Déjà, le dimanche 30 juin avait eu lieu, au Qatar, une réunion sur l’Afghanistan, organisée par l’ONU. Les discussions se sont faites en présence des talibans, mais sans les femmes.
La visite s’est effectivement effectuée sous conditions : l’absence de femmes afghanes, et l’interdiction d’évoquer le sujet.
L’ONU à quatre pattes devant les Talibans et les islamistes, ça vous fait penser à quoi ?
« Je suis sidérée mais pas surprise », commente Shoukria Haïdar, présidente de l’association Negar en soutien aux femmes d’Afghanistan.
« Ce n’est pas la première fois que l’ONU cède face aux pressions, mais aujourd’hui on va vers une normalisation, voire une reconnaissance, des talibans », précise celle qui a dû fuir son pays natal et obtenu l’asile politique en France.
« L’ONU est censée être l’organisation des droits de l’homme, mais elle vient légitimer l’apartheid sexuel envers les femmes afghanes et iraniennes qui se battent pour leurs droits », confirme Mona Jafarian, une Franco-Iranienne présidente du collectif Femmes Azadi, qui porte la voix du peuple iranien contre le régime répressif des mollahs.
« Le peuple iranien voit aujourd’hui l’Occident comme un complice passif de la République islamique et des talibans ! Un rapport de plus de 500 pages a été diligenté par l’ONU et fait état de tous les crimes contre l’humanité commis par les ayatollahs, mais le régime est accueilli en grande pompe, comme pour les talibans qui sont maintenant rendus fréquentables ! » s’insurge Mona Jafarian, prenant comme exemple la participation de la République islamique à la dernière conférence du désarmement organisée par l’ONU.
Sans oublier que l’UE qui fait la promotion du voile pour les fillettes et finance un Erasmus pour une université du Hamas.
En Afghanistan l’enfer existe vraiment et les femmes vivent cet enfer au quotidien
Une nouvelle interdiction impose aux femmes afghanes de ne plus « entendre la voix d’une autre femme ». Cette règle imposée par le régime taliban s’ajoute à une série de restrictions qui effacent peu à peu les femmes de la vie publique.
Depuis leur retour au pouvoir en août 2021, les talibans n’ont cessé de restreindre les droits des femmes en Afghanistan. Éducation, emploi, déplacements ou encore loisirs, chaque aspect de leur quotidien est désormais soumis à des règles strictes.
Déjà exclues des écoles secondaires et universités, les Afghanes n’ont plus le droit de paraître dans les espaces publics, de travailler dans de nombreux secteurs, ni de se déplacer sans chaperon. Mais cette série d’interdictions atteint un nouveau seuil. Comme l’a rapporté le « Telegraph », une nouvelle règle interdit désormais aux femmes de parler entre elles, même dans le cadre de la prière.
Cette nouvelle restriction a été annoncée par le ministre afghan de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice.
Dans un enregistrement vocal diffusé récemment, il a affirmé que les femmes ne devaient pas « entendre la voix d’autres femmes ». Même lorsqu’elles prient, si une autre femme passe à proximité, elles doivent s’abstenir de réciter suffisamment fort pour être entendues.
Selon ce ministre, les femmes ne peuvent donc pas « faire le Takbir ou l’Azan », les appels à la prière islamiques, et encore moins chanter. Cependant, ces interdictions ne sont pas imposées par les préceptes de l’islam, soulignent certains observateurs. Ces règles relèvent de la vision spécifique des talibans, qui imposent leur propre interprétation pour contrôler et isoler les femmes.
Alors que les talibans présentent ces règles comme un retour à la vertu, leur interprétation de la religion est largement critiquée. En réalité, ces pratiques s’éloignent des fondements de l’islam, qui n’interdit pas aux femmes d’échanger entre elles ni de faire entendre leur voix.
La complaisance crasse de l’ONU qui organise des réunions sans femmes pour faire plaisir aux talibans et se vautre dans le silence quand ils interdisent aux afghanes de parler entre elles. Pendant ce temps c’est la France qui est épinglée pour son refus du port du voile misogyne dans les compétitions sportives.
Les défenseurs des droits humains redoutent que cette interdiction oblige les femmes afghanes à ne plus communiquer entre elles, même dans des circonstances de la vie quotidienne.
Les détails sur l’application de cette règle restent flous, mais la déclaration du ministre laisse entendre que de nouvelles restrictions seront « progressivement mises en œuvre » et que chaque étape de ce processus s’accompagnera d’un soutien divin.
Parallèlement, les talibans interdisent toute représentation humaine à la télévision, limitant davantage les moyens de communication dans le pays.
Quand on sait que la plupart des hommes sont homosexuels et pédophiles, dans ce pays, on est pas étonnés … !
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