Mystique

Ouroboros. La Tradition Secrète – 10 L’âge de la Raison

Durant le 1er millénaire av. J.-C, apparurent les prophètes, une véritable institution, dont le rôle était de conseiller les rois.

Cependant, contrairement à la relation qu’entretenaient Melchisédek et Abraham, les nouveaux prophètes étaient plus subversifs et cherchaient la confrontation.

Élie (IXe siècle av. J.-C.), vécut en Israël après la mort du roi Salomon. C’était un homme farouche, étrange et solitaire.

Dieu lui avait dit de se cacher dans les bois, de boire l’eau du ruisseau et les corbeaux assuraient sa nourriture.


Le « corbeau » était l’un des degrés d’initiation à la Sagesse de Zarathoustra ; comme lui, Élie combattait le feu par le feu.

Achab, le 11ème roi d’Israël dont le règne s’étendit de 874 à 853 av. J.C, avait épousé Jézabel (une princesse phénicienne) et entreprit d’ériger en son honneur des autels à Baal (nom cananéen de Saturne/Satan).

Élie se battit contre les prophètes de Baal et les vainquit en appelant le feu à descendre des cieux.

La Bible relate, entre autres, le sacrifice du Mont Carmel, où il affronta et massacra 450 prophètes de Baal, proches de Jézabel et envoyés par Achab.


Comme les mystiques indiens, Élie était capable de se matérialiser et se dématérialiser à volonté, mais lui développa ce don encore plus loin, jusqu’à pouvoir s’incarner et s’excarner à volonté.

En réalité l’initiation aux écoles du mystère concerne aussi bien la vie après la mort, que la vie terrestre.

Pour apprendre à se maîtriser lui-même dans sa vie terrestre, l’initié a aussi besoin d’acquérir ce qui lui sera nécessaire pour survivre comme un être conscient après la mort.

Les grands initiés travaillent pendant leur vie terrestre, à développer leur corps végétal afin qu’il ne se dissolve pas après la mort, ce qui permet ensuite à l’esprit ascendant de préserver certains aspects de sa conscience acquise sur terre.

L’être humain a toujours été capable de modifier la matière par une rotation consciente de son propre champ magnétique, ou plus précisément, des deux champs magnétiques, lumineux et inversement rotatifs qui véhiculent le corps et l’esprit.

Par des techniques secrètes, il est possible de cristalliser des énergies très fines, afin que ces dernières ne se dispersent pas après la mort.

L’entité produite par cette cristallisation est appelée « Merkabah ».

Par ces techniques, il est aussi possible de créer spontanément de la matière à partir de l’éther, de la transformer, d’annuler la pesanteur, de voyager dans l’éther ou encore de guérir en modifiant la structure cellulaire.

Le secret de cet affranchissement est révélé, entre autre, par le théorème de Pythagore sur l’Octogone, mais sa divulgation est toujours punie de mort aujourd’hui. Pourtant l’Octogone en lui même n’est qu’une clé, mais qui ouvre la porte du « Merkabah ».

Les hommes qui peuvent modifier la matière de cette façon sont appelés « Avatar » ; l’un des plus célèbres dans le monde occidental fut le Christ.

À la fin de sa vie, Élie ne mourut pas de manière ordinaire, mais s’éleva dans les cieux sur un chariot ardent.

Comme Énoch et Noé, il rejoignit la corporation des maîtres ascendants, le plus souvent invisibles et qui reviennent sur terre dans les grands moments de crise et de changement.

Il est intéressant de noter que dans la pensée Kabbaliste, le « chariot » qui s’élève dans les cieux fait toujours référence, en réalité, à l’un des aspects de la Merkabah.

Plus tard, le christianisme appellera ce même chariot : « le corps de résurrection ».

Avant Élie, les hommes avaient un sens aigu du divin, désormais ils devraient écouter avec attention, se discipliner mentalement et se concentrer afin de pouvoir discerner l’appel des Grand Esprits Planétaires.

Élie désigna lui-même « Élisée » comme successeur.

Pendant son ascension dans les cieux, il perdit son manteau qui fut récupéré par « Élisée » , ce qui lui conféra ainsi, par un mystérieux procédé que nous révélerons dans une autre vidéo, un pouvoir supérieur au sien.

À cette époque troublée où les rois d’Israël, successeurs de Salomon, s’adonnaient à l’idolâtrie et à la débauche, Elisée n’avait de cesse de rappeler ces derniers à l’ordre pour qu’ils se détournent des divinités étrangères, Baal et Astarté, et retournent au culte du seul vrai Dieu (YHWH).

Deux cents ans plus tard, au temps du prophète Isaïe, une nouvelle compréhension transcendante de la façon dont fonctionnait l’univers s’était développée.

En 550 av. J.-C, Isaïe proclamait :

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière ; […] Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. »

La notion de « grâce » s’est développée à partir de ce sens prophétique de l’histoire et commençait à détourner les prophètes de la violence d’Élie et Élisée, qui combattaient aussi comme Zarathoustra en son temps, le feu par le feu.

A contrario, pour les disciples de Baal, la vie était affaire de pouvoir. Ils pensaient que s’ils observaient les rites religieux adéquats, les sacrifices et les cérémonies magiques, ils pourraient contraindre les dieux à les servir.

Isaïe rejetait cette vision…

Il dit à son peuple que YHWH avait fait preuve de « grâce » en les choisissant, en leur donnant la force d’obéir, en les purifiant de leurs péchés, en les sauvant lorsqu’ils s’étaient montrés entêtés et avaient désobéi, et en leur promettant de restaurer leur gloire, même s’ils ne la méritaient pas.

L’amour de « Yahvé » ne pouvait jamais être exigé, acheté ou gagné, car c’était un amour accordé en toute liberté.

Dès que cet amour divin fut compris, il ne fallut plus longtemps pour que s’ouvre une nouvelle dimension dans la conscience humaine.

La tradition prophétique s’éteignit cependant, autour de 450 av. J.-C, car à partir d’Aggée, de Zacharie et de Malachie, les prophètes n’étaient plus capables de voir que les niveaux inférieurs des cieux, et ce de manière très vague.

Les derniers mots de l’Ancien Testament sont les propres mots de Malachie qui prophétise le retour d’Élie, que l’on attend encore de nos jours à chaque Pâque juive : la porte lui est ouverte, son couvert est mis pour le dîner, accompagné d’un verre de vin.

Mais à cette époque, en dehors du royaume d’Israël, de nouveaux initiés étaient en train d’explorer de nouvelles dimensions de la condition humaine.

Un grand vent de « lumières » était en train de balayer simultanément les esprits de différentes cultures…

Le prince Siddhârta naquit à Lumbini, près de Kapilavastu dans l’actuel Teraï népalais, au Ve siècle av. J.-C.

A partir de 29 ans, il quitta son palais et vécut pendant sept ans parmi les ascètes pour comprendre le sens de la douleur humaine (vieillesse, maladie, mort etc…).

Il ne réussit pas à trouver cependant ce qu’il cherchait, ni dans le yoga de Patañjali, ni dans les enseignements des descendants des rishi.

A 35 ans, il s’assit sous un pipal (l’arbre de la Bodhi), sur les bords de la rivière Neranjara, bien décidé à ne plus bouger avant d’avoir compris.

Après trois jours et trois nuits, il comprit que la vie était souffrance et que le désir des choses terrestres était responsable de ces souffrances, mais il comprit aussi qu’il était possible de s’en libérer.

En effet, l’homme peut atteindre un tel degré de liberté et d’affinité avec le monde des esprits qu’il n’est plus besoin de se réincarner, et ainsi possible de devenir un bouddha, comme Siddhârta.

Le chemin vers cette compréhension (ou l’éveil spirituel) fut appelé le « Noble Chemin octuple » par le Bouddha lui-même, et il impliquait la compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l’action juste, les moyens d’existence justes, l’effort juste, l’attention juste et la concentration.

La philosophie ésotérique du Bouddhisme apprend à ses initiés comment obtenir des transformations psychologiques au moyen de techniques concrètes, qui agissent sur la physiologie humaine.

Concrètement, l’éveil spirituel ou « le Noble Chemin octuple », peut être atteint par la pratique de huit exercices qui animent huit des seize pétales du chakra de la gorge.

Pour l’époque, c’était un virage historique dans les pratiques initiatiques.

Dans les anciens rituels égyptiens, par exemple, le candidat à l’initiation était amené à un état de transe très profond, proche de la mort, puis un cercle de cinq initiés sortait son corps végétal de son corps physique.

Les adeptes travaillaient sur ce corps végétal, le façonnaient pour l’amener à prendre des formes qui lui permettraient de percevoir des mondes plus élevés.

Ainsi, lorsque le corps végétal réintégrait le corps physique et que le candidat se réveillait, il était « né à nouveau », dans une forme de vie supérieure.

Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que le candidat égyptien était physiquement « inconscient » durant tout le processus d’initiation…

De plus, en revenant dans son corps physique, le candidat risquait d’être aveuglé par ses nouveaux pouvoirs, qui dépassaient de loin sa volonté de faire le bien, ce qui pouvait donc l’induire à ne pas les utiliser à bon escient.

Grâce au Bouddhisme ésotérique, les disciples de Bouddha avaient désormais la possibilité de participer consciemment à leur propre initiation, en travaillant eux-mêmes sur leurs propres chakras.

Mais cette nouvelle initiation impliquait aussi de vivre autrement, d’avoir une vie plus morale, basée sur la compassion de tout ce qui vit.

En réalité, vous devez comprendre qu’il a toujours été possible d’acquérir des pouvoirs, même sans avoir été initié.

Cela arrive parfois après un grave traumatisme, qui peut provoquer une déchirure dans la psyché par laquelle les esprits se précipitent de manière incontrôlée.

C’est le cas de certains médiums modernes, d’autres acquièrent ces pouvoirs à travers la pratique de la magie noire, ou du moins d’une forme qui n’est pas en accord avec des idéaux spirituels élevés, comme cela est encore le cas dans les vénérables écoles du Mystère, qui préservent l’authentique tradition.

Le grand danger pour un autodidacte (un non-initié), même s’il est pétri des meilleures intentions, c’est qu’il puisse avoir du mal à reconnaître les esprits avec lesquels il communique.

Le but du « Noble Chemin octuple » est une initiation qui protège et contrôle le développement moral : si l’on veut être capable de contrôler le monde, il faut d’abord être capable de se contrôler soi-même.

Le chakra de la gorge est l’organe de la formulation de la sagesse spirituelle. Il relie le chakra du cœur au chakra du troisième œil.

Dans la physiologie d’un initié, des courants d’amour jaillissent du chakra du cœur pour remonter celui de la gorge et viennent illuminer le troisième œil.

Quand la lumière atteint le troisième œil, celui-ci s’ouvre comme une fleur et brille comme le Soleil.

Nous rencontrons parfois dans la vie quotidienne, un écho similaire à cela, quand nous regardons quelqu’un avec des yeux amoureux.

Nous voyons chez cette personne des qualités que les autres ne voient pas. Le simple fait de regarder cette personne avec amour peut faire naître ces qualités et aider à notre épanouissement.

Si vous deviez rencontrer un jour dans votre entourage une personne relativement « éveillée spirituellement », elle sera sûrement heureuse, souriante, rieuse, presque enfantine.

C’est parce que ces personnes regardent l’humanité avec des yeux emplis d’amour.

Quand Siddhârta (Bouddha ou « l’Éveillé ») mourut, il avait atteint son but, il n’avait plus besoin de se réincarner.

Il est considéré aujourd’hui comme fondateur historique d’une communauté de moines errants qui donna naissance au bouddhisme…

A cette époque, le grand vent de « lumières » atteignit aussi la Grèce. Pythagore naquit sur la l’île de Samos, aux environs de 575 av. J.-C, au moment même où l’on posait les premiers blocs de marbre sur l’Acropole d’Athènes.

De son vivant, il fut considéré comme un demi-dieu et restera dans la mémoire des initiés comme l’un des individus qui a le plus influencé l’évolution de la pensée ésotérique occidentale.

Comme pour le Christ, aucun de ses écrits n’est parvenu jusqu’à nous, mis à part quelques citations, commentaires et autres histoires, consignés par ses disciples.

C’était un grand guérisseur qui récitait parfois des vers d’Homère qui avaient, selon lui, un très grand pouvoir, tout comme les mystiques chrétiens récitent des versets des Psaumes et de l’Évangile selon Saint Jean.

Il utilisait aussi la musique à des fins de guérison. Le philosophe grec Empédocle déclara que Pythagore pouvait même soigner les malades et rajeunir les vieux.

Comme Bouddha, il se souvenait de ses incarnations passées et on dit qu’il pouvait également se souvenir de l’histoire du monde depuis le commencement.

En réalité, sa sagesse était le résultat de plusieurs années de recherche et d’initiations multiples dans les écoles du Mystère.

Il passa vingt-deux ans à apprendre les secrets des prêtres initiés égyptiens, étudia également avec les mages de Babylone et avec les descendants des rishis indiens, qui ont gardé le souvenir d’un grand thaumaturge qu’ils appelaient « Yaivancharya ».

Pythagore cherchait à synthétiser la pensée ésotérique du monde entier pour la transformer en une conception totale du cosmos. Au XIIe siècle, le philosophe kabbaliste Leibniz l’appellera la « philosophie pérenne ».

À ce moment de l’histoire du monde, du point de vue idéaliste, l’humanité était à un tournant…

Les grandes idées ou pensées qui émanaient de l’Esprit cosmique étaient maintenant presque occultées par la matière qu’ils avaient créée ensemble.

La tâche de Pythagore était de les enregistrer en tant que concepts avant qu’elles ne disparaissent complètement.

Dès lors, la philosophie de Pythagore commença à traduire la vision primordiale de la conscience, l’image qu’en avaient les anciens, en termes abstraits et conceptuels.

Aux environs de 532 av. J.-C., Pythagore se mit à dos Polycrate, le despote qui gouvernait Samos.

Forcé à l’exil, il fonda une petite communauté, la première d’une longue série, à Crotone, au sud de l’Italie.

D’aussi loin que remontent nos souvenirs sur cette époque, les candidats à l’initiation devaient suivre des années d’entraînement, dont une étrange diète à base de coquelicots, de graines de sésame et de concombre, de miel sauvage, de jonquilles et de pelure de bowie volubile, dont le jus avait été préalablement extrait…

Dans ces communautés, on mettait beaucoup l’accent sur la gymnastique, afin d’harmoniser les trois corps humains : le matériel, le végétal et l’animal et, enfin, on imposait le silence aux candidats pendant des années.

Pythagore était capable d’offrir une vision très large du monde des esprits, mais de ces divers enseignements allaient naître les premiers cours « académiques » de mathématiques, de géométrie, d’astronomie et de musique.

A cette époque, Pythagore était un des seuls humains à entendre la musique des sphères, qui était conçue comme une suite de notes, chacune jouée par les sept planètes à mesure qu’elles bougeaient dans l’espace.

Cela lui inspira alors une méthode pour mesurer la première gamme musicale. Laissez-nous vous la raconter :

Un jour, Pythagore se promenait en ville lorsqu’il entendit le bruit du métal qu’on tapait sur une enclume.

Il remarqua que les marteaux de différentes tailles produisaient différents sons.

En rentrant à la communauté, il fixa une planche à travers une pièce et y pendit une série de poids différents, formant une échelle ascendante.

À la suite de plusieurs essais, il découvrit que les notes les plus agréables à l’oreille humaine correspondaient à certains poids, puis par le calcul il établit que ces poids étaient mathématiquement proportionnels les uns aux autres.

Ce sont ces calculs qui nous permettent encore aujourd’hui, de jouir de « l’octave ».

Comme Pythagore et ses disciples commençaient à décrire l’élément rationnel de la vie, ils formulèrent également un concept parallèle :

« La vie peut être expliquée en termes rationnels, jusqu’à un certain point. Mais elle comporte également un vaste élément irrationnel ».

Les enseignements des écoles du Mystère relatifs à l’aspect rationnel de la vie allaient contribuer à la construction de villes, au développement de la science et de la technologie, et à structurer et réguler le monde profane.

Plutarque dira d’ailleurs plus tard que ceux qui connaissent les vérités supérieures ont du mal à prendre au sérieux les valeurs prétendument « sérieuses » de la société.

Il aimait aussi citer Héraclite :

« Le temps est un enfant qui joue… »

Ce fut donc au moment de la naissance de la pensée rationnelle que les écoles du Mystère encouragèrent l’opposé.

Ce n’est pas un hasard si Pythagore, Newton et Leibniz, ceux qui ont le plus contribué à aider l’humanité à s’approprier la réalité de l’univers physique, se sont aussi plongés dans la pensée ésotérique.

Ils avaient compris en réalité, que quand on regarde la vie de manière aussi subjective que possible, et non pas avec l’objectivité de la science, des schémas très différents apparaissaient.

La vie, du point de vue objectif, peut être rationnelle et soumise aux lois naturelles mais, vécue de manière subjective, elle devient irrationnelle.

En séparant sont initiation en deux parties, rationnelle et irrationnelle, Pythagore permit de penser plus clairement aux deux dimensions.

Ainsi, ses élèves apprenaient à vivre en dehors de la société, alternant l’extase mystique et l’analyse intellectuelle.

Pythagore fut le premier à s’appeler lui-même « Amateur de Sagesse », ce qui veut dire « Philosophe », mais, comme ses successeurs Socrate et Platon, il était en réalité plus proche d’un mage que d’un véritable professeur d’université, tel que nous le concevons aujourd’hui.

Pythagore s’attirait une haine meurtrière de la part de ceux qui étaient exclus de son cercle. Il refusa d’admettre dans son école du Mystère un homme appelé « Cylon », à cause de son comportement imprudent et de son caractère impérieux.

Malheureusement, Cylon réussit à dresser une foule contre Pythagore : ils réussirent à pénétrer dans le bâtiment où le philosophe et ses disciples étaient réunis et y mirent le feu.

Tous moururent…

Mais à l’époque de Pythagore, le grand vent de « lumières » atteignit encore d’autres esprits, comme le philosophe Héraclite (VIe siècle av. J.-C.) en Grèce ou encore Lao-Tseu en Chine, qui est habituellement considéré comme le père fondateur du « taoïsme ».

Comme Pythagore, ils firent aussi brièvement leur apparition dans le cours de l’histoire et essayèrent de définir rationnellement la dimension irrationnelle de la vie.

Le taoïsme (ou « enseignement de la voie ») est à la fois une philosophie et une religion chinoise se fondant sur des textes, dont le Tao Tö King de Lao Tseu, et qui s’exprime par des pratiques, comme :

une mystique quiétiste, reprise par le bouddhisme Chan (ancêtre du zen japonais) ;
une éthique libertaire qui inspira notamment la littérature ;
un sens des équilibres « yin yang » poursuivi par la médecine chinoise et le développement personnel;
un naturalisme visible dans la calligraphie et l’art.
On raconte que Confucius (551 à 479 av. J.-C.) rendit visite à Lao-Tseu (milieu du Ve et du IVe siècle av. J.-C.) pour être initié, mais le Sage le congédia, raillant ses manières doucereuses et son ambition démesurée.

Le confucianisme et le taoïsme sont alors devenues respectivement en Chine, des pensées exotériques et ésotériques.

Confucius est considéré comme le premier « éducateur » de la Chine.

Son enseignement a donné naissance au confucianisme, une doctrine politique et sociale qui a été érigée en « religion d’État » dès la dynastie Han et qui ne fut officiellement bannie qu’au début du XXe siècle.

Les paroles de Confucius étaient pleines de raison :

« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas »

« Donnez plus de valeur à l’action qu’au résultat »

« Si vous n’atteignez pas votre but, réajustez-le. »

etc…

Le problème est que, même si parfois, la meilleure chose à faire est d’avoir le courage de continuer et ne pas abandonner, parfois, comme Orphée l’a appris à ses dépens, il est plus prudent d’abandonner et de se laisser porter par le courant.

Souvent, s’accrocher à ce que nous voulons est la meilleure façon de l’éloigner…

Lao-Tseu disait :

« Plus l’éveillé se met en retrait, plus il avance.

Plus le sage donne aux autres, plus il possède.

Parce qu’il est désintéressé, il se réalise.

Le tranquille est le seigneur des agités. »

Trente ans après la mort de Pythagore, une impressionnante armée perse, conduite par Xerxès, envahit la Grèce.

Durant les premières années du Ve siècle, les envahisseurs perses furent défaits et repoussés par les Athéniens à Marathon, puis par une alliance entre Spartiates et Athéniens à Mycale.

Pythagore avait institutionnalisé les discussions ouvertes et la prise collective de décisions pour ce qui concernait la communauté tout entière, ce que nous appelons aujourd’hui la politique.

Grâce à cela, et tant que dura l’alliance entre Athéniens et Spartiates, il allait naître une « ville État » unique au monde, la première de son genre : « Athènes ».

Nous approchons de la naissance du Christ, mais avant d’aborder cet événement extraordinaire, la grande époque « charnière » de l’humanité, nous ferons toute la lumière, dans notre prochaine vidéo, sur les derniers Mystères Antiques de la Grèce et de Rome.

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ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde

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