Mystique

L’enterrement de la famille Bibas… Surmonter le statut de victime

Cet événement douloureux du retour des corps de Kfir et Ariel Bibas et de Shiri leur maman, a lieu dans la semaine de la Parasha Mishpatim.

Cette portion de la Torah (parasha) offre un message éthique vital pour un peuple qui a souffert d’oppression pendant des siècles.

Dans la Paracha Mishpatim, parmi la litanie de lois que Moïse communique au peuple juif, celle-ci est répétée à maintes reprises tout au long de la Torah :

« Tu n’opprimeras pas l’étranger, car vous connaissez les sentiments de l’étranger, ayant vous-mêmes été étrangers dans le pays d’Égypte. »(Exode 22:20)

Au lieu de s’accrocher à la douleur et de l’utiliser comme une arme contre le monde, Dieu demande au peuple juif de l’utiliser comme une source d’empathie et de responsabilité morale.


Parce que le peuple juif a été exploité dans sa vulnérabilité, il doit s’efforcer de ne jamais faire la même chose aux autres.

Cette attente est-elle raisonnable ? Comment peut-on briser le cycle qui fait qu’une victime devient agresseur ?

En réalité, si l’on examine de plus près la réalité des abus, on constate que si la plupart des agresseurs ont eux-mêmes été victimes d’abus, la plupart des enfants victimes d’abus ne deviennent pas des agresseurs à l’âge adulte. Tous les êtres humains ont la capacité de transcender la douleur et la souffrance qui leur sont infligées. Le fait d’être victime de violence ne fait pas nécessairement de quelqu’un un monstre.

Pour surmonter le danger de se considérer comme une victime, il faut percevoir la souffrance comme ayant un but plus grand.


Elle doit s’inscrire dans un récit qui donne un sens à la vie. C’est ce que la Torah essaie de réaliser. Oui, le peuple juif a souffert en Égypte. Mais cette souffrance peut avoir un but et peut-être même être sanctifiée. Si la souffrance peut nous rendre vulnérables, elle peut aussi nous rendre empathiques. Si nous avons le choix, ce n’est généralement pas une option que nous choisissons, car s’ouvrir à la douleur des autres, c’est se rappeler la douleur que nous portons en nous.

La mentalité de victime n’est pas pour Israël

Lorsque Dieu interroge Adam dans le jardin d’Eden pour avoir violé son commandement et mangé du fruit de l’arbre de la connaissance, Adam ne le nie pas. Au contraire, il essaie de se présenter comme la victime.

« Ce n’était pas ma faute », dit-il. « C’est la femme que tu m’as donnée. C’est elle qui m’a tenté de pécher. »

Nous disons que ce n’est pas nous. C’est la faute des politiciens. Ou des médias. Ou des banquiers. Ou de nos gènes. Ou de nos parents. Ou du système – que ce soit le capitalisme, le communisme ou n’importe quel autre système. Mais surtout, c’est la faute des autres, de ceux qui ne sont pas comme nous, des infidèles, des fils de Satan, des enfants des ténèbres, des non-rachetés.

Nous préférons nous considérer comme des victimes, car cela nous absout de toute responsabilité pour nos actes.

C’est ainsi que réfléchissent et fonctionnent nos ennemis qui se sont inventé : « peuple palestinien ». Mais c’est un leurre…

La Torah nous enseigne que ce n’est pas la bonne réponse.

Si nous nous sentons lésés, traités injustement et blessés, il est de notre responsabilité de prendre cette douleur et de la laisser ouvrir notre cœur aux autres.

Le contexte de Mishpatim :

Après la révélation au Mont Sinaï, Dieu transmet au peuple juif une série de lois.

Une première partie est constituée de commandements d’ordre social (interdiction du meurtre, du kidnapping, du vol, les lois sur les dommages corporels ou financiers, les règles régissant les tribunaux, etc…).

Il transmet aussi le devoir de respecter l’étranger, ainsi que les commandements liés aux trois fêtes de pèlerinage (Pessa’h, Chavouot et Souccot) et les prélèvements agricoles qu’il convient d’offrir à cette occasion à Jérusalem.

Nous trouvons enfin l’interdiction de mélanger du lait et de la viande ainsi que le devoir de la prière.

Dieu renouvelle la promesse de donner au peuple juif la Terre Promise et l’enjoint de se garder d’adopter les comportements païens de ceux qui y habitent encore.

Le peuple juif s’engage dans les termes : « nous ferons et nous écouterons » ce que Dieu leur demande.

Laissant la charge du camp à Aharon et ‘Hour (le fils de Myriam), Moché monte sur le Mont Sinaï pour une période de 40 jours et 40 nuits afin d’y recevoir la Torah…

L’histoire se répète à chaque paracha

La Torah nous apprend que le temps n’est pas linéaire, mais cyclique. C’est ainsi que nous apprenons de la semaine que nous venons de vivre, les leçons de sagesse que cette portion de temps nous a apporté.

Le grand principe général qui se dégage des lois de Mishpatim, et qui est d’ailleurs devenu central dans les codes de loi des sociétés occidentales, est celui de la réciprocité : il s’agit, par ces jurisprudences, de conduire les hommes à internaliser le principe de « ne pas faire aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent ».

Principe négatif auquel la Torah ajoute le commandement positif de « donner aux autres ce que tu aurais besoin qu’ils te donnent si tu te trouvais à leur place ».

Le verset 23, 3 de la paracha commande de « ne pas favoriser le pauvre dans son procès ».

Ainsi, l’indigence ne saurait devenir une excuse pour absoudre le pauvre de ses fautes et donc le priver finalement de sa dignité d’homme libre et responsable.

Ce principe de responsabilité frappe par sa pertinence dans le contexte de la montée en puissance des idéologies victimaires dans les sociétés occidentales. Ce à quoi, Israël doit absolument résister.

Dans le même temps, nous sommes sur le point de négocier la sortie de tous les otages…

La famille Bibas est le symbole du calvaire vécu par les otages et du combat pour leur libération.

Trois membres de la famille Bibas étaient toujours captifs dans l’enclave palestinienne de Gaza, depuis la libération du père, Yarden Bibas, début février : sa femme Shiri Bibas, 32 ans lors de son enlèvement, et ses deux enfants Kfir et Ariel, respectivement âgés de presque 9 mois et 4 ans lorsqu’ils ont été kidnappés. Il s’agissait des deux derniers enfants encore en captivité dans la bande de Gaza.

Mercredi soir, le Forum des familles d’otages a annoncé avoir « reçu la nouvelle bouleversante que Shiri Bibas, ses enfants Ariel et Kfir, et Oded Lifshitz (un autre otage) ne sont plus parmi nous ».

« Cette nouvelle nous transperce le cœur, elle transperce le cœur des familles et elle transperce le cœur des gens dans le monde entier », a ajouté l’association dans un communiqué.

Le Hamas relâchera samedi six otages vivants en échange de détenus palestiniens, conformément à l’accord de trêve.

Selon l’armée israélienne, 70 otages sont toujours retenus à Gaza, dont au moins 35 sont morts.

Depuis le 19 janvier, date de la trêve, 19 otages israéliens ont été libérés contre plus de 1 100 terroristes Palestiniens détenus par Israël.

Au total, 33 otages, dont huit morts, doivent rentrer en Israël, et 1 900 terroristes ayant du sang sur les mains doivent être libérés.

33 – 8 = 25 … 1900/25 = 76

1 israélien vivant vaudrait donc 76 terroristes palestiniens…. !!!

Avec les 1200 morts Israéliens, assassinés par le Hamas et les civils gazaouis le 7 octobre,  on réalise que même si on approuvait le décompte du Hamas de 40 000 morts suite aux représailles israéliennes, dans l’absolu, on aurait RÉALISÉ que la moitié du QUOTA retenu officiellement par les « palestiniens » !

TSAHAL EST UNE ARMÉE PLUS QUE MORALE.


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