Vous me lisez souvent parler des chansons de la cause palestinienne. Celles-là mêmes que j’entendais dans mon enfance syrienne, je les entends encore fredonnées aujourd’hui par Rima et ses acolytes de LFI.
Mais voici la réalité derrière ces refrains (vidéo sur X) : comme moi, des millions d’enfants ont été endoctrinés dès le plus jeune âge dans la haine d’Israël. Et ce poison continue aujourd’hui de se diffuser, en Occident sous couvert d’humanisme.
Très tôt, on nous envoyait dans ce qu’on appelait des « camps d’été ».
Des colonies de vacances ?
En apparence, peut-être.
En réalité, c’était une version militarisée du scoutisme, teintée de nationalisme arabe et de socialisme autoritaire.
En arabe, on appelait cela : « طلائع البعث العربي الاشتراكي » — les pionniers du Parti Baas arabe et socialiste.
Ce n’était donc pas des vacances. Même si nous partions enthousiastes, entre copains, mais, nous déchantions très vite.
Chaque matin, on nous réveillait pour des entraînements physiques censés nous préparer à affronter « l’entité sioniste ennemie ».
Nous avions entre 8 et 14 ans.
L’après-midi était consacré aux lectures idéologiques, aux chants martiaux, aux slogans patriotiques, et à la promesse solennelle de « libérer la Palestine ».
Ah la cause palestinienne. C’était une religion.
Une doctrine imposée par les régimes dictatoriaux, mais aussi les islamistes ou marxistes. Tous unis dans la même obsession : la haine d’Israël.
La même obsession pathologique anime aujourd’hui Caron, Portes et leurs camarades de LFI.
Je l’ai toujours dit : toutes ces bonnes (ou plutôt mauvaises) âmes ne se soucient pas des Palestiniens. Seule la haine d’Israël les motive.
On nous apprenait donc à vouloir « libérer la Palestine des Juifs », alors même que les Palestiniens étaient marginalisés dans nos propres pays, privés de droits civiques et méprisés, y compris par ceux-là mêmes qui chantaient leur cause.
Cette hypocrisie, on la buvait chaque jour.
Seule une élite de la nomenclatura palestinienne (suivez mon regard) circulait, les autres vivaient dans des camps ou des bidonvilles, dans une misère soigneusement entretenue pour servir de levier politique. Pour attiser la haine.
Et nous, on nous gavait de leur cause non pour les aider, mais pour nous conditionner. Pour nous endormir. Et pour nourrir la haine. Aussi.
Pendant que les Palestiniens subissaient un véritable apartheid chez nous, celui-là même dont Rima ne vous parlera jamais, nous chantions donc la libération de « leur Palestine ».
Ce qu’on nous enseignait n’était pas l’amour des Palestiniens.
C’était la haine d’Israël. Et des Juifs.
Voilà la vérité.
La haine d’Israël comme rite d’initiation.
L’endoctrinement comme passe-temps estival. Enfin presque estival.
Faraj Alexandre Rifai est un écrivain, essayiste et conférencier franco-syrien, fondateur de l’initiative Ashteret, un forum indépendant dédié au dialogue interculturel, à la lutte contre l’extrémisme et à la promotion de la coexistence. Il est notamment connu pour ses ouvrages « Un Syrien en Israël » et « Grandir ailleurs« .

Déconstruire les mensonges, les préjugés et la haine
Un jour, alors qu’Alexandre Rifai présentait un scénario à une productrice française, elle lui a lancé, presque comme une évidence : « Les Syriens sont très antisémites. » Cette accusation frontale a provoqué en lui un électrochoc. Il fallait comprendre, explorer ses propres souvenirs, et questionner la culture dans laquelle il avait grandi.
Dans la première partie, Alexandre Rifai revient sur son enfance en Syrie, imprégnée par les récits et les clichés du conflit israélo-arabe. Il raconte ses années de formation en France, où il a commencé à déconstruire les préjugés appris dès l’enfance. Entre souvenirs et réflexions, cette quête intime le pousse à revisiter les événements marquants qui ont forgé son regard sur Israël, ses habitants et ses ennemis désignés.
Mais ce n’était pas suffisant. Il lui fallait aller plus loin : il fallait partir à la rencontre de ceux qui lui étaient interdits.
Dans la deuxième partie, il part enfin en Israël, ce pays à la fois interdit et fascinant. Que peut ressentir un Syrien, élevé dans le rejet, en débarquant à Tel-Aviv ? Ce voyage devient bien plus qu’un carnet de route : c’est une immersion dans une société vibrante, complexe, et bien différente de l’image monolithique qu’il en avait. Des rencontres inattendues, des conversations passionnées, et des lieux emblématiques d’Israël l’amènent à confronter mes souvenirs à une autre réalité. Tout se passe avant les terribles massacres du 7 octobre.
Ce livre est une réflexion sur la déconstruction de la haine et un appel à reconnaître l’humanité de l’autre, même dans l’adversité.
Sans prétendre offrir des solutions, l’auteur, à travers son cheminement personnel, explore comment dépasser les certitudes et les pensées qui nourrissent cette haine. C’est un acte d’espoir, affirmant que, malgré les conflits et les blessures, un espace pour le dialogue, la rencontre la compréhension mutuelle demeure possible.
Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler.
Aidez Elishean à survivre. Merci |
ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde