La désinformation de Radio-Québec

Yasmin Porat, une survivante du bain de sang d’un kibboutz situé près de la frontière avec Gaza, avait échappé à la tuerie de la Rav party et avec Tal, son compagnon. Ils étaient parmi les dix premiers véhicules à quitter la Rav party, et ils sont arrivés au kibboutz Beeri où 20 civils se cachaient dans un abri

Tal, son compagnon est parti en reconnaissance dans le kibboutz et a vu que les gardes de sécurité étaient déjà tous morts. De nombreux habitants du kibboutz étaient déjà morts, quand ils sont arrivés.

Ensuite ils se sont cachés dans l’hôpital et recevaient des messages dautres habitans du kibboutz qui disaient que les terroristes arrivaient jusqu’à leur maison. Puis plus rien …

Ils entendaient des rafales de coups de feu sans interruption. Puis les terroristes sont arrivés avec des Kalachnikov devant eux.

« J’ai commencé à pleurer, s’il te plaît, ne me tue pas. Je suis mère de trois enfants », a-t-elle déclaré. « Ils ont été très humains envers nous, c’est la vérité. Ils m’ont dit : « Nous ne te tuerons pas, détends-toi »

Elle raconte sa captivité, en précisant qu’elle n’a pas été malmenée par les terroristes qui faisaient parti de ceux qui étaient chargés de prendre des otages vivants pour les amener à Gaza. Ils se sont donc comportés de manière plutôt humaine et non pas comme des sauvages.

« Ce n’est que vers 16 heures que les soldats de Tsahal et l’armée sont arrivés, et tout d’un coup, un échange de tirs fou a commencé et nous avons alors senti un danger pour nos vies », a-t-elle dit.

« Jusque-là, nous entretenions de bonnes relations avec eux. La femme du mort a déclaré que son corps était à côté de nous. Elle nous a dit que lorsqu’ils ont essayé d’entrer, l’homme a essayé de les empêcher d’entrer et a saisi la porte. Ils ont tiré sur la porte et il a été tué. Ils l’ont fait, mais n’étaient pas venus pour nous exécuter. Ils étaient 40 terroristes et nous étions 12.

Ensuite, l’armée est arrivée.

« Dès que l’armée est arrivée, le désordre a commencé. Ils nous ont dit que nous n’allions pas mourir, qu’ils voulaient nous emmener à Gaza et ont dit que le lendemain ils nous ramèneraient à la frontière. je lui ai répondu que je ne voulais pas aller à Gaza.

Le terroriste qui était leur commandant était près de lui et soudain j’ai senti une balle toucher ma cuisse et j’ai ressenti une douleur folle. Le gars qui était en quelque sorte leur commandant a commencé à parler au téléphone et puis m’a appelé « Yasmin Ta’el ». Il a enlevé ses vêtements et est resté en sous-vêtements et en débardeur et a commencé à quitter la maison en me serrant par le cou.

Pour les terroristes, ils étaient devenus des boucliers humains.

Elle dit que des civils israéliens ont été tués par leurs propres forces de sécurité, et cela s’est produit lorsque les forces israéliennes ont engagé des combats acharnés avec des combattants palestiniens et qu’elles ont tiré sans discrimination.

Dans la vidéo, en hébreu, elle est désolée de ce qui est arrivé, mais elle pense sincèrement que des Israéliens sont tombés également sous le feu des tirs entre les forces de l’armée et les terroristes, qui venaient de tous cotés.

Son compagnon a disparu au cours de cette altercation entre les terroristes les forces israéliennes, elle n’a aucune nouvelles de lui.

Jamais, cette femme n’a accusé l’armée israélienne d’être venu pour tuer des Israéliens, elle déplore un combat qui n’a pas épargné des israéliens qui étaient retenus en otages par les terroristes du Hamas. Dans toute guerre, il y a des dommages collatéraux.

En aucun cas, Yasmin Porat n’accuse l’armée Israélienne d’avoir organisé la tuerie.

Conclusion

Nous pouvons dire aujourd’hui que le fait que l’armée ait touché des civils israéliens lors d’une grosse altercation avec le Hamas est une horreur, certes, mais ce n’est pas le mensonge déblatéré par Alexis Cossette qui affirme que c’est israël qui a organisé la tuerie et pas le Hamas.

Ce que raconte Alexis Cossette n’a rien à voir avec la vérité.

Il a simplement repris un article de désinformation d’un certain Ali Abunimah, qui titrait : Les forces israéliennes ont tiré sur leurs compatriotes civils, affirme une survivante d’un kibboutz.

Un article qui transforme la réalité. Un article qui appelle le kibboutz Beeri « colonie », alors qu’il se trouve sur le territoire Israélien et non en Cisjordanie.

La force du mensonge c’est d’insérer des concepts dans la tête des gens afin qu’ils y restent…

Le Palestinien qui a capturé Yasmin Porat a été fait prisonnier par les forces israéliennes. Mais presque tous les autres habitants du kibboutz ont été tués, blessés ou portés disparus, et on pense qu’ils ont été emmenés à Gaza.

Yasmin Porat explique qu’ensuite elle est retournée dans le nord d’Israël, où elle habite.

Un soldat régulier m’a conduit à Tel Aviv jusqu’au train et un autre m’a donné 100 shekels pour que je puisse rentrer en train et je ne sais pas ce qui se passe avec mon partenaire », a-t-elle déclaré.