Mystique

Visiteurs de l’espace et religion: Elohim. Anges

Il existe un lien entre les OVNIs et les apparitions mariales, mais cela ne constitue qu’une partie des rapprochements qui ont été faits entre des manifestations de type religieux et certains phénomènes extraterrestres.

Divers auteurs ont en effet, essentiellement depuis les années 1960, interprété certains passages bibliques, notamment, en relation avec des manifestations extraterrestres prises par les « primitifs » de l’époque pour des manifestations divines.

Voyez, par exemple, l’article (publié à titre posthume) de Michel Girard dans le numéro 17 de « Top secret » (janvier/février 2005), cet article étant suivi, dans le même numéro, de mon texte consacré à la destruction de Sodome et Gomorrhe.

Il est indiscutable que certains passages bibliques font référence à des phénomènes de type « OVNI » : « nuages », « nuées », « gloires », « chars de feu »… La « colonne de nuée » (le jour) et la « colonne de feu » (la nuit) du récit de l’Exode en sont de bons exemples. Contrairement à ce que pense Jean Sider, ces dernières manifestations sont à considérer comme des « OVNIs ». L’interprétation qu’il donne est fantaisiste : l’intelligence x s’est arrangée pour qu’une telle assimilation avec des OVNIs naisse plus tard – plusieurs dizaines de siècles plus tard ! – dans certains esprits !


Les termes hébreux de la Bible qui définissent les « nuages » ou les « nuées » transportant Yahvé et les Elohim sont : « anan » (nuage, au singulier), « ananah » (nuée, au féminin), « ananyim » (nuages, au pluriel).

Dans le Livre de Job (XXXVII, 18) il est écrit:

« Etendras-tu avec lui (Elohim) des nuages solides comme miroir de métal fondu ? »

On a là une allusion claire à ce qui peut s’apparenter à des vaisseaux métalliques.

Qu’en est-il de la « gloire » ? Ce mot, traduit du latin « gloria », a comme mot hébreu original « kabod », « poids », ce qui traduit l’expression « présence pesante ». La « gloire » de l’Ancien Testament est associée à une nuée dont le centre lumineux est entouré d’une « fumée ».


– Le « char de feu », comme celui qui enleva le prophète Elie (II Rois, 12) devant le prophète Elisée, suggère incontestablement un vaisseau aérien. Le mot hébreu correspondant est « merkabah » (« l’attelage »). Le prophète Ezéchiel (Livre d’Ezéchiel, I et X) en a fourni la description. Il parle d’un « gros nuage avec une gerbe de feu rayonnante, et au centre, sortant du sein du feu, quelque chose qui avait l’éclat du vermeil » (I, 5).

• Le char de feu qui enleva Elie produisit un « tourbillon » (II Rois, II, 1 et 2).

• Ezéchiel (X, 5) parla aussi d’un tourbillon de vent ayant précédé le phénomène observé.

– La « colonne de nuées » (le jour) et la « colonne de feu » (la nuit) – Exode, XIII, 21 – sont apparues pour guider Moïse et son peuple lorsqu’ils ont quitté l’Egypte. Elles évoquent les « vaisseaux-mères » cylindriques de l’ère moderne. Mais, pour Jean Sider, il s’agit plus probablement « d’un fluide tourbillonnaire énergétique contrôlé qui se déplace verticalement (d’où le mot ‘colonne’) ».

– Il y a le « buisson ardent » vu par Moïse. L’hébraïsant André Chouraqui a traduit « buisson ardent » par « roncier de feu », ce qui revient au même.

Rappelons ce qu’a écrit Jean Sider à propos des apparitions mariales brésiliennes des années 1990 :

« On retrouve ici, comme à Fatima, les mêmes anomalies et diversités de perception. Les ‘fumées’ ou ‘nuées’ sont omniprésentes dans les apparitions mariales, tout comme dans certaines rencontres rapprochées de la phénoménologie liée aux ovnis. »

A Fatima, furent évoqués une « nuée blanchâtre ou jaunâtre » (13 mai 1917), une « nuée blanche », un « petit nuage couleur de cendre » (13 juillet 1917), « une nuée très blanche » (13 août 1917), un « globe de lumière », une « nuée blanche » (13 septembre 1917). (1)

– On connaît aussi la « nuée » présente lors de l’Ascension de Jésus. A cette occasion, celui-ci fut dérobé à la vue de ses disciples par une nuée.

Evidemment, ce type d’interprétation n’a pas été du goût de tout le monde, les principaux adversaires de l’explication extraterrestre se scindant en deux camps : les « rationalistes » (ou scientistes) et les religieux, théologiens ou simples « croyants » (fondamentalistes ou pas), chaque camp défendant, bien sûr, sa conception de la réalité (et de la vérité).


Les « rationalistes » et les théologiens en général voient d’un très mauvais œil les interprétations extraterrestres de certains passages bibliques, ce qui ne saurait étonner compte tenu de leurs présupposés doctrinaux.

Dans un livre paru en 1994 (puis réédité aux éditions Le Temps Présent avec un titre différent), Gildas Bourdais a ainsi rappelé les oppositions de diverses personnalités aux interprétations extraterrestres de passages bibliques :

1) Le professeur d’histoire Philippe Faure (« Les Anges », éditions du Cerf, 1988) parle ainsi de « matérialisme grossier ».

2) Robert Ellwood (professeur de religion à l’Université de Californie du Sud) critique ce qu’il appelle une littérature « désespérante » et se demande pourquoi il est « si important pour certains de voir des ovnis dans la Bible et dans les anciens mythes et symboles du monde entier »…

3) L’historien de l’ésotérisme Antoine Faivre (« Accès de l’ésotérisme occidental », Gallimard, 1986) parle notamment, quant à lui, de « grossier réductionnisme »…

4) Le sociologue Jean-Bruno Renard (« Les extraterrestres », éditions du Cerf, 1988) rappelle qu’aucun théologien « n’a pris au sérieux l’interprétation extraterrestre de la Bible ». Mais ceci n’a rien de surprenant, compte tenu, encore une fois, de la formation et de l’idéologie religieuse de ces théologiens ! Selon Jean-Bruno Renard, les partisans de l’explication extraterrestre « sélectionnent de toute évidence les épisodes qui se prêtent à leur ‘grille de lecture’, écartant le reste, c’est-à-dire l’essentiel, le message religieux ».

Il y a parfois, dans ce type d’interprétations extraterrestres, des interprétations fantaisistes. Jean-Bruno Renard écrit ainsi que l’interprétation extraterrestre systématique « devient vite ridicule : ainsi le serpent tentateur serait un haut-parleur relié par câble à un poste émetteur ! ».

Mircea Eliade (« Images et symboles », Gallimard) parlait, lui, « de très mauvais livres » et de « l’effroyable littérature des dilettantes, des néo-spiritualistes ou des pseudo-cultistes ». Il rangeait dans cette catégorie les « mauvais » livres sur les « mystères des pyramides », sur l’Atlantide, les « miracles du yoga »… (2)

Tout cela n’empêche pas certains prêtres et théologiens (ils sont évidemment une minorité) de « croire aux OVNIs ».

Gildas Bourdais cite le père Jean-Marie Corbe, de Sens-de-Bretagne – pour qui les OVNIs sont pilotés par des anges -, et le révérend Barry Downing, pasteur presbytérien à New York et docteur en théologie de l’Université d’Edimbourg. (Je précise que l’on voit Barry Downing dans la série documentaire « Alien Theory », qui a été diffusée en France sur RMC Découverte.) Ce dernier est l’auteur de « The Bible and flying saucers » (1968).

Dans le compte rendu d’un symposium du MUFON (association ufologique américaine), il a exprimé ainsi sa pensée :

« Je crois que les ovnis sont réels, qu’ils sont des objets physiques d’un autre monde, que notre gouvernement connaît la réalité de ces objets depuis la fin des années quarante et a caché leur existence. (…) Je soupçonne que les ovnis sont présents depuis des siècles et qu’ils sont impliqués dans le développement de la religion biblique, à la fois de l’Ancien et du Nouveau Testament. La réalité ovni a peut-être stimulé aussi d’autres religions dans le monde. » (3)

Cette lumineuse pensée (qui correspond à la mienne !) a malheureusement comme versant négatif les élucubrations des fondamentalistes bibliques qui, eux, évoquent volontiers, à propos des OVNIs, les « illusions sataniques ».

Le protestantisme conservateur a généralement adhéré à la conclusion farfelue selon laquelle les OVNIs sont de nature « démoniaque ». Cette conception fut défendue par Clifford Wilson (1974), ainsi que par John Weldon et Zola Levitt (1975). Jean Robin (1979, 2000) conçoit les OVNIs comme des « forces maléfiques » annonciatrices de l’Antéchrist, thèse stupide opposée à celle qui voit les OVNIs comme le prélude à la Seconde Venue du Christ.

Jean Robin fustige les ufologues n’ayant, selon lui, rien compris, incapables de saisir les prétendues « forces obscures » auxquels ils auraient affaire. Le même discours fantaisiste est tenu par Jean-Michel Lesage (1989, 1995).

Ceci dit, il faut tout de même préciser, pour en revenir à Barry Downing, que pour celui-ci « les ovnis transportent les anges de Dieu ». Bref, les OVNIs seraient des objets physiques transportant des « êtres surnaturels » ! Il ajoute :

« Si notre gouvernement révélait la vérité sur les ovnis, je ne suis pas sûr de ce que pourraient être les conséquences pour les bases sociales et religieuses-spirituelles de notre société. »

Barry Downing, qui a réalisé une enquête sur les OVNIs dans des séminaires protestants et catholiques, cite Edgar Bruns (ancien président du Séminaire Catholique Notre-Dame), lequel accepte l’idée des anges bibliques comme créatures extraterrestres, si toutefois, précise Gildas Bourdais, ils n’ont pas « perdu la Grâce » (sic)…

Notons, au passage, que Raymond Veillith, le fondateur de la revue ufologique « Lumières dans la nuit », écrivait en 1965, dans une plaquette intitulée « Fin des Temps et Retour du Christ », que les « soucoupes volantes » étaient peut-être les signes dans le ciel annoncés dans l’Evangile de Luc. Et dans son livre « Extraterrestrials in biblical prophecy » (1989), G. Cope Schellhorn (un professeur de lettres américain) a spéculé sur une phrase de l’Evangile selon saint Matthieu en comparant les apparitions d’OVNIs à un « rassemblement d’aigles » dont parlerait l’évangéliste pour annoncer le retour du Christ. Certains auteurs traduisent cependant le terme censé signifier « aigles » par le mot « vautours »… (4)

Nous avons vu que Jean-Bruno Renard accuse les partisans de l’interprétation extraterrestre de certains passages bibliques d’écarter l’essentiel, à savoir le message religieux. De même, Jean Sider voit une incompatibilité entre l’origine extraterrestre des OVNIs et le lien constaté entre les apparitions de la Vierge et l’intelligence associée aux OVNIs. (5) En réalité, nous allons voir qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre les deux types de phénomènes.

1. Deux catégories d’êtres de l’espace :

Nous allons voir que Jean Sider a en partie raison lorsqu’il écrit que les apparitions religieuses modernes paraissent « étroitement liées à la même intelligence qui génère les o.v.n.i. ». En fait, il faudrait plutôt écrire :

Certaines apparitions religieuses sont liées à la même intelligence qui génère certains OVNIs.

Il convient en effet de distinguer, en accord avec certaines sources, deux types de manifestations extraterrestres, l’un d’eux n’étant pas incompatible avec le fait de délivrer un message religieux.

Le modèle théorique que je défends (et qui s’oppose à celui de Jean Sider, entre autres) distingue, dans les diverses manifestations de type « paranormal », une diversité d’entités de natures et d’origines variées.

Contrairement au modèle de Jean Sider, il n’y a pas, dans ce modèle, de référence à une catégorie unique d’entités « fluidiques » ou « énergétiques » qui s’amuserait à tromper systématiquement les sociétés humaines en adaptant ses manifestations à l’univers conceptuel d’une époque donnée ou d’individus particuliers. (Voyez mon texte : « Critique de la théorie de Jean Sider« , dans la même rubrique.)

C’est ici qu’il faut mettre en exergue l’information suivante obtenue (lors d’une décorporation) par Daniel Meurois et Anne Givaudan. Elle est fondamentale, et tous les ufologues devraient en tenir compte (car cela leur permettrait, s’ils étaient capables d’en assimiler le contenu, de comprendre beaucoup de choses). Leur « guide » les informa du fait suivant :

Il existe deux catégories d’êtres de l’espace :

• Les êtres qui, de matière physique comme les Terriens, viennent, à bord de vaisseaux, de planètes extérieures à notre système solaire.

• Les êtres qui n’appartiennent plus, pour avoir dépassé le stade physique, à notre monde tridimensionnel.

Voici, en ce qui concerne ces derniers, une importante citation :

« Eux aussi possèdent de semblables véhicules, quoique plus immatériels. Mais c’est leur corps de lumière et ses propriétés qu’ils utilisent en tout premier lieu. Voilà la raison pour laquelle leurs contacts avec l’humanité terrestre sont moins aisés. Ils doivent user d’artifices, créer des phénomènes lumineux et physiquement tangibles pour se rendre sensibles aux yeux des foules. »

Quel but ces êtres recherchent-ils ?

« Depuis l’aube de l’humanité terrestre, ils tentent de jouer un rôle de pacificateurs et d’éducateurs. Leur volonté est d’extirper les hommes de leur système de dualité primaire. C’est un stade, vois-tu, qu’ils ont connu en d’autres temps. Voilà une des raisons qui fait qu’ils indiquent la voie à suivre. Les Grands Initiés qui vivent parmi eux sont les créateurs des grandes religions de ta planète.

Fais pourtant attention car tu ne dois pas en déduire que les religions sont à considérer comme des inventions. Elles constituent des révélations progressives d’une seule Loi cosmique. » (6)

Parmi les « phénomènes lumineux et physiquement tangibles » mentionnés dans la citation, on n’aura aucune peine à ranger, entre autres, la fameuse « danse du Soleil » de certaines apparitions de la Vierge.

On peut donc voir, à la lumière de cette source, qu’il n’y a pas à proprement parler, dans les apparitions religieuses anciennes et modernes, de « leurres », contrairement à ce que pense Jean Sider. A moins de considérer de cette façon une action faite sur des individus ciblés, qui vise à faire intégrer à ceux-ci un certain message spirituel.

Mais le but recherché par l’intelligence x n’est pas à proprement parler de tromper les individus concernés, et on ne saurait évoquer (à propos des apparitions mariales brésiliennes des années 1990) une « manipulation de masse avec induction de leurres psychiques dans le cerveau des observateurs prédisposés à les recevoir ».

Les « OVNIs » observés au Brésil n’étaient pas des « leurres psychiques ». Et, contrairement à ce que Jean Sider écrit, les apparitions de Zeitoun (Egypte, 1968) ne sont pas davantage des « leurres ». La « danse du Soleil » de Fatima n’est pas, comme le suppose Jean Sider, une illusion par induction d’un leurre psychique émanant de l’intelligence à l’origine du phénomène. (7)

Il est cependant sûr que cette même intelligence a voulu faire croire à la foule présente que c’était le Soleil qui dansait ! Il y a donc, dans un certain sens, « manipulation », mais dans une perspective différente de celle envisagée par Jean Sider, le but recherché étant de faire passer un certain message spirituel, en utilisant une « technologie » appartenant à une catégorie particulière d’êtres de l’espace, ceux-ci étant de type « multidimensionnel ».

Le « Soleil » de Fatima était donc peut-être un vaisseau de lumière de type « Merkabah »…

En conclusion, je soutiens que pour rendre compte du lien entre un certain type d’OVNIs et certaines manifestations mariales, il est nécessaire d’envisager l’existence d’une coopération entre ce que l’on peut appeler l’Alliance galactique (alliance de planètes confédérées) et la Hiérarchie spirituelle de notre planète (dont Marie – la Vierge – fait partie).

C’est à ce niveau que se trouvent les véritables « Marionnettistes » dont parle Christel Seval dans son oeuvre !

2. Giorgio Dibitonto :

Voici un cas de « contacté » italien qui fait concrètement le lien entre la Vierge et certains êtres de l’espace.

Il s’agit de Giorgio Dibitonto, dont le livre, « Anges en astronef », a été publié par les éditions Ramuel en 1995. Cet Italien dit avoir eu, en 1980, des contacts avec divers êtres de l’espace : Orthon, Firkon, Zuhl, Kalna, Ilmuth. Sans oublier Ramu (qui s’est présenté à Giorgio Dibitonto sous sa véritable identité : l’archange Raphaël !).

On reconnaît ici des noms déjà donnés par le contacté américain des années 1950 : George Adamski. Giorgio Dibitonto dit avoir vu, aussi, une « Dame de l’espace », laquelle correspond manifestement à la Vierge.

Dans un article pour « Lumières dans la nuit », Jean Sider a donné cette explication du cas Dibitonto :

« Ou bien G. Dibitonto ne connaît pas les anges déchus énochiens et il a été grugé par une entité malicieuse, ou bien il a repris le flambeau d’Adamski en ajoutant à son prétendu contact des faits émanant de sa propre imagination. »

Jean Sider ignore une troisième possibilité : de même que George Adamski, Giorgio Dibitonto aurait été réellement en contact avec des êtres de type « multidimensionnel » temporairement « matérialisés » !

Le préfacier du livre de Giorgio Dibitonto estime que George Adamski était l’Enoch des années 1950, alors que Giorgio Dibitonto était celui des années 1980.

Comme le patriarche Enoch fut enlevé dans une « nuée céleste » et emmené faire une visite des « royaumes divins », Jean Sider considère que cette « comparaison entre le patriarche hébreu et les deux contactés est d’autant plus étonnante que les ‘Extraterrestres’ se sont donné des noms d’anges déchus cités dans Le livre d’Enoch ». (8)

Mais il n’y a là, en fait, rien d’étonnant. D’abord, l’origine « énochienne » de Ramu et Firkon est plus que douteuse. Selon lui, Ramu fait penser à Ramuel (nom d’un ange déchu du « Livre d’Enoch »), Firkon étant peut-être associé à Furkas (ce qui n’est pas évident du tout !), un autre ange déchu énochien… Mais si ces noms avaient réellement une origine « énochienne », cela ne poserait aucun problème pour le défenseur du modèle H. S. P. (Hétérogénéité des Sources Paranormales), puisque ce dernier inclut la nature extraterrestre des prétendus « anges déchus » du « Livre d’Enoch » !

Dans mon modèle théorique, en effet, ceux-ci étaient de réels visiteurs de l’espace (bien matériels, eux !).

Raphaël a évoqué le signe d’alliance donné par Dieu à Noé pour tous les descendants de ce dernier : l’arc-en-ciel sur les nuées.

« Cette parole signifie des navires, des navires spatiaux, des astronefs, (…). »

« Isaïe parlait de nous lorsqu’il se demanda : ‘qui sont ceux qui volent comme des nuées et comme des colombes vers leur colombier ?’ Il parlait de nos soucoupes qui volent vers l’astronef mère, ainsi que vous l’avez vu faire cette nuit. Le terme ‘nuée’ revient constamment dans la Bible. Ezéchiel se trouva devant la ‘grande nuée’ et décrivit l’astronef. Lisez tout ce qu’il vous transmit. Et qu’étaient les ‘colonnes de fumée durant le jour et de feu durant la nuit’ qui se tenaient au-dessus de la tête des Hébreux qui fuyaient dans le désert ? (…) »

Lors d’une « rencontre », un engin en forme de soucoupe sortit d’un astronef et se posa dans un petit pré. Raphaël, Firkon, Orthon, Kalna, Ilmuth et « une jeune femme d’une beauté extraordinaire » en sortirent. Le tissu de leurs vêtements « semblait léger et sans couture, et les couleurs variaient du beige à l’azur, du violet au bleu ». Voici une description, par Giorgio Dibitonto, de la « Dame de l’espace » :

« La dame était vêtue d’une couleur azur pâle, sa chevelure d’un blond châtain lui tombait sur les épaules. »

Ses yeux étaient de couleur azur et elle paraissait avoir 25 ans. Elle portait une paire de sandales…

Elle déclara notamment ceci :

« Il y aura, à cause de l’égoïsme de beaucoup, des guerres et des destructions sur la Terre, et vous devrez passer par une douloureuse purification avant que les paroles que je vous ai citées ne deviennent réalité. Priez afin que le temps du mal soit abrégé. »

Elle poursuivit :

« Sodome et Gomorrhe furent réellement détruites par le feu, pour un salut supérieur à celui de la matière, qu’ils avaient dépravée. Nous sommes ici pour tous les fils de la Terre, pour annoncer un châtiment imminent. Si nous nous présentions aujourd’hui comme alors, nous ne subirions pas un meilleur sort que nos frères envoyés pour annoncer la fin prochaine. Les hommes corrompus de ces villes voulurent user de violence contre nos envoyés. Aujourd’hui, nous irions au-devant d’un sort bien pire : les meilleurs en riraient, indifférents. »

« Nous vous donnons encore ces ultimes avertissements dans l’espoir que vous vous rachèterez, mais nous ne comptons plus exposer nos frères comme nous le fîmes à Sodome et Gomorrhe, quand les hommes de ces villes essayèrent d’user de violence à l’encontre de nos messagers. »

Et puis, le 29 juin 1980, il y eut le… prodige du « Soleil », dont voici la description :

« Entre-temps, je vis une nébulosité irrégulière se former dans le ciel, et le Soleil se cacha derrière les nuages : un brouillard toujours plus dense se mit à descendre, tandis que la température baissait soudainement. »

Le brouillard commença à se dissiper. Le ciel redevint d’azur.

« Tandis que chacun de nous participait à sa manière à cette fête de la nature, Gianna poussa un cri et s’exclama : ‘Regardez le Soleil !’

La lumière tout autour avait sensiblement diminué. Devant le Soleil tournait une grande sphère tourbillonnante qui faisait penser que le Soleil tournait sur lui-même. »

Raphaël déclara (en « contact cosmique », c’est-à-dire sur un mode télépathique) : « Si vous aviez regardé avant vers le Soleil, vous nous auriez déjà vus. »

« Nico avait des lunettes de soleil et nous avons tous essayé de regarder le globe tournant autour du Soleil avec ces lunettes. On voyait encore plus nettement la soucoupe effectuer des rotations au centre du Soleil, et, après avoir regardé quelques instants, il nous sembla que le Soleil tournait sur lui-même. »

« Le Soleil continuait son spectacle et la soucoupe qui tournait devant lui apparaissait toujours plus distinctement. »

« D’un seul coup Nico cria : ‘Regardez à côté du Soleil !’ Maintenant, le Soleil continuait à tourner sans que la soucoupe soit devant, elle s’était déplacée latéralement sans sortir complètement de la circonférence de feu. Il n’était guère facile de tenir les yeux ouverts dirigés sur ce feu, mais cela était encore possible. Puis le Soleil et la soucoupe devinrent deux choses distinctes, et tout redevint normal, y compris la lumière ambiante. »

« Ces signes dans le Ciel devraient faire réfléchir les hommes de la Terre », déclara Tina… (9)

On ne peut pas être plus explicite !

Il est aisé d’arriver à la conclusion suivante : les rapprochements entre certaines apparitions mariales et certaines manifestations ufologiques peuvent aisément s’expliquer si l’on tient compte de l’existence d’une collaboration entre l’Alliance Galactique (ensemble de planètes confédérées, beaucoup d’entre elles étant de nature « multidimensionnelle ») et la Hiérarchie Planétaire ou Hiérarchie Spirituelle de notre planète (dont font partie, entre autres, le Maître Jésus et « la Vierge »).

Les interventions de type OVNIs se scindent en fait en deux parties :

• Certaines impliquent des visiteurs de l’espace « en 3D » (êtres de nature physique comme nous).

• D’autres font intervenir des entités extraterrestres de type « multidimensionnel » (4 D, 5 D, etc.).

Dans la première catégorie, on peut ranger notamment le récit de la destruction de Sodome et Gomorrhe, ainsi que les « anges déchus » mentionnés dans « Le Livre d’Enoch ».

Pour le récit de Sodome et Gomorrhe, veuillez vous référez à mon texte se trouvant dans la même rubrique du présent site : « La destruction de Sodome et Gomorrhe », texte dans lequel je défends l’explication du « châtiment divin » par une explosion atomique d’origine extraterrestre. (Voyez aussi mon texte paru dans le n° 17 – janvier/février 2005 – de « Top secret ».)

Vous pouvez noter, d’ailleurs, que la « Dame de l’espace » du récit de Giorgio Dibitonto fait clairement allusion à cette intervention extraterrestre, confirmant de la sorte le bien-fondé de cette explication qui, contrairement à ce qu’insinuent les archéologues et historiens, n’a rien de fantaisiste. Cette confirmation, dans le récit de Giorgio Dibitonto (parmi d’autres confirmations), du caractère extraterrestre de l’événement, permet aussi de rendre obsolète et dénué de fondement ce commentaire de Jean Sider :

« Nous avons évité d’aborder les apparitions d’êtres apparemment humains aux yeux des personnages bibliques car il n’y a strictement rien à tirer comme enseignement à ce niveau. Certains cas semblent inventés de toutes pièces pour les besoins métaphoriques du dogme religieux. Les trois hommes qui rendent visite à Abraham pour lui annoncer que sa femme aura un fils (Genèse XVIII), se lavent les pieds, mangent des galettes et du veau, boivent du lait, etc., ne correspondent en rien à des entités supra-humaines, mais plutôt à des hommes ordinaires.

Au reste, deux d’entre eux se rendent à Sodome chez Loth où ils font honneur au festin qui leur est offert, puis vont se coucher (Genèse, XIX, 1). Mais, entre la tente d’Abraham et la maison de Loth, les termes changent : d’hommes, ils deviennent des anges ; des anges tout ce qu’il y a d’humains par leur comportement, d’autant qu’étymologiquement parlant, ange est issu d’‘aggelos’ (en grec : messager).

En hébreu, le mot MALAEK veut dire ‘délégué’, élargi à ‘envoyé’ ou ‘messager’, et il n’est pas de nature particulière, au contraire il concerne un être humain. Ces trois ‘messagers’ sont manifestement une fable, un pieux mensonge introduit pour renforcer l’impact de la colère divine sur deux villes accusées par Yahvé de pratiquer la sexualité de manière très particulière… » (10)

Pour Jean Sider, l’intelligence derrière les phénomènes extraordinaires est toujours de nature « fluidique » ou « énergétique » (« entités supra-humaines »). Et si ce n’est pas le cas, des « hommes ordinaires » sont impliqués. C’est un peu « facile » !

En fait, la ressemblance des êtres vus par Abraham et Loth avec des hommes ordinaires n’est pas du tout incompatible avec l’origine extraterrestre alléguée : de nombreux récits de « contactés » ou de RR4 (Rencontres Rapprochées du Quatrième Type) font état d’individus ressemblant à des Terriens. Et je ne crois évidemment pas que les « messagers » (d’apparence humaine) constituent une fable ou un mensonge…

Dans le numéro d’octobre 2009 de la revue « Partage international », l’ésotériste britannique Benjamin Creme (qui dit recevoir ses informations d’un Maître de la Hiérarchie Planétaire) répond à cette question posée par un lecteur ou une lectrice de la revue :

– D’après les informations que les Frères de l’espace ont communiquées à G. Dibitonto, il semblerait que la plupart, sinon tous les anges, et nombre de prophètes de l’Ancien Testament, étaient des Frères de l’espace. Est-ce aussi votre avis ?

Il a répondu qu’aucun prophète n’était un « Frère de l’espace ». Les prophètes « appartenaient à la Hiérarchie spirituelle de la Terre ».

« Certains des ‘anges’, cependant, étaient bien des visiteurs d’autres planètes. »

Autre questions :

– La »bénédiction cosmique » que décrit G. Dibitonto dans le chapitre 15 de son livre implique des Frères de l’espace auxquels l’auteur se réfère comme étant »la Dame bénie » ou »le Seigneur », une allusion à peine voilée, respectivement à la Sainte Vierge et à Jésus ou au Christ. Ces deux Maîtres ont-ils vraiment participé à l’événement rapporté par G. Dibitonto ? Ou étaient-ce des Frères de l’espace de même »stature », si je peux employer ce terme ici ?

Réponse :

« C’étaient le Maître qui fut Marie et le Maître Jésus. »

– Les Frères de l’espace ont, dit-on, prévenu de l’imminence d’événements catastrophiques comme conséquences des pensées et des actions erronées de l’humanité, avertissement qui n’est pas sans rappeler l’Apocalypse. L’auteur interprète les avertissements donnés par les Frères en fonction de l’idée (apparemment chrétienne) qu’il se fait des événements entourant le Retour du Christ. Mais ces avertissements ne concerneraient-ils pas plutôt l’effondrement des structures inadaptées de nos systèmes actuels ?

Réponse :

« Non. Ces avertissements concernent les catastrophes que sont le réchauffement mondial et la dégradation de notre environnement, la planète. »

Dans le même numéro de la revue, Gerard Aartsen a fait un compte rendu de lecture du livre de Giorgio Dibitonto. En voici des extraits :

« Au départ, seuls m’intéressaient les commentaires de Benjamin Creme, repris dans la préface de l’éditeur, sur les origines vénusiennes de George Adamski, ainsi que le fait que l’auteur ait été présenté au frère de l’Espace qui avait vécu sur Terre sous le nom d’Adamski (voir PI d’octobre 2008) par les êtres mêmes que celui-ci avait présentés au monde dans ses livres sous les noms de Ramu (Saturnien), d’Orthon et Kalna (Vénusiens), et Firkon, Ilmuth et Zuhl (Mars). » (G. Aartsen)

Lors de la première rencontre, le contact céleste de l’auteur lui dit :

« Ce n’est pas la première fois que nous rencontrons des hommes de la Terre de cette manière… Vos saintes Ecritures vous disent que le Seigneur leur a parlé depuis une nuée : notre rencontre d’aujourd’hui n’est en rien différente de celles qu’ont vécues vos ancêtres au cours des âges. »

L’auteur révèle que les »colonnes de nuée le jour et de feu la nuit » (Exode, 14), qui ont guidé les Hébreux dans leur traversée du désert, étaient en fait des OVNIs dans l’exercice de l’une de leurs fonctions, qui est de guider l’humanité dans les temps d’épreuve, dans le passé comme dans le présent, et que les anges et les archanges de la Bible étaient des frères de l’espace.

Le principal contact de Giorgio Dibitonto, celui que George Adamski appelle Ramu dans « A l’intérieur des vaisseaux spatiaux », dit qu’il est l’ange Raphaël, et que c’était lui le compagnon de voyage du jeune Tobie (Livre de Tobie).

Il est intéressant de noter que le lien entre les anges « historiques » et les frères de l’espace se trouve souligné dans »La doctrine secrète », vol. 3, où H. P. Blavatsky parle des » sept régents planétaires », autrement dit « des divinités dont la vie anime les sept planètes », et qu’elle appelle Michaël, Gabriel, Raphaël, etc. Elle explique, dans le même chapitre, que « tsabaoth », le « Seigneur des armées », signifie, en hébreu, littéralement « l’armée du vaisseau » – « the army of the ship ».

Voici ce que dit à ce sujet Raphaël, selon Giorgio Dibitonto :

« On appelle Dieu le Seigneur des armées. La Bible vous parle d’une bataille entre les armées célestes et les puissances du mal. Il est bon que les armées du Seigneur soient toujours présentes, travaillant avec diligence au triomphe du bien sur la Terre – des armées invitées dans une ‘bataille’ pour l’amour et le salut contre le mal. »

Et de préciser, comme en écho direct à ce que le Maître de Benjamin Creme appelle « Le rassemblement des Forces de lumière » :

« Notre nombre grandit chaque jour un peu plus, en cette époque où nous venons sur Terre pour participer à cette grande mission. »

Cette grande mission est quelque peu précisée par la suite par Firkon, qui explique :

« Les Terriens devraient se préparer pour un nouveau voyage, un voyage qui n’a pas de précédent dans leur histoire. Aucun des événements qui se sont jusqu’alors produits sur cette planète ne peut se comparer avec ce qui vous attend maintenant. »

Se référant à l’Exode, il donne cette explication :

« Les nuées et les colonnes de feu, qu’aujourd’hui on appellerait soucoupes volantes et vaisseaux-mères, accompagnaient les chefs hébreux durant et après leur sortie d’Egypte. Ce sont exactement les mêmes signes et les mêmes réalités qui annoncent aujourd’hui un nouveau et ultime voyage qui vous conduira hors de votre misère présente dans la véritable terre promise de l’amour universel. »

Selon Raphaël, notre misère actuelle est le résultat direct du choix fait par l’humanité de vivre selon ses propres désirs. C’est à partir de là, dit-il, que « le cycle actuel a commencé ».

« Vous, qui avez mangé les fruits sans limites de l’amour universel, avez voulu n’en goûter qu’un seul, c’est-à-dire essayé la voie pitoyable de l’inconduite… L’Homme a commencé à remplacer le bien par le mal, et le progrès par la décadence. »

Pour rassurer ses compagnons humains, cependant, Raphaël a ajouté ce commentaire :

« Nous aimons Dieu, notre Père, parce qu’il nous aime. Il nous aime sans condition, et nous faisons de même parce que c’est la réponse appropriée. Bientôt, votre planète comprendra cela aussi, et l’aube attendue depuis si longtemps commencera à poindre. Je vous parle en vérité, ce jour est pour bientôt. »

Bien qu’exprimée en termes bibliques, l’information que nous donne Giorgio Dibitonto coïncide par de nombreux aspects avec celles fournies par Benjamin Creme et son Maître sur la transition entre l’ancienne ère des Poissons et celle du Verseau. On en trouve un exemple frappant quand Orthon et Firkon, dans une discussion, évoquèrent comme l’un des signes annonçant cette transition, les apparitions du Maître qui fut Marie – « des apparitions, dirent-ils, bien plus fréquentes qu’on ne le soupçonne généralement ».

« Elle a ainsi confirmé à plusieurs reprises sa présence par des signes qui ont suscité à la fois terreur et émerveillement, comme à Fatima. »

Raphaël explique que le temps de l’accomplissement de la troisième prophétie de Fatima est venu, une prophétie qui annonçait, selon Benjamin Creme, « l’imminence du retour du Christ dans le monde ». (Partage international, octobre 2000)

Les convergences avec les informations de Benjamin Creme sur le retour de Maitreya, le Christ, sont encore plus évidentes quand, à une autre occasion, Kalna dit :

« Les Hébreux étaient conduits par un grand frère universel, qui était né ici (sur Terre) pour remplir cette mission importante. Il s’appelait Moïse. Un autre Moïse est sur le point de vous guider, que nous aimons et vénérons tous profondément. Il emmènera tous les hommes dans ce nouvel exode, tel un frère ou un père aimants et aimés. Tous ceux qui croient en lui et veulent l’avoir comme guide arriveront à ce but qui a déjà été choisi. »

En une autre occasion, une soeur de l’espace, connue sans autre précision comme la « dame gracieuse », a fait ce commentaire :

« Aujourd’hui, l’heure de la vérité universelle a sonné, et un nouveau Moïse conduira tous ceux qui le voudront en sécurité, peu importe leur race ou leur nationalité. Il sera en mesure de déceler dans chaque coeur la plus infime aspiration à la bonté et à la justice, c’est-à-dire à l’amour universel. » (11)

Pour des informations sur le « nouveau Moïse » annoncé, c’est-à-dire en fait Maitreya, consultez mes futurs textes (dans la rubrique « Spiritualité du troisième millénaire ») : « L’émergence de Maitreya ».

Ce sujet est aussi traité dans mon troisième livre paru en 2012 aux éditions Le Temps Présent : « Le retour du Christ : une réalité imminente ? » (Je signale que Maitreya devrait se manifester, si l’information associée est correcte, début 2017 au plus tard. Une proximité dans le temps qui s’impose d’autant plus que Benjamin Creme ayant eu 93 ans en 2015, il est urgent que Maitreya se manifeste, si toutefois il veut se manifester avant le décès de celui qui a consacré sa vie à l’annonce de son émergence !)

3. Les « Elohim » :

Evoquons un autre sujet en relation avec les interventions extraterrestres dans les récits bibliques. Il concerne les célèbres « Elohim » mentionnés dans la Genèse.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, les « Elohim » ne sont pas spécifiques au soi-disant « contacté » Raël (Claude Vorilhon) !

Diverses sources (tout à fait indépendantes de « Raël ») expliquent que les « Elohim » étaient des visiteurs de l’espace.

a) Le problème Raël :

Le problème, quand on parle des « Elohim », c’est que l’on traîne avec soi le « boulet raëlien » !

Voici ce que Michel Coquet écrit à propos de Claude Vorilhon :

« Cet homme est le prototype même de la personne non préparée au choc d’une rencontre. Il est fort probable que M. Vorilhon a véritablement vu un ovni. C’est du reste ce qui lui a donné cette conviction en sa mission. Les tendances naturelles de l’individu ont fait le reste. L’homme a su exploiter les faiblesses et les instincts de son prochain. Quant à la plus belle preuve de son escroquerie, elle est dans sa prétention a être entré en contact avec des Elohim, des Puissances célestes et divines que même un Adepte ne rencontre qu’avec maintes précautions et par une contemplation mystique au niveau le plus élevé de sa conscience. Voilà un des nombreux dangers d’une rencontre faite sur un cerveau fragile. On comprend l’hésitation des ufonautes à venir nous saluer trop librement ! » (12)

Je fais pour ma part deux observations :

1° Il est très possible que Claude Vorilhon n’ait rien vu du tout et qu’il ait élaboré le contenu de son faux témoignage sur la base de lectures d’ouvrages (Jean Sendy, Robert Charroux, Erich von Däniken, etc.) parus dans les années 1960-1970 (sa prétendue rencontre remontant à 1973). C’est du reste ce que soutiennent les innombrables « adeptes » de la mystification intégrale, parmi lesquels, bien sûr, les « chasseurs de sectes ».

Claude Vorilhon a par la suite monté sa petite « secte » qui a fait parler d’elle par ses caractéristiques négatives (« méditation sensuelle », affaire-bidon du clonage, etc.).

Lors d’un reportage de « France 2 » sur le soi-disant « contacté », un des proches de ce dernier avait dit que Claude Vorilhon lui avait déclaré qu’il avait tout inventé. J’ai noté, lors d’une rediffusion du reportage sur une autre chaîne, que la séquence correspondante avait été supprimée… Par contre, dans une autre émission (en 2009), on a entendu un Canadien, ancien raëlien, dire (en pleurant !) que Claude Corilhon lui avait révélé qu’il n’avait pas vu d’extraterrestres !

Pour ma part, j’ai eu connaissance du cas Claude Vorilhon dès les débuts de l’histoire (dans les années 1970), et je n’ai jamais été tenté d’acheter ses livres, la raison étant fort simple. (J’avais déjà, à l’époque, des convictions spiritualistes et ufologiques bien établies.) Il y avait, d’une part, des « révélations » fantaisistes (visite sur la planète des « Elohim » avec, je crois, la présence de Jésus, et d’autres détails « abracadabrantesques »).

Et surtout, que dire de ces extraterrestres censés avoir des milliers d’années d’avance sur nous et qui sont totalement ignares en matière de réalités spirituelles au point de nier l’existence de Dieu et de l’âme (et de ne concevoir l’immortalité que par le biais du clonage, celle-ci n’étant d’ailleurs qu’une fausse immortalité, l’âme-personnalité n’étant pas la même) ? Une civilisation ayant une telle avance scientifique dispose en principe de moyens permettant d’investiguer certaines réalités suprasensibles.

Déjà sur Terre, à notre époque, nous disposons par exemple de la TCI ou transcommunication instrumentale (sans oublier les récits de NDE ou de décorporation)… Ajoutons une chose : Claude Vorilhon est le seul soi-disant « contacté » à prétendre avoir été en contact avec ce qu’il est convenu d’appeler des « extraterrestres athées ». Tous les autres contactés (vrais ou faux, selon les cas) ont tenu ou tiennent un discours spiritualiste (et pas seulement par le biais de « communications psychiques »). Il serait ici aisé d’en faire la preuve, mais ce n’est pas l’objet du présent texte.

2° Les « Elohim » (un terme abusivement traduit par « Dieu » dans certains passages bibliques, alors qu’il s’agit d’un pluriel, le singulier étant « Eloha ») ne s’identifient pas nécessairement aux « Puissances célestes et divines » évoquées par Michel Coquet, et on ne peut donc pas utiliser l’argument qu’il évoque pour « démontrer » le caractère fallacieux des allégations de Claude Vorilhon, ce caractère fallacieux étant à chercher ailleurs qu’à ce niveau.

b) Les vrais « Elohim » :

Deux auteurs (dont Roger Sabbah) ont donné une explication fantaisiste du terme « Elohim », en référence à l’ancienne Egypte.

En réalité, le terme « Elohim » peut s’appliquer à deux réalités distinctes :

• Une Hiérarchie créatrice ou angélique. (C’est l’explication qui correspond à celle de Michel Coquet.) Rudolf Steiner (décédé en 1925) classait les « Elohim » dans les « Exousiaï » ou « Esprits de la Forme ». Il s’agit, dans ce cas précis, d’entités spirituelles (comme les Anges, les Archanges, etc.), et non d’êtres matériels.

• Des visiteurs de l’espace qui, dans un lointain passé, ont pu être pris pour des Anges (ou des « dieux »).

L’idée que les « Elohim », ou les « dieux » dans d’autres récits que ceux de la Bible, aient pu être des visiteurs de l’espace, n’a rien d’absurde. A l’époque où presque tout le monde croyait que la Terre était au centre de l’Univers, la notion de pluralité des mondes habités était totalement inconnue. Dès lors, toute entité provenant du ciel ne pouvait qu’être identifiée à un « ange », à un « dieu » (ou à une « déesse »), voire à un « démon ».

Dans certains passages bibliques, les « Elohim » étaient indiscutablement des êtres matériels et non des entités spirituelles. Ces « anges-Elohim » se croisèrent en effet avec « les filles des hommes » (les Terriennes), ainsi que le relate la Genèse (VI, 4) :

« Or il y avait des ‘nephilim’ sur Terre en ce temps-là. Car depuis que les enfants de Dieu eurent épousé les filles des hommes, il en sortit des enfants qui furent des hommes puissants et fameux dans le siècle. »

L’hybridation entre les « anges » et les Terriennes eut pour résultat la naissance de géants (les « nephilim »)…

L’occultiste Max Heindel (décédé en 1919), faisant référence à ce passage biblique, ne mentionnait pas d’extraterrestres à propos des « fils de Dieu » – il est vrai que les occultistes de l’époque ignoraient tout des réalités extraterrestres -, l’événement ayant eu lieu à l’époque de l’Atlantide. (13)

Les deux conceptions (extraterrestre et ‘‘non-extraterrestre’’) ne sont cependant pas incompatibles, ce qui est confirmé par Earlyne Chaney (laquelle a fait le récit de son incarnation égyptienne vers 3000 avant J.-C.) :

« Mes parents m’expliquèrent que les An-Anaki venus de l’Atlantide, à l’instar des hommes-dieux qui les avaient précédés, s’unirent avec des fils et des filles de l’Egypte soigneusement choisis, afin d’engendrer d’autres hommes-dieux et femmes-déesses. (…) » (14)

Les premiers « hommes-dieux » correspondent à des êtres originaires d’une planète gravitant autour de Sirius.

Ces ‘‘hommes-dieux’’ sont nommés, dans le récit d’Earlyne Chaney, les « Anaki ». Cela fait penser, évidemment, aux « Anounnaki » ou dieux des Sumériens, ces « dieux » ayant été, en fait, des visiteurs de l’espace. (Voyez les livres de Zecharia Sitchin et d’Anton Parks.)

Précisons en outre que l’idée selon laquelle des « dieux extraterrestres » ont procédé à des manipulations génétiques sur la race humaine n’est pas erronée si l’on se réfère à diverses sources convergentes et indépendantes émanant notamment de communications de type médiumnique (ou channeling).

Signalons par exemple la Pléiadienne Soria (channel : Régine Françoise Fauze) qui évoque, parmi les sept types de créateurs de notre humanité étant intervenus sur la race humaine, les quatre suivants :

• Les « Dragons » ou Maîtres du feu.

• Les Pléiadiens ou Maîtres de l’information.

• Les « Anauchay » ou Maîtres de l’espace.

• Les « Elohim » ou Maîtres du temps. (15)

Mentionnons aussi cette prédiction faite (à la fin des années 1970) par le guide de Daniel Meurois, lors d’une extériorisation de conscience (sortie hors du corps) de ce dernier : les premières années du vingt-et-unième siècle verront l’arrivée d’êtres venus des étoiles. Ceux-ci « s’uniront aux Terriens, renouvelant ainsi le geste » des « Elohim » bibliques.

« Ce qu’il faut retenir des diverses arrivées des êtres d’Outre-Espace sur Terre, c’est qu’elles ont débouché sur des unions entre les hommes et les ‘dieux’ de chair.

Les unions étaient, au départ, destinées à créer des êtres capables de régner sur des humains et de les diriger avec sagesse, mais étant aussi dictées par l’amour ces unions prirent valeur de pacte. Elles eurent lieu un peu partout sur Terre et donnèrent naissance à une race de géants. Ces géants sont les fameux héros dont toutes les mythologies terrestres, qu’elles soient tibétaines, australiennes, indiennes ou méditerranéennes, gardent le souvenir. » (16)

L’idée d’expériences biologiques et génétiques effectuées par des êtres originaires d’une autre planète (assimilés ou non aux « Elohim ») a été soutenue par des auteurs comme Jean Sendy (dès les années 1960, celui-ci s’étant référé à des « Théosites ») et Pierre-Jean Moatti (1979).

4. Le passage de la mer Rouge et le Sinaï :

Evoquons un événement de l’Ancien Testament, le célèbre « passage de la mer Rouge ».

Le 18 juillet 2015, ainsi que dans la nuit du premier au 2 août 2015, il y a eu, sur RMC Découverte, la rediffusion de trois émissions intitulées Les mystères de la Bible révélés, les deux premières émissions concernant l’Exode et la destruction de Sodome et Gomorrhe.

Dans ces deux émissions, les chercheurs évoqués ont bien sûr défendu des explications et interprétations réductionnistes qui évacuent toute composante « merveilleuse » ou « miraculeuse » associée à ces récits, la grille de lecture extraterrestre de ces récits étant bien sûr totalement absente (contrairement à la série documentaire Alien Theory, également diffusée sur RMC Découverte).

Dans l’émission consacrée au récit de l’Exode (émission initialement diffusée sur Dicovery Channel en 2008), les « dix plaies » ont été ainsi expliquées :

Les eaux du fleuve chargées en sang seraient dues à la « marée rouge ». (Lorsque les algues vertes prolifèrent et deviennent rouges, elles émettent des toxines entraînant la mort des gens.) Outre les grenouilles qui ont infesté le pays, il y eut des nuées de moustiques, ces derniers étant des « mouches piquantes »… Il y eut aussi l’épidémie de peste (on a évoqué le virus de la « langue bleue »), des furoncles chez les humains et les bêtes provoqués par les piqûres de mouches vectrices de maladies.

Outre la tempête de grêle, il y a eu les sauterelles ou criquets dévorant les cultures et provoquant une famine. Quant aux ténèbres d’une durée de trois jours, elles ont été expliquées, par Colin Humphreys, comme étant la conséquence d’une tempête de sable. Et qu’en est-il de la mort des « premiers-nés » (pour les animaux comme pour les humains) ? Selon John S. Marr, le coupable se trouverait dans les réserves de nourriture : seules des céréales stockées auraient pu être à l’origine de la dixième plaie.

Il y aurait eu une fermentation non contrôlée des levures. Il se peut que les céréales stockées aient été contaminées par les « nicotoxines » (des champignons), ce qui aurait notamment endommagé les organes. Ingérées ou inhalées, elles peuvent tuer en une seule nuit. John Marr a précisé qu’il existait à l’époque une tradition consistant à donner deux portions au fils aîné et aux animaux dominants. Ceux-ci mangeaient les premiers. Ce sont les plus âgés, les plus forts, qui auraient ainsi trouvé la mort. Ceux qui mangeaient les premiers mourraient, alors que les autres survivaient.

Pour le reste, on a avancé ces explications réductionnistes :

Le « buisson ardent qui ne ne consume pas » aurait été (c’est l’interprétation de Colin Humphreys) le résultat, au niveau d’une cheminée volcanique, d’un gaz ayant enflammé le buisson. Il se serait agi d’un acacia, localisé près de la cheminée volcanique, qui aurait donné l’impression d’être en feu, tout en ne se consumant pas. Cela se serait produit dans l’actuelle Arabie Saoudite, le pays de Madian étant localisé, par ces chercheurs, en cet endroit.

Le partage des eaux aurait été provoqué par le vent (les eaux étant, selon cette version, peu profondes). Colin Humphreys a localisé (c’est son interprétation) le lieu du passage au Golfe d’Aqaba (et non au Sinaï, comme dans le récit biblique). Pour Doron Nof, le partage des eaux aurait été provoqué par le vent. Si le vent est suffisamment fort et dure suffisamment longtemps, il peut séparer l’eau.

La colonne de « fumée » (le jour) – sic – et la colonne de feu (la nuit) sont interprétées, par Peter Williams et Colin Humphreys, par la présence d’un volcan générant d’épais nuages de fumée ! Bref, c’est l’hypothèse du volcan qui est plébiscitée… Evidemment, le fait que, dans le récit, « toule la montagne tremblait », semble aller dans ce sens, mais ce détail peut s’expliciter autrement. On est loin de la véritable explication – voir plus loin – faisant intervenir un vaisseau de l’espace, d’autant que cette interprétation volcanique, outre le fait qu’elle nécessite une localisation géographique appropriée – identifiée au Mont Bedr -, passe sous silence le fait que le peuple hébreu était guidé par la colonne de nuée (et non de fumée) et de feu… Voyez plus loin, à ce sujet, la citation de Paul Misraki et le récit de George Hunt Williamson.

Dans Le livre des prophéties (2011, éditions Le Temps Présent), j’évoque, dans un chapitre, le passage de la mer Rouge. Je mentionne notamment George Hunt Williamson, le premier qui, à ma connaissance, a explicité ce récit biblique par une intervention extraterrestre, et ce, dans un ouvrage publié en 1958. (La première version française du livre remonte à 1972 aux éditions J’ai lu.) J’évoque, dans mon livre évoqué ci-dessus, les explications « naturelles » de ce récit biblique fournies par les rationalistes.

a) Les dix plaies et Santorin :

Les archéologues et historiens s’efforcent d’expliquer les « miracles » présentés dans l’Ancien Testament par des phénomènes naturels excluant toute intervention divine. Il en est ainsi, bien sûr, pour le récit de l’Exode. Je viens de donner les interprétations défendues dans le documentaire rediffusé, en 2015, sur RMC Découverte. Mais ce n’est pas la seule interprétation « rationaliste ».

On trouve ainsi, dans le numéro de mai 2002 de « Science et vie », l’explication des dix « plaies » d’Egypte par les conséquences de l’éruption du volcan Santorin, vers 1500 avant J.-C. (Signalons, au passage, que cette éruption a aussi été utilisée par certains spéculateurs – Jacques-Yves Cousteau, etc. – pour expliquer le récit de Platon faisant état de l’Atlantide, une interprétation que je ne partage évidemment pas puisque je défends la localisation atlantique de l’Atlantide, la disparition de cette dernière remontant en fait à environ 12.000 ans.)

Voici le texte de présentation de l’article de « Science et vie » :

« Il y eut d’épaisses ténèbres, tous les troupeaux moururent, les eaux furent changées en sang… L’Ancien Testament rapporte que dix plaies frappèrent l’Egypte alors que Pharaon refusait de libérer le peuple hébreu tenu en esclavage. Colère divine ? Deux géologues affirment aujourd’hui que ces dix plaies pourraient avoir une toute autre origine. Quelque 3500 ans plus tard, ils soutiennent que la formidable éruption du Santorin aurait parfaitement pu engendrer une série de catastrophes naturelles en tout point analogues aux ‘plaies’. Il n’est même pas impossible que la mer se soit ouverte, permettant effectivement à Moïse et à son peuple de fuir l’Egypte en quête de la ‘terre promise’. Ainsi, à sa manière, la Bible pourrait bien dire vrai… »

L’objectif de l’interprétation est, évidemment, d’évacuer toute composante « divine » à ce récit ! On notera que les deux géologues qui émettent cette hypothèse sont les mêmes que ceux qui pensent que le « mythe » du Déluge a pu être inspiré par le remplissage rapide du bassin de la mer Noire, il y a 7500 ans, époque à laquelle la Méditerranée y aurait déversé son trop-plein en cascade.

Je soutiens, quant à moi (en accord avec de multiples sources convergentes émanant de divers types de sources : médiumniques, etc.), que le prétendu « mythe » du Déluge a pour origine la destruction finale de l’Atlantide il y a environ 12.000 ans.

Les deux chercheurs concernés par l’explication relative au Santorin sont : les géologues Gilles Lericolais (un Français) et William Ryan (un Américain).

Voici l’interprétation des dix plaies d’Egypte :

• Les téphras – ou cendres – émis par le Santorin auraient pu donner à l’eau du Nil des reflets rouge sang.

• Une pluviosité accrue pourrait être à l’origine d’une pullulation rapide des moucherons.

• Après les pluies, les batraciens seraient sortis d’estivation pour se diriger vers le Nil, envahissant villages et maisons.

• L’augmentation des pluies aurait eu pour conséquence le développement d’insectes porteurs de parasites décimant le bétail.

• Les ulcères auraient pu être causés par des larves de diptères dont l’expansion aurait été favorisée par la pluie.

• Les nuées de sauterelles mentionnées dans l’Exode pourraient correspondre à des essaims de criquets pèlerins.

• L’invasion de mouches peut avoir été causée par la mortalité accrue du bétail.

• La grêle aurait pour origine l’accrétion de glace autour des particules du volcan.

• Les populations auraient été victimes de l’intoxication de l’eau et des aliments.

• Des ténèbres auraient été provoquées par les cendres du volcan voilant le ciel.

C’est au Santorin que les fils d’Israël devraient la délivrance d’Egypte !

André Lemaire, de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, n’accepte cependant pas l’éventualité d’un lien de cause à effet entre le Santorin et les plaies d’Egypte. Il souligne que l’Exode mentionne la ville de Pi-Ramsès, bâtie sous le règne de Ramsès II au treizième siècle (avant J.-C.), soit 300 ans après l’éruption.

Les rédactrices de l’article de « Science et vie » – Isabelle Bourdial et Julie Coquart – objectent que la transcription du récit s’étant faite bien plus tard, les siècles écoulés ont exposé les rédacteurs de la Bible aux risques d’anachronisme, et ce d’autant plus que Ramsès II avait frappé les mémoires pour ses batailles remportées contre les peuples de Palestine.

Nous allons voir, cependant, que cette objection ne tient pas, si l’on se réfère au récit de George Hunt Williamson un peu plus loin : l’Exode a bien eu lieu sous Ramsès II (ce qui ne valide pas l’interprétation Santorin), contrairement à ce que soutient aussi Joseph Davidovits (le théoricien de la construction des pyramides par des « pierres agglomérées ») dans un ouvrage paru en 2009 : « De cette fresque naquit la Bible » (éditions Jean-Cyrille Godefroy), ouvrage dans lequel l’auteur fixe la date de l’Exode vers 1050 avant J.-C. (Autres livres de cet auteur chez le même éditeur : « Ils ont bâti les pyramides », « La nouvelle histoire des pyramides » ; « La Bible avait raison », tomes 1 et 2.)

Nous voyons ainsi que Gilles Lericolais et William Ryan situent les « plaies » d’Egypte à l’époque de l’éruption du Santorin, vers 1500 avant J.-C., alors que Joseph Davidovits situe l’Exode vers 1050 avant J.-C. ! Mais tous ont tort car c’est bien au treizième siècle avant notre ère que cet Exode eut lieu…

L’éruption du Santorin est censée pouvoir expliquer la « colonne de nuées » (qui indiquait la route à Moïse et aux Hébreux lors de la sortie d’Egypte) et la traversée de la mer des Roseaux.

« Au chapitre 14 du livre de l’Exode, ces derniers se dirigent vers une étendue d’eau située dans le prolongement de la mer Rouge, que les Egyptiens de l’Antiquité nomment la Grande Noire et qui se situe à l’emplacement actuel des lacs Menzaleh, Timsah et Amers.

Les flots de la mer des Roseaux (et non ceux de la mer Rouge elle-même, comme les premières traductions de l’Ancien Testament le donnent à penser) s’ouvrent devant eux et se referment sur Pharaon et ses troupes lancés à leur poursuite. A l’aide d’un modèle reproduisant le bassin de la mer Rouge et la Grande Noire qui englobe la mer des Roseaux, Doron Nof, de l’université de Floride, et Nathan Paldor, de celle de Jérusalem, ont montré que des vents modérés pourraient avoir rendu franchissable cette étendue d’eau de faible profondeur. En soufflant plusieurs heures durant dans le golfe de Suez, ils auraient eu pour effet de repousser les eaux en un mur de 2,5 m de hauteur, qu’un simple changement de direction des vents suffirait à faire s’effondrer. »

Comme on le voit, ces scientifiques ne manquent pas d’imagination pour expliquer ce qui, pour eux, est (bien sûr) un faux miracle !

« Ainsi, il aurait donc fallu un événement exceptionnel comme la colère du Santorin, et un enchaînement extraordinaire de faits et d’effets, pour coller au récit des débuts de l’Exode. Cette conjonction incroyable de facteurs rares, la science a montré qu’elle pouvait exister. » (17)

Certes, nous savons que le « hasard » fait parfois bien les choses (mais il les fait tout autant mal !). Il n’en demeure pas moins que ce type de hasard est avant tout mis en avant pour étayer une certaine interprétation « naturaliste » (excluant toute « intervention divine ») du récit de l’Exode.

Nous avons vu que George Hunt Williamson (entre autres) situe bien le récit de l’Exode à l’époque de Ramsès II, et non plusieurs siècles avant (lors de l’éruption du Santorin). Oui, je sais, ce Williamson est censé (avec d’autres auteurs de même type) ne pas être un auteur « sérieux ». Mais est-ce si sûr ?

En outre, la « colonne de nuée », par exemple, n’a strictement rien à voir avec, par exemple, des essaims de criquets pèlerins ! D’autant que nous avions la « colonne de nuée » le jour et la « colonne de feu » la nuit. Ce qui, pour certains ufologues, s’apparente davantage à un « vaisseau de l’espace »!

Voici un texte, trouvé sur Internet (MaxiSciences, 23 septembre 2010), le titre étant : « Exode : les lois de la physique auraient aidé Moïse à traverser la mer Rouge ».

On nous précise qu’aux Etats-Unis, Carl Drews et son équipe pensent avoir découvert un modèle expliquant scientifiquement l’épisode de la sortie d’Égypte, décrit dans le livre biblique de l’Exode. La division des eaux de la mer Rouge serait selon eux un phénomène naturel, explicable grâce aux lois de la physique.

« ‘Moïse étendit la main sur la mer et Yahvé refoula la mer toute la nuit par un fort vent d’est ; il la mit à sec et les eaux se fendirent. Les enfants d’Israël pénétrèrent à pied sec au milieu de la mer, et les eaux formaient autour d’eux une muraille, à droite et à gauche.’

Telle est la scène de la sortie d’Égypte décrite par les versets 21 et 22 du chapitre 14 de l’Exode.

Si la capacité de Moïse à diviser les eaux de la mer Rouge peut être remise en question, un fort vent d’est ayant soufflé toute la nuit durant la sortie d’Égypte pourrait bien avoir fait reculer les flots du lac de Tanis. C’est ce qu’explique Carl Drews, l’un des scientifiques à l’origine d’une étude menée au National Center for Atmospheric Research, en partenariat avec l’université du Colorado à Boulder : ‘Nos simulations correspondent de façon très proche à ce qui est décrit dans le récit de l’Exode.’

Ces simulations sur ordinateur, réalisées dans le cadre d’une étude plus large décrivant les interactions entre vents et eaux, montrent que le vent, en poussant les eaux d’un lac ou d’un océan toujours dans la même direction, peut parfois permettre le dégagement d’un passage à sec temporaire, permettant de traverser le plan d’eau, victime de ce phénomène naturel, à pied.

‘Le partage des eaux peut être compris grâce à la dynamique des fluides. Le vent fait bouger les eaux d’une manière qui, conformément aux lois de la physique, crée un passage sûr encadré des deux côtés par les flots. Des conditions qui vont ensuite laisser brusquement les eaux reprendre leur place’, ajoute Carl Drews.

Si les textes religieux diffèrent quelque peu dans leur description des faits, tous parlent de Moïse guidant le peuple d’Israël hors d’Égypte en traversant la mer Rouge à pied. Les soldats du pharaon, lancés aux trousses des exilés, auraient pour leur part été engloutis par les eaux soudainement revenues à leur place. L’équipe à l’origine de cette étude pense que cette traversée aurait en réalité eu lieu près de la Méditerranée, au bord du lac de Tanis. Pour eux, à cet endroit, des vents d’environ 100 km/h, soufflant de façon continue pendant une douzaine d’heures, pourraient avoir fait reculer des eaux profondes de 1,80 mètre. ‘Le passage, qui mesurait alors 3 à 4 kilomètres de long et 5 kilomètres de large, aurait pu rester ouvert pendant 4 heures’, expliquent-ils dans la revue ‘PLoS ONE’. »

Les rationalistes sont désespérément à la recherche d’explications « naturelles » des « miracles » relatés dans la Bible, et cette énième théorie en est un nouvel exemple. Bien sûr, comme d’habitude, ce type d’explication fait totalement abstraction d’importants éléments du récit de l’Exode, et notamment la référence à la « colonne de nuée » (le jour) et à la « colonne de feu » (la nuit), sans oublier la mention de la « manne céleste »…

Les interprétations « naturalistes » des récits bibliques, que l’on trouve chez les archéologues, géologues et autres « exégètes », éliminent d’office les références à « Yahvé » (car leurs supporters considèrent a priori – et sans justificatif valable – que tout cela relève du « mythe » et des interprétations « primitives » des rédacteurs de l’Ancien Testament).

Dans cette perspective, de simples phénomènes naturels, secondés par un fort improbable « hasard », seraient suffisants et ne nécessiteraient pas le recours au « surnaturel ». Et pour ces tenants de la rationalité (et du réductionnisme tous azimuts), les événements « surnaturels » sont réputés impossibles ! D’où l’impératif de trouver une explication « rationnelle ». Or, si l’on respecte (et donc si l’on ne détruit pas) l’« esprit » du texte biblique et que l’on n’adhère pas non plus à l’explication de l’intervention divine directe, il reste une troisième possibilité qui, elle, fait intervenir, bien sûr, l’intervention d’une intelligence extraterrestre !

b) Paul Misraki :

Voici l’interprétation que Paul Misraki (1968) avait faite de l’épisode relatif au passage de la mer Rouge :

« La solution la plus simple, lorsque l’on se refuse à croire que la mer puisse s’ouvrir en deux, c’est de nier l’événement en bloc.

Cette façon d’agir n’a pas séduit tous les esprits sceptiques : nombre d’entre eux trouvent plus élégant d’accepter une parcelle de l’anecdote, à partir de laquelle ils forgent toute une version d’où le surnaturel est soigneusement banni. La négation pure et simple, en certains cas, apparaît trop comme une facilité ; par contre, choisir ici où là une phrase ou un mot qui permettent d’interpréter un ‘miracle’ dans le sens d’un phénomène naturel, voilà qui est plus digne d’un commentateur consciencieux.

Ainsi, la mer Rouge, ou mieux : la mer des Roseaux, ne se serait évidemment pas ‘ouverte’ pour livrer passage aux émigrants hébreux et pour se refermer sur leurs poursuivants, comme l’affirme la Bible. Le fait en soi, absolument irréductible aux lois physiques connues, n’est donc pas vrai, et il convient de lui trouver un substitut vraisemblable.

Donc, la mer des Roseaux n’aurait été, à l’endroit du passage, qu’une étroite bande de marais ; par grand vent, l’évaporation de l’eau devait permettre une traversée à pied sec ; d’ailleurs, c’est exactement ce qu’affirme la Bible elle-même au verset de l’Exode, 14, 21 :

‘Yahvé refoula la mer grâce à un fort vent d’est qui souffla toute la nuit.’

Voilà qui règle la question et il n’y a plus rien à ajouter.

Malheureusement, c’est la Bible qui ajoute tout un contexte inconciliable avec l’hypothèse du marécage.

Dès le verset suivant, nous voyons le peuple hébreu s’engageant bravement entre deux murailles liquides, ‘une muraille d’eau à leur droite, une muraille d’eau à leur gauche’. Ce n’est pas là l’aspect d’un marais desséché. Et la suite du récit exclut également cette interprétation sommaire : pourchassant les Hébreux, l’armée égyptienne se lance à son tour dans cette brèche ouverte au milieu des eaux, sous les yeux de Yahwé ‘qui les regardait du haut de la colonne de nuées’ (sic).

Alors, ‘il enraya les roues des chars qui n’avancèrent plus qu’avec peine’ ; enfin, au point du jour (car la traversée demandait, semble-t-il, plusieurs heures), ‘la mer rentra dans son lit ; les eaux dans leur reflux submergèrent les chars et les cavaliers de toute l’armée de Pharaon. Pas un d’eux n’en réchappa. Israël fut témoin de la prouesse accomplie par Yahwé contre les Egyptiens’.

Il s’agissait donc d’une ‘prouesse’, c’est-à-dire d’une réalisation exceptionnelle et difficile attribuée à la puissance divine. Faire lever le sirocco d’Arabie, dont les effets chroniques devaient être bien connus des Hébreux comme des Egyptiens, n’eût pas constitué à leurs yeux une prouesse. Si la tombée de ce vent coïncidait d’habitude avec un effet de marée montante, les chars de Pharaon ne se seraient pas lancés à la légère dans cette poursuite fatale.

Bien entendu, un rationaliste peut toujours monter en épingle le verset qui lui convient et prétendre que tout le reste provient évidemment d’additions ultérieures. C’est une méthode courante, mais elle ne satisfait pas tout le monde. C’est pourquoi d’autres commentateurs, tout aussi attachés que les premiers à démythifier toute l’affaire, se montrent néanmoins plus respectueux du texte intégral.

Par exemple, le Dr Vélikovsky, auteur de ‘Mondes en Collision’ (Stock, 1957)*, pense que l’ouverture soudaine des eaux de la mer Rouge et son reflux furent la conséquence d’un cataclysme cosmique qui ébranla toute la planète, et dont l’épisode en question ne fut qu’un aspect local.

Bien que Vélikovsky soit encore loin d’avoir convaincu les tenants des thèses habituelles, ses arguments ne manquent pas de poids. Mais il lui resterait encore à nous expliquer par quel hasard cette catastrophe se serait produite au moment opportun pour livrer passage aux Hébreux, ‘passage’ qui, sous le nom de Pâque, a conservé pendant quatre mille ans une signification symbolique pour toutes les nations d’occident. Là, véritablement, serait le ‘miracle’.

Il reste donc à formuler d’autres suppositions qui, en tenant compte de la présence d’une certaine Colonne de Nuées au-dessus des lieux, attribueraient à cette ‘colonne’ une plus grande responsabilité dans ce qui se produisit, afin de mieux justifier l’expression : ‘la prouesse de Yahwé’.

De nombreux techniciens (physiciens, notamment) s’étant penchés sur le problème des ‘soucoupes volantes’ – citons en particulier le lieutenant Plantier, célèbre désormais parmi les chercheurs attirés par ce phénomène, – pensent que nos visiteurs célestes possèdent une technique leur permettant d’utiliser des champs de forces capables de contrarier temporairement la gravité terrestre. (…)

L’emploi d’hypothétiques ‘générateurs de champs de force répulsifs’, qui sembleraient jeter quelque lumière sur la propulsion des soucoupes volantes, sur l’élimination du bruit, de l’onde de choc et de l’échauffement aux grandes vitesses, sur les virages à angle droit et les départs brusques, etc., pourrait également (surtout quand il s’agit d’un énorme cylindre et non d’un simple disque) justifier certaines performances hautement spectaculaires, telles que – c’est nous qui l’ajoutons – la séparation de masses d’eau suivant deux verticales (un mur à droite, un mur à gauche) ; le prodige s’accompagnerait évidemment de violentes perturbations atmosphériques, d’où le grand vent mentionné dans la Bible. La suppression du dispositif, au moment choisi, libérerait les masses liquides ; la mer retrouverait son lit.

Je ne prétends nullement que les choses se soient effectivement passées de la sorte, n’aimant pas affirmer ce dont je ne puis être sûr. Disons seulement que le passage de la mer Rouge a pu se produire ainsi, ou grâce à quelque autre procédé relevant d’une technique inconnue de nous et que nous découvrirons peut-être un jour. » (18) (*Réédité en 2003 aux éditions Le Jardin des Livres.)

L’intuition de Paul Misraki était en fait remarquable. Et ce d’autant plus qu’il ignorait sûrement ceci : quelques années avant la parution du texte ci-dessus, George Hunt Williamson avait fait état de ce type de scénario extraterrestre dans « Les gîtes secrets du Lion », un livre initialement publié en 1958 (et en 1972 en France). 41

Mais il se basait, lui, sur des documents qui, écrivait-il, sont conservés dans une « cité perdue » du Pérou. En réalité, ainsi que le révèle Michel Zirger dans son livre consacré à l’oeuvre et à la vie de George Hunt Williamson, les informations de cet ouvrage ont été obtenues via le processus du channeling… (Voir : Michel Zirger et Maurizio Martinelli « Extraterrestres : le contact a déjà eu lieu ! », éditions Le Temps Présent, 2015. J’ai rédigé un avant-propos pour ce livre.) Livre de Michel Zirger

Dans ce livre paru en 1958, George Hunt Williamson expliquait le passage de la mer Rouge par l’intervention du champ de force émanant du vaisseau spatial (« la colonne de nuée et de feu ») qui avait accompagné la fuite des Hébreux, ce champ de force ayant séparé les eaux.

• La manne (blanche, avec un goût de galette au miel, faisant penser à de la graine de coriandre) qui tomba du ciel pour nourrir les Hébreux, fut créée par le champ de force du vaisseau spatial.

• En outre, « Yahvé » descendit sur la montagne du Sinaï « sous forme de feu », la montagne ayant violemment tremblé… (Exode, XIX, 18) Il s’agissait du vaisseau spatial. Une voix parla à ceux qui étaient assemblés, et les Dix Commandements furent donnés. « Yahvé » descendit en forme de « nuée » et se tint avec Moïse (Exode XXXIV, 5)…

Quant à Vélikovsky, il attribuait le passage de la mer Rouge à une catastrophe cosmique.

Si l’on se réfère au récit de George Hunt Williamson, il est intéressant de noter que cette catastrophe s’est bien produite peu de temps avant cette fameuse traversée (laquelle a été rendue possible, en fait, par la « colonne de nuées ») !

En effet on « apprend » (sous réserve de l’authenticité de ce récit, évidemment), dans le récit de George Hunt Williamson, que la plaie de la « grêle » correspondait en fait à une pluie dévastatrice de météores consécutive à l’explosion de la planète qui se trouvait entre Mars et Jupiter (et qui a donné naissance à la ceinture d’astéroïdes se trouvant maintenant dans cette zone spatiale) !

On notera que, selon les astronomes, la ceinture d’astéroïdes ne s’explique pas par une ancienne planète. Or, ceci est contredit par les nombreuses sources « canalisées » affirmant le contraire. De nombreuses sources ont appelé cette planète : Maldek.

Dans « Les gîtes secrets du Lion », Georges Hunt Williamson l’a appelée « planète Lucifer », alors que l’une des sources canalisées par Joseph Whitfield l’a désignée par le nom Serna. (19)

Notons que la première source ayant fait état de cette planète remonte au dix-neuvième siècle, et c’est Jésus lui-même qui en aurait parlé par l’intermédiaire du médium (à l’époque le mot channel n’était pas utilisé) Jacob Lorber.

Selon la source canalisée par ce dernier, cette planète aurait eu quatre lunes et aurait été semblable, par la taille, à Jupiter. Elle avait cependant davantage de terres fermes « et une couche atmosphérique plus épaisse », ainsi qu’une plus forte inclinaison des pôles, « donc une course plus oblique autour du Soleil ». Cependant, la destruction de cette planète eut lieu, selon cette source, environ 4000 ans avant l’époque du Christ (20), ce qui ne correspond pas avec l’époque de Moïse… Anton Parks (qui donne le nom de Mulge à la planète) pense, par contre, que l’événement a eu lieu il y a environ 12 000 ans.

Avant de détailler le passage de la Mer Rouge, mentionnons d’abord l’épisode du « buisson ardent ».

Un jour, dans le pays de Madiân, alors que Moïse surveillait le troupeau de Jethro, son beau-père, « l’Ange de Yahvé se manifesta devant lui sous la forme d’une flamme jaillissant du milieu d’un buisson ». Ce buisson était « embrasé mais ne se consumait pas ». (Exode III : 2) « Dieu » appela Moïse par son nom, lui dit de ne pas s’approcher et d’ôter ses sandales, le lieu qu’il foulait étant une « terre sainte ». (Exode III : 5)

George Hunt Williamson fait le commentaire suivant :

« Il est évident qu’il ne s’agissait pas d’un ‘feu’ ordinaire, mais d’un champ de forces magnétiques qui ne brûlaient pas le buisson mais lui donnaient effectivement l’apparence d’un brasier. C’est pourquoi il fut ordonné à Moïse d’ôter ses sandales : cela permettait au corps de Moïse d’être en contact direct avec la terre ! » (G. H. Williamson)

L’« ange de Yahvé », un visiteur de l’espace, ordonna à Moïse de retourner en Egypte…

Le bâton que Moïse avait emporté avec lui sur le Mont Horeb était « un vril ‘inactivé’ » qu’il avait découvert alors qu’il était prince à la cour de Séti I. Sur le Mont Horeb, ajoute George Hunt Williamson, « le vaisseau spatial qui se trouvait là ‘réactiva’ à nouveau le bâton-vril par le jeu des affinités magnétiques »…

« Quant à ce bâton, prends-le en main. C’est par lui que tu opèreras les prodiges. » (Exode IV : 17)

« La Bible mentionne de nombreuses fois que Yahvé ordonna à Moïse : ‘Prends ton bâton (lève-le) et étends ta main sur l’Egypte.’

La puissance du bâton-vril amena les Dix Plaies. Elles durèrent presque un an : les eaux sacrées du Nil se changèrent en sang ; des grenouilles sortirent du fleuve et couvrirent la terre d’Egypte ; des moustiques attaquèrent hommes et bêtes ; les mouches s’abattirent sur les gens, le sol, les maisons ; le bétail mourut ; des ulcères se formèrent sur les gens et sur les bêtes ; ensuite ce fut la grêle. Des sauterelles survinrent en nuages immenses et se posèrent la nuit sur le sol, en couche épaisse. Quand on les écrasait, l’odeur était insupportable. Puis régnèrent d’horribles ténèbres ; une obscurité profonde recouvrit l’Egypte tout entière durant trois jours. (…) » (G. H. Williamson)

Yahvé annonça à Moïse que tous les « premiers-nés » mourraient en Egypte. En fait, « premier-né » signifie « préféré ».

« La confusion créée par les érudits de la Bible, dans leur effort pour expliquer la Dixième Plaie, provient de la similitude des mots employés. ‘Israël, mon fils premier-né’ se dit : ‘Israël bekhori’. Et ‘Israël, mon fils préféré’ se dit : ‘Israël bechiri’ (‘bechori’). » (G. H. Williamson)

« Les ‘premiers-nés’ – ceux qui ont été choisis, l’élite de l’Egypte – moururent des effets d’une grande catastrophe naturelle. La planète qui existait alors entre Mars et Jupiter, et qui portait le nom de Lucifer, était dirigée par le faux dieu, Amon. Ce qui veut dire que les forces négatives s’étaient complètement emparées de cette planète et qu’elles se détruisirent elles-mêmes dans une explosion thermonucléaire. Ce fut la seule planète dans notre système solaire à provoquer un tel désastre. De nombreuses planètes disparurent de la Création, car il est vrai qu’une trop grande prépondérance du mal finit par provoquer sa propre destruction !

Or, Pharaon et Moïse furent informés par les voix dans les ‘flammes’ (les visiteurs de l’espace) que cette planète avait soudain disparu, détruite par une explosion provoquée par elle-même ! En conséquence, une grande ‘grêle’ (pluie de météorites) allait s’abattre sur la Terre.

Il fut décidé que ce serait le moment le mieux indiqué pour le début de l’Exode Final ! Les visiteurs de l’espace firent connaître à Moïse le moment exact choisi pour la ‘Dixième Plaie’ (la pluie dévastatrice de météores) qui, sans aucun doute, tuerait les ‘premiers-nés’ (les préférés). (…) » (G. H. Williamson)

« Un gigantesque vaisseau spatial conduisit les Hébreux hors d’Egypte ! La ‘colonne de nuée’ était le champ de force de ce vaisseau et, de nuit, ce champ magnétique ressemblait à une ‘colonne de feu’. Nous trouvons exactement les mêmes caractéristiques sur les vaisseaux spatiaux de nos jours. » (G. H. Williamson)

La « voix » ordonna à Moïse de dire aux Hébreux d’entrer dans les eaux de la Mer Rouge :

« … Toi, lève ton bâton, étends ta main sur la mer et fends-là en deux, que les enfants d’Israël puissent pénétrer à pied sec dans son lit. » (Exode XIV : 16)

« Et l’Ange de Dieu qui marchait en tête des armées d’Israël changea de place et marcha à l’arrière-garde. La colonne de nuée se déplaça de l’avant à l’arrière, où elle se tint. Elle prit position entre l’armée des Egyptiens et celle d’Israël… » (Exode XIV : 19-20)

« Moïse étendit sa main sur la mer. Yahvé refoula la mer toute la nuit par un fort vent d’est et il la mit à sec. Les eaux se fendirent et les enfants d’Israël s’engagèrent dans le lit asséché de la mer, avec une muraille d’eau à leur droite et à leur gauche. Les Egyptiens les poursuivirent : tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers, s’engagèrent à leur suite dans le lit de la mer. » (Exode XIV : 21-23)

Yahvé « regarda de la colonne de feu et de nuée vers l’armée des Egyptiens et y jeta la confusion ». Il enraya les roues de leurs chars qui n’avançaient plus qu’à grand-peine…

« Le champ de force du vaisseau spatial qui volait dans les airs bloqua le groupe (composé de chars aux roues pesantes) qui essayait de rattraper Moïse et son peuple. A ce moment, cette partie de l’armée se trouvait au milieu de la mer, entre les murailles des eaux séparées, et tout ce secteur fut pris dans un tourbillon. » (G. H. Williamson)

Et Yahvé dit à Moïse : « Etends ta main sur la mer, que les eaux refluent sur les Egyptiens, leurs chars et leurs cavaliers. » (Exode XIV : 26)

« Moïse fit comme il lui était ordonné. La mer revint dans son lit, là où elle était avant la traversée (non loin de l’actuelle ville de Suez), et les Egyptiens furent culbutés dans les eaux. » (G. H. Williamson)

Ainsi, le champ de force du vaisseau spatial avait séparé les eaux de la Mer Rouge. Selon George Hunt Williamson, le Pharaon Ramsès II, qui ne s’était pas engagé dans le lit découvert de la mer, fut enlevé dans les airs par le vaisseau spatial (puis il s’en retourna vers son palais royal en ruine). Il fut assassiné par les prêtres d’Amon. Il mourut au milieu des ruines de son palais, à côté du corps du prince Séti qui avait été tué lors du tremblement de terre.

« Le nouveau Pharaon devait être Meneptah, le treizième fils de Ramsès II, seul survivant de la Maison de Ramsès. Il avait suivi son père, après que ce dernier fut parti à la poursuite des enfants d’Israël en fuite.

En 1860 (après J.-C.) on découvrit à El-Arish, ville frontière entre l’Egypte et la Palestine, un autel de granit noir couvert de hiéroglyphes. Une inscription sur cet autel relate qu’un fils du Pharaon ‘s’élança dans le Lieu du Tourbillon’ pour retrouver son père. Mais tous ceux qui accompagnèrent le prince furent tués par une terrible explosion, et le prince lui-même fut gravement brûlé.

Ceux qui avaient accompagné Meneptah étaient des fidèles d’Amon, venus avec lui pour voir si Ramsès II accomplissait bien leur plan : ramener ou tuer les enfants d’Israël en fuite. Le champ de force du vaisseau spatial entoura le groupe et ils furent ‘tués par une terrible explosion’. Seul Meneptah survécut au choc du champ magnétique, mais fut ‘gravement brûlé’. » (G. H. Williamson)

Selon George Hunt Williamson, Horemheb fut le « Pharaon de l’Oppression », Ramsès I et Séti I furent Pharaons lors des vagues successives de petits groupes d’Hébreux partant d’Egypte, Ramsès II fut le Pharaon du Grand Exode, et Meneptah fut le Pharaon de la période qui suivit l’Exode… Selon George Hunt Williamson, l’Exode Final (ou Grand Exode) eut lieu à minuit, entre le 6 et le 7 avril, en 1233 avant J.-C.

« Ils se tournèrent vers le désert et voici que la gloire de Dieu apparut en forme de nuée. » (Exode XVI : 10)

La « gloire de Dieu », c’est évidemment le vaisseau spatial !

Puis les Hébreux purent se nourrir de la « manne » tombée du ciel.

« Cette ‘manne’ est fort semblable a ce que l’on a appelé les ‘cheveux d’ange’ qui furent aperçus, de nombreuses fois, tombant du ciel, après que des ‘soucoupes volantes’ avaient été signalées à proximité. Les deux substances sont blanches, ‘fondant’ au soleil ou sous l’effet de la chaleur de la paume de la main. La ‘manne’ fut créée par le champ de force du vaisseau spatial qui se trouvait là. Le peuple la reçut, tombant du ‘ciel’, pendant quarante ans, jusqu’à ce qu’il traverse le Jourdain ; alors, elle cessa de tomber aussi subitement qu’elle avait commencé. » (G. H. Williamson)

Moïse fit jaillir, à Rephidim, l’eau d’un rocher. Plus tard, il réalisa le même prodige à Mériba. (Nombres XX : 1-13) La voix dit à Moïse de frapper le rocher : l’eau en jaillirait ! Ce qui se produisit en effet. Le peuple but et n’eut plus soif.

« A nouveau, nous voyons se manifester le pouvoir de l’antique bâton-vril ! » (G. H. Williamson)

Selon George Hunt Williamson, le Mont Sinaï contient des salles souterraines remontant à un lointain passé.

« Et Moïse monta alors vers Dieu, et Yahvé l’appela de la montagne… » (Exode XIX : 3)

Commentaire de George Hunt Williamson :

« Quelque chose devait se trouver à l’intérieur de la montagne ! »

Puis la voix dit à Moïse :

« … Je vous ai emportés sur des ailes de vautour et amenés vers moi. » (Exode XIX : 4)

Les « ailes de vautour », précise George Hunt Williamson, représentent le vaisseau spatial.

Les enfants d’Israël restèrent près du Mont Sinaï pendant presque onze mois.

Et Yahvé dit à Moïse : « Je vais venir à toi dans une épaisse nuée… » (Exode XIX : 9)

« Or, le surlendemain, au lever du jour, il y eut sur la montagne des tonnerres, des éclairs, une épaisse nuée, accompagnés d’un puissant son de trompe… » (Exode XIX : 16)

« Et la montagne du Sinaï était toute fumante parce que Yahvé y était descendu sous forme de feu… et toute la montagne tremblait violemment. » (Exode XIX : 18)

Le son de trompe alla en s’amplifiant et Moïse monta au sommet du Mont Sinaï. La voix déclara :

« … Descends et adjure le peuple de ne pas rompre les barrières pour venir contempler Yahvé, car beaucoup d’entre eux y perdraient la vie. » (Exode XIX : 21)

Commentaire de George Hunt Williamson :

« Il est évident que le grand vaisseau spatial qui avait suivi les Hébreux depuis qu’ils étaient partis d’Egypte était maintenant descendu dans une ‘nuée’, sous ‘forme de feu’ au sommet de la montagne. Une voix parla à ceux qui étaient assemblés et les Dix Commandements furent donnés. » (G. H. Williamson)

Moïse reçut la Loi gravée sur deux tablettes de saphir. Quand il redescendit de la montagne, il vit que son frère Aaron avait élevé un Veau d’Or pour son peuple. Voyant cela, Moïse comprit que le peuple n’était ni prêt ni digne de recevoir les tables de saphir, et il les détruisit donc.

« Nous avons déjà dit que très peu d’enfants d’Israël connaissaient la signification réelle de l’Exode. Et beaucoup d’entre eux, y compris les Egyptiens qui les avaient suivis, désiraient revenir à leurs anciens dieux : au culte d’Amon. C’est pourquoi ils avaient élevé le Veau d’Or, ou Apis. Les gens avaient été effrayés par le grand ‘cercle de feu’ sur le Mont Sinaï et ils crurent que Moïse avait été tué dans les ‘flammes’, au sommet de la montagne.

Bien que conscients d’avoir vu se manifester une grande puissance, les Hébreux préféraient se cantonner à leur bas niveau spirituel plutôt que de chercher à savoir d’où émanait cette puissance.

Aaron avait permis que l’on construise l’idole parce qu’il avait vu que le peuple ne comprenait pas le Plan. (…) » (G. H. Williamson)

Les deux premières tablettes ayant été brisées par Moïse, Yahvé lui dit de tailler deux tables de pierre (semblables aux premières).

George Hunt Williamson affirme qu’il y avait, sur les tables originelles de saphir, 12 commandements (au lieu de 10). Les deux commandements perdus ne furent pas révélés. (On fera le parallèle avec l’information reçue par Daniel Meurois lors d’une sortie hors du corps : les commandements de Moïse étaient au nombre de 12, les deux derniers, non dévoilés (car leur enseignement risquait d’être mal compris), étant de nature plus ésotérique.

Dans trois ou quatre siècles peut-être, si l’Homme « sort victorieux de la naissance du Verseau », ces deux commandements seront révélés. Voir : Anne et Daniel Meurois-Givaudan, « Récits d’un voyageur de l’Astral », éditions Arista, 1983, p. 130.)

Moïse remonta ensuite au sommet du Mont Sinaï.

« Et Yahvé descendit en forme de nuée, et il se tint là avec lui… » (Exode XXXIV : 5)

Lorsque Moïse redescendit, son « visage rayonnait ». Il était, écrit George Hunt Williamson, ‘‘chargé’’ d’un champ de force qui le rendait très lumineux.

Les nouvelles tablettes, de pierre brute, furent conservées pendant des siècles dans l’Arche d’Alliance.

La pierre Shamir avait été employée par le Roi Salomon lors de la construction du Temple, et Aaron utilisa la même pierre pour tailler les pierres du pectoral du grand prêtre, les 12 pierres précieuses de ce pectoral symbolisant les 12 commandements.

Ce pectoral contenait aussi l’« Urim » et le « Tummim ».

« L’Urim et le Tummim permettaient à Aaron de rester en contact permanent avec le grand vaisseau : un ‘Vaisseau de Lumière’ semblable à celui qu’il avait dirigé quand il était Merk, venant d’Héspérus ! C’était un système de communication fonctionnant dans les deux sens ! Les mentors de l’espace pouvaient ainsi donner, de leur vaisseau, des conseils aux Hébreux, au cours de situations difficiles ! » (G. H. Williamson)

Coré, fils de Yichar, avait cherché à s’emparer du pouvoir de Moïse. Après qu’il se fut rebellé contre Moïse et Aaron, Coré fut englouti avec ses partisans dans la terre qui s’ouvrit sous lui. (Nombres XVI : 32-33)

« Et un feu jaillit de Yahvé, qui consuma les deux cent cinquante hommes porteurs d’encens. » (Nombres XVI : 35)

« Le ‘feu’ provenant du grand vaisseau projeta des vibrations particulières qui anéantirent Coré et ses hommes, ainsi que les forces négatives qu’ils représentaient. Les ‘hommes porteurs d’encens’ étaient les adorateurs d’Amon qui se trouvaient toujours parmi les enfants d’Israël ! » (G. H. Williamson) (21)

d) Lobsang Rampa :

Voici ce qu’on lit dans un ouvrage de LobsangRampa/Cyril Henry Hoskins, à propos de Moïse :

« (…) Lorsqu’il arriva à peu près à l’âge adulte, nous eûmes de fréquents contacts avec lui. Lorsque cela s’avérait nécessaire, un petit astronef se rendait au sommet d’une montagne et se dissimulait dans les nuages naturels ou bien dans ceux que nous fabriquions nous-mêmes.

L’homme Moïse escaladait alors la montagne et montait à bord pour nous quitter ensuite en transportant un Bâton de Pouvoir ou des Tablettes de Commandement spécialement compilées et préparées à son intention. » (22)

e) Earlyne Chaney :

Donnons aussi le témoignage d’Earlyne Chaney, laquelle a rédigé le récit d’une vie antérieure qu’elle a vécue en ancienne Egypte à l’époque de Zoser, durant la Troisième Dynastie, environ 3000 ans avant J.-C.

Le passage suivant nous intéresse tout particulièrement ici :

« On disait que l’Osiris et l’Isis de mon époque étaient ‘nés’ à Nyssa (le Mont Sinaï) ; cela signifiait simplement que c’était l’endroit où leur vaisseau spatial avait atterri, car nous reconnaissions en eux des dieux solaires. Osiris était un dieu fait homme et un homme-dieu. On l’appelait souvent Osiris-Eloh. Nous savions aussi qu’il existait, quelque part dans les immenses étendues de Nyssa-Sinaï, un gigantesque terrain d’atterrissage pour les vaisseaux de l’espace. C’est à partir de là qu’ils entraient en Egypte.

La plupart des dieux solaires de l’antiquité – des dieux de l’espace – étaient ‘nés’ à Nyssa, le Mont Sinaï : Dyonisos, Zeus, Bacchus. Ceci montre bien qu’ils avaient tous débarqué sur cette base spatiale encore inconnue située dans le Sinaï. Quand Moïse monta au sommet du Sinaï pour recevoir les Dix Commandements, n’aurait-il pas communiqué avec des dieux de l’espace ? » (23)

f) Autres sources :

On notera en outre que, selon Zecharia Sitchin, il existait un ‘‘Spatioport’’ (un port de l’espace ou base spatiale) dans la péninsule du Sinaï. (24) (Voyez mon texte dans la même rubrique : « La destruction de Sodome et Gomorrhe ».)

Michel Coquet note que le kabbaliste a tendance à interpréter l’apparition de la nuée comme une manifestation divine. R. Simon ben Yohai a ainsi placé l’événement dans un contexte purement spirituel. Mais une interprétation uniquement mystique est contredite par le fait que la nuée allait devant les Hébreux, « le jour sous la forme d’une colonne de nuée pour les guider, et la nuit sous la forme d’une colonne de feu pour les éclairer, ce qui prouve que cette nuée était visible par les sens physiques ».

« D’autre part, l’aspect contemplatif et divin de l’expérience de Moïse ne l’empêcha pas de recevoir les tables de la loi, objet bien concret s’opposant à l’interprétation d’une expérience exclusivement spirituelle.

Tout cela fut donc le résultat d’un contact avec des êtres supérieurs et non avec un Dieu immanent. » (M. Coquet)

« Il n’est pas rare de voir des nuages (ou des nuées ayant cette apparence) accueillir un ovni. On a observé un nuage allant dans le sens contraire des autres. » (M. Coquet) (25)

5. La vision d’Ezéchiel et le « char de feu » d’Elie :

Voici deux autres exemples de manifestation extraterrestre biblique. Il s’agit de la « vision d’Ezéchiel » et du « char de feu » d’Elie.

Bien sûr, les rationalistes excluent toute interprétation extraterrestre de la vision d’Ezéchiel, par exemple.

Voici l’analyse de cette vision faite par Marc Hallet :

« Le prophète nous décrit tout d’abord un vent de tempête, un nuage environné d’une lueur, un feu d’où jaillissaient des éclairs. S’agit-il d’un vaisseau spatial extraterrestre ? Il ne semble pas, et la suite tend à le prouver.

Le prophète parle ensuite de quatre animaux qui ont quatre faces et quatre ailes. Ces faces sont, dans l’ordre, les suivantes : face d’homme, de lion, de taureau et d’aigle. Certains y ont vu des casques d’astronautes bardés d’instruments complexes. Or, chacun sait qu’on a attribué à chaque évangéliste un symbole : un homme pour Matthieu, un lion pour Marc, un taureau pour Luc et un aigle pour Jean. Nous retrouvons ici l’ordre de citation des faces des animaux que vit Ezéchiel, et ce, en nous bornant à citer les évangélistes dans l’ordre que leur a attribué le canon ! Pour une coïncidence, elle serait de taille…

Et savez-vous ce que symbolisent ces quatre animaux ? Tout simplement ce que les astrologues identifiaient jadis comme les quatre étoiles fixes ou ‘royales’.

Deux mille cinq cents ans avant notre ère, ces quatre étoiles paraissaient avoir été placées par la nature aux points d’équinoxes et de solstices afin de délimiter les saisons.

Le hasard fit qu’elles étaient de couleurs différentes deux par deux, en opposition. Ainsi, lorsqu’une étoile rouge paraissait au méridien supérieur, l’autre, rouge également, paraissait être sous la terre. Il en allait de même avec les deux autres qui étaient blanches.

Les deux étoiles rouges signalaient les équinoxes et les deux blanches les solstices. On comprend aisément que, grâce au rôle important qu’elles remplissaient aux yeux des astrologues, ces quatre étoiles aient été considérées comme ‘royales’. Chacune fut identifiée en fonction de la place qu’elle occupait sur la voûte céleste.

Ainsi, Fomahaut (Fom-al-hùt : bouche du poisson), qui signalait le solstice d’hiver, située à l’extrémité du Verseau, fut symbolisée par un homme.

Régulus (Petit Roi), qui signalait le solstice d’été et situait le coeur du Lion, fut symbolisée par un lion.

Aldébaran (‘l’oeil de Dieu’ des Hébreux), qui signalait l’équinoxe du printemps et constituait l’oeil droit du Taureau, fut symbolisée par un taureau.

Antares, qui signalait l’équinoxe d’automne et situait le coeur du Scorpion, fut symbolisée par un aigle, animal céleste associé par les anciens au Scorpion et qui faisait fonction de paranatellon.

Ces quatre symboles se rencontrent, toujours associés, en bien d’autres endroits de la Bible. En voici deux exemples.

On sait que Jacob identifia son premier fils Ruben à l’eau qui s’écoule, c’est-à-dire à l’homme du Verseau ; son second, Judas, au lion, et son quatrième, Dan, au Céraste, une sorte de serpent qui, sur la voûte céleste, est casé sous le Scorpion. Quant au troisième, il fut assimilé par Moïse au boeuf, c’est-à-dire au Taureau. Remarquons une fois encore que les quatre étoiles sont citées ici dans l’ordre habituel.

Ajoutons que le camp des Hébreux était formé sur un grand quadrilatère de seize cases dont les quatre centrales étaient occupées par les images des quatre éléments, et les douze autres, une par tribu, représentaient chaque signe du zodiaque.

Aux quatre angles du quadrilatère figuraient les quatre tribus correspondant aux étoiles royales. Cet agencement particulier avait été analysé par Diodore de Sicile qui affirmait que Moïse avait procédé de la sorte pour honorer son Dieu qui n’était autre que… la voûte céleste tout entière (7 – 8) ! Nous empruntons à M. Halévy la traduction du commentaire de Diodore de Sicile : ‘… la divinité, selon lui (Moïse), n’était pas autre chose que ce qui nous enveloppe, nous, la terre et la mer, savoir ce que nous appelons le ciel, monde ou nature. Or, quel homme sensé oserait représenter cette divinité par une image faite sur le modèle de l’un de nous ? Il fallait donc renoncer à toute fabrication d’idoles et se borner, pour honorer la divinité, à lui dédier une enceinte et un sanctuaire digne d’elle sans aucune effigie.‘

Examinons à présent de plus près les affirmations du prophète Ezéchiel. Nous remarquons que les quatre animaux ‘ne se détournaient pas en marchant’ et ‘allaient chacun devant soi’. Voilà bien l’image du mouvement circulaire imperturbable des étoiles ‘royales’.

Les animaux sont associés à des roues ; il nous est dit qu’elles paraissaient constituées comme si elles étaient au milieu l’une de l’autre, et qu’elles avançaient dans les quatre directions et ne se tournaient pas en marchant. Or, c’est bien un tel mouvement que peut noter un observateur qui, en se tournant vers les points cardinaux, assiste au déplacement des étoiles dans les quatre directions.

Le prophète précise encore que les circonférences des roues étaient garnies d’yeux tout autour. Or, les anciens ont toujours assimilé les étoiles aux yeux du Dieu omniprésent. On lira dans Zacharie IV, 10, que sept yeux de l’éternel parcourent toute la terre. Il s’agit bien entendu des sept planètes des anciens parmi lesquelles figuraient le Soleil et la Lune, qui, dans Le Livre des Morts égyptien, sont également identifiés à des yeux : ‘Mais j’ai délivré Horus de l’empire de Seth et ouvert la route aux deux yeux du ciel.’

Il devient donc clair que le prophète Ezéchiel a doté la circonférence de ses roues d’étoiles et non de hublots de soucoupes volantes.

Mais allons encore plus avant. En I, 22, le prophète ajoute qu’au-dessus des têtes des quatre animaux était tendue une voûte éclatante comme du cristal. En I, 26, il précise qu’au-dessus de la voûte se trouvait une pierre de saphir en forme de trône et que, tout en haut, il y avait un être d’apparence humaine. Cette description est on ne peut plus limpide et permet de concevoir dans son ensemble la fameuse vision. Les anciens pensaient en effet que la Terre était plate et qu’au-dessus d’elle se dressait une voûte solide et transparente sur laquelle étaient fixées les étoiles. Cette sphère des étoiles fixes était elle-même surmontée du trône divin, tandis qu’en-dessous, les sept planètes suivaient leurs courses réciproques selon des orbites – ou roues – bien définies, s’éloignant de plus en plus de la surface de la Terre, de sorte que ces roues-orbites paraissaient concentriques pour un observateur placé au centre du système.

C’est ce système cosmographique qu’Ezéchiel a décrit.

Nous n’avons sans doute pas encore convaincu tous les partisans de la thèse extraterrestre ; aussi avons-nous gardé pour la fin un argument irréfutable.

En bon prophète, Ezéchiel avait-il prévu qu’après sa mort on risquerait de mal interpréter sa ‘vision’ ? Toujours est-il qu’il prit la précaution d’identifier de façon formelle l’objet de sa description. En X, 13, il nous dit que les roues s’appelaient ‘galgal’. Prudents, les théologiens traduisent ce terme par ‘tourbillon’, tout en prenant la sage précaution de préciser qu’il s’agit là d’une traduction incertaine. Et pour cause, puisque l’hébreu ‘galil’ signifie ‘cercle du zodiaque’ et qu’en chaldéen ‘galgal’ désigne la sphère astronomique dans son ensemble !

Rien d’étonnant, bien sûr, à ce que le prophète ait préféré utiliser le terme chaldéen puisqu’il fut initié à l’astrologie auprès des prêtres chaldéens et que sa vision se situa en Chaldée. De toute façon, le terme employé convenait mieux ici que l’hébreu car il était beaucoup plus précis et définissait mieux l’ensemble de la vision.

On peut enfin remarquer que les dates citées dans le Livre d’Ezéchiel ne sont pas distribuées au hasard, mais marquent au contraire des événements astronomiques auxquels les étoiles royales étaient associées. Nous citerons à ce propos la remarque de deux dominicains pour lesquels la vision du prophète est transparente : ‘Yahvé se manifeste au prophète aux points cardinaux – solstices et équinoxes – de l’année, dans le cadre d’une révélation cosmique.’

Il n’est point besoin, croyons-nous, d’alourdir davantage notre démonstration par d’autres preuves, tant celles qui précèdent sont irréfutables. Déjà, avant nous, Camille Flammarion, qui avait étudié de très près l’astronomie ancienne et les origines des mythes religieux, avait trouvé tout naturel de résumer la vision d’Ezéchiel en une phrase lapidaire que voici : ‘- 590 : le prophète Ezéchiel, à son retour de captivité de Babylone, décrit, en termes symboliques, la sphère astronomique des Chaldéens (galgal) montée sur quatre cercles à angle droit, et portée par quatre boeufs devenus plus tard chérubins.’

Quand Camille Flammarion écrivit cela, le mythe soucoupique n’était pas encore né… »

Marc Hallet donne cette référence : Camille Flammarion, « Les étoiles et les curiosités du ciel », 1882, p. 760.

« En identifiant les chérubins à des boeufs, Flammarion faisait cependant une erreur car ceux-ci trouvent leur origine dans les ‘kâribus’ assyriens. Ces ‘kâribus’ étaient des génies dont les statues à tête humaine, corps de lion, pattes de taureau et ailes d’aigles, gardaient l’entrée des temples. »

Il donne cette référence : Charles Autran, « Mithra, Zoroastre et la préhistoire assyrienne du christianisme », 1935, p. 201.

Cette analyse se trouve sur le site Internet de Marc Hallet, et les intervenants d’un forum sceptique ont bien sûr trouvé celle-ci concluante. Ces « preuves » sont-elles réellement irréfutables ? L’auteur fait en réalité l’impasse sur certains éléments descriptifs qui ont leur importance, dont le nuage environné d’une lueur, qu’il évoque au début du texte, mais dont il ne tient pas compte.

Le « char » qu’Ezéchiel vit apparaître est traduit par « Merkabah », assimilable à un tourbillon de feu. On sait par ailleurs qu’Elie fut emporté « dans un tourbillon, avec des trompes de feu »… (Ecclésiaste, 48, 9)

Outre l’interprétation de Marc Hallet, mentionnée ci-dessus, on peut mentionner les interprétations ayant une portée métaphysique. L’occultiste et kabbaliste Eliphas Levi (l’abbé Constant) avait ainsi identifié la nuée vue par Ezéchiel à la « substance universelle », l’éther. Il est vrai qu’Eliphas Levi ignorait tout, à son époque, du phénomène OVNI. Mais son interprétation n’est peut-être pas totalement fausse car le « char » d’Ezéchiel était peut-être d’origine « éthérique » !

Ceci dit, l’interprétation générale d’Eliphas Levi n’était pas exacte. Pour lui, les « animaux » perçus ne sont que des figures de convention. Ezéchiel écrivit qu’ils étaient couverts d’étincelles brillantes comme l’airain brûlant. Ceci, pour Eliphas Levi, représente les quatre points cardinaux du ciel constellé d’étoiles… Il ne s’agirait donc que d’une allégorie métaphysique. Mais ce type d’interprétation ne cadre pas avec l’ensemble des données recueillies à la lumière des diverses sources contemporaines associées au phénomène OVNI.

Joseph F. Blumrich (qui fut ingénieur à la NASA) a réalisé un schéma à partir de l’observation d’Ezéchiel, et ce schéma accrédite la thèse du vaisseau spatial. (26)

Paul Misraki écrivit que c’est en 598 avant J.-C. que le roi de Babylone, Nabuchodonosor, a envahi la Palestine et s’est emparé de Jérusalem. Il emmena en captivité le jeune roi de Juda, Joakin, et, avec lui, les notables de la ville et les artisans… Au terme d’une longue marche, les déportés parvinrent en Chaldée. Ce fut sur les rives du Khobar, ou Chébar, qu’Ezéchiel eut sa « vision », en 593 avant J.-C.

Les exégètes tiennent pour peu probable que le « Livre d’Ezéchiel » fût l’œuvre du prophète lui-même. Selon la Bible de Jérusalem, les contradictions et les obscurités du texte font plutôt penser à l’œuvre de « disciples travaillant sur des écrits ou des souvenirs, les combinant ou les complétant ». D’où la présence de deux descriptions successives et complémentaires (chapitres 1 et 8) comportant l’une par rapport à l’autre des variantes.

Ezéchiel évoqua donc le « vent de tempête », ainsi qu’un « gros nuage » environné d’une lueur, une sorte de feu tournoyant au centre duquel se distinguait un éclat métallique. Il vit quatre disques (littéralement : roues) qui évoquaient la pierre de Tharsis (aussi appelée chrysolithe, ou pierre dorée, aujourd’hui silicate de fer et de magnésium présentant un éclat vitreux). La structure des quatre roues « était comme si une roue était au milieu d’une autre roue »… Elles paraissaient couvertes d’yeux tout autour.

« Au-dessus des disques flottait ‘quelque chose qui avait’, dit Ezéchiel, ‘l’aspect de la ressemblance de la Gloire de Yahwé’.

La ‘Gloire de Yahwé’ : nous avons vu que cette appellation désignait, dans l’Exode, la ‘Colonne de nuées et de feu’ ; il semble que le prophète n’osait identifier cette sublime présence et notait humblement que la ‘chose’ avait ‘l’aspect de la ressemblance’ de la colonne du Sinaï. Il voyait d’abord ‘une sorte de trône en pierre de saphir’, et au-dessus de ce trône ‘une forme flamboyante’ (et non, comme le voudrait une version grecque : une forme humaine).

Dans la partie supérieure de cette forme (‘depuis ce qui paraissait être ses reins, et au-dessus’) on distinguait l’éclat d’un métal, alors que la partie inférieure (‘depuis ce qui paraissait être ses reins et au-dessous’) disparaissait dans un jet de flammes multicolores.

Terrifié – on le serait à moins -, Ezéchiel tombe face contre terre. Ici cramponnons-nous : la chose étend ‘une espèce de main’ qui s’empare de lui. Le voici quittant le sol, soulevé entre terre et ciel, et transporté ‘en visions divines’ au long de toute la distance qui sépare Babylone de Jérusalem, soit quelque huit cent kilomètres : semblable aventure devait arriver, beaucoup plus tard, à Mahomet, qui fit dans les mêmes conditions le trajet de la Mecque à Jérusalem.

Ezéchiel se retrouve, pantelant, sur le parvis du Temple, très exactement (dit-il) à l’entrée du porche intérieur, côté nord (toujours ce souci de la précision). Devant lui, il reconnaît la ‘Gloire de Yahwé’, les roues et leurs pilotes, plus un homme vêtu de lin blanc… » (P. Misraki)

Voici ce que note, à propos des pilotes, Paul Misraki :

« Ezéchiel leur prête d’abord une certaine apparence humaine, mais cet anthropomorphisme n’ira pas loin. Sans doute, ces êtres présentaient-ils avec notre espèce une analogie de structure, en ce sens qu’ils se maintenaient en station verticale et possédaient une tête, un tronc, des jambes.

Mais ‘ces jambes étaient droites et leurs extrémités ressemblaient aux sabots d’un bœuf’.

Des mains humaines apparaissaient sous ce qui semblait être des ailes, et ‘ce qui était sur leur tête ressemblait à une voûte de cristal’ : nous comprenons qu’un dôme translucide couronnait leur scaphandre. »

Selon le verset 14 du chapitre X, il y avait quatre « faces » pour les quatre « vivants » : le premier avait une face de ‘‘Khéroub’’, le deuxième avait une face humaine, le troisième avait une face de lion, et le quatrième avait une face d’aigle.

« Si nous prenons à notre tour quelques libertés avec ce texte à facettes, nous pourrons en conclure que les ‘khéroubim’ présentaient des traits mi-humains, mi-animaux, que leur visage était velu, leurs yeux ronds et perçants. » (P. Misraki)

Ezéchiel sut que ces êtres étaient des ‘‘khéroubim’’ (chérubins). Il entendit que l’on donnait à leurs « roues » le nom de « galgal ». Ce nom, « galgal », a fourni son nom à l’ancienne ville de Galgala…

« ‘Khéroubim’ est le pluriel de ‘khéroub’, dont la racine kh-r-b se retrouve chez différents peuples pour désigner des créatures célestes du même ordre. Les Chaldéens, auxquels Ezéchiel emprunta le terme, le prononçaient ‘kiroubi’ ou ‘karibou’, nommant ainsi leurs ‘taureaux ailés’, génies protecteurs.

En Grèce, le kh-r-b devenait ‘korubas’, dont le génitif ‘korubantos’, en passant par le latin, donna en français ‘corybante’. La mythologie attique attribuait aux corybantes des fonctions identiques à celles des ‘khéroubim’, ils conduisaient le ‘char volant’ des dieux, ‘roue’ ou ‘nuée’. Les légendes gréco-romaines les présentent comme d’ingénieux inventeurs, habiles à travailler les métaux et forgeant dans les ateliers d’Héphaïstos-Vulcain les ‘roues volantes’ expressément mentionnées par Virgile au livre VIII de l’Enéide : elles transportent rapidement les dieux. ‘Tout à coup’, raconte encore Virgile au Livre IX, ‘voilà que brille une lumière nouvelle : une grande nuée passe avec rapidité de l’orient au couchant, et le chœur des corybantes retentit dans les airs, tandis qu’une voix redoutable se fait entendre des Troyens et des Rutules…’

Les ‘Korub-antes’, aussi appelés ‘Kour-ètes’, étaient des fils du Soleil – et ce même Soleil, chez les Perses, se nommait ‘Khor’. » (P. Misraki)

Je pourrais ici donner des citations extraites de diverses sources contemporaines qui montrent que certains « dieux » de la mythologie gréco-latine (notamment) étaient en fait des visiteurs de l’espace, mais ce n’est pas ici mon propos.

Il y a aussi, bien sûr, le « char de feu » du prophète Elie. Elie était parvenu sur l’Horeb, dans une caverne proche du sommet. Il y eut un ouragan qui brisa les rochers, un tremblement de terre, un « feu », et puis « comme un léger murmure ». (I Rois, 19, 9-12)

Elisée savait qu’Elie allait connaître un sort équivalent à celui d’Enoch, cet homme qui, au temps jadis, « avait plu à Dieu » et avait été « enlevé ».

« Or, tandis qu’ils marchaient en conversant, voici qu’un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Elie monta au ciel dans un tourbillon. Elisée voyait et criait : ‘Mon Père ! Mon Père ! Char d’Israël et son attelage !’ Puis il ne le vit plus. Alors, saisissant ses vêtements, il les déchira en deux puis ramassa le manteau d’Elie qui avait glissé et revint vers la rive du Jourdain. » (II Rois, 2, 11-13)

C’est avec raison que Pauk Misraki a noté qu’au temps où furent rédigés ces versets « le mot ‘char’ (‘merkabah’) était le seul à évoquer un véhicule rapide, et le mot ‘feu’ à désigner une source lumineuse ». Quant au mot ‘‘tourbillon’’, qui reparaît à plusieurs reprises dans la Bible à propos d’apparitions semblables, il « suggère l’idée d’une forme aérienne circulaire, mouvante, aux contours imprécis »… (27)

George Hunt Williamson note qu’Ezéchiel vécut au temps de Joaquim, durant le règne de Nabuchodonosor, entre 606 et 538 avant J.-C. Ezéchiel, qui fut contemporain de Jérémie et de Daniel, prophétisa pendant 22 ans. Il fut emmené à Babylone, lors de la Première Captivité (606 avant J.-C.). Selon George Hunt Williamson, il avait été Aaron, le frère aîné de Moïse, au moment du Grand Exode.

Le premier chapitre du « Livre d’Ezéchiel » s’ouvre sur sa vision du « vent de tempête » et des « quatre animaux à forme humaine », dont la description, notait George Hunt Williamson (en 1958), « correspond parfaitement à celle des ‘soucoupes volantes’ de notre monde moderne » :

« Je regardai : c’était un vent de tempête soufflant du nord, un gros nuage environné d’une lueur, un feu d’où jaillissaient des éclairs, et au centre comme l’éclat du vermeil, au milieu du feu.

Au centre, je discernai quelque chose comme quatre animaux dont voici l’aspect : ils avaient une forme humaine. » (Ezéchiel I : 4-5)

Ezéchiel décrit l’Aigle, le Lion, le Taureau et l’Homme :

« Quant à leur aspect, ils avaient une face d’homme, et tous les quatre avaient une face de lion à droite, et tous les quatre avaient une face de taureau à gauche, et tous les quatre avaient une face d’aigle. » (Ezéchiel I : 10)

« Et les animaux allaient et venaient, semblables à la foudre…

Toutes les quatre roues avaient même aspect et paraissaient constituées comme si elles étaient au milieu l’une de l’autre. Elles avançaient dans quatre directions et ne se tournaient pas en marchant.

Leur circonférence paraissait de grande taille tandis que je les regardais, et leur circonférence, à toutes les quatre, était pleine d’yeux, tout autour.

Et lorsque les animaux avançaient, les roues avançaient près d’eux, et lorsque les animaux s’élevaient de terre, les roues s’élevaient. Là où l’esprit les poussait, les roues allaient, et elles s’élevaient également, car l’esprit de l’animal était dans les roues. » (Ezéchiel I : 14, 16-20)

George Hunt Williamson note qu’Ezéchiel fut chargé par les visiteurs de l’espace, venus au milieu du « vent de tempête » (le champ de force de leur vaisseau spatial), « d’avertir la Maison d’Israël qui s’était rebellée contre le Seigneur, ‘car c’est une engeance de rebelles’ (Ezéchiel III : 27), de les prévenir, sur l’ordre du Seigneur, de se détourner de leur méchanceté. (Ezéchiel III : 19) » (28)

Voici par ailleurs l’information reçue (à la faveur d’une sortie hors du corps) par Daniel Meurois :

« Si tu prends un sujet rabâché comme le char d’Ezéchiel, tu verras que certains démontreront parfaitement qu’il s’agit d’un engin spatial et que d’autres, tout aussi parfaitement, affirmeront qu’il est le symbole, la description allégorique d’une manifestation divine sur Terre.

Qui a raison ? »

Le guide précisa : ni les uns ni les autres, ou plutôt les uns et les autres.

« Le char d’Ezéchiel est bel et bien un objet matériel, les Elohim étaient bel et bien des êtres de chair, mais leur venue sur Terre était également une manifestation de la puissance divine sur Terre.

Les Elohim et leur engin spatial étaient investis d’une mission à caractère spirituel. » (29)

N’oublions pas ce que l’on peut lire dans les Psaumes (68, 17) :

« Les chars de Dieu se comptent par myriades, et par milliers les anges ; le Seigneur est avec eux. »

6. Les « frelons » :

George Hunt Williamson (1958) a noté que parmi « les plus étranges allusions faites par la Bible » se trouve celle des « frelons ».

• « Je te ferai précéder de frelons qui chasseront devant toi les Hivvites, les Cananéens et les Hittites. » (Exode XXIII : 28)

• « De plus, Yahvé ton Dieu enverra des frelons pour anéantir ceux qui seraient restés et se seraient cachés pour t’échapper. Ne tremble donc pas devant eux, car au milieu de toi est Yahvé ton Dieu, Dieu grand et redoutable. » (Deutéronome VII : 20-21)

• « Et je vous fis précéder par les frelons qui chassèrent devant vous les deux rois amorites, ce que tu ne dois ni à ton épée ni à ton arc. » (Josué XXIV : 12)

Notons d’abord que, dans ces passages comme dans d’autres, il n’est pas possible que ce soit Dieu (le Grand Architecte de l’Univers) qui s’exprime ainsi. Ce dernier, en effet, n’incite pas au meurtre et à la destruction ! (Et s’il est « grand », il n’est pas « redoutable » !) Ce « Yahvé » n’a donc strictement rien à voir avec le vrai Dieu.

Revenons à nos « frelons ». Voici le commentaire de George Hunt Williamson :

« Les allusions aux ‘frelons’ se rapportent à l’époque où les enfants d’Israël allaient entrer en ‘Terre Promise’ et avaient peur des habitants du pays qu’ils allaient trouver là-bas. Mais Dieu dit au peuple d’Israël :

‘Ne les crains pas ; rappelle-toi donc ce que Yahvé ton Dieu a fait à Pharaon (la loi d’Amon) et à toute l’Egypte.’ (Deutéronome VII : 18)

Et le Deutéronome poursuit, rappelant : ‘… ces signes et ces prodiges, cette main forte et ce bras étendu par lesquels Yahvé ton Dieu t’a fait sortir (d’Egypte)…’ (Deutéronome VII : 19)

Bien sûr, nous savons que le peuple fut conduit hors d’Egypte et protégé par le vaisseau spatial qui se trouvait dans les airs. Et lorsque le peuple fut finalement sur le point d’entrer en ‘Terre Promise’, Dieu dit :

‘… Ainsi fera Yahvé ton Dieu contre tous les peuples que tu crains d’affronter.’ (Deutéronome VII : 19)

La promesse est ainsi faite aux enfants d’Israël que les frelons (les vaisseaux spatiaux) les ‘précéderont’. En d’autres termes, après avoir guidé le peuple d’Israël pendant quarante ans, et juste avant de l’abandonner à son sort, le gigantesque vaisseau spatial et ses ‘frelons’ (engins plus petits qu’il contient dans ses flancs) firent devant les habitants du pays avec lesquels les Hébreux allaient devoir cohabiter, une démonstration de leur force et de leur puissance. C’était une façon d’imposer le respect à ceux qui en étaient les témoins et de faciliter les choses au peuple qui avait ‘erré’ pendant quatre décennies. Mais Dieu dit au peuple de ne pas trembler devant les frelons car Yahvé était avec eux. (Deutéronome VII : 21) » (30)

Voici un important détail – non mentionné, c’est important de le préciser, par George Hunt Williamson* – qui permet de « signer » en quelque sorte l’identité de nature entre les « frelons » et les… OVNIs. (*Voyez, dans « Visiteurs de l’espace et religion. (3) Les visiteurs de l’espace et la mission christique », la référence au bourdonnement du vaisseau venu au-dessus du tombeau de Jésus.) Evoquant les sons associés aux OVNIs observés par les témoins, Daniel Mavrakis et Marie-Pierre Olivier ont noté ceci :

« Dans les cas où un bruit est perçu, il est très rare que celui-ci soit intense : il s’agit souvent d’un discret bourdonnement ou sifflement. » (31)

7. Moïse et le « batôn de pouvoir » :

J’ai évoqué, plus haut, le bâton que Moïse utilisait pour réaliser des prodiges. George Hunt Williamson a parlé à ce sujet de « bâton-vril », et Lobsang Rampa a évoqué un « Bâton de Pouvoir ».

Dans le numéro 32 (août/septembre 2007) de la revue « Top secret », on peut lire un intéressant texte de Vladimir Pravda (probablement un pseudonyme !) sur ce fameux « bâton » utilisé par Moïse.

La première mention du « bâton » se trouve en Exode (4, 2). Iahvé dit à Moïse : « Qu’est-ce que tu as dans ta main ? » Il dit : « Un bâton ! ». Sur l’ordre de Iahvé, Moïse jeta par terre le bâton. Le bâton devint alors un « serpent », et Moïse s’enfuit. Iahvé lui dit d’étendre sa main et de prendre le « serpent » par la queue. Moïse ayant saisi le « serpent », celui-ci redevint, dans la main, un bâton. Ce premier bâton est « terrestre » car il est issu d’un arbre (coupé et façonné par Moïse pour l’aider dans sa marche).

Iahvé dit à Moïse (Exode 4, 17) de prendre un bâton (différent du premier) grâce auquel il « fera les signes ». Ce bâton fut remis par Iahvé à Moïse. Ce « bâton » a donc pour vertu de faire des prodiges aux yeux des Terriens. Il s’agit donc d’un objet particulier dû à la science des « Célestes ». Iahvé dit à Moïse (Exode 4, 21) que quand il partira en Egypte il accomplira les prodiges en présence de Pharaon. Ce bâton, confié à Moïse par un « Céleste », est donc destiné à accomplir des prodiges.

Les premiers effets du bâton sont décrits au septième chapitre de l’Exode, où Moïse s’efforce de convaincre Pharaon de laisser partir les Hébreux. Il y eut alors une compétition entre Moïse, muni de son bâton, et les magiciens de Pharaon. Les prodiges opérés par le bâton de Moïse furent :

– Le bâton transformé en serpent :

En présence de Pharaon, Aaron (le frère de Moïse) jeta le bâton devant ce dernier et ses serviteurs, et le bâton se transforma en « serpent ». Les magiciens ayant jeté leurs bâtons, ceux-ci devinrent aussi des serpents. Mais le bâton d‘Aaron avala leurs bâtons. Comme le note Vladimir Pravda, il y a fort à croire que cette transformation soit en fait un phénomène hypnotique faisant percevoir à l’assemblée une scène non existante.

– Les eaux changées en sang :

Moïse déclara à Pharaon qu’il allait changer en sang les eaux du Nil en utilisant le bâton. Moïse et Aaron agirent conformément à ce que Iahvé leur avait ordonné. Aaron leva le bâton et frappa les eaux qui se changèrent en sang. Mais les magiciens locaux obtinrent les mêmes résultats.

– L’invasion de grenouilles :

Iahvé dit d’utiliser le bâton (sur les rivières, les canaux, les étangs) pour faire monter les grenouilles sur le pays d’Egypte. Mais les magiciens de Pharaon obtinrent des résultats identiques.

– L’arrivée de la vermine :

Iahvé dit de tendre le bâton et de frapper la poussière de la terre, afin qu’elle devienne vermine dans le pays d’Egypte. La poussière devint vermine sur les hommes et les bêtes. Cette fois, les magiciens ne purent reproduire cet effet. Pour le prodige suivant (l’invasion de l’Egypte par les moucherons, tout en épargnant le pays de Gessen où les Hébreux vivaient), Iahvé se chargea de la tâche. Il en sera de même pour d’autres fléaux.

– La grêle et le feu :

Moïse ayant tendu, sur la recommandation de Iahvé, le bâton vers les cieux, Iahvé fit éclater tonnerre et grêle. Il y eut de la grêle et du feu. Vladimir Pravda fait à ce sujet le commentaire suivant :

« Ainsi, les Célestes ont déclenché un déluge de feu contre les Egyptiens. Leurs armes sophistiquées sont donc entrées ici en action pour soumettre Pharaon. Il n’y a ici rien que de très ‘naturel’ au niveau des Elohim. Le bâton confié à Moïse a servi cette fois-ci à donner le signal pour déclencher le feu de l’artillerie des Célestes. » (V. Pravda)

(Nous avons vu que, d’après George Hunt Williamson, la « grêle » était en fait une chute de météorites consécutive à l’explosion de la planète qui se trouvait entre Mars et Jupiter. On fera aussi le parallèle avec cette information obtenue par Daniel Meurois lors d’une sortie hors du corps : une grande et superbe représentation d’Osiris a péri « dans un temple sous une pluie de météorites alors que l’empire de Pharaon était ébranlé par le plus terrible coup de bélier qu’il ait jamais reçu, la dernière de celles que l’on a appelé les sept plaies d’Egypte ». (« Récits d’un voyageur de l’Astral », éditions Arista, 1983, p. 97. Précisons qu’il y a eu en fait dix plaies…)

Un second signal de la part de Moïse mit fin à l’attaque. Il dit à Pharaon que dès qu’il sortira de la ville il étendra ses mains vers Iahvé, ce qui aura pour conséquence la cessation des tonnerres et de la grêle.

Pour le sixième prodige, celui des sauterelles, l’action du bâton est moins nette qu’auparavant, et il en est de même avec le septième prodige, celui des ténèbres. Iahvé dit à Moïse de tendre la main vers les cieux, ajoutant qu’il y aura des ténèbres sur le pays d’Egypte. Le bâton n’est pas évoqué ici, mais le fait, pour Moïse, de tendre une main équivaut à l’usage de cet instrument, la main tenant le bâton.

Toutes les plaies sont ainsi suscitées par l’usage du bâton confié à Moïse.

Lors de la traversée de la mer Rouge, le bâton joua aussi un rôle décisif. C’est grâce à son action directe que les eaux vont se fendre pour laisser le passage aux exhilés. Sur l’ordre de Iahvé, Moïse étendit sa main (avec le bâton) sur la mer. Celle-ci fut remuée, la nuit, par un fort vent d’Est, et les eaux se fendirent.

Iahvé dit ensuite à Moïse d’étendre sa main sur la mer, les eaux devant revenir sur les chars et les cavaliers des Egyptiens. Moïse étendit sa main sur la mer et celle-ci revint à son niveau normal. Il est parfaitement clair, note Vladimir Pravda, que le pointage du bâton et les prodiges qui se manifestent vont de pair. Le bâton et la main sont indissociables, Iahvé étant par ailleurs présent en personne lors du franchissement de la mer Rouge.

« On peut alors se poser la question : puisqu’il est présent, qu’a-t-il besoin de Moïse et de l’objet confié pour faire ce qu’il convient de faire ? On en vient à comprendre que Iahvé veut laisser à Moïse le crédit de l’action entreprise et des résultats atteints. Ce crédit lui servira auprès des siens pour assurer sa position de guide. » (V. Pravda)

– Le miracle de l’eau :

Le bâton réapparut plus tard lors de la travesrée du désert. Iahvé dit à Moïse de prendre le bâton, de frapper sur le rocher, à Horeb. Il en sortira de l’eau. Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d’Israël. Le bâton fit donc apparaître de l’eau d’un rocher au beau milieu du désert.

On pourrait supposer que Iahvé ait localisé une source souterraine avant l’arrivée des Hébreux, mais il existe une autre explication plus plausible. Iahvé, le chef des Célestes, fait jaillir l’eau en un lieu précis, au mont Horeb. Cet itinéraire n’est pas laissé au hasard ni au bon vouloir des Hébreux, car c’est Iahvé qui conduit la troupe où il veut. Or, écrit Vladimir Pravda, c’est en ce lieu, sur le mont Horeb, que se trouve la base principale des Célestes. On peut donc penser que le chef des Célestes leur a donné accès à un point d’eau (une citerne ?) aménagé par les soins des Elohim. Le bâton aurait agi sur un quelconque robinet ayant laissé couler l’eau.

– La défaite d’Amalec grâce au bâton :

Moïse dit à Josué d’aller combattre Amalec (ce dernier voulant en découdre avec Moïse). Moïse ajouta qu’il sera le lendemain debout au sommet de la colline, le bâton d’« Elohim » à la main. Moïse, Aaron et Hour montèrent au sommet de la colline. Lorsque Moïse élevait la main, Israël était le plus fort, mais, quand il reposait sa main, Amalec était le plus fort. Les mains de Moïse étant devenues lourdes, une pierre fut placée sous lui. Moïse s’assit sur elle, Aaron et Hour soutenant les mains de celui-ci, l’un d’un côté, l’autre de l’autre, « en sorte que ses mains furent fermes jusqu’au coucher du soleil ». L’armée d’Amalec fut battue.

Moïse s’était donc posté sur une colline dominant le champ de bataille avec, en main, le bâton des « Elohim ». Nanti de cet objet et de son mode de fonctionnement, il a présidé au succès de ses troupes sur celles d’Amalec. Il lui a suffi d’étendre la main, dûment munie de son arme, pour que ses hommes gagnent. Il y a une corrélation de cause à effet :

– Moïse tend le bâton, ses hommes gagnent.

– Moïse abaisse la main, Amalec reprend le dessus.

Le bâton tendu a donc pour effet de faire gagner la troupe de celui qui le tient. Il a une action logistique sélective. Cette arme ne projette rien de visible, mais elle semble influer sur le psychisme de ceux qui sont en face. On notera que Moïse est monté sur une colline de façon que son arme puisse directement agir sur l’ennemi. Vladimir Pravda note que l’action du bâton ne peut se manifester si un obstacle s’interpose, « à la manière d’une télécommande dont l’effet ne se fait sentir que lorsque l’objet guidé est directement en vue ». On peut en conclure que les ondes émises par l’appareil de Moïse ne traversent pas les corps physiques comme la terre.

« Dès que Moïse baisse le bras, les radiations émises n’atteignent plus les belligérants et les troupes d’Amalec reprennent le dessus. Aaron et Hour, qui sont parfaitement au fait du procédé, en viennent à soutenir Moïse et ses bras de façon que le flux qui assure la victoire aux Hébreux ne s’interrompe pas. Si ce bâton avait été une arme offensive, Moïse n’aurait pas dû se tenir en permanence au sommet de la colline avec le bras tendu en direction des ennemis. Un seul pointage aurait suffi à éliminer définitivement les opposants sans devoir y rester toute la journée. Ces conclusions découlent logiquement du texte. Elles n’interprètent rien. Elles s’en tiennent strictement à ce qui est écrit sans se livrer à des supputations fumeuses ou hasardeuses.

Cet appareil a été calé (étalonné) pour n’agir que contre les ennemis, selon quel système ? Les Hébreux, choisis par Josué, sont-ils équipés d’un casque protecteur particulier ? Il est impossible de le savoir. Ce qui semble certain, c’est qu’il s’agit ici d’une action de type psychologique visant à inhiber d’une manière ou d’une autre l’opposant. » (V. Pravda)

Le « bâton », confié à Moïse par Iahvé (le Chef de Mission des « Elohim »), fait partie de l’arsenal technique que les visiteurs ont apporté avec eux. Ils s’en servaient soit eux-mêmes, soit ils le donnaient à un humain en qui ils avaient confiance, afin d’effectuer une tâche bien précise (cette remise étant cependant extrêmement rare).

– Les autres apparitions du bâton de Moïse :

1) Le bâton de l’ange soldat :

Juges 6, 21 : l’Ange de Iahvé tendit le bout de la canne qui était dans sa main et toucha la viande et les azymes. Le feu monta de la roche, dévora la viande et les azymes.

2) Le bâton d’Elisée/Guékhazi :

Le bâton fut confié à Guékhazi, serviteur d’Elisée. Cette remise fut accompagnée de consignes très précises et rigoureuses. Lorsque Guékhazi essaya de faire fonctionner le bâton pour redonner vie à un enfant, il n’obtint pas le résultat escompté. Manque de puissance ou manque de savoir-faire technique ? Elisée dut s’en occuper personnellement pour que le but soit atteint : la résurrection de l’enfant. Elisée avait dit à Guékhazi de mettre le bâton sur le visage du garçon, ce qui n’avait eu aucun effet. (II Rois)

– Le « serpent d’airain » :

Vladimir Pravda note que l’épisode du bâton miraculeux confié à Moïse n’est pas le seul où ce Terrestre particulier a bénéficié de la confiance des Célestes. Dans un passage du texte biblique, on lit que Iahvé envoya contre le peuple des « serpents brûlants », que le peuple alla voir Moïse pour lui demander d’intercéder en sa faveur et de faire cesser l’attaque, ce que Moïse fit. Iahvé dit alors à ce dernier de se faire un « serpent brûlant » et de le placer sur une hampe : quiconque aura été mordu et le verra vivra ! (?)

Moïse fit un serpent d’airain, le plaça sur la hampe. Iahvé a donc montré à Moïse un moyen de se prémunir contre l’attaque des « serpents brûlants » en construisant un élément défensif appelé « serpent d’airain », ce dernier étant construit sous la guidance de Iahvé. (Nombres 21, 6-9)

Voici donc Moïse bénéficiaire, pour la seconde fois (après le « bâton »), d’un transfert de technologie. Ce « serpent d’airain » survit à Moïse et devint objet de culte de la part des Hébreux sous le nom de « Nekhoushtan » (II Rois, 18, 4). (32)

* Le Dieu de Moïse :

On voit, suite à de tels agissements, que « Iahvé » n’a strictement rien à voir avec le vrai Dieu. Imagine-t-on ce dernier envoyer par exemple des « serpents brûlants » (quelle que soit par ailleurs la nature technologique de ces derniers) parmi le peuple ? Est-ce là l’idée que l’on peut se faire d’un Dieu aimant et bienveillant ? Il n’y a que des individus dépourvus d’intelligence pour prêter au Grand Architecte de l’Univers des agissements aussi débiles et indignes du Créateur de toutes choses.

Dans un ouvrage se trouvant dans une « bibliothèque astrale », auquel Daniel Meurois a eu accès (avec l’aide de son guide) lors d’une sortie hors du corps, on lit que Moïse était un homme à la peau très brune et au nez aquilin. Il ne porta les cheveux longs et la barbe que vers la fin de sa vie.

C’était un patriarche pénétré du sens profond de sa mission, mais il fut aussi, toute sa vie, « terriblement déchiré intérieurement ».

Moïse était l’ami intime de Pharaon et non l’ennemi qu’en a fait la légende. La tâche de Moïse était de faire passer le savoir des Atlantes aux Hébreux.

« Moïse, toute sa vie durant, fut en possession de très lourds secrets qu’il ne communiqua qu’oralement à deux ou trois hommes privilégiés. »

On lit aussi ces vérités qui devraient être assimilées par tous les « croyants » (mais on en est loin !) :

Le Dieu de Moïse n’est pas un Dieu bon, c’est un Dieu vengeur, plein de courroux, plus apte à punir qu’à récompenser. Et on ne comprend pas très bien le rapport qui peut exister entre lui et celui qui s’est présenté comme son Fils : le Christ-Jésus.

« Le Dieu de Moïse n’est pas le Dieu vrai. Il n’est que le reflet, que l’image déformée de Dieu. Il est Dieu peint par les hommes, Dieu fait à l’image des hommes, réduit à l’ombre de ses manifestations.

Dans la langue des symboles, il est un Dieu noir, c’est-à-dire le dieu des profanes, le dieu qui frappe les sensibilités pour être cru.

Les créatures aux âmes faibles doivent craindre pour aimer. Moïse fit redouter son Dieu afin d’empêcher le peuple hébreu de tomber dans le polythéisme le plus total. »

Voici la suite du texte tel que la mémoire (« astrale » !) de Daniel Meurois a pu le restituer:

« Dieu de l’Ancien Testament, saura-t-on que tu n’es que l’ombre terrestre du Créateur Infini ? Tu es l’ombre de Dieu, de même que l’homme de chair n’est que l’ombre de son propre Esprit.

Il y a Dieu et dieu, Homme et homme : le dieu des anciens Hébreux ne représente rien d’autre que l’envoyé sur Terre de la puissance divine. Il se résume essentiellement en un mot : ‘Elohim’.

Les ‘Elohim’ sont les bras agissants des Fils de Lumière. Ils sont les êtres d’un autre monde qui tentèrent d’indiquer à la race humaine la seule voie possible.

Les ‘Elohim’ et leur ‘Esprit directeur’ * ont pourvu le peuple hébreu de lois rigides afin qu’il résiste à l’épreuve du Temps et puisse perpétuer en secret la tradition.

Moïse est double. Double est son rôle : donner une loi pour tous, une tradition pour quelques-uns ; être le point de contact vivant avec les créatures d’un autre monde, mais être aussi en communion avec les sphères de l’Esprit.

Moïse fut le messager aux deux visages, celui de l’ombre et celui de la lumière. Lire correctement la Bible, c’est faire la part entre la lumière et l’ombre de la lumière. La Bible est le livre de tous, mais aussi le livre d’une élite, élite non pas de l’intellect ni du cœur, mais des deux à la fois.

Hommes de la Terre, vous saurez un jour que le Christ-Jésus n’est pas venu effacer le savoir caché de Moïse, mais l’image qu’un peuple avait de Dieu. (…) »

(* Cet « Esprit directeur » est manifestement « Iahvé » – « Jéhovah » -, le « Chef de Mission des Célestes » !)

Moïse utilisa la Table d’Emeraude d’Hermès (le Thot des Egyptiens, ce dernier ayant été la réincarnation d’un des grands inspirateurs de l’Atlantide). Moïse fut le grand guide du peuple hébreu, mais il n’a jamais cessé d’être un prêtre égyptien. Il a, en quelque sorte, servi de relais, d’un peuple à un autre.

Le guide précisa aussi à Daniel Meurois que Moïse était en fait un Egyptien. La légende lui a prêté des parents hébreux afin qu’il soit accepté par le peuple qu’il devait conduire. L’histoire de l’enfant sauvé des eaux « est en fait celle d’un roi qui vécut bien avant lui ». (33)

On fera le parallèle avec la déclaration suivante de Lobsang Rampa :

« Nous connaissons tous l’histoire de Moïse et comment il fut trouvé dans les roseaux du Nil par la fille du pharaon. Eh bien ! peut-être vous intéresse-t-il de savoir que tout cela s’est passé mille ans auparavant. On a retrouvé des plaquettes d’argile, nommées les tablettes babyloniennes, qui relatent l’histoire du roi Sargon. Il a vécu mille ans avant Moïse, et cette histoire d’un petit garçon trouvé dans les roseaux est son histoire. Le Livre de l’Exode n’a pas été écrit par Moïse, comme on le croit communément, mais fabriqué d’après diverses sources, beaucoup plus anciennes, par Ezra. Le Livre de Job, le plus ancien de la tradition hébraïque, date également d’une époque très antérieure à Moïse.

Quelques-unes des grandes histoires de la Bible, telles que la Création, la Chute de l’Homme, le Déluge et la Tour de Babel, ont été écrites très longtemps avant l’époque de Moïse. Ce sont des versions plus récentes de ce que les archéologues connaissent sous le nom de tablettes chaldéennes. » (Lobsang Rampa, « Les univers secrets », Les éditions La Presse, 1972, p. 209.)

Selon Lobsang Rampa, Moïse a été placé au milieu des roseaux, avec son berceau, par les « Jardiniers de la Terre » (des extraterrestres). En montant au Sinaï, il arriva sur une terrasse dallée. Il avait un « bâton » duquel il tenait son pouvoir et qui n’était pas d’origine terrestre. Moïse était « un extraterrestre déposé sur la Terre ». (Lobsang Rampa, « Les clés du Nirvâna », éditions J’ai Lu, 1973, p. 71-72.)

Revenons au récit de Daniel Meurois. Le guide de ce dernier apporta cette précision à propos de Moïse :

« Ce que le profane connaît actuellement de l’œuvre de Moïse n’est que le dixième de ce qu’elle fut. Moïse connaissait les secrets du Sphinx et de la Grande Pyramide. Il a pénétré dans les salles souterraines (…). » (34)

Pour les gnostiques, a noté « Karma One », le Dieu de l’Ancien Testament, « Yahvé », est comparé à un démiurge, à un faux dieu, « un imposteur brutal et colérique venu installer une ère de servitude pour les êtres humains ».

Voici ce que dit à ce propos Daniel Meurois :

« Il est évident qu’avec un regard objectif le dieu de l’Ancien Testament se montre un dieu vengeur exigeant un total asservissement à ses volontés. Il entretient de ce fait la dualité entre le Bien et le Mal, ses élus et les autres. Il manifeste aussi incontestablement des soucis temporels. Mes propres recherches à travers les Annales akashiques m’inclinent à penser que plusieurs identités se cachent derrière ce dieu. Ce qui est trop souvent admis comme ‘Dieu’ se réfère en réalité souvent aux ‘Elohim’. ‘Elohim’ est un terme pluriel dont les Annales montrent clairement qu’il fait allusion à des êtres provenant d’un autre espace, d’un autre monde que le nôtre, et tentant d’asseoir un pouvoir sur Terre. A mon sens, on les a ‘angélisés et divinisés’ un peu facilement d’une façon globale.

Cela nous amène automatiquement à la thèse des visiteurs de l’espace tentant d’intervenir dans le schéma d’évolution de notre humanité à un moment donné de son Histoire. Ce sont ces archontes dont certains auteurs parlent ou encore ces êtres de la dimension de Enki et Enlil de la Tradition sumérienne. Les Annales laissent entrevoir que tous ces visiteurs n’avaient pas nécessairement les mêmes visées quant à leur rôle à jouer sur Terre. Certains d’entre eux ont voulu tendre une main ‘aidante’ à notre espèce tandis que d’autres ont eu une attitude purement colonialiste et dominatrice. Il est facile de comprendre que leur avance technologique leur conférait aisément les attributs du Divin et qu’ils en ont profité. » (35)

A propos de « Iahvé » (« Jehowah »), allez voir la tête qu’il a sur le site de Jelaila Starr (www.nibiruancouncil.com) : il a la tête d’un Reptilien ! J’ai reproduit cette illustration dans mon livre « Communications interdimensionnelles » (JMG éditions, 2007), au chapitre : « Sources extraterrestres ».

Vladimir Pravda évoque, dans son article, trois types de « favoritisme » (de la part de « Iahvé ») envers Moïse, les deux premiers concernant le « bâton » et le « serpent d’airain ».

« Un troisième type de favoritisme envers Moïse aura lieu lorsque Iahvé demandera que l’on construise tout l’appareillage complexe destiné à recevoir le témoignage. Les plans et tous les menus détails de la construction seront fournis par le Chef de Mission. Les humains n’auront plus qu’à se mettre à l’oeuvre selon ces directives. Il en ira de même lors de la construction du temple de Salomon qui n’est, en définitive, que la réalisation en dur de ce qu’avait été la tente du rendez-vous. » (V. Pravda) (36)

* Aucun Moïse ou plusieurs Moïse ?

A part sa mention dans l’Ancien Testament, il n’existe aucune preuve historique de l’existence passée de Moïse, et certains considèrent qu’il n’a pas existé. Ceci, cependant, est aussi absurde que de prétendre (ainsi que d’ailleurs le font certains) que Jésus n’a pas existé (compte tenu du fait qu’il n’a pratiquement jamais été mentionné ailleurs que dans le Nouveau Testament). Ces personnages n’auraient pas laissé une telle empreinte dans l’Histoire s’ils n’avaient eu aucune existence effective. En outre, il n’existe évidemment aucune source « psychique » sérieuse soutenant l’absence de réalité historique de ces deux personnages.

Dans un de ses livres, Claude Traks reprend, à propos de Moïse, la thèse (et l’ineptie) du rabbin Roger Sabbah, pour qui Moïse et Ramsès… ne font qu’un, Moïse n’ayant pas existé ! Ce serait Ramsès qui se serait révolté contre le pouvoir des prêtres car c’était eux qui avaient le pouvoir en Egypte. Autre monumentale ânerie soutenue par Roger Sabbah et reprise par Claude Traks : Abraham était Akhenaton (Salomon étant alors un descendant des Egyptiens) !

Aucune de ces inepties n’est évidemment validée par les sources « extraordinaires » consultées, qu’elles soient ou non de nature « psychique ». (Nous avons déjà vu cela pour Moïse : récit de George Hunt Wiliamson, de Daniel Meurois, etc. Quant à Akhenaton, lisez, de Daniel Meurois : « La demeure du Rayonnant », éditions Le Perséa, 1998.)

On notera que Claude Traks dit avoir « appris beaucoup de choses à travers » les livres d’Anne Givaudan et de Daniel Meurois. (Page 47 de « Les mensonges de la Bible, du Coran et de la Torah », éditions CommuniCare, 2005.) Il a dû « zapper » un certain nombre de choses puisqu’il entérine les inepties de Roger Sabbah sur l’inexistence, entre autres, de Moïse et d’Abraham ! (J’ai pour ma part assisté à deux conférences de Claude Traks, à Pau.)

Selon Roger Sabbah, les lettres hébraïques viendraient directement des hiéroglyphes égyptiens.

Certains universitaires ou écrivains, comme Jonathan Kirsk, prétendent que Myriam n’était pas la sœur de Moïse mais qu’elle aurait été une grande prêtresse et une prophétesse ayant eu ses propres disciples, et qu’elle aurait joué un rôle déterminant dans la libération des esclaves d’Egypte.

L’Exode est, quant à lui, grandement remis en question par la majorité des historiens.

« En effet, si plus d’un million de familles ont vécu dans le désert pendant 40 années, on devrait trouver des traces archéologiques de leur passage. Il n’en est rien ! Des générations d’archéologues ont retourné le désert dans tous les sens et rien… Pas un couteau, pas une pierre taillée, pas une trace… Les défenseurs de la thèse de l’exode répondent qu’il n’y a pas de trace car ils ne construisaient rien en dur. Cela me laisse perplexe ! Ils faisaient par exemple cuire le pain. On aurait dû retrouver des sortes de fours en pierre. Plus d’un demi million de familles, cela fait au moins 1 ou 2 millions de personnes. Même à notre époque, c’est énorme ! On a découvert des traces d’hommes, beaucoup plus anciennes, qui vivaient en petits groupes dans des sortes de campements. Mais ici, pas une trace !!! » (Claude Traks) (37)

Ce constat de l’absence apparente de la réalité historique du récit de l’Exode se heurte pourtant aux ressemblances mises en évidence par divers auteurs entre certaines composantes du récit mosaïque et la phénoménologie « ovnienne » (colonne de nuée et de feu, manne céleste, etc.).

Pourquoi n’a-t-on alors pas de trace archéologique de cet événement ? Je n’ai pas trouvé d’explication à cela. Notons par contre que des personnages jugés mythiques par les historiens, comme Hermès, ont en fait existé dans un lointain passé, si l’on se réfère à certaines sources « paranormales ». Nous venons de voir cela à propos d’Hermès/Thot. (Voir l’info donnée par le guide de Daniel Meurois. Il existe d’autres sources de ce type.)

Le fait que Moïse ait pu être en fait un Egyptien « choque » évidemment certains individus. Précisons, à ce sujet, que Sigmund Freud, le père de la psychanalyse, soutenait l’origine égyptienne de Moïse. Il avait raison sur ce point, si l’on se réfère au récit de Daniel Meurois mentionné plus haut, contrairement à ce que pensait le kabbaliste Grad.

Dans les années 1980, je me rappelle avoir entendu, dans une émission de « Le boulevard de l’étrange » (sur France-Inter), ce dernier fulminer contre Sigmund Freud, affirmant, de façon péremptoire, que Moïse était bien un Hébreu ! Il y a donc quelque chose de vrai dans la thèse de Roger Sabbah, mais cela ne signifie pas pour autant que Moïse n’a pas existé !

Je mentionne, ci-après, une autre source « paranormale » à propos de Moïse. Lors d’une « canalisation », Jésus (ou « Jésus ») a dit à Eugène Whitworth qu’il y a eu trois Moïse :

« ‘Mo-se’ est simplement un mot égyptien qui, anciennement, voulait dire ‘enfant’ ou ‘enfant de’, et qu’on retrouve dans notre Talmud sous la forme de ‘Mosheh’. Le premier ‘Mosheh’ était un jeune homme à l’époque du juste et puissant pharaon Amenhotep IV, qui devint le premier véritable prêtre mystique de l’histoire et changea son nom pour celui d’Akhenaton. Le jeune ‘Mosheh’ fut formé à l’université du Dieu Soleil, le dieu Ra, à Héliopolis. Lorsque le puissant pharaon mourut, sa religion mystique fut renversée par les puissants prêtres d’Amon, et les disciples de la vraie religion furent envoyés à un fort abandonné des Hyskos, près de la cité d’Avaris. Là, les disciples du Dieu Unique s’organisèrent et choisirent ‘Mosheh’, dont le nom égyptien était ‘Osarsiph’, pour les guider. Ils fondèrent une confédération et élaborèrent une convention stipulant qu’ils ne fabriqueraient ni n’adoreraient aucune image de Dieu ; ils ne devaient en outre accorder aucun respect particulier à des animaux sacrés.

Au début, le guerrier ‘Mosheh‘ réussit à reconquérir une bonne partie de l’Egypte avec l’aide des tribus sémites qui avaient été asservies par les faux prêtres, et des Jébuséens de Canaan. Mais le cours de la guerre changea, les armées furent détruites et les alliés mis en déroute dans les prairies de la région du Sinaï. Quelques-uns furent poursuivis à travers les prairies jusqu’aux rives du Jourdain. C’est à cet endroit que disparut le premier ‘Mosheh’. Un prêtre guerrier, commandant originaire de Shechem, s’enfuit avec ses compagnons dans le centre de la péninsule du Sinaï et devint ‘Mosheh de Shechem’, c’est-à-dire l’Enfant de l’Egypte originaire de Shechem. C’étaient des Cananéens, et ils eurent tôt fait de conquérir les petites tribus de la région et de leur imposer le Dieu de la Guerre, Israël, symbolisé par le veau d’or. Le premier ou le troisième ‘Mosheh’, ou Moïse, prit avec lui les esclaves hébreux de la région du delta en Egypte et, avec leur bétail, s’enfuit vers le sud à travers le Goshen et ensuite sortit d’Egypte dans la partie sud de la péninsule du Sinaï.

Bientôt ce Moïse établit une convention et des lois écrites pour les prêtres et les laïques survivants de l’Atonisme du puissant pharaon Akhenaton, que l’on appela ‘Livre de la Convention’. Il était fondé sur l’accord d’Avaris et englobait la plupart des éléments de l’Atonisme, notamment la circoncision universelle, des règles alimentaires et sanitaires, une loi interdisant les images de Dieu, ainsi que des règles et des lois éprouvées contre le vol, le meurtre, les faux témoins, la convoitise, l’adultère, et pour le respect dû à la famille et aux parents. Cette constitution fut mise en vigueur en toute simplicité lors d’une cérémonie sur le Mont Sinaï, et voilà pourquoi les Dix Commandements proviennent du puissant pharaon mystique Akhenaton et non de Dieu.

Au bout de quarante ans, les deux groupes sous la conduite de deux Moïse, qui étaient deux personnages distincts, furent à nouveau réunis. Il y eut le problème du veau d’or, et ils furent alors dirigés par un troisième ou un quatrième Moïse. Mais il est clair que nous avons au moins trois Moïse, un véritable Egyptien et deux autres : un Cananéen et un autre qui était peut-être un mélange des deux. Plus tard, les Lévites, qui n’étaient autres que les héritiers des prêtres d’Aton, firent des trois Moïse un seul et même personnage, ajoutant des mythes pour donner à ces tribus faibles une raison d’être unies et fortes. Aucun des Moïse ne fut un grand chef religieux, mais chacun d’eux fut un grand homme. Le passé mystique du Moïse composite dont on ne retrouve aucune trace dans les annales fut ajouté plus tard par les Lévites et les Scribes. » (38)

On ne trouve aucune trace, dans ce récit, des composantes extraterrestres de l’histoire mosaïque.

En outre, on aura remarqué que le premier Moïse, l’Egyptien, a vécu sous le pharaon Akhenaton, et non sous Ramsès II. Ce qui ne correspond pas vraiment aux autres sources évoquées ci-dessus.

Notons à ce sujet que Daniel Meurois, qui a revécu une vie antérieure en Egypte à l’époque d’Akhenaton, mentionne l’existence de Moïse sous Ramsès II :

« Quant au personnage de Mayan-Hotep, les Annales du Temps ne m’ont pas conté quelle fin il connut. Elles révèlent cependant qu’il prit à nouveau un corps, quelques générations plus tard, à la Cour du pharaon Ramsès II. C’est là qu’il devint Moïse, parachevant ainsi la croissance de son être profond connu aujourd’hui par quelques-uns sous le nom de Morya, l’un des piliers de la Fraternité de Shambhalla. » (39)

8. Adam et Eve, et le péché originel :

Voici une version différente du mythe du péché originel, en relation avec notre sujet :

Lobsang Rampa a précisé que ce qu’on appelle le péché originel n’a rien à voir avec le sexe ni avec quoi que ce soit de charnel.

« C’est une notion abstraite. Le péché originel, c’est l’orgueil. Le fait qu’une créature inférieure s’érige à l’égal des dieux. L’homme et la femme s’étaient révoltés contre les Dieux. Le Paradis terrestre, c’est la Terre, encore neuve, qui commençait à peine à s’organiser pour être la demeure d’une race nouvelle, la race de l’Homme.

Avant que l’Homme, tel que nous le connaissons, apparût sur cette Terre, il y eut une autre race assez semblable. Aucun rapport avec le singe velu de la tradition populaire, mais tout à fait différent de nous et vivant sur de tout autres continents, depuis longtemps disparus sous la surface des mers pour laisser place à d’autres continents et à d’autres populations.

Ces hommes n’étaient pas tout à fait bâtis de la même façon que nous. Leur peau était violette. Ils étaient plus gros et plus grands que les humains d’aujourd’hui. Ils étaient aussi très intelligents. Trop intelligents pour leur propre bien, il faut le croire, et c’est eux qui vivaient dans ce qu’on appelle le Paradis terrestre.

Selon de très vieux textes, la Terre est une colonie. »

Elle a été peuplée par des êtres venus de l’espace.

« En ce temps-là, certains de ces visiteurs vinrent au Paradis terrestre pour observer la nouvelle race, la race violette. Ces visiteurs étaient, par rapport à l’Homme, des géants. Ils étaient, en fait, deux fois plus grands que les habitants de la Terre. De là nous viennent ces souvenirs, transférés dans les légendes, des jours où des dieux, des géants, vivaient sur cette Terre.

Les visiteurs, qui, finalement, n’étaient guère que des humains d’une espèce différente, fraternisèrent un peu trop librement avec le peuple violet. Ils le traitèrent avec trop d’amitié, ce qui donna aux gens de la Terre une trop haute idée de leur importance. Ils crurent que si les dieux s’associaient à eux, c’était parce qu’ils étaient merveilleux. Ils furent impressionnés par les armes et les instruments étranges que les dieux visiteurs avaient amenés avec eux ; par les boîtes à images, les étranges lucarnes par où des sons et des voix arrivaient d’une source inconnue, et ils se demandèrent comment ils pourraient renverser ces dieux, ces visiteurs, afin de garder tous ces objets miraculeux pour eux-mêmes.

De mystérieux véhicules, connus sous le nom de chars des dieux, parcouraient le ciel, jour et nuit, comme des torches enflammées. Les dieux éteint très occupés à pourvoir au bien-être des habitants de la nouvelle Terre, mais ils avaient encore le temps de fraterniser avec eux.

Un plan fut ourdi. Une jeune femme particulièrement belle devait séduire un des visiteurs et, pendant ce temps, profitant de l’inattention de ce dernier, dont le rôle était de surveiller, les hommes tueraient les dieux.

Les dieux, cependant, eurent vent de la chose. Ils se rendirent compte que la race humaine était infiniment perverse, qu’elle nourrissait des pensées traîtresses, convoitait le pouvoir, était pleine d’orgueil. C’est ainsi qu’ils chassèrent l’humanité de ces lieux particulièrement enchanteurs. De là, la légende d’Adam chassé du Paradis terrestre par des anges brandissant des glaives flamboyants. Maintenant, réfléchissez. Si un sauvage qui n’a jamais vu d’avion voyait soudain un de ces appareils traversant le ciel en vrombissant, ne penserait-il pas qu’il s’agit d’un char des dieux ?

Au cours des temps, l’évolution naturelle de la Terre a provoqué des séismes, des tremblements de terre. Des continents se sont enfoncés et d’autres ont émergé. La plupart des habitants de la Terre ont été détruits dans diverses catastrophes, mais certains en ont réchappé et se sont réfugiés sur de hautes terres et, parmi leurs descendants, on en trouve encore qui ont conservé cette mémoire ancestrale. Et même certains traits ancestraux. Certains indigènes de l’Afrique noire ont une peau aux reflets violets… »

Il fut donc un temps où des êtres venus de l’espace, identifiés à des dieux, vinrent sur Terre.

« Ils étaient bons et bienveillants. Les humains tentèrent d’abuser de cette bonté. Le péché originel de l’Homme n’est certes pas l’acte sexuel, qui est une fonction naturelle, mais l’orgueil et la rébellion. » (40)

9. Deux types de manifestations :

Nous avons vu l’implication de deux types d’intelligences extraterrestres dans certains phénomènes de type religieux, qu’il s’agisse d’apparitions mariales ou de « miracles » attribués, dans la Bible, à Dieu.

• Certains phénomènes relèvent (c’est le cas de quelques apparitions mariales) d’une intelligence de type « multidimensionnel » utilisant, si je peux dire, les services d’une technologie extraterrestre afin de faire passer un message de type spirituel. (Voyez ce que j’ai écrit à propos de la collaboration entre l’Alliance galactique et la Hiérarchie planétaire.)

• D’un autre côté, nous avons des manifestations qui, manifestement, ne peuvent être attribuées au même type d’intelligence extraterrestre que le précédent. Dans ces cas-là, il y a des destructions et un « comportement guerrier » évident. C’est le cas de Sodome et Gomorrhe, bien sûr, mais c’est aussi le cas de certaines actions destructrices attribuées, dans le récit biblique, à « Yahvé », donc à Dieu. Ce qui est tout a fait incompatible avec la nature de ce dernier !

Nous retrouvons ici les deux grandes catégories de visiteurs de l’espace ayant interagi avec notre planète : ceux qui travaillent « en accord avec le Plan divin » et ceux qui travaillent « pour eux-mêmes ». (Il convient d’ajouter une troisième catégorie : ceux qui sont là seulement – dans une approche de type ethnologique – en tant qu’observateurs.)

Alain Moreau

Références :

  • 1. Jean Sider, « Ovnis : le secret des aliens », éditions Ramuel, 1998, p. 234-236, 221.
  • 2. Gildas Bourdais, « Enquête sur l’existence d’êtres célestes et cosmiques », éditions Filipacchi, 1994, p. 334-335.
  • 3. Ibid., p. 336.
  • 4. Ibid., p. 336-338.
  • 5. Jean Sider, « Ovnis : le secret des aliens », op. cit., p. 238.
  • 6. Anne et Daniel Meurois-Givaudan, « Terre d’émeraude », éditions Arista, 1983, p. 130-131.
  • 7. Jean Sider, « Ovnis : le secret des aliens », op. cit., p. 232, 229-230, 220, 215.
  • 8. Jean Sider, « Lumières dans la nuit », n° 358, novembre 2000, p. 35-36.
  • 9. Giorgio Dibitonto, « Anges en astronef », éditions Ramuel, 1995, p. 68, 87-88, 94, 96, 101-104.
  • 10. Jean Sider, « Ovnis : le secret des aliens », op. cit., p. 237.
  • 11. « Partage international », n° 254, octobre 2009, p. 6-7.
  • 12. Michel Coquet, « Nouvelles Dimensions », JMG éditions, 2004, p. 62.
  • 13. Max Heindel, « Cosmogonie des Rose-Croix », Association Rosicrucienne, édition de 1972, p. 370.
  • 14. Earlyne Chaney, « Initiation dans la Grande Pyramide », éditions Arista, 1991, p. 79.
  • 15. Soria, « Voyage », éditions Ariane, 2002, p. 153.
  • 16. Anne et Daniel Meurois-Givaudan, « Récits d’un voyageur de l’Astral », éditions Arista, 1983, p. 149, 193.
  • 17. Isabelle Bourdial et Julie Coquart, « Science et vie », mai 2002, p. 46-55.
  • 18. Paul Misraki, « Des signes dans le ciel », op. cit., p. 247-250.
  • 19. Joseph Whitfield, « La quête éternelle », éditions Vivez Soleil, 1991, p. 109.
  • 20. Jacob Lorber, « Grand Evangile de Jean », tome 8, éditions Hélios, 2002, p. 136-138.
  • 21. George Hunt Williamson, « Les gîtes secrets du Lion », éditions J’ai Lu, 1972, p. 147-187.
  • 22. Lobsang Rampa, « L’ermite », Les Editions de l’Homme, 1971, p. 211.
  • 23. Earlyne Chaney, « Initiation dans la Grande Pyramide », éditions Arista, 1991, p. 68-69.
  • 24. Zecharia Sitchin, « Les guerres des dieux et des hommes », éditions Ramuel, 2003, p. 311.
  • 25. Michel Coquet, « O. V. N. I. à la lumière de la Tradition », éditions L’Or du Temps, 1992, p. 110-111.
  • 26. Ibid., p. 81-83.
  • 27. Paul Misraki, « Des signes dans le ciel », op. cit., p. 75-80, 84-85, 70-72.
  • 28. George Hunt Williamson, « Les gîtes secrets du Lion », op. cit., p. 200-202.
  • 29. Anne et Daniel Meurois-Givaudan, « Récits d’un voyageur de l’Astral », op. cit., p. 193.
  • 30. George Hunt Williamson, op. cit., p. 209-210.
  • 31. Daniel Mavrakis et Marie-Pierre Olivier, « Les objets volants non identifiables », éditions Robert Laffont, 1986, p. 34.
  • 32. Vladimir Pravda, « Le bâton de Iahvé », « Top secret » n° 32, août/septembre 2007, p. 50-55.
  • 33. Anne et Daniel Meurois-Givaudan, « Récits d’un voyageur de l’Astral », op. cit., p. 268-271, 104, 229-230.
  • 34. Ibid., p. 230.
  • 35. Interview de Daniel Meurois par Karma One, « Nexus », n° 53, novembre/décembre 2007, p. 40.
  • 36. Vladimir Pravda, op. cit., p. 55.
  • 37. Claude Traks, « Les mensonges de la Bible, du Coran et de la Torah », éditions CommuniCare, 2005, p. 69-70, 131.
  • 38. Eugène E. Whitworth, « Les neuf visages du Christ », éditions Ariane, 1996, p. 12-14.
  • 39. Daniel Meurois, « La demeure du rayonnant », éditions Le Perséa, 1998, p. 412.
  • 40. Lobsang Rampa, « Les univers secrets », Les Editions La Presse, 1972, p. 211-213.

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