Moyen Age et dans l’antiquité; la Bible elle même en fait expressément mention ! Or à ces époques nulle confusion avec des avions supersoniques ou des ballons sonde n’était possible.

L’auteur en arrive à la seule conclusion logique : les «  »soucoupes » » sont les cosmonefs d’une race d’outre-espace qui surveillent la Terre depuis l’aube des temps. Mais dans quel but ?

En guise de conclusion un quatrain de Nostradamus dicté par les Neuf Supérieurs Inconnus.

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L’Enigme René Guenon et les Supérieurs Inconnus.

Fruit d’une dizaine d’années de recherches, puisant à de très nombreuses sources françaises et étrangères (anglaises, américaines, allemandes, polonaises, russes, etc.) qui incluent aussi bien des revues savantes que de modestes publications occultistes et des ouvrages devenus rarissimes, ce livre ne se veut pas le récit d’une histoire secrète – expression en soi contradictoire – mais bien l’histoire de certains secrets qui forment une part importante de l’histoire tout court. C’est aussi une illustration de ce que certains ont appelé la « guerre occulte ».

Délaissant la partie doctrinale de l’oeuvre de René Guénon ainsi que celle consacrée au symbolisme, l’étude se concentre sur tous les points qui posent problème dans la carrière de l’ésotériste et qui démentent absolument la légende d’un homme qui aurait mené une « vie simple » : Église Gnostique, collaboration énigmatique sous le pseudonyme du Sphinx à la France Antimaçonnique, affaires de l’Ordre du Temple renové et des Polaires, polémiques avec la Revue Internationale des Sociétés Secrètes, circonstances de son installation au Caire, sans oublier la question centrale de ses supposés « maîtres orientaux », non sans lien avec les thèmes de l’Agartha et du Roi du Monde.

La critique, effectuée selon les critères enseignés par Guénon lui-même, permet de démontrer que des notions comme le secret, le complot, la « contre-initiation », les « influences errantes » et les « résidus psychiques » firent leur apparition très tôt dans la carrière de l’ésotériste et conditionnèrent fortement son uvre postérieure. Leur lien étroit avec la personnalité même de Guénon, véritable énigme, est mis au jour. Sa description et son analyse des « Supérieurs Inconnus » fait l’objet d’une étude serrée, qui en fait ressortir le caractère problématique, dans la mesure où Guénon ne se prononce pas sur la légitimité de l’action des Supérieurs Inconnus, ni sur l’origine de leur mission, ni sur leurs finalités.

L’ouvrage retrace l’invasion silencieuse de la franc-maçonnerie occultiste du XVIIIe siècle par les représentants de la Cabale la plus déviée et du messianisme hétérodoxe, disciples de Sabbataï Tsevi et de Jakob Frank, rompus de longue date à la clandestinité et au « faix du silence ». Puis il décrit comment les Supérieurs Inconnus, après une courte éclipse, reviennent sur le devant de la scène avec la fondation de la Société Théosophique.

Ce livre s’attache aussi à deux phénomènes de grande ampleur, qui ont eu des conséquences énormes en matière de modification de la mentalité générale et de suggestions collectives : la migration d’idées, de l’Orient vers l’Occident, qui se fit de façon souterraine à l’enseigne de l’hérésie manichéenne et de l’antinomisme, débouchant sur le culte contemporain de la transgression ; les interférences fréquentes du monde dit du renseignement avec des groupements occultistes, en particulier à l’époque du « Grand Jeu » qui vit s’opposer, pour le contrôle de l’Asie centrale, Royaume-Uni et Russie tsariste, ou encore vers la fin de l’Empire ottoman.

Le lecteur trouvera également ici une passionnante galerie de portraits : d’Helena Petrovna Blavatsky à Max Theon, du réformateur Al Afghani à Paul Rosen, de Ferdinand Ossendowski au Baron Ungern-Sternberg, de Mazzini à Basil Zaharoff, de l’orientaliste Armin Vambéry à Rudolf von Sebottendorf, etc.

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