Secrets révélés

Le président argentin déclassifie tous les documents sur la fuite des nazis vers l’Amérique du Sud

Jusqu'à 10 000 criminels de guerre nazis ont fui l'Europe. Milei ouvre les dossiers sur les filières d’évasion nazies qui ont permis à Eichmann, Mengele et peut-être Hitler, de fuir...

Le président argentin Javier Milei ordonne la publication intégrale des archives liées aux nazis réfugiés en Argentine après la Seconde Guerre mondiale. L’objectif : mettre fin au silence d’État sur l’aide apportée à de nombreux criminels de guerre.

En 1955, des documents déclassifiés de la CIA évoquaient sérieusement la présence d’Adolf Hitler en Amérique du Sud, en particulier au Venezuela et en Argentine, bien après 1945.

Javier Milei avait promis aux responsables du Centre Simon Wiesenthal, lors d’une réunion avec des militants à Buenos Aires, au palais présidentiel, la Casa Rosada, de coopérer pleinement pour donner accès aux documents relatifs au financement des « filières de l’évasion » qui ont aidé les nazis à fuir l’Europe après la Shoah.


Depuis des décennies, des organisations telles que le Centre Simon Wiesenthal, du nom du célèbre chasseur de nazis, recherchent des documents relatifs aux itinéraires de fuite non officiels empruntés par des milliers de nazis dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. Jusqu’à 10 000 nazis et autres criminels de guerre fascistes ont échappé à la justice en fuyant vers l’Argentine et d’autres pays.

« Alors que certains dirigeants précédents ont promis une coopération totale pour faire la lumière sur les dures vérités du passé de l’Argentine, Milei est le premier à agir avec une rapidité fulgurante pour permettre au Centre Simon Wiesenthal de découvrir des pièces importantes du puzzle historique, en particulier en ce qui concerne l’implication des nazis avant, pendant et après la Shoah », a déclaré le rabbin Abraham Cooper, doyen associé du Centre Simon Wiesenthal.

Les routes d’évasion des nazis

Plusieurs pays des Amériques ont accueilli des nazis, dont le Canada, les États-Unis et le Mexique. Les nazis ont également fui vers l’Australie, l’Espagne et la Suisse. Dans certains cas, les services de renseignement américains ont utilisé des filières d’évasion pour soustraire d’importants scientifiques nazis à l’orbite soviétique.

L’une des deux principales routes d’évasion passait par l’Allemagne et l’Espagne, puis traversait l’Atlantique jusqu’en Argentine. La deuxième route allait de l’Allemagne à Rome, puis à Gênes, et traversait ensuite l’Atlantique. Ces itinéraires élaborés ont été mis au point avec le soutien officieux de plusieurs fonctionnaires du Vatican en 1942, initialement comme voie d’évasion pour les catholiques fuyant l’Europe.

« Les gens doivent comprendre que pendant de nombreuses décennies après la Shoah, les gouvernements et les multinationales ont aidé les nazis à cacher l’argent qu’ils avaient volé, à éviter les poursuites et à vivre la vie libre que leurs victimes méritaient », a déclaré Missner.

Un agent de la police fédérale tient deux photos et la carte d’identité trouvées dans la maison où vivait l’homme soupçonné d’être le criminel de guerre nazi Josef Mengele, le 7 juin 1985. La photo de gauche montre Mengele en train de manger. La photo de droite montre Mengele lors d’un pique-nique avec des amis et au milieu se trouve la carte d’identité.

On estime à 5 000 le nombre de nazis qui se seraient installés en Argentine, dont le « cerveau » de la Shoah Adolf Eichmann et Josef Mengele, l’un des nazis les plus connus et les plus recherchés. En 1948, le tristement célèbre médecin d’Auschwitz, qui voyageait le long d’une filière d’évasion, a utilisé la nouvelle identité de Helmut Gregor pour fuir l’Europe.


« Ces dossiers seront essentiels pour obtenir justice, ce qui est essentiel pour honorer la mémoire de ceux qui ont souffert et sont morts pendant la Shoah », a déclaré Cooper.

« En particulier dans un monde post-7 octobre, ceux qui ont financé, facilité ou aidé de toute autre manière ces filières d’évasion doivent être tenus pour responsables », a-t-il déclaré.

Tous les défenseurs de la justice pour la Shoah ne s’accordent pas à dire que la décision de l’Argentine était particulièrement monumentale.

« J’ai l’impression que la décision d’ouvrir toutes les archives concernant l’entrée en Argentine de criminels nazis n’aidera que les historiens, si tant est qu’elle les aide. À ma connaissance, tous les auteurs sont déjà morts, ainsi que les individus qui ont aidé à leur évasion », a déclaré Efraim Zuroff.

En tant que protégé du défunt chasseur de nazis Simon Wiesenthal, Zuroff a dirigé le bureau du Centre Simon Wiesenthal à Jérusalem jusqu’à l’année dernière. Depuis Israël, il s’est spécialisé dans la traduction en justice des auteurs de la Shoah en Europe de l’Est.

Selon Zuroff, le livre de l’auteur Uki Goni, The Real Odessa, avait déjà « révélé l’identité des criminels et de ceux qui les ont aidés à s’échapper et à entrer en Argentine ».

Mais du point de vue de Missner, d’autres facteurs que l’obtention de condamnations et la révélation de noms sont en jeu.

« Les mots sont une chose, les actions en sont une autre. La décision historique du président Milei témoigne de son alliance sans équivoque avec la communauté juive tout en renforçant son engagement en faveur de la responsabilité et de la transparence dans le pays », a expliqué Missner.

Selon les historiens, le soutien à l’hébergement de criminels de guerre nazis est allé jusqu’au sommet de l’État argentin.

Le président Juan Peron, irrité par les procès de Nuremberg, a autorisé des aspects clés des itinéraires d’évasion, en faisant une affaire d’État. Outre les nazis allemands, le régime de Perón et d’autres gouvernements sud-américains ont aidé des criminels de guerre hongrois, croates et autres.

« Le président Milei est un allié indéfectible de la communauté juive mondiale et était impatient d’ouvrir ces archives. Il sait que pour affronter l’histoire de la collaboration de l’Argentine avec les nazis, il faut une transparence totale, et c’est le même principe qui sous-tend sa quête de justice pour l’attentat à la bombe contre l’AMIA », a déclaré Missner.

Un ex-agent de la CIA remet en doute les derniers jours de la vie d’Hitler

Une équipe d’experts dirigée par un ancien agent de la CIA a étudié des documents du FBI qui viennent d’être déclassifiés. Selon eux, l’ancien dirigeant nazi, Adolf Hitler aurait simulé sa mort. un ancien enquêteur de l’ONU affirme, lui, qu’il se serait réfugié aux îles Canaries, puis en Argentine, avec sa secrétaire, Eva Braun.

Hitler et Petain

Bob Baer, vétéran de la CIA, doute qu’Adolf Hitler soit mort dans son bunker de Berlin. Partageant son septicisme sur la question, John Cencich imagine que le dictateur aurait fui à Tenerife, dans les îles Canaries, à l’arrivée des alliés dans la capitale allemande au terme de la Seconde Guerre mondiale. C’est ce qu’il a affirmé dans les colonnes du tabloïd britannique The Mirror.

L’agent vétéran de la CIA Bob Baer a déclaré : « Le récit que le gouvernement nous donne est un mensonge. Si vous regardez les dossiers du FBI, cela ouvre l’enquête. »

« Ce que nous faisons, c’est réexaminer l’histoire, une histoire que nous pensions établie quant à la mort d’Hitler dans le bunker, mais plus nous approfondissons la question, plus il m’apparaît clair que nous n’avons aucun fait pour étayer cette affirmation. »

« L’histoire que nous raconte le gouvernement des Etats-Unis est un mensonge. Si nous nous basons sur les archives du FBI, il faut ouvrir une enquête », lance Bob Baer.

Avec l’aide d’un groupe d’experts, le vétéran de la CIA a eu accès à 700 pages d’information appartenant au FBI et déclassifiées récemment. Dans l’un des documents analysés, on pourrait y lire la phrase suivante:

« Les officiels de l’armée américaine en Allemagne n’ont pu localiser le corps d’Hitler et il n’y a aucune preuve fiable qui puisse certifier qu’Hitler soit mort. »

Selon les experts, Hitler aurait facilement pu simuler sa mort en ayant recours au cadavre d’un sosie. Ces révélations font écho aux propos tenus par John Cencich dans une émission de télévision. L’ancien enquêteur de l’ONU sur les crimes de guerre, suggère que le dictateur se serait enfui via un réseau de tunnels creusé dans les sous-sols de Berlin jusqu’à l’aéroport de Tempelhof. De là, il aurait pu rallier Tenerife, aux îles Canaries. Puis, après y avoir passé quelques temps, il aurait quitté l’Europe à destination de l’Argentine, afin d’y rejoindre des amis. C’est ce qu’imagine John Cencich dans une série documentaire diffusée sur la chaîne américaine History.


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