Un agresseur effraie sa victime, puis exploite ses peurs pour la manipuler et la contrôler. Dépourvue de toute confiance en elle et de toute estime de soi, la victime peut considérer son agresseur comme son protecteur. On assiste alors à un phénomène proche de la psychose de formation de masse ou du syndrome de Stockholm.
Perdant toute estime de soi et épuisées au point de se soumettre, de nombreuses victimes d’abus feront et diront alors ce qui plaît à leur agresseur. Leur esprit critique sera effacé et la victime se conformera aveuglément à l’autorité. Elle obéira sans poser de questions.
Ce dysfonctionnement psychologique ne s’applique pas seulement aux individus en couple, mais aussi aux citoyens et à leurs gouvernements.
Pendant la COVID, les Canadiens ont été soumis à des vaccins obligatoires (qui se sont avérés inefficaces) et se sont vu refuser le droit de voyager, d’assister à des services religieux, de travailler, de rendre visite à leurs proches et à leurs amis, ainsi que d’aller au restaurant, au gymnase et dans les bars.
Les enfants ont été privés du droit d’aller à l’école et ont probablement souffert de deux ans de retard intellectuel (et probablement psychosocial).
Les personnes qui organisaient des rassemblements sociaux à la maison ont été dénoncées par leurs voisins. Les gens devaient porter des masques, ce qui était inutile, car les ouvertures dans ces masques étaient mille à cinq mille fois plus grandes que le virus de la COVID. Ils constituaient néanmoins un moyen de contrôle efficace.
Après tout, si on peut convaincre quelqu’un de porter une couche pour le visage, que ne peut-on pas lui faire faire ?
Comble de malheur, les sondages ont indiqué que la plupart des gens soutenaient cette tyrannie. Ils étaient trop heureux de subordonner la liberté individuelle à une fausse notion de sécurité imposée par l’État. Et tout cela pour un virus qui n’était pas mortel pour les enfants et les jeunes adultes et dont le taux de survie global était de 99,75 % – ou était-ce de 99,8 % ?
Malheur à ceux qui ont eu le courage de riposter.
Les membres du Convoi de la Liberté ont vu leurs comptes bancaires gelés et leurs camions saisis. Ils ont été soumis à de lourdes amendes, arrêtés, emprisonnés et, pour couronner le tout, brutalisés par nos forces de police autorisées par l’État.
Le droit de manifester pacifiquement était nié dans une société soi-disant libre et démocratique, et trop nombreux étaient ceux qui l’ont applaudi. Ils croyaient sans réserve ce que le gouvernement et les bureaucrates autoritaires de la santé leur disaient.
Les médecins et les infirmières qui ont eu le courage de défier l’orthodoxie dominante ont été licenciés et déchus de leur licence. L’abus d’alcool et de drogues, la prise de poids excessive, l’isolement social, la dépression, le suicide et les idées suicidaires ont tous explosé.
L’économie s’est effondrée et l’argent a été imprimé à la pelle, mais les agriculteurs, les petits entrepreneurs, les économistes et les comptables n’ont jamais eu leur mot à dire.
Et à aucun moment notre gouvernement libéral n’a demandé des comptes à la République populaire de Chine pour avoir délibérément propagé ce virus dans le monde en continuant d’autoriser les vols à destination et en provenance de Wuhan.
Au Canada, début 2025, le président Trump a lancé un troll qui annonçait que le Canada deviendrait le 51e État. Les libéraux, sous leur nouveau leadership, ont bondi en convainquant de nombreux Canadiens que les États-Unis représentaient une menace existentielle. La population a été effrayée et les craintes ont été exploitées à des fins politiques.
Contre toute attente, beaucoup croyaient sincèrement que Donald Trump allait nous annexer et que seul Mark Carney pouvait nous sauver.
Tout cela malgré le patriotisme affiché de Pierre Poilievre et sa proposition constructive de forer des petits forages et de construire des pipelines sur les deux côtes, afin d’élargir nos marchés des combustibles fossiles à l’Europe et à l’Asie et de nous rendre moins dépendants du marché américain.
En revanche, Carney a promis au gouvernement du Québec qu’il respecterait sa demande de ne pas construire d’oléoduc Énergie Est sur la côte atlantique, et il s’est engagé à soutenir le projet de loi C-69 , qui restreint les exportations de combustibles fossiles vers l’Asie. Le pétrole et le gaz naturel réduiraient la dépendance de l’Asie au charbon et seraient bénéfiques pour l’environnement.
On s’interroge sur les personnes qui prennent au pied de la lettre les blagues, les métaphores, les figures de style et les sarcasmes ironiques. S’agit-il d’une faible intelligence ? D’une maladie mentale ? Des deux ? Ni l’un ni l’autre ? C’est assurément un défaut de personnalité.
Quoi qu’il en soit, les victimes restent avec leur agresseur, qui dispose d’un mandat renouvelé pour perpétuer la tyrannie, la censure, une politique laxiste de capture et de remise en liberté, le gaspillage budgétaire et l’incompétence économique.
Le navire et l’équipage responsables des neuf dernières années et demie sont toujours là. Seul changement ? Le Capitaine Crochet a remplacé Peter Pan.
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