La loi des États-Unis s’applique « obligatoirement à tous les fournisseurs et prestataires du gouvernement américain, quels que soient leur nationalité et le pays dans lequel ils opèrent » : cette injonction vient d’être reçue sous forme de lettre de l’ambassade des États-Unis à Paris par de nombreuses entreprises françaises.
L’administration américaine a pris une décision qui fait réagir en France et en Europe : les entreprises françaises travaillant avec le gouvernement des États-Unis doivent se conformer à un décret présidentiel interdisant les programmes de diversité, d’égalité et d’inclusion (DEI).
Cette mesure, relayée par l’ambassade américaine à Paris, a suscité des interrogations et une certaine inquiétude dans le monde des affaires européen.
Les entreprises doivent signer « sous cinq jours, un formulaire de certification du respect de la loi fédérale sur l’anti-discrimination ».
Une directive présidentielle qui fait réagir
Le décret, intitulé « Mettre fin à la discrimination illégale et rétablir les opportunités fondées sur le mérite », stipule que toute entreprise collaborant avec le gouvernement américain, indépendamment de son lieu d’opération, doit attester de sa conformité aux nouvelles règles.
Pour cela, un questionnaire nommé « Certification de conformité aux lois fédérales anti-discrimination pertinentes » a été envoyé aux entreprises concernées, qui doivent le remplir sous cinq jours.
Les effets de cette directive se font déjà sentir, notamment en France, où des sociétés comme Orange ont confirmé avoir reçu la lettre, bien qu’elles ne soient pas directement opérationnelles aux États-Unis. En revanche, des groupes comme Thales et Total Energies, qui ont des activités aux États-Unis, n’ont pas encore été sollicités.
Une influence grandissante des politiques américaines
L’initiative de l’administration Trump marque une extension de sa politique au-delà des frontières américaines, imposant à des partenaires étrangers des changements dans leurs pratiques internes.
Cette situation suscite des tensions entre Washington et Paris, où le ministère des Finances a rapidement demandé des explications à ses homologues américains. Un représentant du ministère français a souligné que « ces pratiques ne reflètent pas nos valeurs », affirmant que des discussions seraient menées pour clarifier la position française.
La question demeure de savoir si d’autres pays européens seront concernés par des demandes similaires.
Notons qu’à ce stade, les entreprises françaises seraient les seules visées, si l’on en croit le silence des médias d’Allemagne, d’Italie, du Royaume-Uni et d’Espagne sur le sujet.
Si cette mesure venait à s’étendre, elle pourrait créer un précédent et redéfinir la manière dont les entreprises étrangères interagissent avec le gouvernement américain.
« Notre pays ne sera plus woke », a promis le président américain devant le Congrès au nom d’une « révolution du bon sens ».
En attendant, les entreprises concernées doivent choisir entre se conformer aux exigences américaines ou prendre le risque de perdre d’importants contrats avec Washington.
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