Secrets révélés

Quand l’Ecosse était juive – 5

Ce livre est un voyage en corsaire dans des eaux très fréquentées, qui propose qu’une grande partie de l’héritage historique traditionnel de l’Écosse repose sur des erreurs d’interprétation fondamentales.

Ces erreurs ont été perpétuées dans le but de fabriquer et de maintenir une histoire d’origine, qui affirme l’identité écossaise en tant que société celtique et chrétienne. Mais, comme son titre l’indique, une grande partie de l’histoire et de la culture écossaise ainsi que de toute la région de l’Atlantique, était juive, il y a 1100 ans…

Quand l’Écosse était juive : preuves ADN, archéologie, analyse des migrations et archives publiques et familiales montrent les racines sémitiques du XIIe siècle

Chapitre IV

Généalogies de la deuxième vague de familles juives, 1350-1700

On sait que les familles dont il est question dans ce chapitre sont arrivées en Écosse après 1350. La plupart venaient de la Méditerranée et on a découvert qu’ils avaient des correspondances avec l’ADN Séfarade.


Caldwell

On pense que les Caldwell sont arrivés de France vers 1550 dans le sud-ouest de l’Écosse. Leur histoire d’origine, quelque peu mélangée, est donnée ci-dessous. Malgré quelques inexactitudes évidentes, ce qui est instructif, c’est le rapport sur le harcèlement religieux qu’ils ont subi à long terme de la part de l’Église catholique en Espagne et sur le teint sombre et méditerranéen des Caldwell à leur arrivée en Écosse.

Avant que le nom Caldwell n’existe, ses ancêtres faisaient partie de deux groupes de personnes vivant en Italie qui s’appelaient eux-mêmes les Albigeois et les Vaudois. Ces deux groupes étaient protestants dans leurs croyances et sont souvent mentionnés dans les récits historiques. À l’époque, (c’est-à-dire au début des années 1200), ceux qui confessaient cette croyance protestante étaient soumis à de lourdes persécutions de la part de l’Église catholique romaine. En fin de compte, à cause de ces persécutions, ils ont été forcés de quitter le pays pour la frontière montagneuse qui sépare l’Italie de la France et ils se sont installés dans un petit village appelé Toulon, au pied du Mont Aud (aussi appelé Mt. Arid dans certains récits). C’est ici que
trois frères, John, Alexander et Oliver, sont nés…..

Les trois frères étaient à l’origine liés avec les frères Barbarossa, généralement considérés comme des pirates dignes d’intérêt à l’époque.

Les Barbarossas étaient d’origine algérienne et sont devenus la puissance dominante en Algérie. Le nom « Barabarossa » est un nom européen signifiant « barbe rouge », dont le chef de ces pirates (Khaii-ed-din par son nom algérien, mort en 1546) était apparemment affublé. Néanmoins, ces pirates ont eux-mêmes été vaincus par le gouverneur d’Aran lorsqu’il a fait un effort massif pour mettre fin à la domination des Barbarossas.


John, Alexander et Oliver se sont échappés sans être capturés par le gouverneur d’Aran et sont retournés à Toulon pour une courte période de temps…

Les frères Caldwell ont mis à profit leurs années d’expérience en mer et ont réuni leur propre flotte navale, l’une rivalisant en force, avec celle de Barbarossa. Cependant, les marchands espagnols ont engagé John, Alexander et Oliver pour éliminer les pirates restants en Méditerranée et, bien qu’embauché par les Espagnols, le roi François Ier de France était si heureux de leur succès qu’il a également récompensé les trois frères. A ce moment là, ils se sont décidé à partir et abandonner la haute mer et sont retournés chez eux au Mont Aud, en France.

Mais à leur retour, ils ont retrouvé la France dans un état de troubles à la suite des persécutions subies par les Huguenots et les Piémontais, ainsi qu’on appelait les protestants en France. Etant eux-mêmes protestants, ils retournèrent aussitôt en Espagne.

D’Espagne, ils ont pris un navire marchand à destination de la côte écossaise. Ils ont atterri à un un endroit appelé Solway Firth. Et ils ont trouvé le pays (l’Écosse) en paix sous le régime protestant, règne du roi Jacques VI (environ 1567-1603) qui devint alors roi Jacques Ier, roi d’Angleterre(1603-1625). Ils ont donc décidé de s’y installer.

Après avoir trouvé un grand propriétaire foncier devenu un riche évêque du lieu, ils lui achetèrent un grand domaine. Ils ont ensuite fait parvenir l’information vers leur terre natale pour que d’autres parents et amis les rejoignent, et en quelques années ils sont devenus nombreux et prospères. Mais pour acquérir le plein titre de cette terre, il fut nécessaire qu’ils obtiennent le consentement et la signature du Roi pour cet achat…

Le Roi, en signant leur titres, imposât la condition suivante: que les trois frères s’engagent à apporter leur aide, lorsque le Roi enverrait chacun de ses fils avec une troupe de vingt hommes, pour mener ses guerres royales.

Les ancêtres du Clan Caldwell avaient la peau mate, avec des yeux pénétrants et profonds, et de hauts fronts. Bien que naturellement de teint foncé, en se mêlant aux beaux yeux bleus de l’Écosse pendant treize générations, leurs progénitures présentent de nombreux exemples de cheveux clairs avec des yeux bleus provenant de la lignée maternelle d’origine. Ainsi les yeux bleus et les yeux noirs sont courants, dans presque toutes les familles.

Ce qui ressort de ce récit, malgré quelques inexactitudes historiques évidentes, C’est l’histoire fondamentalement crédible d’une famille franco-ibérique fuyant l’Inquisition à travers l’Italie et la France, devenant pirates au milieu du XVe siècle, puis cherchant refuge avec d’autres réfugiés ibériques dans le sud-ouest de l’Écosse.

L’histoire s’efforce de dépeindre les fondateurs de la famille comme des protestants, ce qui est possible, mais improbable. Peu de protestants ibériques ont servi de pirates en Méditerranée au cours des années 1500, alors que de nombreux Juifs séfarades et Maures l’ont fait (Benbassa et Rodrique 1995 ; Fletcher 1992).

L’histoire omet également de mentionner qu’au moins une branche de la lignée des Caldwell s’est installée à Philadelphie avant la Révolution américaine, et a ouvert une boutique d’orfèvrerie et bijouterie. Ces compétences étaient habituellement transmises de père en fils par le biais d’apprentissages et étaient presque exclusivement contrôlés par les Juifs et les Maures. (Fletcher 1992).

De plus, des tests d’ADN paternel ont permis d’apparier les Caldwell avec des familles séfarades connues, comme Rodriguez et Cooper. Ce fait, jumelé à la prévalence des Caldwells dans les établissements de Melungeon dans les Appalaches, suggère qu’ils étaient très probablement d’origine juive franco-ibérique et non pas d’origine protestante franco-ibérique.

Il est significatif qu’un édit d’expulsion contre les Juifs de Provence a été publié pour la première fois le 22 mai 1500. Les Juifs du Royaume de Naples (qui comprenait le duché de Milan) ont été partiellement exilés en 1510. Les juifs riches de l’Italie sous domination espagnole ont été expulsés de nouveau en 1541. À partir de 1555, les Juifs d’Italie ont été ghéttoïsés, une situation qui allait durer jusqu’à l’invasion de Napoléon en 1796. Les expulsions de 1515, 1550 et 1575 venaient de l’intérieur de l’Italie.

En 1572, le duc de Savoie tente de donner aux Juifs une permission spéciale pour s’installer à Nice, mais renonce à ce plan sous la pression de l’Espagne et du Pape. Phillip II d’Espagne ordonna de nouveau l’expulsion des Juifs du duché de Milan en 1597, et beaucoup se réfugièrent en Suisse protestante (Barnavi 1992).

De ces simples faits, il est évident que les Juifs vivant à Toulouse ont dû continuer à bouger pour rester en avance sur les juridictions et les politiques changeantes.

De nombreuses anomalies se sont formées dans ce territoire ambigu et en constante évolution. L’état juif de Leghorn(la ville Toscane de Livourne), a été établi par les conversos portugais en 1593, et la communauté juive de Marseille a réussi à maintenir une existence continue jusqu’à Hitler. Les Juifs piémontais n’ont été relégués dans des ghettos qu’à partir des années 1730 et 1740. Une splendide synagogue rococo située entre Gênes, Turin et Milan, datant de 1598, témoigne de la gloire passée des juifs piémontais.

Kennedy/Canadaay/Canady

Les Kennedy apparaissent pour la première fois dans l’histoire du sud-ouest de l’Ecosse vers 1360, peu après un pogrom anti-juif en France (Smout 1969).

Leurs terres ont été nommées « Cassilis », ce qui peut être dérivé du nom séfarade Cassell, en effet, Cassell est inscrit comme l’une des divisions du Clan Kennedy. Les autres divisions du Clan sont Cassilis, Ulrich, Canady/Canaday et Carrick (parce que Kennedys s’est marié avec la famille Carrick).

Des analyses d’ADN ont suggéré que les Kennedy écossais et leurs descendants américains sont probablement d’ascendance séfarade, et que leur nom d’origine pourrait être Candiani (« de Candy « ).

L’un des principaux chercheurs sur le groupe de Melungeon, est N. Brent Kennedy (1997). Les généalogies de la famille Kennedy de Hyannisport, Massachusetts, ne remontent pas plus loin que Patrick Kennedy, un agriculteur prospère de Dunganstown, comté de Wexford, Irlande, qui est né vers 1785 et dont le fils a émigré en Amérique (Burke’s 1992). Cependant, il n’y a aucune raison d’exclure une origine française possible pour les Kennedy du Massachusetts. avant que la famille ne devienne irlandaise.

Cassel et Canada figurent sur une liste de réfugiés Huguenots en Irlande.

Alexander

Les Alexanders sont arrivés en Écosse à la fin des années 1400 ou au début des années 1500, au temps des inquisitions espagnole et portugaise (Roth 1937). De plus, en tant que prénom et nom de famille, Alexander n’est pas originaire des îles britanniques. Il est plutôt d’origine grecque et était l’un des noms les plus utilisés parmi les Juifs méditerranéens du Moyen Âge (Roth 1937).

La famille Alexander s’installe dans la partie sud-ouest de l’Écosse, près de Stirling, à la frontière anglaise – un endroit facile d’accès à partir de la France et des ports de la Méditerranée. La lignée des comtes Alexander de Stirling est instructive, car elle montre un modèle d’intermariage avec d’autres familles sépharades-écossaises confirmées par l’ADN (par exemple.., Forbes, Douglas).

Lignée des comtes Alexander de Stirling :

Thomas ALEXANDER est né avant 1505 à Menstrie, Sterling. Son fils était Alexandre ALEXANDER marié à Elizabeth FORBES, qui ont eu les enfants suivants :

  • 1. William ALEXANDER (comte de Stirling) est né en 1557 à Menstrie, Sterling, Scotland.

Il mourut en 1640 en Écosse. William ALEXANDER (comte de Sterling) était marié à Janet ERSKIN vers 1580. Ils eurent les enfants suivants :

  • 2. John ALEXANDER est né vers 1590 à Tarbert, Kentyre, Ecosse.

a. William ALEXANDER est né à Eridy, Donegal Co. en Irlande.
b. Phillip ALEXANDER.
c. Robert ALEXANDER est né en 1610 à Stirling, en Écosse. Il est mort à Drumiquim,
Tyrone, Irlande.
d. John ALEXANDER est né entre 1624 et 1653.
e. Andrew ALEXANDER D.D.D. REV. est né vers 1635 dans le comté de Co. Coleraine, Irlande.
f. Archibald ALEXANDER est né vers 1614 en Ecosse ou Co. Armagh, Irlande. Il est décédé le 31 mars 1689 à Belleghan, Donegal, Irlande.

  • 3. William ALEXANDER est né entre 1613 et 1656 à Menstrie, Sterling.

William ALEXANDER était marié à Margaret Douglas. Ils ont eu les enfants suivants :

  • 1. James ALEXANDER est né vers 1618 à Menstrie, Sterling. Il est décédé le 9 décembre 1691 ou 17 novembre 1704 à Donegal, Donegal Co. en Irlande.

James ALEXANDER était marié à Mary MAXWELL vers 1639/40 à Raphoe, Done-gal, Ulster, Irlande.

Mary MAXWELL est née vers 1634/35 à Raphoe, Donegal, Ulster, Irlande. Elle est morte à Cecil C., Md. Ils ont eu les enfants suivants :

a. Joseph ALEXANDER est né entre 1639 et 1660 à Raphoe, Donegal, Ulster, Irlande. Il est décédé le 9 mars 1729/30 à New Munster, Cecil Co, Md.
b. William ALEXANDER est né vers 1646 à Raphoe, Donegal, Ulster, Irlande. Il
est mort en 1715 à Somerset Co, Md.
c. Andrew ALEXANDER est né vers 1648 à Raphoe, Donegal, Ulster, Irlande. Il
est mort avant 1700 à Cecil Co, Md.
d. Elizabeth ALEXANDER est née en 1650 à Raphoe, Donegal, Ulster, Irlande. Elle
est décédé entre 1714 et 1716 à Manokin Hundred, Somerset Co, Md.
e. James B. ALEXANDER, tisserand et charpentier, est né vers 1652 à Raphoe, Done-gal, Ulster, Irlande. Il est mort en 1719 à New Munster, Cecil Co, Md.
f. Frances ALEXANDER est née vers 1654 à Raphoe, Donegal, Ulster, Irlande. Il
est décédé vers 1701 à Somerset Co, Md.
g. Samuel ALEXANDER est né vers 1657/58 à Raphoe, Donegal, Ulster, Irlande. Il a été enterré en 1733 au cimetière de Bethel (Chesapeake City). Il est décédé le 14 juin 1733 à Cecil Co, Md.
h. Jane ALEXANDER est née vers 1659 à Raphoe, Donegal, Ulstger, Irlande. Elle
est décédé le 28 mars 1692/93 à Manokin Hundred, Somerset Co, Md.
i. John ALEXANDER est né vers 1662 à Raphoe, Donegal, Ulster, Irlande. Il est mort après 1718 dans Cecil Co, Md.
j. Thomas ALEXANDER est né en 1676 à Donegal, Donegal Co. en Irlande. Il est mort en 1749 dans le comté d’Augusta, Va.

Notez que la famille Alexander a immigré à Baltimore, Maryland. Le Maryland est le point de départ de nombreux immigrants d’origine sépharade en raison des contraintes religieuses relativement laxistes du Maryland. L’inhumation de Samuel Alexander a eu lieu dans le cimetière de Bethel, probablement un cimetière judaïque. et non un cimetière presbytérien ou anglican. Enfin, Thomas Alexander, né à Donegal, en Irlande, est enregistré comme étant mort (1749) dans l’Augusta de Virginie. Ce Comté est considéré comme une communauté Melungeon de Crypto-Juifs (Kennedy 1996).

Les informations généalogiques sur la famille, une fois qu’elle a atteint les colonies américaines, apportent un soutien supplémentaire au statut de séfarade et de Crypto-juif des Alexanders. Les demandes de renseignements tirées du Forum généalogique Alexander sur Internet montrent un modèle de dénomination pour les enfants qui est nettement hébraïque. Il y avait de fréquents mariages mixtes avec les familles Houston et Kennedy, toutes deux considérées comme étant de descendance séfarade par le biais des tests ADN.

Avant de quitter le Clan Alexander, présentons quelques statistiques supplémentaires.

Selon le recensement américain de 1990, Alexander est le 96e nom de famille le plus courant en Amérique. Si vous ajoutez les variantes Sanders (75e) et Saunders (421e), la fréquence grimpe à 0,2 %, ce qui est plutôt élevé dans l’ordre des choses.

Cependant, Alexander est encore plus commun en tant que nom de famille spécifiquement juif. Il figure parmi les dix noms de famille les plus recherchés à la Jewish Genealogical Society of Great Britain, et il figure en bonne place dans Americans of Jewish Descent de Rabbi Malcolm Stern (1991), ainsi que dans des études de pierres tombales juives à la Barbade et en Jamaïque par Barnett (1959) et Wright (1976).

Les manuscrits généalogiques Alexander de l’American Jewish Historical Society sont volumineux. Par exemple, Abraham Alexander, né à Londres en 1743, est arrivé à Charleston, S.C. en 1760 et a été hazan de cette ville pour la Congrégation Beth Elohim (1764-1784).

Plusieurs générations d’Alexanders écossais sont venus dans la vallée de Shenandoah depuis Glasgow, via l’Irlande du Nord, pour échapper à la persécution religieuses et, avec les McKees, Davidsons et Houstons, ils ont été des promoteurs bénéfiques d’un « temple » en pierre construit près de Lexington dans le comté de Rockbridge au milieu du XVIIIe siècle.

Enfin, c’est un Alexander qui a offert à la communauté juive de Glasgow une arche (réceptacle de la Torah) pour la nouvelle synagogue de South Portland Street, la plus grande d’Écosse en 1901 (Collins 1987, p. 104).

La popularité quelque peu surprenante du nom d’Alexandre parmi les Juifs est expliquée. par une légende inscrite dans les écrits de l’auteur juif romain Josèphe (27-95 de l’ère chrétienne.. ; Graves 1975, p. 84) :

D’après Flavius Josèphe, quand Alexandre [le Grand] vint à Jérusalem au début de sa vie (conquêtes orientale hiver 332 av. J.-C.), il s’abstenait de saccager le Temple mais s’inclinait et adorait le Tetragrammaton [les quatre lettres hébraïques du nom de Dieu] sur le Haut Façade dorée du prêtre.

Son compagnon Parmenio, étonné, lui a demandé pourquoi, il s’était s’est comporté d’une façon, cette fois ci, aussi inoffensive, Alexandre répondit  : « Je n’ai pas adoré le Grand Prêtre lui-même, mais le Dieu qui l’a honoré de sa fonction » » je l’ai vu en personne, dans un rêve, habillé exactement comme il est, alors que j’étais à Dios en Macédoine ». « Dans mon rêve, je discutais avec moi-même de la manière dont je pourrais conquérir l’Asie, et cet homme m’a exhorté à ne pas tarder. Je devais passer avec mon armée à travers la mer étroite, car son Dieu marcherait devant moi et m’aiderait à vaincre les Perses. Je suis maintenant convaincu que Jéhovah est avec moi et qu’il mènera mes armées à la victoire. »

Le Grand Prêtre encouragea ensuite Alexandre en lui montrant la prophétie dans le Livre de Daniel qui lui promettait la domination de l’Orient, et il monta au Temple, sacrifia à Jéhovah et fit un généreux traité de paix avec la nation juive. La prophétie désignait Alexandre comme le « Roi à deux cornes ».

Pièces de monnaie du Royaume d’Alexandre le Grand : il y est couvert d’un casque avec deux cornes

Il apparaît dans le Coran sous le nom de Dhul Karnain, « les deux cornes ».

Le nom de famille Alexander a souvent été raccourci en Sanders ou Saunders et a également pris les formes Sender, Sand, Andrus, Andros, Andros et Anderson. De nombreux noms de famille commencent par Sand (p. ex. Sandford) sont considérés comme étant apparentés (Jacobs 1906-1911).

Cowan/Cowan/Cowen

Les divisions du Clan Cowan, Cowen, Cowans, MacCowan, MaCowan, McCowen, McCowen, McCown… Le site Web de Clan Cowan déclare :

Cowan, Cowen et Cowans sont des noms de famille courants dans les comtés Ayrshire, Dumfriesshire et autres comtés des basses terres. Il y avait un James Cowhen, aumônier à North Berwick, en 1560. Il y avait aussi une vieille famille à Stirling de Cowane. L’hôpital de Cowane à Stirling a été fondé en 1639 par John Cowane, un marchand de Stirling. Un John M’Coan était à Duchre, paroisse de Kilbrandon, en 1691. Un David M’Kowne était notaire à Glasgow en 1550, et son nom était aussi M’Kownne et M’Kowin.

Quelques commentaires supplémentaires sur les membres du clan Cowan dans les colonies américaines:

Alexander McCown, Sr. a été vu en Virginie en 1715. Ses six fils sont arrivés en Amérique en 1728. Alexander Sr. était un éminent ministre presbytérien et son fils, George, était un ancien juge appartenant à l’église presbytérienne. Ils étaient écossais-irlandais et souffraient des persécutions religieuses en Irlande. Les ancêtres d’Alexander McCown sont venus d’Irlande [d’Écosse] dans les années 1600…

John McCown, avec ses cinq frères, George, James, Malcolm, Alexander et Moses, ont émigré du comté de Tyrone, en Irlande, en 1728. John McCown s’est installé à Calf Pasture, dans le comté d’Augusta, en Virginie. James, Moses et Alexander se sont installés dans le comté de Catawba, en Caroline du Sud, et George dans le comté de Lancaster, en Pennsylvanie (U. S. Biographical Dictionary – 1876 – Missouri, p. 723, sous McCown, Col. William H., Carthage, Mo.).

Alexander McCown est né en Écosse et a déménagé à Tyrone, en Irlande. Ses six fils sont arrivé en Amérique en 1728 de Tyrone, en Irlande. On les appelait les Noirs et les Rouges, parce que trois d’entre eux avaient les cheveux noirs, les yeux foncés et le teint foncé. Les trois autres avait les cheveux roux et un teint clair. Les fils nommés l’étaient : James, Alexander, Moses, George, Malcolm, et John [M. Bobby S. Mullins, de Nashville, au Tennessee, dans une correspondance adressée à Lou Poole du 29 octobre 1994].

Bien qu’ils soient presbytériens au XVIIe siècle, les membres du clan Cowan étaient, selon nous, Kohanim/Cohens d’ascendance juive séfarade.

Ci-dessous se trouve la généalogie coloniale américaine d’un descendant de Clan Cowan dont les scores ADN étaient Ashkenaze-Levite :

John Walker III, b. prob. à Wigton (Écosse), épouse Anne Houston vers 1734, et d. 1778 sur la rivière Clinch, dans les Territoires du Sud-Ouest. Ils ont eu neuf enfants :

  • 1. Mary, M. Andrew Cowan
  • 2. Susanna, M. Patrick Porter
  • 3. Jane, M. William Cowan
  • 4. Hetty, M. Robert Bell
  • 5. John, M. A. Long
  • 6. Samuel
  • 7. Margaret, m. John Judy (= Yehudi/Juif)
  • 8. Anne, M. Samuel Cowan
  • 9. Martha, M. A. Montgomery

Samuel Cowan, d. 1776, marié à Anne Walker, ont eu les enfants:

  • 1. John
  • 2. Robert, M. Susannah Woods
  • 3. William
  • 4. Samuel
  • 5. James, M. Margaret Chrystie Russell
  • 6. Nathaniel, M. Sarah Wilson
  • 7. Anne
  • 8. Élisabeth

James Cowan, né en 1761, d. 1801, marié à Margaret Chrystie Russell 1795. ont eu les enfants :

  • 1. Jean Glasgo, né le 10/02/1796, m. David Campbell, d.13/10/1882
  • 2. Mary, b. 26/10/1799, d. 21/10/1801
  • 3. Margaret, née le 22/10/1799, m. John Greenway, d. 13/10/1882
  • 4. James « Hervey » Cowan, né le 22/12/1801

5. James « Hervey » Cowan, né le 22/12/1801, marié à Lucinda Foster Dickinson, d. 25/10/1870, ont eu les enfants :

  • 1. Margaret, née le 15/04/1832, m. Charles James McClung, d. 17/11/1883
  • 2. Mary, b. 30/12/1833, d. 9/12/1906
  • 3. James Dickinson, né le 3/6/1839, m. (1) Annie White, m. (2) Jeanette Dodson, d. 13/3/1897
  • 4. Lucinda Foster, b. 9/6/1839, m. (1) Charles Alexander, m. (2) Joseph Finegan, d. 20/8/1910
  • 5. Nancy Estabrooke, née le 19/8/1841, m. John Meem, d.31/03/1849
  • 6. Perez Dickinson, né le 26/12/1843, m. Margaret Rhea, d. 10/2/1923
  • 7. Susan Penniman, b. 10/02/1846, d. 15/05/1847
  • 8. Joseph, b. 6/4/1848, d. 8/6/1848, d. 8/6/1848
  • 9. Isabella White, b. 20/4/1849

Perez Dickinson Cowan, né le 26/12/1843, marié à Margaret Rhea 26 octobre 1870, d. 10/2/1923. ont eu les enfants :

  • 1. Margaret McClung, née en 1876, d. 1879
  • 2. Eleanor Rhea, b. 5/11/1885, d. 1972
  • 3. James Dickinson, né le 17/8/1887, m. Elsie Bailey, d. 1930

James Dickinson, né en 1887, Marié à Elsie Bailey ont eu les enfants :

  • 1. James Dickinson, né le 24/11/1914, m. Louise Yawger, d. 1995
  • 2. Bailey, b. 23/12/1915, m. Margaret Bergius 7 mars 1945, d. 7/7/1994.
  • 3. Robert Rhea, né le 25/12/1922, m. Catherine Krieger.

Bailey Cowan, né en 1915, Marié à Margaret Bergius, ont eu les enfants :

  • 1. Dickinson Bergius, né le 30/11/1945, m. Christianne Jane Carlisle.
  • 2. Sanda Margaret, née le 1/5/1946, m. Duncan Paul Belcher.
  • 3. Jennifer Agnes, b. 14/2/1949, m. Charles Thomas Alexander Helme
  • 4. Sheila Rhea, b. 29/1/1/1952, m. Roger Gins

Dickinson Bergius Cowan, né en 1945, marié à Christianne Jane Carlisle, ont eu les enfants :

  • 1. Christianne Emily, née en 1977 à Durban.
  • 2. Elizabeth Alice, née en 1979 à Durban.
  • 3. James Carlisle, né en 1981 à Durban.
  • 4. Lucinda Bergius, né en 1983, Durban.

Nous devons notamment préciser que la pierre tombale de l’épouse de James Cowan, également dans l’église presbytérienne du cimetière de Knoxville, la déclare « mère en Israël ».

Nous discuterons au chapitre 10 la possibilité que le presbytérianisme ait servi de refuge aux Crypto-Juifs d’Écosse et d’Irlande du Nord qui se sont installés dans les Appalaches et sont devenus des Melungeons.

Enfin, nous devons considérer les armoiries des différentes branches du Clan Cowan. Le symbolisme qui s’y trouve est très révélateur.

Tout d’abord, tous portent le symbole du Tau Cabalistic, dont il a été question plus tôt. Trois d’entre eux portent la fleur de lis française, dérivée du symbole du lis judaïque associé à la Maison de David. Quatre d’entre eux portent la coquille Saint-Jacobite, un symbole qui indique que les porteurs étaient Jacobites dans leurs sympathies et partisans de la monarchie royale des Stewart (Judaïque). Et l’un porte le symbole du « cercle centré », un autre symbole cabalistique, qui représente la Déité.

Avec John Cowane de Stirling, fondateur de l’hôpital de la guilde des marchands en 1639, nous avons vu la première figure facilement identifiable d’une deuxième vague de familles juives françaises et ibériques qui ont commencé à arriver au XVIe siècle, au moment où les persécutions et les expulsions de Juifs se sont intensifiées sur le continent.

Un autre Cowane, était un prêteur d’argent, un fermier fiscaliste et un négociant international qui possédait des navires à destination de Dantzig, Hambourg, de la Suède et de la Russie. On dit que sa famille est arrivée en Écosse vers 1517. Nous en dirons plus sur Stirling et ses marchands dans un chapitre ultérieur.

A suivre…

Voir tous les chapitres du livre : Quand l’Écosse était juive


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