Cas de conscience

100 prisonniers à perpétuité pour un seul otage et la récompense d’un état

Les coulisses des négociations USA-Hamas...

L’administration Trump a mené des pourparlers directs avec le Hamas en mars dernier, rompant avec une politique américaine de longue date interdisant tout contact avec l’organisation.

Ces négociations visaient à obtenir la libération d’Idan Alexander, dernier otage américain vivant détenu à Gaza, selon une enquête du New York Times. Adam Boehler, envoyé spécial du président pour les otages, a rencontré trois fois des dirigeants du Hamas dans un complexe clos au Qatar.

L’objectif était d’aboutir à un accord avant le discours de Trump au Congrès le 4 mars, permettant au président d’en faire l’annonce.


Lors de ces rencontres, Khalil al-Hayya, négociateur en chef du Hamas, a réclamé la libération de 250 prisonniers palestiniens, dont 100 condamnés à perpétuité.

Boehler a proposé 100 prisonniers immédiatement et 150 ultérieurement, sans consulter Israël qui ne disposait que de 300 détenus à perpétuité.

« Normalement, le Hamas exigerait 500 prisonniers pour un otage comme Alexander, mais en signe de bonne volonté, nous n’en demandons que 250 », aurait déclaré al-Hayya selon des sources présentes.

Ces négociations ont provoqué la colère d’Israël.

Ron Dermer, ministre proche de Netanyahou, a passé un « appel téléphonique furieux » à Boehler. Le lendemain, Axios révélait la rencontre, une fuite attribuée par des responsables américains aux Israéliens pour « saboter les discussions ».


Ces révélations interviennent après une tentative similaire en janvier, que les autorités israéliennes avaient réussi à faire annuler. Lors de ces échanges, al-Hayya avait également évoqué une vision où le Hamas serait « ouvert à un cessez-le-feu de cinq à dix ans, durant lequel il déposerait les armes ».

L’offensive israélienne a repris à Gaza, laissant Alexander en captivité.

Macron contre-attaque

Du coup, Emmanuel Macron a annoncé que la France pourrait reconnaître un État palestinien dès le mois de juin.

Emmanuel Macron a également évoqué sur sur France 5 un calendrier plus précis, mentionnant qu' »en juin », lors d’une conférence sur la création d’un État palestinien, « on pourrait finaliser avec l’Arabie Saoudite le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs » pays.

Cette décision unilatérale, sans conditions ni garanties, reviendrait à entériner une entité politique qui n’a ni frontières, ni constitution, ni unité, ni légitimité territoriale, et dont une partie (le Hamas et le jihad islamique) reste classée organisation terroriste.

La France n’est plus dans l’équilibre. Elle ne reconnaît pas la réalité du 7 octobre, elle relativise le Hamas et valide le récit de ses parrains. Ce n’est plus une médiation, c’est un renversement d’alliance.

Et qui a la tête de ce merveilleux état ? Les voleurs du Fatah ? Les violeurs du Hamas ?

Si Emmanuel Macron reconnaît l’Etat de Palestine, il récompense donc le Hamas d’avoir tué, violé, brûlé, enlevé des juifs en Israël le 7 Octobre !

Le Sénat désavoue Macron sur la reconnaissance de la Palestine.

Gérard Larcher, président du Sénat, s’oppose fermement à la reconnaissance d’un État palestinien dans le contexte actuel :
« Cela reviendrait à légitimer le Hamas, une organisation terroriste responsable du massacre du 7 octobre. »

Il déplore une Autorité palestinienne affaiblie, rappelle l’existence d’otages israéliens toujours détenus à Gaza, et exige un débat parlementaire, alors que Macron a évoqué la reconnaissance unilatérale dans un avion.
Voir la vidéo sur X

Quel naïf ce Macron, que des promesses vides de sens, pour épater la galerie, pour une photo, pour un dîner de gala. Au moyen orient, les lâches et les faibles sont les premières victimes.

On ne promet pas un état à des gens qui veulent négocier un otage civil contre 100 prisonniers meurtriers condamnés à perpétuité.. Ce président est complètement à coté de la plaque !

Et pourquoi n’a-t-il pas demandé à l’Égypte d’ouvrir sa frontière pour laisser sortir les Gazaouis ?

La réponse de Faraj Alexandre Rifai, français d’origine syrienne :

Les soutiens de Macron nous répètent ; comme si on ne l’avait pas entendu de sa propre bouche :

« Mais non, il a conditionné la reconnaissance d’un État palestinien à celle d’Israël par les pays arabes. »

Sachez que je sais exactement d’où vient cette idée. Je sais à qui il l’a empruntée, et qui la lui a soufflée. Mais passons.

Et c’est bien là tout le problème :

Depuis le début, avec le président Macron, on navigue entre incompétence, naïveté , pour ne pas dire complicité. Croire à l’efficacité d’une telle promesse, c’est comme croire à la modération d’un ex-Al-Qaïda en Syrie. Le président Macron a fait les deux.

Mes pauvres macronistes… Les pays arabes peuvent bien promettre monts et merveilles, signer ce que vous voulez, reconnaître Israël sur le papier. Mais pensez-vous une seule seconde que ce soit sincère, durable, appliqué sur le terrain ?

Pensez-vous vraiment que des Palestiniens, éduqués à la haine depuis des générations, vont tout effacer d’un coup de tampon diplomatique parce que quelques régimes arabes ont reconnu « l’entité sioniste » ?

Et puisque je suis gentil, je vais vous en apprendre une sur la fameuse « subtilité » de la rue arabe et palestinienne :

  1. Figurez-vous que la rue palestinienne ne s’en réjouira pas. Au contraire, elle détestera encore plus ces régimes arabes pour cela.
  2. Elle percevra cette reconnaissance comme une trahison, une capitulation, même si un État palestinien voit le jour.
  3. Le rejet est tel, la négation du droit d’Israël à exister si ancrée, que rien ne sera jamais assez “juste” à leurs yeux.

Alors chers « amis » macronistes, ceux qui me ne me traitent pas (encore) de vendu je ne sais à qui, s’il vous plaît lisez cela :

Vous ne connaissez rien au Moyen-Orient. Rien de rien. Et oui, c’est compliqué les nuances. Alors, de grâce, gardez vos justifications dans votre bouche. Avec tout le respect que je vous dois.

Enfin, à toute fin utile, je le dis et je le répète : il s’agit des Palestiniens, pas des pays arabes. Et ils ne sont pas prêts.

Reconnaître un État palestinien demain, c’est récompenser le terrorisme, et menacer un peu plus la paix au Moyen-Orient.

Et par pitié, épargnez-moi vos accusations du genre :

« Tu bosses pour Trump ? Pour l’extrême droite ? »

Certains sont d’une naïveté confondante… voire, désolé de le dire, d’une ignominie profonde en me traitant ainsi.

On ne construit pas la paix sur des illusions. Ni sur des deals avec ceux qui veulent anéantir Israël et toute civilisation. On les combat d’abord.

Pour les Gazaouis, il y a des solutions viables

SYRIE : Damas prêt à accueillir des centaines de milliers de Gazaouis, avec l’appui du Qatar et de la Turquie

  • Selon des sources syriennes, la nouvelle administration syrienne dirigée par Al Julani prépare l’accueil de centaines de milliers de Gazaouis, dans le cadre d’un plan coordonné par la Turquie et le Qatar.
  • Ce projet de réinstallation pourrait faire partie d’un accord élargi avec les États-Unis, impliquant une reconnaissance politique progressive de la nouvelle administration syrienne en échange d’une levée partielle des sanctions.

Aucun détail officiel n’a été communiqué, mais d’autres pays arabes pourraient suivre, en échange d’avantages diplomatiques avec les États-Unis.


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