« Il y a quelques jours, un membre important de l’ONU à Genève a transmis des mensonges via l’Agence France-Presse sur des tirs dans la foule à Gaza »
Le porte-parole de Tsahal, Olivier Rafowicz, a vivement critiqué mercredi sur i24NEWS la propagation de « fake news » concernant les opérations militaires israéliennes à Gaza. Une accusation directe contre l’ONU et les médias internationaux qu’il accuse de relayer sans vérification les informations du Hamas.
Une guerre informationnelle
« Deux accusations, deux rétractations, mais le mal est fait », déplore M. Rafowicz en évoquant les récentes allégations de tirs israéliens sur des civils.
Selon lui, ces informations erronées s’ancrent durablement dans l’opinion publique malgré les démentis ultérieurs.
Le porte-parole dénonce un « véritable guerre informationnelle » où « le narratif du Hamas devient la vérité » avant même que Tsahal puisse réagir.
« Il y a quelques jours, un membre important de l’ONU à Genève a transmis des mensonges via l’Agence France-Presse sur des tirs dans la foule à Gaza », illustre-t-il.
L’ONU dans le viseur
M. Rafowicz pose une question accusatrice :
« Quel est l’intérêt de l’ONU d’empêcher la distribution d’aide humanitaire qui ne passe pas par ses réseaux ? »
Il suggère que l’organisation onusienne privilégie ses propres circuits au détriment de l’efficacité humanitaire.
« L’ONU s’oppose à ce processus de distribution comme si le procédé était plus important que les repas eux-mêmes donnés aux Gazaouis », fustige-t-il, accusant l’organisation de « dénigrer » et « mentir » sur la situation dans le territoire.
Le Hamas enrichi par l’aide détournée
Le porte-parole révèle que « le Hamas a gagné environ 600 millions de dollars en volant l’aide humanitaire et en la revendant à des prix exorbitants aux Gazaouis ». Une aide qui « devait être gratuite » mais qui a été « volée, pillée, entreposée puis revendue ».
« C’est le Hamas qui a créé cette catastrophe humanitaire », martèle M. Rafowicz, regrettant que « l’ONU reprenne le narratif du Hamas » et que « des grands médias reprennent ces mensonges tels quels ».
Et si on parlait de la famine à Gaza
Il y a une semaine, Tom Fletcher, sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires humanitaires, déclare à la BBC que 14 000 bébés vont mourir dans les 48h si l’ONU ne leur apporte pas le lait dont ils ont besoin. Le rapport sur lequel il s’appuyait faisait état d’un risque de dénutrition mortelle au bout d’un an si la situation alimentaire continuait. Un an, c’est trop long, 48h, cela imprime plus les esprits.
Il en est de même des photos d’une petite fille turque mourant de faim et d’un enfant palestinien décharné atteint de mucoviscidose circulant comme preuves de la dénutrition à Gaza. C’est probablement ce qu’à l’époque de l’enfant al-Durra, l’inénarrable Charles Enderlin appelait la vérité du contexte, c’est-à-dire en clair, un mensonge avec de bonnes intentions…
La manipulation narrative, élément clé du soft power, est une arme de guerre redoutable contre laquelle Israël, au long de ces cinquante dernières années, n’a pas su fabriquer de Dôme de Fer efficace…..
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