Une mission archéologique nazie visant à retrouver l’Atlantide et le Saint-Graal aurait par la suite servi à former une nouvelle religion qui aurait remplacé le christianisme sous le Troisième Reich.
La légendaire obsession nazie pour le Saint Graal est basée sur des événements réels.
II y a deux mille ans, sur le mont Golgotha, Joseph d’Arimathie recueillait le sang du Christ dans la coupe utilisée par les apôtres pendant la Cène. Des siècles plus tard, les auteurs du Moyen Âge célébraient la quête de cette coupe sacrée par les chevaliers du roi Arthur: le mythe du Graal était né pour ne plus cesser de hanter notre imaginaire.
En 1931, un jeune Allemand, Otto Rahn, s’installait en Ariège afin d’y préparer un ouvrage sur l’hérésie cathare. Son livre, Croisade contre le Graal, sera le point de départ du renouveau du catharisme par l’affirmation que Montségur est le château où fut gardé le saint Graal.
Choyé par les nouveaux maîtres de l’Allemagne qui voient dans son ouvrage un moment important de la pensée nationale-socialiste, Otto Rahn est admis au coeur même du système nazi: l’état-major d’Heinrich Himmler. Un quotidien berlinois annoncera soudain sa mort en avril 1939 dans une tempête de neige tandis que surgira du néant un autre personnage: Rudolf Rahn. Depuis la fin de la guerre, de nombreuses légendes ont été brodées sur cette étrange disparition… Ou substitution.
Une fois encore, la réalité semble dépasser la fiction.
Le documentaire d’Amazon Prime “Nazi Quest For The Holy Grail” (La quête des nazis pour le Saint Graal) révèle comment, lorsque Heinrich Himmler, le chef des SS, a assisté à une présentation à Berlin dans les années trente, a appris une théorie étrange d’un archéologue. Le documentaire de 2013 révèle que cette théorie archéologique “prétendait connaître l’emplacement de la ville mythique de l’Atlantide”.
Le mythe de l’Atlantide affirme qu’une race de maîtres vivait à Atlantis avant que l’archipel paradisiaque ne soit englouti sous les eaux.
Cependant, Himmler croyait à la théorie selon laquelle une poignée de survivants s’étaient échappés et avaient parcouru les coins les plus reculés de la Terre, en semant les graines de feu leur civilisation.
Tout cela s’inscrivait dans un objectif idéologique plus large – un Saint Graal métaphorique – de réécrire l’histoire pour y incorporer des nazis descendants des Atlantes.
Christopher Hale, auteur de “Himmler’s Crusade” et collaborateur du film a dit : “Himmler avait un large éventail de ce que nous appellerions désormais des théories New Age, et avait des intérêts farfelus”.
En 1935, Himmler a fondé une organisation appelée l’Ahnenerbe (“Héritage Ancestral”) dont le but déclaré était de découvrir “de nouvelles preuves des réalisations et des actes des ancêtres germaniques en utilisant des méthodes scientifiques exactes”.
Pour la décennie suivante, Himmler a dirigé un projet sombre consacré à cette étrange théorie.
Il a autorisé une unité composée d’archéologues et de scientifiques, qui ont parcouru le globe à la recherche de preuves de la perte des Aryens de l’Atlantide.
Personne n’avait jamais découvert de temples, d’écritures ou d’artefacts pour prouver l’existence de cette civilisation antique, mais il croyait que si les Nazis trouvaient les preuves qu’ils cherchaient, ils pourraient établir leur propre religion pour remplacer le Christianisme.
Le documentaire prétend que parmi les nombreux rapports d’expédition, il y avait des détails sur l’une des “obsessions les plus étranges d’Himmler”.
M. Hale a expliqué que Himmler “méprisait le christianisme” et pensait que la religion “affaiblissait le peuple”.
Il a dit : “Selon Himmler, le christianisme était essentiellement juif.”
Le narrateur a dit : “Himmler voulait créer une nouvelle religion, y compris un culte solaire et des anciens dieux.”
“Il voulait que les SS deviennent une sorte de culte, ou d’aristocratie aryenne.”
Le texte narrant la légende du Graal est écrit très tôt, environ au Xe siècle par un certain Chrétien de Troyes. Le nom est vraisemblablement un pseudonyme, puisque le prénom comme le nom sont des noms communs.
Or il faut savoir qu’à Troyes se tenait une communauté juive importante, puisqu’on se rappelle que c’est dans cette même ville que naquit Rachi (célèbre exégète de la Bible). Quel rapport, me direz-vous, entre le texte du Saint Graal, et le judaïsme?
Un rapport sémantique tout d’abord, un rapport historique ensuite, ainsi que nous le verrons.
Le texte de Chrétien de Troyes utilise une thématique qui n’est pas sans rappeler les thèmes importants dans la kabbale hébraïque.
La légende du Graal se fonde sur une problématique très significative pour un hébraïsant :
Le roi a pêché, et son pêché a déséquilibré le monde d’en bas en déséquilibrant le monde d’en haut, puisqu’il représente l’ordre supérieur par sa propre hiérarchie sur terre.
Pour « réparer » cet ordre perdu, et devant le trône vide où le roi ne siège plus, ce trône qui est aussi appelé le « siège interdit », il faut retrouver le Graal, le récipient (Kos) ou Vase Originel, qui permettra la ré-instauration du Trône (Kis), de la Royauté Divine sur le monde, et rétablira ainsi l’équilibre cosmique.
La légende du Graal joua un rôle fondamental dans l’histoire de France.
Il faut remonter au temps de l’affrontement entre le Nord et le Sud, entre les provinces de langue d’Oc, et les contes du Nord, autour du Comte de Paris, qui soutenus par l’Eglise, décidèrent de conquérir le Sud de la France, au prix du sang et de la guerre, pour agrandir leur pouvoir.
Dans cette guerre sanglante, un événement, aux alentours de l’an mille, marque l’histoire du Languedoc de la façon la plus cruelle: c’est la destruction de Béziers, où les Comtes du Nord tuent dix mille personnes, en prenant soin de n’épargner ni femme, ni enfant, ni vieillard.
Le massacre de Béziers emplit d’angoisse et d’horreur toutes les populations du Sud, et il faut, pour en comprendre l’ampleur et l’impact, se représenter cette ville comme l’équivalent pour notre monde actuel, d’une grande métropole régionale comme Lyon ou Marseille.
Ce massacre lance le signal de la révolte de l’Occitanie, et c’est à cette période que la légende du Graal connaît son premier grand succès, en particulier dans toutes sortes de sectes qui fleurissent en réaction aux Comtes du Nord qui massacraient sous le couvert de l’Eglise.
Les Cathares, dont les origines religieuses sont complexes, et remontent selon les chercheurs actuels, à un savant mélange de gnose égyptienne mêlée de croyances nordiques, s’emparent du mythe du Graal.
Dans toute la Provence, on ne cesse d’évoquer la coupe mystérieuse pour sauver le monde et rétablir l’harmonie…
Contre les Comtes du Nord, mais aussi contre l’Eglise puisque l’Inquisition commence à sévir dans le but d’assoir le pouvoir du Nord sur le Sud, en élevant des bûchers criminels contre tous les hérétiques.
Une fois les Cathares exterminés, après le dernier bûcher de Monségur, où périrent près de 250 « parfaits » (les prêtres cathares), la révolte occitane s’essouffle peu à peu, et la légende du Graal tombe dans l’oubli pour quelques siècles.
On ne la lira jamais plus en lumière de ce qu’elle signifiait pour tous ces individus révoltés par la barbarie de l’Eglise, et assoiffés de vraie Foi, de communication directe avec le divin, sans intermédiaire de prêtres, et dans le but d’établir un monde de justice.
En 1932, un certain Gandal, passionné par les Cathares, redécouvre la légende.
Il prétend avoir trouvé la grotte où se trouve le Graal, et associe ce lieu avec celui encore inconnu où les Cathares auraient caché leur trésor.
A Montségur, tout le monde a brûlé, mais la nuit précédent la reddition, deux messagers sont partis par des chemins de traverse connus des seuls assiégés. On dit que cette nuit-là, le coffre qu’ils portaient sur deux rampes contenaient la fortune des Cathares qui a échappé aux Inquisiteurs, et que ce coffre a été caché dans une grotte de la région.
Gandal, est persuadé qu’il va tout retrouver. Il prétend même avoir situé le Graal dans la muraille, et assure que dans la grotte qu’il a découvert, avait lieu des cérémonies d’initiation des Cathares pour cette même raison.
Gandal écrit un livre. Ce livre est lu par un jeune Allemand, Otto Rahn. Passionné et décidé, Rahn part pour le Languedoc s’initier aux secrets du Graal. Il était enthousiasmé pour la dimension élitiste du livre, pour la notion d’un peuple européen supérieur et désigné par Dieu.
Otto Rahn va revenir en Allemagne, où il convaincra Hitler de lui donner les moyens de recréer un lieu pour célébrer le Graal.
Ce lieu fut Weselbuch. Construit sur le modèle et la symbolique des lieux décrits par la légende du Graal, il devient le nouveau château de la Table ronde des SS.
Avec le Graal, les Nazis se situent hors du pêché originel. Ils sont absous a priori de toutes les fautes qu’ils auraient à commettre pour « rétablir » l’ordre du monde.
Otto Rahn est porté aux nues par le troisième Reich. Il semblerait qu’il ait commencé à réaliser l’horreur de son rôle après avoir visité le camp de concentration de Warlenbuch. Il comprend alors que la rédemption nazie n’est pas celle qu’il croyait. Il est de plus en plus dégoûté par le fait qu’on lui demande aussi de servir d’étalon pour créer des enfants de la race arienne dans les hôtels du Lebensborn, la fabrique des « enfants parfaits ».
Puis sa situation se dégrade très vite, lorsque, sommé de fournir un certificat d’Aryanité, il s’en montre incapable… Il en était d’autant plus incapable que sa grand-mère était juive.
Otto Ran, le dernier rêveur du Graal, est trouvé mort sur un plateau enneigé de haute montagne en 1941, probablement liquidé par ces mêmes SS qu’il a tant soutenu par la légende du Graal.
L’histoire et le développement de la légende du Graal est donc riche d’enseignements.
Il est d’abord intéressant de voir comment les légendes fleurissent ou bien s’oublient au gré des besoins psychologiques d’une époque.
Sans les luttes sanglantes opposant l’Occitanie au Nord de la France, la légende du graal n’aurait peut-être jamais connu la notoriété qu’elle connut.
L’histoire du Graal, inspirée du Judaïsme, et résultant des mélanges théologiques judéo-chrétiens pratiqués par les érudits, constitue un des premiers textes de ce que Gershom Sholem appellera la « Cabbale Chrétienne ».
Le paradoxe est que ce savant mélange de croyances ait dérivé si loin de sa source hébraïque qu’il servit un peuple oeuvrant à la destruction du peuple juif. Tout se passe comme si en fait, toute déformation des valeurs essentielles, qui ne se comprennent que dans leur complétude, représentait toujours une force de destruction phénoménale.
L’histoire de cette légende nous renseigne sur les fondements paradoxaux de l’idéologie pangermaniste des SS, et nous éclaire sur les raisons jusqu’ici obscures de la « réécriture » de la Bible qu’avait commandée Hitler.
Tout acte dément se fonde sur une croyance.
Si la légende du Graal a fondé les croyances SS, c’est effectivement parce qu’y était mêlé le mythe d’une race pré-adamique dominante qui peuplait l’Atlantide.
D’autant plus que la Doctrine Secrète de Mme Blavatsky affirme que certains « supra hommes » ont survécu à la destruction de l’Atlantide, gardant le haut niveau de conscience qu’ils possédaient à l’époque, et ces supra hommes auraient été les Aryens.
La société secrète THULÉ à l’origine du Programme Spatial Secret
Pete Peterson a donné de nombreuses informations sur la présence de l’Atlantide en Antarctique et sur les restes retrouvés de cette race surnommée pré-adamite.
Révélations sur tout ce qui se trame depuis si longtemps en Antarctique
Il devient donc évident que la totalité de l’idéologie du III ème Reich est basée sur la certitude que ces êtres aux crânes allongés découverts en Antarctique sont les ancêtres de la race supérieure aryenne et que le devoir du Reich était de rétablir sa suprématie mondiale.
Mais les Nazis ont perdu la guerre. Le programme Luciférien a-t-il disparu pour autant?
Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler.
Aidez Elishean à survivre. Merci |
ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde