Le Shakespeare Birthplace Trust, gardien de l’héritage de William Shakespeare à Stratford-upon-Avon, a décidé que les hommages de sa ville natale avaient besoin d’une refonte « décolonisatrice » – car apparemment, les mots du barde risquent d’alimenter la « suprématie blanche ».
Selon le Daily Telegraph, le Birthplace Trust « décolonise » sa collection d’œuvres de Shakespeare pour « créer une expérience muséale plus inclusive ».
Dailysignal.com rapporte :
Le Shakespeare Trust a déclaré que certaines œuvres de Shakespeare contiennent « un langage ou des représentations racistes, sexistes, homophobes ou autrement nuisibles ».
Parmi les autres choses que le Shakespeare Birthplace Trust trouve des problématiques chez Shakespeare — qu’il ne semble pas particulièrement apprécier —, il ya le fait qu’il a été dépeint comme un génie « universel » et que le fait d’établir ses œuvres comme fondement du grand art vise à renforcer la « suprématie anglo-culturelle ».
Selon un projet de recherche financé par le Trust en 2022, célébrer Shakespeare a promu l’idée de la « supériorité » britannique et, par conséquent, « cause du tort ». Le projet aurait exhorté le Trust à cesser de qualifier Shakespeare de « plus grand », mais à le louer comme membre d’une communauté d’écrivains « égaux et différents ».
Ce n’est pas une surprise quand on regarde la biographie de l’une des chefs de projet, Helen Hopkins :
Les publications d’Helen portent sur la manière dont les objets matériels peuvent à la fois remettre en question et perpétuer les structures de pouvoir existantes, notamment par le biais de pratiques commémoratives dans diverses institutions culturelles du monde entier. Ses recherches mettent en lumière la manière dont ces pratiques façonnent les récits historiques, visant à subvertir les dynamiques de pouvoir dominantes et à identifier une forme de diplomatie culturelle inclusive, anticoloniale et décoloniale qui remet en question l’utilisation historique de Shakespeare comme outil de suprématie culturelle.
Non seulement le trust a employé des universitaires de gauche pour façonner son portrait de Shakespeare, mais il a également été financé par des organisations promouvant explicitement la DEI.
« Le Shakespeare’s Birthplace Trust a ensuite reçu un financement de la Fondation Esmee Fairbairn, qui finance des projets favorisant la diversité et l’inclusion », a rapporté le Telegraph. « Parmi les événements organisés, on compte le poète bengali Rabindranath Tagore et un atelier de danse bollywoodienne inspiré de Roméo et Juliette. »
Il est intéressant de constater que le Shakespeare Birthplace Trust qualifie ses propositions de « décolonisation » de Shakespeare. Ils tentent de dévaloriser l’homme dans sa ville natale, qui, je le précise, repose presque entièrement sur le tourisme induit par la renommée de Shakespeare.
Au-delà de la pure folie de la DEI-ification de Shakespeare, il y a quelque chose de particulièrement pervers dans le fait que cette destruction de la réputation de cet homme soit le fait d’un « trust » soi-disant dédié à la préservation de son héritage. Mais c’est plus fréquent.
Les organisations d’élite, riches en richesses, ont mené cette révolution sociale descendante, que ce soit aux États-Unis ou en Angleterre. Franchement, l’histoire est trop importante pour être laissée aux mains du monde universitaire, qui cherche à la détruire plutôt qu’à la préserver.
Shakespeare est populaire dans le monde entier car ses œuvres sont véritablement géniales. Elles ont été adaptées à d’autres contextes culturels, sans pour autant perdre leur puissance ni leur signification.
Mais l’idée d’une norme universelle de vérité ou de moralité – qui est en grande partie le fruit des idées et de la culture chrétiennes – est odieuse à la gauche relativiste. Elle a donc utilisé son pouvoir institutionnel pour mener une vaste guerre contre le passé, afin de purger les sociétés occidentales de leur héritage intellectuel, culturel et religieux.
Les gauchistes qui contrôlent clairement le Shakespeare Birthplace Trust souhaitent clairement effacer tout lien avec la civilisation occidentale, avec les hommes blancs détestés qui dominent leur hiérarchie d’oppression. Pour y parvenir, eux et leurs alliés doivent rabaisser les grands hommes de l’histoire, comme Shakespeare, afin de promouvoir leur vision du relativisme culturel et de l’égalité.
Aux États-Unis, leur pouvoir institutionnel s’affaiblit. Leur fraude factuelle, intellectuelle et morale a été révélée.
On ne peut qu’espérer que le Royaume-Uni rejette enfin cette folie, qu’il sauve son histoire des Vandales détenteurs de doctorats et qu’il retrouve la fierté qu’il a à juste titre non seulement pour Shakespeare mais aussi pour les autres grands hommes de son passé.
Source : La Voix du Peuple Mars 2025
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