Ce matin, les médias arabes tentent de digérer les informations publiées par les journalistes d’Ynet , qui étaient en possession des projets grandioses du ministère israélien du Tourisme.
A 14 kilomètres de la bande de Gaza, le ministère a l’intention d’ériger un immense complexe de divertissement avec “la plus grande roue du Moyen-Orient” et bien plus encore. Tout habitant de Gaza pourra voir tout cela avec de petites jumelles sans sortir de chez lui.
Selon des projets grandioses pour le « lendemain de la guerre », le ministère du Tourisme entend transformer les sites du massacre du 7 octobre en un complexe pour attirer le tourisme local et international, construire le territoire avec des hôtels, des salles de concert, des tsimers et toutes sortes d’attractions, dont une grande roue cyclopéenne.
Outre les installations de divertissement, un mémorial à l’image de Yad Vashem, dédié à la tragédie du 7 octobre, y sera construit.
Un modèle de résilience…
Le projet est conçu pour 5 ans.
“L’argent a déjà été approuvé dans le budget de l’administration Tkuma, qui a reçu 18 milliards de shekels pour cinq ans, et nous sommes toujours en négociation avec l’administration. Je crois que nous pourrons attirer des fonds pour le projet”, a déclaré le responsable de la mise en œuvre du plan dans une interview avec le ministère du Tourisme de Ynet, Elad Ernfeld.
Tandis que ces projets grandioses avancent, de nombreux Israéliens évacués de la ceinture de Gaza, des kibboutzim détruits et des maisons incendiées, sont toujours dans l’incertitude.
D’un côté, le Hamas continue de bombarder les zones frontalières, malgré les rapports de Tsahal faisant état de progrès dans la destruction des infrastructures terroristes dans la bande de Gaza, et de l’autre, le gouvernement tente d’attirer la population évacuée des zones frontalières.
Les autorités offrent aux personnes déplacées des kibboutzim et de Sderot 200 shekels par jour et par adulte et 100 par enfant pour rentrer chez elles. L’État est prêt à verser cet argent dans un délai de deux mois. Autrement dit, une famille avec trois enfants peut recevoir un paiement unique de 42 000 shekels. Toutefois, les personnes qui acceptent de rentrer et qui constatent qu’il est toujours impossible de vivre normalement dans les zones frontalières sont priées d’évacuer à nouveau à leurs frais.
Les chefs des structures gouvernementales locales et certains membres de la Knesset s’opposent à ce stade au retour des résidents et appellent à ne pas céder à la tentation des paiements de l’État.
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