Les Américains progressistes bien intentionnés sympathisent avec la cause arabo-palestinienne en raison de la lutte acharnée menée par ce groupe depuis des décennies contre la puissance militaire supérieure d’Israël.
Récemment, ce favoritisme parmi les démocrates s’est, pour la première fois, déplacé vers une majorité soutenant les Palestiniens plutôt qu’Israël.
Mais si les partisans des Palestiniens connaissaient toute la vérité, telle qu’ils la racontent, ils pourraient changer d’attitude.
En effet, à entendre ce que disent et font les Palestiniens, leur image d’opprimés est trahie par des objectifs belliqueux, des méthodes cruelles et des valeurs qui sont un anathème pour la civilisation occidentale.
Il est compréhensible que les progressistes sympathisent avec les Palestiniens par instinct « humanitaire ». Pour eux, les Palestiniens sont un groupe opprimé qui lutte courageusement pour sa liberté. Ces défenseurs considèrent qu’Israël, l’ennemi des Palestiniens, a tenté, pendant 78 ans, de priver des innocents de leur droit à l’autodétermination et à leur juste part d’une patrie au Moyen-Orient.
Mais ce portrait bienveillant des Arabes palestiniens est purement le produit d’une projection occidentale – une attribution imaginaire aux Palestiniens de motivations, d’objectifs et de valeurs propres à une mentalité occidentale.
Les progressistes occidentaux sont souvent choqués lorsqu’ils découvrent le portrait que les Palestiniens se font d’eux-mêmes – en tant qu’Arabes et musulmans –, portrait qui incarne des caractéristiques en contradiction directe avec les valeurs et aspirations pacifiques de l’Occident.
La raison la plus importante pour laquelle les Palestiniens continuent de se battre est peut-être qu’Israël et ses alliés occidentaux continuent de leur proposer ce que nous pensons que les Palestiniens veulent – ou devraient vouloir – plutôt que ce qu’ils veulent réellement.
Les Occidentaux sont fermement convaincus que les Palestiniens aspirent à un État et à vivre en paix avec Israël, et qu’Israël les empêche d’atteindre cet objectif.
Le problème vient en réalité de nous. Les Palestiniens nous disent ce qu’ils veulent et poursuivent leurs objectifs, mais nous ignorons leur message. Nous préférons notre interprétation éclairée. Pour comprendre cette contradiction, il est utile de mettre en lumière précisément ce que les Palestiniens nous disent – et ce qu’ils se disent à eux-mêmes – de leurs objectifs et de leurs valeurs.
Pour comprendre cette déconnexion, comparons les deux plus grands mythes des Occidentaux sur les objectifs et les valeurs des Palestiniens avec ce que disent et font les Palestiniens concernant les principaux problèmes affectant la paix au Moyen-Orient.
Mythe n° 1 : Les Palestiniens veulent leur propre État, vivant en paix aux côtés d’Israël.
Ils rejettent catégoriquement tout droit juif à la souveraineté en « Palestine », car ils rejettent le lien historique des Juifs avec la Terre d’Israël. Par exemple, en 2018, le dirigeant de l’Autorité palestinienne , Mahmoud Abbas, a étrangement qualifié Israël de « projet colonial » sans fondement historique et déconnecté du judaïsme.
Lors du sommet de Camp David en 2000 – une tentative du président Bill Clinton de résoudre le conflit israélo-palestinien par une solution à deux États – l’ancien chef de l’OLP, Yasser Arafat, a affirmé que:
« le Temple de Salomon n’était pas à Jérusalem, mais à Naplouse ».
Clinton a été sidéré par ce mensonge éhonté, mais Arafat a refusé de reculer, tout comme il a refusé l’offre israélienne et américaine d’un État.
Le Hamas, toujours la principale force politique et militaire des Palestiniens, affirme dans sa charte que:
« la terre de Palestine est un Waqf islamique (don) consacré aux générations musulmanes futures jusqu’au Jour du Jugement. »
Le concept de waqf dans l’islam implique qu’il appartient exclusivement aux musulmans et ne peut être partagé avec les infidèles, en particulier les juifs.
En outre, des sondages récents montrent que la plupart des Palestiniens rejettent la solution à deux États, préférant un État unique dirigé par les Arabes.
Compte tenu de cette opposition religieuse et politique à un État juif, il n’est pas étonnant que les Palestiniens enseignent à leurs enfants, dès leur naissance, à haïr, conquérir et tuer les Juifs. De nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux montrent des enfants affirmant vouloir combattre et vaincre les Juifs.
En bref, l’idée selon laquelle les Palestiniens veulent un État pacifique à côté d’Israël est trahie par d’innombrables déclarations de dirigeants politiques et religieux palestiniens, ainsi que par les programmes scolaires à tous les niveaux.
Mythe n° 2 : Israël empêche les Palestiniens de former leur propre État.
Les Nations Unies et Israël, avec le soutien des États-Unis, ont offert aux Palestiniens de nombreuses possibilités d’obtenir un État, mais les Palestiniens et leurs compatriotes arabes ont toujours catégoriquement refusé.
Ils ont rejeté le plan de partage de l’ONU de 1947. Après la guerre des Six Jours de 1967, Israël a offert des territoires qu’il avait conquis en échange de la paix avec ses voisins arabes. La réponse arabe ? Les trois « non » : pas de reconnaissance d’Israël, pas de négociations avec Israël et pas de paix avec Israël.
En 2000, 2001 et 2008, Israël a de nouveau proposé aux Palestiniens un État – couvrant toute la Judée-Samarie (aussi appelée « Cisjordanie »), avec une capitale à Jérusalem-Est – mais, une fois de plus, les Palestiniens ont refusé. Les tentatives ultérieures des présidents américains Barack Obama et Donald Trump ont également été rejetées.
Israël a également tenté de mettre en place de nombreux programmes pour aider et instaurer la confiance avec les Palestiniens, notamment en invitant des centaines de milliers de travailleurs palestiniens en Israël et en fournissant des soins médicaux, de l’eau et de l’électricité aux Palestiniens.
Malheureusement, aucun dirigeant palestinien ne s’est levé pour prôner la prospérité du peuple palestinien et la paix avec Israël.
Il n’y a ni Gandhi, ni Mandela, ni mouvement pour la paix. Les dirigeants palestiniens se concentrent plutôt sur ce qu’ils appellent la « résistance » – le mot d’ordre pour désigner la poursuite du terrorisme, dont l’objectif est la conquête d’Israël.
Les affirmations selon lesquelles Israël ferait obstacle à la création d’un État palestinien sont contredites par 78 ans d’offres généreuses d’Israël pour aider les Palestiniens à en créer un. Cependant, si Israël n’a jamais déclenché de guerre contre les Palestiniens, il a été contraint de se défendre contre d’innombrables attaques – des assassinats terroristes aux guerres ouvertes – menées par un adversaire déterminé à le détruire.
L’Occident libéral serait plus avisé de croire ce que disent et font les Palestiniens, et non nos projections naïves. Nous voulons croire que les Palestiniens souhaitent un État coexistant pacifiquement avec Israël. Or, les Palestiniens eux-mêmes nous disent rejeter la souveraineté juive sur ce qu’ils considèrent comme une terre exclusivement arabo-musulmane.
Les Occidentaux supposent également qu’Israël empêche les Palestiniens de parvenir à l’autodétermination. Mais l’histoire prouve le contraire. Israël a fait de nombreuses offres aux Palestiniens, qui ont refusé chacune d’elles. En effet, le plus souvent, eux et leurs frères arabes ont suivi leurs refus par la violence et le bain de sang, contraignant Israël à 76 ans de combats défensifs.
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