Dirigé par un technocrate anti-Eric Zemmour, l’ancien CSA et nouveau régulateur public de l’audiovisuel a organisé en interne une conférence contre les discriminations, animée par une sociologue militante, décoloniale et pro-CCIF.
L’Arcom est l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, issue de la fusion en janvier du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Hadopi, la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet.
Déjà gratifié des labels “diversité” et “égalité professionnelle entre les femmes et les hommes”, ce nouvel organisme public est « plus puissant et mieux armé », s’est réjoui le gouvernement.
L’Arcom promet de redoubler de zèle dans le contrôle politiquement correct et l’égalitarisme forcené.
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, le “supergendarme” a loué sans surprise dans son rapport traditionnel sur “la représentation des femmes à la télévision et à la radio” leur proportion record (43 %) à l’antenne en 2021, « un engagement fort du régulateur, un engagement personnel », a souligné son président, Roch-Olivier Maistre.
Mais en privé, l’institution publique en charge de faire respecter le “principe d’équité” lors de la campagne présidentielle est en roue libre dans ses courriel … C’est ce que dénonce Valeurs Actuelles dans son dernier article.
L’Arcom, qui vient d’exclure C8 de la TNT, est une officine partisane qui a financé avec de l’argent public une conférence interne d’une militante décoloniale et pro islamiste, aux propos racistes anti blancs.
Une attaque sans précédent contre la liberté d’expression et la pluralité !
Pourquoi supprimer la chaîne gratuite la plus regardée de France !
Il faut changer toutes les règles d’attribution et sortir de l’entre soi bien-pensant du diktat moral de la gauche !
Pensée pour… https://t.co/g6jqjedaQQ
— Stéphane Le Rudulier (@slerudulier) July 24, 2024
L’Arcom (ex-CSA) organise une conférence interne anti-discriminations animée par une militante décoloniale, en 2022.
Pour animer cette conférence sous-titrée « Genre et ethnicité : comprendre l’intersectionnalité au travail », l’organisme public de régulation a fait appel à Fatima Khemilat, une chercheuse pro-CCIF qui dirigeait l’an dernier un atelier « exclusivement réservé aux femmes racisées », donc interdit aux blancs.
Dans un courriel interne, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), née de la fusion le 1er janvier 2022 du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), convie tous ses personnels à participer à une conférence :
« Bonjour à toutes et à tous, dans le cadre de la journée de lutte des droits des femmes, le 8 mars 2022, le département des ressources humaines organise une conférence, animée par Fatima Khemilat, chercheuse en sciences politiques, sur le thème des discriminations multifactorielles et de l’inclusivité. »
Le CCIF : Collectif contre l’islamophobie en France est une association française, créée en 2003 et dissoute en 2020. Rebaptisée CCIE et installée en Belgique, l’association multiplie les procédures en diffamation contre des personnalités de l’Hexagone, poursuivant ainsi sa bataille juridique depuis l’étranger.
« Une officine islamiste. »
C’est ainsi que Gérald Darmanin qualifiait le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), fin octobre 2020 dans Libération, en annonçant son intention de dissoudre l’association. Une volonté rapidement concrétisée, le 2 décembre de la même année, par un décret pris en Conseil des ministres, alors que l’organisation s’était déjà autodissoute et redéployée à l’étranger.
En cause notamment, pour le ministre de l’Intérieur : ses prises de position promouvant un islam radical et son implication dans la campagne de haine dirigée contre Samuel Paty, ce professeur d’histoire-géographie décapité à Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre 2020 pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
Si l’ex-association peut continuer sa croisade contre « l’islamophobie » en France, c’est aussi parce qu’elle s’est rapidement reformée en tant que Collectif contre l’islamophobie en Europe, en installant son siège en Belgique.
Pour le monde animal, la fin de C8 est une très mauvaise nouvelle
Les animaux de la 8, Animaux à adopter… Ces programmes phares de l’antenne 8 de la TNT, la chaîne C8, respectivement magazine sur les animaux de fermes et domestiques et émission consacrée à l’adoption et aux refuges, présentés par Sandrine Arcizet et Élodie Ageron, risquent d’être balayés d’un revers de main et de disparaître de nos écrans de télévision suite aux décisions rendues par l’ARCOM ce mercredi 24 juillet.
Le refus de renouveler l’attribution du canal 8 de la TNT à la chaîne hôte de l’émission TPMP, une conclusion de l’ex-CSA aux accents politiques, n’est pas seulement un coup dur pour l’animateur vedette Cyril Hanouna. C’est également une très mauvaise nouvelle pour la visibilité donnée à la cause animale par C8.
Diffusée depuis près de 20 ans maintenant (lancée en septembre 2005 sur Direct 8, ancêtre de C8), Les animaux de la 8 est une émission bien connue du public français, disponible chaque week-end, créneau stratégique pour inviter les spectateurs à passer un (bon) moment devant l’écran. Dédiée aux animaux, de compagnie comme ceux plus sauvages, à leur éducation, à leur compréhension et à la relation avec les humains, l’émission est aussi un formidable faire-valoir pour les paysages français, avec au menu, clochers et bocages, comme en témoigne, par exemple, l’une d’elles tournée en Auvergne. Avec 3,1% d’audience moyenne en 2023, C8, première chaîne de la TNT selon Médiamétrie, a conscience que ces programmes animaliers n’y sont pas pour rien : d’où la place prépondérante accordée à ces émissions le dimanche, portant en 2020 la chaîne jusqu’à 3,6% de part de marché certains de ces jours-là.
Lancée en 2018, l’autre émission animalière de C8, Animaux à adopter, cumule 500 000 téléspectateurs en moyenne par épisode. Un record d’audience qui n’est pas à séparer de l’amour des Français pour les animaux comme le souligne l’animatrice Sandrine Arcizet. Propriétaires ou non d’animaux, c’est en effet plus de 80 % des Français qui affirmaient en 2021 leur amour des chats, chiens, et autres amis de l’homme et la responsabilité qui incombe aux maîtres de les traiter avec bienveillance.
C8 supprimée : la Macronie reformate le paysage audiovisuel
Je me fous de Hanouna et ne regarde jamais @C8 cependant je trouve cette décision absolument scandaleuse ! En matière de censure la macronie n’a rien à envier aux plus belles heures de l’URSS !
Un raz-de-marée d’écœurement me submerge, jamais je n’aurais pensé vivre cela en… https://t.co/zNctTiLh27 pic.twitter.com/6RyAGgmOAf— Alain Weber (@alainpaulweber) July 24, 2024
Champagne à l’Élysée ! Au temps de l’ORTF, le poids de l’État sur l’information était un peu voyant. Macron fait beaucoup plus fin. BFM TV ? Chez l’ami Rodolphe Saadé (lire l’article publié ce 23 juillet). C8, la chaîne d’Hanouna ? Ouste ! Fermée.
L’Arcom a rendu publique la décision la plus attendue de l’année : la plupart des chaînes pourront continuer à exploiter tranquillement leur fréquence, notamment TMC et sa star très à gauche Yann Barthès, en dépit de quelques dérapages.
Mais deux équipes éditoriales, celles de NRJ 12 et de C8, se rendront dans quelques semaines à l’Arcom, quai de Grenelle à Paris, la tête couverte de cendre tels les pénitents d’autrefois, pour rendre les clés.
Pourquoi ? Le système est bien fait.
En France, le droit d’émettre n’appartient pas aux chaînes. Les fréquences TNT, comme les fréquences des chaines hertziennes (TF1, France 2, M6…), comme les fréquences radio (Europe 1, RTL, France Inter…), appartiennent à l’État.
`Charge à l’Arcom d’attribuer les fameuses fréquences et de faire la police. Une façon plutôt restrictive d’interpréter la Déclaration des droits de l’homme du 26 août 1789 :
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Mais c’est la France qui se rapproche, toutes sirènes hurlantes, des républiques bananières.
L’Arcom, structurellement proche du pouvoir
Or, en France, le gendarme de l’audiovisuel, l’Arcom, est une instance très très politique. Et très macroniste. Parmi les neuf « sages », le président de l’Arcom a été nommé en 2022 par… le président de la République Emmanuel Macron, en toute simplicité. Trois des huit membres restants ont été nommés par le président de l’Assemblée nationale en 2022 et 2023, donc soit par la macroniste Yaël Braun-Pivet, soit par son prédécesseur le macroniste Richard Ferrand.
Quatre membres de l’Arcom sur neuf, dont le président (sa voix est prépondérante), doivent donc leur (très confortable) poste au pouvoir en place. Restent trois membres désignés par le président du Sénat (de droite) et deux respectivement par la première présidente de la Cour de cassation et le vice-président du Conseil d’État. Pas à l’abri, non plus, de l’influence du pouvoir.
Le même Arcom avait justement consciencieusement préparé le terrain en bombardant de sanctions historiquement sévères la chaîne C8, ce qui permet au média d’État RFI de titrer : « Médias: l’Arcom écarte C8, la chaîne la plus sanctionnée de la télévision française. » En quelques années, C8 a écopé de… 7,6 millions d’euros d’amendes ! Du jamais-vu. L’animateur vedette de C8, Cyril Hanouna, qui appela un Macron tout miel, en direct dans l’une de ses émissions, est soudain passé dans la catégorie des menaces pour la République (lire aussi l’article de Gabrielle Cluzel).
Contactée par BV, C8 se contente de préciser : « Nous ne faisons pas de commentaire à date. » La chaîne peut faire appel de la décision devant le Conseil d’État… qui a été lui-même d’une étrange sévérité, ces derniers temps, vis-à-vis des chaînes du groupe Bolloré. Le système est bien fait…
« On marche sur la tête »
La surprise semble réelle, au sein des équipes de C8 désormais menacées. Contactée par BV, une salariée résume le sentiment général : « Je suis choquée. » Le directeur général de Canal+ France en charge des antennes et des programmes, responsable de C8 et de CNews au sein du groupe Canal+, ne cache pas son indignation, sur X :
« On marche sur la tête !, écrit Gérald Brice-Viret. Je suis comme beaucoup, sous le choc de l’annonce de l’Arcom de retirer sa fréquence à C8. Comment peut-on comprendre cette décision inédite dans l’histoire de la TNT (télévision numérique terrestre) vis-à-vis d’une chaîne qui a participé de sa popularité ? »
Jusqu’ici, une seule chaîne avait subi cette sanction suprême, le retrait de sa fréquence, la petite chaîne Numéro 23, dernière de la classe de la TNT, après une incroyable carambouille. Mais la décision du CSA, ancêtre de l’Arcom, avait été… cassée par le Conseil d’État ! La situation de C8 n’a rien à voir. Avec 3,1 % d’audience moyenne en 2023 (soit plus que CNews), selon Médiamétrie, elle est « la première chaîne de la TNT », rappelle Gérald Brice-Viret, qui ajoute : « Quel mépris pour le public ! »
À gauche, une joie mauvaise parcourt les détracteurs des médias Bolloré, d’autant que la fréquence de leur cible principale, CNews, est renouvelée pour dix ans. Dur à vivre. Et que le projet mal ficelé de la télé d’extrême gauche Le Média est retoqué.
Mais à droite, les responsables politiques ne s’y trompent pas : ils voient l’évidence d’une décision politique.
« Le groupe À Droite d’Éric Ciotti dénonce un scandale démocratique », écrit-il sur X.
Ce groupe proposera une modification de la loi pour « garantir la liberté d’expression ».
De son côté, Jordan Bardella n’est pas dupe :
« La gauche, qui ne supporte aucune remise en cause de son hégémonie culturelle, aucune expression différente de la sienne, a eu le scalp de C8 en faisant pression sur une autorité « indépendante ». »
À l’heure où nous publions, Bruno Retailleau, qui avait fait état de « menaces sur C8 », n’a pas réagi.
Mais il y aura une suite: Hanouna a assuré à ses équipes qu’elles seraient bien à l’antenne à la rentrée. Deux des chaînes de Bolloré, CStar ou Canal+, se feront un plaisir d’accueillir l’émission de Cyril.
Au final, les grands perdants de la décision de l’ARCOM restent les animaux ! Pour ceux qui se réjouissent de la fin de C8, le résultat c’est juste le licenciement de ~ 300 personnes et l’arrivée d’Hanouna sur Canal+ en clair….
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