Tout d’abord, quelques points de traduction : « Les enfants de l’enveloppe de Gaza » (« Otef aza ») fait référence aux enfants morts dans les kibboutz en bordure de Gaza, la chanson leur est dédié ainsi qu’à tous les mères, pères, grands-mères, grands-pères assassinés le 7 octobre. C’est explicite dans la chanson.
Elle est sortie quand l’offensive terrestre commençait à peine et que la jeunesse israélienne avait été mobilisée pour aller au front défendre leur pays (cette chanson leur rend aussi hommage).
Cette chanson doit sa popularité à la colère hurlante de la jeunesse qu’elle raconte, quand la plupart des autres chansons israéliennes post-7 octobre sont des berceuses envahies de tristesse et de chagrin.
Le titre de la chanson, « Harbu Darbu », vient de l’arabe syrien et signifie littéralement « épées et coups ». En argot hébreu, il s’agit d’une référence à l’idée de faire pleuvoir l’enfer sur son adversaire, ce que les rappeurs promettent que Tsahal fera subir au Hamas et à ses ennemis.
Avec un rythme minimaliste produit par Stilla (Soroker) et des coupes rapides des rappeurs dans divers paysages urbains et désertiques, la vidéo de deux minutes et demie est à bien des égards typique du hip-hop israélien.
Une nouvelle chanson est devenue un hit numéro un en Israël la semaine dernière, un hymne de guerre hip-hop en colère du duo « Ness Ve Stilla », dont les vrais noms sont Nesia Levy et Dor Soroker.
Avec un rythme minimaliste produit par Stilla (Soroker) et des coupes rapides des rappeurs dans divers paysages urbains et désertiques, la vidéo de deux minutes et demie est à bien des égards typique du hip-hop israélien.
D’un point de vue lyrique, la pièce exprime un sentiment de fureur vertueuse qui prévaut en Israël depuis les atrocités du 7 octobre.
« Gauche, droite, gauche, comment se fait-il que tout le pays soit en uniforme, de la Galilée à Eilat… Nous avons amené toute l’armée contre vous et nous jurons qu’il n’y aura pas de pardon, fils d’Amalek », rappe Stilla, comparant le Hamas à l’ennemi biblique des Israélites qu’il faut anéantir.
Le refrain est un appel aux unités de combat les plus célèbres de Tsahal (« Golani, Givati, Armée de l’air, Marine, Commandos ! ») et se termine par la phrase « Toutes les unités de Tsahal arrivent à « Harbu Darbu » sur vos têtes, oy oy. »
Ness apporte un contrepoint féminin à la bravade de Stilla, mais ses vers sont tout aussi militants. Après avoir complimenté tous les hommes en uniforme pour leur beauté, elle rappe :
« Pour maman et papa, tous mes amis sont au front, pour grand-mère et grand-mère, écrivons des noms sur les bombes, pour les enfants de l’enveloppe de Gaza. »
La chanson se termine par une section au tempo rapide dans laquelle les rappeurs promettent de « bannir » leurs ennemis. Ils les appellent par leur nom, notamment le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, le haut dirigeant du Hamas Ismail Haniyeh et Mohammed Deif, chef de la branche militaire du Hamas et l’un des cerveaux probables des massacres du 7 octobre, en disant en arabe : « À chacun son jour. »
La prophétie des rappeurs s’est réalisée. Ils sont tous partis rejoindre leurs 72 vierges au Paradis des terroristes.
E’had, Staïm, SHOOT… Un, Deux, SHOOT !!!!
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