Divulgation cosmique

Les dangers des missions « Portails »

Interview de Emery Smith par George Noory pour l’émission Cosmic Disclosure Saison 11 épisode 8

George Noory : Bienvenue sur « Divulgation Cosmique ». Je suis George Noory, et avec moi, Emery Smith. Les missions portails, comment est-ce d’entrer dans une autre dimension ?

Emery, bienvenue. Ça s’annonce fascinant.

Emery Smith : Merci George.


George : Ces portails, comment vous équipez-vous pour passer dedans ?

Emery : Cela requiert beaucoup de choses. Pas seulement être en forme pour le faire, car on peut arriver dans un lieu où l’air est plus rare.

Et si on ne s’entraîne pas en haute altitude, on aura du mal à marcher un demi-kilomètre aller et idem pour le retour. Il faut donc faire beaucoup d’entraînements physiques en fonction des missions.

La mission, d’ailleurs, ce n’est pas comme s’ils appelaient en disant : « Vous partez demain. » Non, c’est quelque chose de planifié de très longs mois à l’avance. On rencontre donc son équipe. On doit établir une connexion, établir des profils de personnalité de chacun pour optimiser la camaraderie pour le bien de la mission. Donc, la première chose qu’on fait est d’établir un plan de mission, trois à six mois à l’avance. Et ils forment un groupe. Et ça dépend du but de la mission. Leur faut-il un botaniste ?


George : Ou un médecin…

Emery : Voilà. Quelle est la mission ? De quel type d’ingénieur a-t-on besoin ? Quel type de géologue ? C’est vraiment spécifique. Une équipe compte généralement six ou sept membres. Il y a toujours un médecin pouvant faire trois ou quatre choses différentes. Généralement, un membre assure la sécurité mais peut aussi faire trois ou quatre choses différentes. Et puis on a les scientifiques principaux qui sont là pour les spécificités de la mission. On aura donc d’abord trois mois d’enseignements sur le milieu où l’on va. On voit donc les débriefings des 150 missions précédentes.

George : Plutôt intensif, non ?

Emery : Oui, c’est très intensif. Ce sont beaucoup d’infos d’un seul coup, car on peut toucher certaines choses. Mais on ne peut pas en toucher d’autres, ce qu’ils ont découvert à la dure. Il y a donc ces règles, règlements et protocoles qu’on doit spécifiquement suivre quand on voyage grâce aux portails pour des missions car dans le cas contraire, les choses peuvent vite mal tourner, comme la météo, comme quand quelqu’un se blesse. Une chose comme ça peut freiner beaucoup la mission.

Et quand on a seulement entre 15 minutes et deux heures maximum pour remplir une mission, il faut optimiser le temps qu’on a. C’est un peu genre rentrer et sortir en courant, pour des raisons de sécurité, car ils ne maîtrisent pas bien la durée d’ouverture du portail.

George : Savent-ils où ils vont après avoir passé le portail ?

Emery : Oui, lors des briefings, il y a beaucoup de vidéos et de photos prises par des équipes précédentes. On a une excellente idée de ce à quoi on doit s’attendre. C’est comme lire une carte de Londres avant d’aller en Angleterre. On sait plus ou moins ce qu’on y trouvera.

Il y a cependant des fois où, à l’inverse, ça ne fonctionne pas si bien. Et une fois, on est allés à un endroit et c’était le mauvais endroit. Et…

George : Le mauvais endroit ?

Emery : Oui, vraiment le mauvais endroit. Ce devait être un désert et on est arrivés dans le marais d’une jungle tropicale. Et on n’était pas préparés. Les combis qu’on portait n’étaient pas adaptées. L’équipement n’allait pas. Heureusement, on a pu faire demi-tour et sortir avant que le dernier homme passe, et c’était un endroit différent. Et cet endroit, on devrait y retourner car il n’a peut-être jamais été exploré, on ne l’avait jamais vu.

George : Quoi d’autre d’imprévisible pourrait mal tourner ?

Emery : Le plus effrayant, ce sont les phénomènes géologiques qu’on ne connaît pas bien. Parfois, on emmène ces chiens spéciaux qui sont entraînés pour reconnaître les fréquences, et ils peuvent entendre et nous prévenir avant un tremblement de terre ou une éruption volcanique. Et on les entraîne pour leurs sens si spéciaux. Ils peuvent aussi sentir certaines choses. On les entraîne depuis tout petit pour apprendre à reconnaître différentes odeurs de minéraux, de végétaux, de tout type d’éléments génétiques, ils peuvent sentir de nombreuses choses et odeurs, et entendre des fréquences qu’on ne peut entendre.

Il y a eu un incident où on marchait, il y avait une bulle souterraine quelques mètres sous terre. Quelqu’un a juste marché dessus et ça a relâché ce gaz nocif, très toxique juste sous la surface et on pouvait le voir.

George : Sans le chien, vous auriez pu mourir.

Emery : Exactement. Ils peuvent capter la moindre chose. C’est donc une mesure de protection.

George : Les chiens que vous emmenez, portent-ils des vêtements spéciaux ?

Emery : Oui, tout à fait. Ça dépend où on va et quel type d’environnement il y a. Parfois, ils viennent tels quels avec un petit sac à dos et leur équipement.

George : Une laisse et zou, on y va.

Emery : Oui. Mais parfois, ils ont des casques spéciaux pour eux.

Ils ont tout le temps des protections oculaires. Ces lunettes géantes, à iridium, comme sur les casques d’astronaute, quand ils vont là-bas. Certaines peuvent être étanches, ils ont aussi des combinaisons conçues spécialement pour ces chiens avec leur propre système de casque et ils savent lire l’atmosphère pour faire des tests. Ça dépend juste du type de mission et où ils vont.

George : Y a-t-il une race spécifique meilleure, comme les bergers allemands ?

Emery : Non, on utilise souvent des chiens de race mastiff.

George : Ce sont de grands chiens.

Emery : Oui, grands et forts, et ils peuvent porter beaucoup de poids. Vous devez comprendre que quand on met une combinaison à un chien avec beaucoup de poids, on a besoin d’animaux forts pour le faire, en plus de leur sens de l’odorat qui est très bon.

Et cela étant dit, pour en revenir aux menaces, vous savez, une des choses les plus effrayantes pour moi, sont les tremblements de terre, comme j’en ai très rarement vécus sur notre planète Terre. Mais avec ces événements, ça arrive.

George : Bien sûr.

Emery : Les tempêtes peuvent aussi apparaître d’un coup. On a donc des équipements très cools. On a des spécialistes qui surveillent le temps. Parfois, on a aussi des types de robots avec nous et qui collectent ces données et utilisent des équipements spéciaux pour surveiller la zone, l’atmosphère, le sol, il y a des capteurs spéciaux dans le sol.

George : En cas de changement.

Emery : Voilà. On a le chien aussi. Et puis il y a l’équipe qui tente de faire son travail. D’entrer et de sortir saine et sauve. C’est notre job, on est centrés sur la mission.

On a des combis spéciales selon là où on va, selon la pression, et selon l’hospitalité des régions où l’on va. Parfois, on a nos combis pressurisées. Comme une fine combi d’astronaute, mais avec laquelle on ne pourrait pas survivre lors d’une sortie dans l’espace.

George : Et les casques ?

Emery : Oui, on a des casques qu’on utilise pour récupérer les débris spatiaux. C’est un casque hexagonal qui se pose sur la combinaison.

On est tous toujours en contact permanent jusqu’à ce qu’on voie un truc incroyable.

Comme une fois, le ciel de l’un de ces lieux changeait constamment de couleur. Il passait du bleu clair au violet, au rose, au jaune, au rouge. Des couleurs cosmiques étranges, partout dans le ciel. On a donc pensé que c’était à cause de là où on était qu’on ne pouvait pas voir. On a pensé que c’était un problème avec le corps humain. Mais ils ont fait le lien avec une sorte de gaz atmosphérique qui entourait la planète, une sorte d’aurore boréale. Dans tout le ciel.

On en a été malades quand on marchait le long de ce sentier, je me rappelle. Et les couleurs changeant constamment nous donnaient la nausée. Ils ont donc dû utiliser un film spécial pour des casques spéciaux faits juste pour cette planète, donnant au ciel la même couleur tout le temps.

George : Vous dites que les couleurs qui changeaient ont eu un impact sur vous ?

Emery : Oui, voilà, comme des nausées, ce que tout le monde a ressenti, même le chien.

George : On parlait des membres de l’équipe, qu’il y a des médecins, des responsables de la sécurité, beaucoup de scientifiques. Qui choisit l’équipe ?

Emery : Il y a des chefs d’équipe qui sont engagés là et qui gèrent ça depuis très longtemps. Des nouveaux et des anciens. Ils disent donc : « Voici ce qu’on doit faire pour cette mission. On doit prendre ce type de cristaux, ce type de plantes, des prélèvements de ce type d’eau. »

J’ai pu faire une douzaine de ces missions, car ils ont toujours besoin d’un médecin sur le terrain. Quelqu’un avec mon expérience en biologie végétale, animale et extraterrestre, et toutes ces choses ayant une origine autre que la Terre. Je collectais des matières végétales, des cristaux, de la terre, de l’eau et tout ça. En même temps, j’assurais la sécurité et j’étais médecin.

George : Combien de missions avez-vous faites ?

Emery : Douze.

George : De toutes vos missions, une se démarque-t-elle et pouvez-vous nous en parler ?

Emery : Une des missions qu’on a faites était sur cette planète dont je parlais, avec le ciel qui changeait de couleur. J’y reviendrai, car c’est un des lieux les plus incroyables où je sois allé en raison de ses lacs. Et certains arbres et autres choses avaient ces couleurs bioluminescentes, iridescentes. Ils n’émettaient pas de lumière, mais la lumière de l’atmosphère se reflétait sur eux.

George : OK.

Emery : Comme une sorte de monde chromatique, avec des plantes et de très grands arbres dont on ne voyait pas la cime. Comme des séquoias, mais qui ressemblaient à des sapins de Noël. Énormes, donc, mais avec cette forme triangulaire. Avec des aiguilles.

George : Comme un mirage, presque.

Emery : Voilà, comme un mirage, mais pas flou. Tout est bien net. Mais je crois que c’était à cause de toute cette réverbération et des lumières de l’atmosphère, je crois qu’elles rendaient tout le monde nauséeux alors qu’on tentait de faire notre boulot. J’ai eu la chance de pouvoir y retourner une fois mais avec ces casques. Ils nous permettaient de voir facilement en une seule couleur. Ça ne nous affectait pas et on voyait très bien. L’eau était vraiment incroyable, car on aurait dit le liquide dans les bâtons lumineux. Vous voyez ? Les gosses en ont à Halloween.

George : Oui.

Emery :  Donc, tout le lac était une sorte de bioluminescence en mouvement. C’était juste un lac et il avait des petites vagues tout le temps. On ne comprenait pas comment ce petit lac, de peut-être huit hectares, avait ces vagues de 60 cm de haut.

George : Car c’est un lac fermé, non ?

Emery : Oui, fermé. C’est aussi un des premiers endroits où j’ai vécu un tremblement de terre, ce qui est très perturbant. Quand on fait quelque chose, dans l’équipe, une personne doit parfois s’éloigner de 250 mètres de vous. On est donc un peu éparpillés. On ne reste pas ensemble comme les plongeurs. Chacun fait son truc. On a tous des cartes de ce qu’on doit faire. On a tous des GPS spéciaux sur l’écran de notre casque. On sait où chacun se trouve. On voyait tout de suite si vous étiez avec moi, genre : « Comment est le pouls de George ? »

En plus, le robot qui est avec nous surveille toujours tout. Donc, si quelque chose arrive à l’un d’entre nous, il y a des gyros dans ces combis, ils savent donc si quelqu’un tombe, on le saura tous immédiatement, ça déclenchera une alarme. Et ça fait peur, car une fois, quelqu’un est tombé d’une petite falaise, où le sol semblait solide, mais ce n’était pas le cas. C’est une des tâches des géologues présents. Ils relèvent des empreintes sismiques à l’aide d’appareils robotisés qui émettent une onde, une fréquence ou une onde sonore au sol, qui se propage pour qu’on sache où on en est, si le sol est assez solide. Car on pourrait marcher tranquille et pouf, on disparaît.

Donc, pour éviter cela, on arrive, les robots font des tests sur l’atmosphère, sur le sol et tout ça. On a ces images volumétriques parfaites de tout, pour savoir si tout est sûr jusqu’à cet endroit. Ce sont des choses qui arrivent. Dès que quelqu’un est blessé, la mission est interrompue. Ça devient une mission de sauvetage.

George : Un blessé et vous êtes rappelés ?

Emery : Mission annulée, la personne est rapatriée.

George : Donc, vous avez accompli la mission. Quand vous y renvoient-ils ?

Emery : Ça dépend. Comme je l’ai dit, on peut s’entraîner pour deux, trois missions en même temps. On peut le faire pendant trois ou six mois pour se préparer à faire une mission tous les deux mois. Ça dépend juste de la raison pour laquelle ils vous appellent, des missions qu’ils veulent vous confier. Je n’ai jamais fait une mission plus souvent qu’une par mois. Je n’ai jamais fait deux missions par mois, mais je n’ai pris part au programme que peu de temps.

George : Où s’entraîne-t-on sur cette planète ?

Emery : Dans les installations, peu importe où elles sont. Celles-ci étaient au nord du Nouveau-Mexique dans ses propres bâtiments, disons, sans rapport avec les bases.

George : Sous terre ?

George. Oui, sous terre. Et ils ont là un lieu qui ressemble à une classe, très élémentaire. Et on peut parfois parler à des gens qui sont déjà partis. C’est comme à l’école. On a deux à trois heures d’enseignement. Puis il y a l’entraînement physique pendant trois heures par jour. Et on vous forme sur comment utiliser les robots et les différents ordinateurs, et différents types d’appareils qu’on utilisera. On fait des scénarios où on se déguise et on sort dans le désert, et on utilise juste notre équipement, pour s’y habituer. On fait plein de fausses petites missions pour que tout le monde soit à l’aise. Et puis on y va.

Et souvent aussi, on fait comme quand les pilotes font leur entraînement sur des simulateurs de vol. C’est la même chose. Ils nous demandent : « Quel est le protocole quand untel tombe d’une falaise ? Boum, comment fait-on ça ? Qu’arrive-t-il si on rapporte un agent biologique dangereux ? Que fait-on ? »

George : C’est déjà arrivé ?

Emery : Oui, quand on a été mis en quarantaine pendant deux semaines. Il était sur les combinaisons.

George : Et si cet organisme s’était échappé sur la Terre ?

Emery : Oh, cette installation est scellée hermétiquement et pressurisée là où se trouvent ces portails. Et en fait, ils ont des appareils spéciaux, un peu genre machine de Rife, mais bien plus grands, pouvant scanner tout un terrain de foot. Et ils savent s’il y a un micro-organisme étranger sur vous, comme un virus… un ion négatif… une sorte de matériel cellulaire négatif. Ils savent comment le récupérer. Et immédiatement, quand on passe à travers, on doit s’arrêter.

George : Des alarmes sonnent et tout.

Emery : Exactement, et ils doivent désinfecter toute la pièce. Ils utilisent du gaz d’oxyde d’éthylène. Ils utilisent des appareils à fréquence. Et vous êtes aspergés. OK, et de là, on doit aller dans une partie séparée de l’édifice qui est un sas, genre chambre hyperbare. Puis ils vous surveillent pendant huit heures. Et vous y êtes assis. On ne peut pas aller aux toilettes, ni rien.

Et en même temps, après l’avoir éliminé, on passe par un sas normal qu’on dit « de décontamination », par où ils vous font passer dans un couloir et ils vous aspergent d’eau et de différents produits chimiques. Puis on peut se changer. Puis on doit subir une évaluation pendant deux semaines où on vous met à l’isolement avec l’équipe. Ils ont des immeubles souterrains d’appartements pour cela, qui sont complètement hermétiques. Et on vit là-bas, quoi.

George : Avez-vous des amis avec qui vous étiez en mission et avec qui vous collaborez toujours ?

Emery : Oh… Tous mes amis et collègues sont tous décédés en janvier, dans cet accident dont on a parlé dans un épisode précédent. (Emery ressent une émotion de tristesse et se retient de pleurer)

George : Tous ?

Emery : Oui, tous.

George : Vous êtes le seul survivant.

Emery. Exact.

George : Comment vous sentez-vous ?

Emery : (gros soupir) Mal.

George : Des gens bien ?

Emery : Ils étaient… (Emery pleure) Ils étaient mes amis… (Emery a du mal à parler à cause de l’émotion)….

George : Cette mission en valait-elle la peine ?

Emery : Tout ce qui fait progresser la technologie est positif, même s’ils l’utilisent négativement. Il en ressort toujours du positif. Et vous savez, on doit élargir nos horizons. On ne peut être en quarantaine sur cette planète pour toujours, en dépit de ce qui arrivera dans le futur, si on s’entend ou pas. On doit s’instruire. Le monde doit être instruit et connaître toutes ces choses merveilleuses qui ont lieu dans notre dos pour les utiliser pour le bien de la planète et des gens.

Donc, je crois et j’ai l’espoir que d’autres personnes en révéleront beaucoup. Et j’essaie, bien sûr, que des gens associés à ce programme parlent et fassent quelque chose, peut-être, mais c’est un pari risqué. Ce sont plus des gens qui ont l’expérience du point de vue scientifique et qui ont participé à ces projets.

George : Le referiez-vous, si vous pouviez ?

Emery : Bien sûr. Absolument, oui.

George : Lors de ces missions que vous avez faites, êtes-vous tombé sur des extraterrestres ou avez-vous organisé des contacts avec eux ?

Emery : Dans aucune de mes missions, je n’ai été face à face avec un extraterrestre. On a vu des vidéos de missions précédentes d’autres personnes rencontrant des extraterrestres grâce aux portails, parfois même en y organisant des rencontres. Je n’ai rien vu directement au cours de mes aventures au travers d’eux.

George : Pourquoi les missions sont-elles courtes, de 15 ou 30 minutes ? Pourquoi pas plus ?

Emery : La plus longue que j’ai faite a duré deux heures, mais elles ne durent généralement qu’entre 15 et 30 minutes, car c’est une durée sûre pour que le portail reste ouvert. Il n’est ouvert que pour un temps limité dans une région définie. Comme je disais, la planète doit être la bonne. Même si c’est un portail créé par l’homme. Ils n’ont toujours pas compris certaines choses. Pour être prudent, même si c’est ouvert pendant 12 heures, on entre, on sort, sans prendre de risque et sans augmenter la mortalité.

George : Ils ne sont pas sûrs de ce qui pourrait arriver, ils font donc ça rapidement ?

Emery : Oui.

George : Les portails que vous utilisez pour vos missions, que sont-ils ? Sont-ils fabriqués ou font-ils partie de la planète ?

Emery : Ils ont construit celui que j’empruntais sur celui qui était déjà là. Ils utilisent donc de l’énergie générée par l’homme, Mais aussi l’énergie de la planète.

George : Chaque portail va-t-il à un endroit différent ?

Emery : Oui, d’après ce que je sais, tous les portails vont à des endroits différents. Et il y a des portails, bien sûr, que les extraterrestres ont et utilisent pour aller dans plusieurs endroits grâce aux lignes telluriques de l’univers.

George : Peut-on orienter un portail vers un lieu spécifique ? A-t-on cette technologie ?

Emery :  Non, pas encore. En fait, ce qu’on fait, c’est attendre le moment où on sait où ce portail donne. Et quand ça arrive… et c’est ainsi qu’ils ont envoyé des drones… on saute dans ce trou de ver ouvert pendant 12 heures.

George : Le portail que vous traversez est le même au retour, n’est-ce pas ?

Emery : Oui, c’est le même. Parfois, vu que ça dure depuis si longtemps, ils ont en fait construit un portail similaire de l’autre côté en utilisant l’ancien portail qui existait déjà. Le cadre dont je vous parlais se situe au même endroit.

George : On s’inquiète de la contamination et des virus, mais qu’en est-il de l’aspect psychologique ? Se passe-t-il quelque chose ?

Emery : Pas vraiment. Ces gens savent ce qui les attend. Ils subissent d’importantes évaluations psychologiques. J’ai eu plus d’accidents dans l’armée, dans des zones sensibles où les gens paniquent un peu plus qu’à l’habitude. C’est un type différent d’environnement, car on sait où on va. On a presque été volontaires pour ces missions. On a accepté cette responsabilité. On sait que ça peut très vite devenir effrayant. On sait qu’on peut ne pas revenir.

Donc, ces personnes, pour moi, ce sont des héros. Ce sont les vrais super héros de la planète. Et elles font quelque chose car elles croient que ce qu’elles font ne fait de mal à personne, même si on est juste un groupe de soldats allant accomplir une mission. C’est ce qu’on fait.

George : Vous collectez toutes ces données. Que faites-vous avec après ?

Emery : C’est pour une base de données, comme pour les extraterrestres et leurs navettes, et on s’y connecte. Ils savent où on est. Ils savent si on est sur Mars ou dans un autre système solaire. Je crois qu’ils étudient différents endroits habitables pour peut-être reconstruire la civilisation de la Terre dans d’autres lieux qui sont sûrs. Je crois que les données sont intégrées dans une grande base de données sécurisée pour évaluation.

George : Quel est le protocole pour ces prélèvements ?

Emery : Ça dépend des prélèvements. Les récipients sous vide, ils ressemblent à des étuis à lunettes. Et on en a des plus gros qui peuvent mesurer 90 cm de diamètre environ, et de forme ovoïde. Et ils sont pressurisés. Et parfois, un gaz spécial peut être introduit à l’intérieur, certains congèlent les choses instantanément.

George : Ça varie selon les prélèvements.

George : Tout à fait. Il n’y a que deux ou trois tubes différents, qui font tous la même chose. Après avoir mis une chose dedans, on peut en retirer l’air de cette atmosphère et le remplir d’un gaz spécial ou on peut en fait ajouter un truc au nitrogène. Ça gèle instantanément et dégaze, car avec tout ce qui provient et a été ouvert là-bas, on doit faire attention. Et les robots connaissent la proportion par million de particules de matière qui flottent dans l’atmosphère. Car même dans cette pièce maintenant, on a des milliards de particules ici qu’on ne voit pas. On doit savoir si ces particules vont engendrer quelque chose chez nous. Sont-elles une menace de contamination ? Dès qu’on traverse, tous les récipients sont placés dans un conteneur géant et expédiés.

George : Mesures de sécurité.

Emery : Oui, puis expédiés quelque part.

George : Traverser ces portails vous a apporté quoi ? Qu’en avez-vous retiré ?

Emery : Ça m’inspire. Ça renforce mes espoirs qu’il y a plus de trucs encore qui peuvent aider la Terre et l’humanité. Je ressens une grande sympathie pour tous ces lieux différents. Il y en a qu’on ne devrait pas occuper, ils sont magnifiques. On ne doit pas les polluer.

George : Est-ce excitant de les traverser ?

Emery : Toujours ! Il arrive toujours des choses inédites. Et au final, dans les archives, rien n’est jamais arrivé. Mais y assister est très excitant.

George : Qu’offre cette technologie à cette planète ? Le fait qu’on puisse faire ça ?

Emery : C’est la science qui progresse. Tout ce qu’on ramène est en lien avec quelque chose qu’ils créeront pour améliorer notre longévité, pour aider à nous protéger. J’aimerais voir une évolution à ce niveau pour qu’ils utilisent ça pour nettoyer la planète car je préfère qu’on répare la planète d’abord, avant de vivre 200 ans en plus. C’est génial, j’adore. Mais si on ne répare pas la planète… car ils hésitent à utiliser cette technologie obtenue sur ces autres planètes, pour nettoyer la Terre. Des terres spéciales qui absorbent les radiations et des trucs comme ça qu’ils ont ramenés, et qui peuvent être fabriqués, tout simplement.

Imaginez qu’on largue ça dans une partie de l’océan, pour nettoyer 500 hectares irradiés sous l’eau. Il y a des technologies incroyables qui passent par là et qui sont utilisées de la mauvaise manière. Mais qui, en même temps, peuvent être manufacturées si les gens qu’il faut participent ou si elles sont aux mains des bonnes personnes pour aider la Terre.

George : Emery, excellentes infos. Merci à vous.

Emery : C’est bien naturel, George. Merci à vous de me recevoir.


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