Secrets révélés

Pourquoi l’Algérie est « le pire pays au monde »

C'est pas parce que l'Europe a interdit la pâte à tartiner El Mordjene !

Selon un classement des « meilleurs pays » au monde, établi par le magazine américain U.S. News & World Report, la « Wharton School » de l’Université de Pennsylvanie et l’étude BAV du cabinet de conseil stratégique Y&R, l’Algérie est le pire pays au monde.

Pour la troisième année consécutive, 80 pays ont été passés au crible en tenant compte de plusieurs thématiques : aventure, citoyenneté (droits de l’Homme, égalité des sexes, liberté religieuse), influence culturelle, entrepreneuriat, patrimoine, mobilité, climat des affaires, rayonnement et qualité de vie.

C’est dans la catégorie « influence culturelle », que l’Algérie obtient le pire score et se classe dernier.


« Les pays qui ont une influence culturelle sont souvent synonymes de gastronomie, de mode, de douceur de vivre », écrit le magazine américain.

L’Italie, la France, les États-Unis (« grâce à son industrie des médias et de divertissement »), l’Espagne et le Royaume-Uni occupent les premières place du podium. En revanche, note cette étude, les sondés – plus de 21.0000 citoyens- n’épargnent pas les pays aux « tendances autoritaires », critiqués par les ONG internationales de défense des droits de l’Homme, tels que l’Iran, l’Algérie et l’Angola.

Comme l’ont déjà souligné de nombreux rapports d’institutions internationales, l’Algérie demeure un pays où il est difficile d’entreprendre. Elle occupe le 79e rang sur 80 dans la catégorie « entrepreneurship ».

Dix critères ont été retenus pour évaluer « l’esprit entrepreneurial » du pays : ouverture à l’international, niveau d’instruction de la population, entreprenariat, innovation, facilité d’accès au capital, main d’œuvre qualifiée, expertise technologique, transparence en matière de pratiques commerciales, développement des infrastructures, cadre juridique.

L’Allemagne, le Japon, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Suisse occupent les premières places.


Dans son dernier classement sur les « Libertés économiques », l’Institut américain Heritage Institute classe l’Algérie parmi les dix plus mauvais élèves du monde devant seulement le Zimbabwe, l’Érythrée, le Venezuela, la Corée du Nord, etc..

Classée 78è sur 80, l’Algérie obtient également l’un des pires scores dans la catégorie « qualité de vie ».

Outre les besoins premiers comme l’accès à l’alimentation, à un logement, à l’éducation et à la santé, « la notion de qualité de vie peut aussi inclure la sécurité de l’emploi, la stabilité politique, la liberté individuelle et la qualité environnementale », indique l’étude.

Pour ce classement, neuf critères ont été retenus : coût de la vie abordable, marché du travail, stabilité économique, politique familiale, égalité des revenus, stabilité politique, système éducatif public développé, et système de santé publique bien développé.

Le Canada, le Danemark et la Suède sont têtes du classement dans cette catégorie.

Chaque année, l’Economist Intelligence Unit (EIU) publie un classement des villes les plus agréables et les moins agréables à vivre. Pour 2024, ce classement place Alger à une position pitoyable. La capitale algérienne ne fait pas mieux que Damas et Tripoli, alors que des villes comme Karachi, Le Caire et Lagos sont mieux classées.

L’Algérie parmi les 5 pires pays au monde pour les minorités religieuses ou ethniques

L’Algérie n’est pas du tout un pays qui aime accueillir les minorités ethniques et religieuses sur son territoire. Preuve en est, l’Algérie a été classée parmi les 5 pires pays au monde concernant la tolérance vis-à-vis des minorités religieuses et ethniques. En effet, l’Algérie arrive au 162e rang mondial sur 167 pays répartis à travers la planète et étudiés par un rapport très approfondi publié par le think tank britannique The Legatum Institute.

Le Legatum Institute a planché sur la tolérance sociale à travers 167 pays de la planète. La tolérance sociale est la capacité de respect d’une personne ou d’un groupe devant ce qui diffère de ses valeurs morales ou des normes établies par la société. Cette importante catégorie sociologique a été intégrée par le think tank britannique à son gros rapport annuel intitulé le “Prosperity index report”. Ce gros classement global permet de comparer les performances relatives de chaque pays en termes de prospérité globale, qui se base sur 12 piliers tels que la santé, l’éducation et le capital social, ainsi que les 66 éléments au sein des piliers.

Malheureusement dans le chapitre de la tolérance sociale, l’Algérie ne brille pas par des notes ou appréciations encourageantes. Bien au contraire, l’Algérie donne d’elle-même l’image d’un pays fermé, intolérant et hostile aux personnes issues des cultures différentes des croyances dominantes dans le pays.

Preuve en est, dans la sous-catégorie tolérance vis-à-vis des minorités culturelles et ethniques, l’Algérie est classée parmi les pires pays au monde !

Il est légitime de douter ou de remettre en cause les conclusions négatives des rapports internationaux.

Mais on ne peut pas nier que l’intolérance est un fléau qui ravage l’Algérie. Les personnes appartenant à des minorités ayant des croyances qui divergent avec celles de la majorité des Algériens souffrent d’une répression rarement égalée dans le monde.

Les touristes fuient l’Algérie

L’Algérie possède un potentiel touristique immense avec ses paysages variés, son riche patrimoine culturel et historique, ses 1 200 km de côtes en bordure de Méditerranée, plus un immense désert terre d’aventures s’il en est. Pourtant, le pays n’attire pas autant de touristes – loin s’en faut – que ses voisins marocains et tunisiens.

Malgré la diversité de ses sites dans le grand Sud algérien, l’Algérie se classe au 72è rang dans la catégorie du tourisme d’« aventure », qui tient compte de trois critères : l’activité physique, les échanges culturels et l’interaction avec l’environnement.

Rock formations among the red dunes. Numerous traces of 4×4 jeeps

Alors que le Maroc et la Tunisie dépassent les 10 millions de visiteurs à l’année, l’Algérie arrive quant à elle à 3 millions maximum et encore grâce à un gros tiers de personnes appartenant à la diaspora algérienne vivant à l’étranger.

Des formalités décourageantes sont mises en place. Les Français souhaitant se rendre en Algérie doivent obtenir un visa. Le prix d’un visa tourisme est de 110 € pour moins de 90 jours sur place et de 130 € pour les séjours plus longs. Une procédure, nommée visa de régularisation, permet aux touristes de 57 pays d’entrer sur le territoire algérien sans démarche préalable auprès d’un consulat. Pour en bénéficier, les voyageurs doivent réserver leur séjour via l’une des 175 agences de voyage agréées.

Sans passer par une agence agréée, il est utile de signaler que le taux de refus de demande du visa algérien avoisine les 30%, ce qui en fait le record mondial en la matière. De quoi refroidir le potentiel visiteur…

On comprend pourquoi les OQTF crient : « je partira pas !


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