Cas de conscience

Otages : l’année de la honte

Le monde a multiplié les festivités pour célébrer la naissance d’un enfant juif il y a plus de deux mille ans dans une petite ville de Judée.

Pourtant, alors que les sapins brillaient de tous leurs feux, d’autres Juifs agonisaient dans les tunnels du Hamas. Arrachés à leurs familles et kidnappés par des terroristes ivres de sang, ils attendent en vain leur délivrance.

Combien sont-ils encore en vie aujourd’hui ? On l’ignore.

Ce que l’on sait des conditions dans lesquelles ils sont détenus, c’est grâce aux otages qui ont été remis en liberté dans le cadre d’un accord conclu en novembre 2023 et resté hélas sans lendemain.


Le rapport établi par le ministère israélien de la santé donne froid dans le dos. Les femmes, les hommes et les enfants revenus de captivité ont raconté avoir été battus, privés de nourriture et d’eau, soumis à des agressions sexuelles. De nombreux otages n’ont pas reçu de soins, et l’un d’entre eux serait mort de complications médicales non traitées.

Plusieurs otages âgés ont développé, à leur retour, une thrombose veineuse profonde en raison d’un manque de mobilité, qui, si elle n’est pas traitée correctement, peut être mortelle.

Deux enfants ont raconté qu’ils avaient été attachés ensemble et battus tout au long de leur captivité, et deux autres avaient des marques de brûlure sur les membres inférieurs.

Deux adolescents ont décrit comment ils avaient été forcés de se livrer à des actes sexuels l’un sur l’autre. Ce rapport a été établi sur la base des données de novembre. Tout permet de penser que les conditions n’ont fait qu’empirer depuis, alors que la résistance des captifs s’amenuisait.


Combien d’entre eux ont-ils péri, leurs dépouilles conservées comme sinistre monnaie d’échange ?

Qu’en est-il aujourd’hui des bébés, des très jeunes enfants ?

De ces deux petits à la tignasse rousse, Kfir Bibas, qui avait seulement neuf mois lorsqu’il a été kidnappé, et son grand frère Ariel, qui avait quatre ans ? Ont-ils survécu ?

Qui se soucie du sort des femmes obligées à se dénuder par leurs bourreaux et subissant des sévices sexuels ? Des personnes âgées, privées de soins et de médicaments ?

D’ailleurs, après bientôt 450 jours de captivité, même les hommes les plus robustes sont en danger de mort. Mais la Croix-Rouge, direz-vous. Elle est bien trop occupée à montrer du doigt ce qu’elle appelle les manquements au droit humanitaire d’Israël pour se soucier du sort des otages ; d’ailleurs, elle n’a toujours pas trouvé le temps de leur rendre visite.

Pour le secrétaire général des Nations Unies, qui n’a pas de mots assez durs pour condamner les violations dudit droit humanitaire par Israël, ce droit ne s’applique évidemment pas aux Juifs.

Quant au Saint-Père à Rome, il se déclare très éprouvé par la faim dont souffriraient les enfants palestiniens à Gaza, mais il n’a sans doute pas entendu parler de Kfir et d’Ariel et des autres captifs.

Se souvient-il encore que Jésus était juif ?

La fête de la circoncision, qui était traditionnellement célébrée le 1er janvier par l’Église catholique, a été supprimée du calendrier liturgique en 1960.

Et le pape a admiré une crèche au Vatican où l’enfant Jésus reposait sur une keffieh…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Michèle Mazel pour Dreuz.info.


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