Résonance

La Source de l’Ancien et du Nouveau Testament

Mikoto Masahilo Nakazono

L’étude de Mikoto Masahilo Nakazono dans sa globalité est intéressante car elle nous rapproche de la vérité des sons de la langue originelle, que chacun peut appréhender, puisqu’elle est inscrite dans notre ADN d’humain adamique.

Néanmoins dans le résumé plus que succinct de la troisième partie, les déductions diagonales relatives à l’élection d’un peuple et sa mission ne me semblent pas refléter les deux premières oeuvres de l’auteur. N’ayant pas lu le livre de Mikoto Masahilo Nakazono, je ne suis pas à même de juger, mais je pense que ce résumé fait à la va-vite ne transmet pas la valeur de l’oeuvre, mais oriente le sujet là où l’auteur n’a peut-être pas voulu aller. Néanmoins, en hommage à la vérité émise dans les deux premières parties, je vous retransmet la totalité, sachant pertinemment que ce résumé ne peut en aucun cas refléter la volonté de transmission de l’auteur. Ces livres sont actuellement indisponibles, donc nous ne sauront la vérité que  lorsque ils le seront.

Ce qui est certain, c’est que pour les avoir un peu pratiqué, je peux dire que les kotodamas sont innés en chacun de nous, peu importe qui nous sommes, cette compréhension est inscrite au plus profond de notre être intérieur, nous connaissons cette vérité.


Cette pratique existe aussi dans la tradition hébraïque et s’appelle le Tserouf et fut développée par Abraham Aboulafia. Le Tserouf étant une méthode de libération de l’âme captive des chaînes de la matière, elle n’a bien entendu pas été abordée dans la démonstration binaire de ce résumé que j’ai longtemps hésité à mettre à la corbeille, avant d’appuyer sur le bouton « publier »… Mais l’honnêteté étant primordiale, je l’ai bon gré mal gré, publiée…! je vous laisse le soin de vous faire votre propre opinion.

Miléna

Une introduction à Nakazono se trouve dans la première partie dédiée à son livre :  Inochi. Le livre de la Vie

La seconde partie est dédiée à son second livre : La Source de la Civilisation Actuelle

Le livre La Source de l’Ancien et du Nouveau Testament reprend les principes du Kototama et les informations données par les documents Takeuchi pour expliquer la Bible, car, pour Nakazono, la Bible a été « codée » selon le langage et la pensée du Kototama, qui était à une époque reculée (-8000 ans), universelle.

En résumé, Nakazono explique qu’une race « d’homme-dieux » dont le centre se trouvait au Japon (plus grand avant des cataclysmes), avaient civilisés la Terre entière, donnant naissance aux anciennes civilisations, mais que voyant l’attrait des hommes pour l’expérience de la physicalité, du désir matériel, ils acceptèrent (avec beaucoup de mal) que l’humanité se réalise en ce sens.

Le Kototama est un système qui associe les voyelles (AEIOU) à des plans d’existence, des degrés/densités de matière.


C’est ainsi que l’univers est constitué, et c’est la conscience des individus qui détermine l’étendue de la perception. Cette conscience dépend de ce que l’individu a assimilé et intégré.

Les trois types de civilisations avec l’orientation prépondérante (U, A, ou I)

– Le U correspond aux plans de la force vitale, du désir et des sens.
– Le O correspond à l’intellect et à la mémoire, qui permet à l’expérience de se réaliser.
– Le A correspond au coeur (l’étincelle). S’il est « activé », il offre un passage à la dimension E, qui est le jugement de l’esprit. Par jugement, il faut entendre la capacité d’agir sur la matière, la capacité de créer, de nommer les phénomènes.
– C’est le plus haut niveau, qui est associé au I, l’essence de la vie.

Selon l’alignement et l’assimilation de ces plans intérieurs comme extérieurs, les individus forment différents types de sociétés.

La civilisation globale (-10000 ans) était orientée vers l’esprit. Mais dès 8000 ans, puis vers 5000 ans, ce contact avec l’esprit (dimensions EI), a été rompu par l’attrait de plus en plus fort des humains pour la matière, pour « l’objectivité », qui donna lieu à la science. C’est donc un autre type de société qui s’instaure, basé sur la compétition, la prédation, et le pouvoir du plus fort.

Selon le Kototama, une société de type orientée vers l’objectivité et la science est alignée sur le principe Kanagi, tandis qu’une société orientée vers la subjectivité, la religion et les arts, est alignée sur le principe Sugaso.

La Bible montre que le principe Sugaso a été écrasé par tous les moyens possibles et c’est maintenant le principe Kanagi qui est répandu sur toute la planète. Il montre ses limites, et la science en cherchant l’origine de la matière en arrive au vide.

C’est le signe qu’un changement se prépare et que le type très ancien de société basé sur l’équilibre des deux principes précédents (Futonolito) va devoir réapparaître pour que les conséquences du matérialisme n’annihilent pas l’humanité toute entière.

La matière est due à la force de gravité du « U » qui accumule tout, qui désire tout posséder.
L’esprit est du à la force expansive du « A), qui rayonne autour d’elle.

Nous avons ces deux forces en nous, et notre alignement des plans intérieurs est différent selon si l’on est orienté dans un sens ou dans l’autre. Cependant, nous avons connus des civilisations de type U et A, de sorte que ce qui est demandé aujourd’hui est une civilisation orientée sur le E, le résultat de l’union des deux forces (masculin/féminin, yin/yang, gravité/électromagnétisme, etc) car seul la puissance créatrice et sage du E est directement liée au principe de vie I.

Autrement dit, il faut à la fois une forte individualité et une intelligence du coeur. Séparé de la vie I, on ne peut qu’errer dans la dualité.

« Les humains ont la capacité de nommer. Nommer, c’est créer.

La conscience humaine perçoit les phénomènes, qui sont en fait seulement que des structures ou des assemblages de rythmes de vie. Quand la vibration du cerveau se synchronise avec eux, son rythme change.

Le rythme de cette synchronisation, manifestée dans la parole humaine, est kana, le vrai nom des phénomènes. »

Interprétation de la Bible selon le Kototama

La Genèse

 

Les huit rythmes pères donnent les sept espaces (le 8ème, entre N et T, est lié au spirituel et ne peut être perçu qu’avec la dimension A.

Ce 8ème espace est un point immobile, celui du commencement).

La Genèse est la création de l’univers selon le point du vue du Principe Sugaso (qui prend le A comme base). C’est l’étincelle de vie A qui éclaire le chaos.

Mais cette apparition de la lumière ne peut pas comprendre ce qu’elle voit s’il n’y a pas les rythmes pères T K S H Y M L N.

Ce sont comme huit coupures qui font le temps, et les segments entre les coupures font l’espace. Ainsi, l’énergie de la vie s’exprime sous une octave.

La Bible y fait référence en parlant des sept jours.

Le jardin d’Eden est le monde a priori. Nous avons chuté dans le monde a posteriori.

L’arbre de la vie et l’arbre de la connaissance du bien et du mal sont la dimension de vie I et sa capacité de jugement E. Le centre de l’Eden est donc IE. Il y a quatre rivières, car le monde a priori se manifeste dans le monde a posteriori au travers des quatre dimensions A O U E.

Le fait qu’Eve ait été faite depuis une côte d’Adam signifie que le monde a posteriori a été fait avec le monde a priori. Adam est le Verbe, Eve est l’écriture.

Dieu (God) dans le Kototama est KOTO. KO TO veut dire émergence de la conscience.

Avec les huit rythmes pères, K-o-t devient G-o-d. De même en japonais, Dieu se dit Kami, KA est le son de l’étincelle de vie qui crée la dimension des phénomènes (MI).

KAMI est la lumière manifestée dans l’espace de notre corps, avec ses capacités physiques et spirituelles.

 

La vie I-WI : Le chaos originel U, la division sujet (A)-objet (WA), qui donne les dimensions a posteriori WE WO et WU.

La Trinité est, comme le dit Lao-tseu, « le 1 qui crée le 2, qui crée le 3 et le 3 qui crée toute chose. »

Dans le Kototama, c’est le U qui crée le A, le A qui crée le WA, et le WA qui crée le WU, WO, et WE.

Dans le christianisme, c’est le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Dans l’hindouisme, c’est Shiva, Brahma, et Vishnu.

« Le premier désir de la vie universelle est de créer un miroir pour refléter son activité.

La dimension WA est, avant tout, la capacité humaine et la création du corps humain. Les énergies de toutes les dimensions sont focalisées et structurées en cellules. Des groupes de cellules forment nos organes et systèmes, qui s’unissent pour former le corps humain. »

Dans la Genèse, la Chute est l’identification du sujet avec l’objet, de l’individu avec son corps. Il considère alors le monde matériel comme la vraie réalité. Dans ce contexte, la femme représente les sens physiques et leurs désirs, et le serpent représente la connaissance acquise au travers de cette activité, et la mémoire stockée de l’expérience a posteriori des sens physiques.

« Le corps humain est l’expression permanente de la dimension de la vie, mais les sens a posteriori ne peuvent pas reconnaître l’existence du monde a priori. (…) Cet aspect de l’être a posteriori est visible dans le mot « woman » (femme) : WU-MAN. »

Le serpent symbolise la dimension WO basée sur le U, limitée.

Notre civilisation moderne est basée sur ce « serpent ». La connaissance du monde est apprise par la mémoire, et pas par compréhension directe. Les enfants doivent apprendre tout par coeur, ils ne sont pas en lien avec la réalité derrière les phénomènes. Dans notre société, l’écriture est prépondérante, elle mène à de nombreuses interprétations erronées.

Après la Chute, nous avons mis des « vêtements », des « peaux », qui sont les filtres qui nous séparent de la réalité.

La Chute est la perte du prince de vie, les cinquante sons du Kototama.

L’arbre de vie est la dimension I-WI de laquelle nous nous sommes coupés. La vie, « life », est traduisible en LA I FU : LA est la circulation de l’I, l’énergie de vie, dans FU, le corps. Arbre, « tree » est traduisible en TU LI, TU est un sens physique, LI est l’aspect permanent de cette séparation.

Les chérubins aux épées flamboyantes représentent la dimension de vie I E. Les chérubins sont les huit rythmes pères de la dimension I. Le battement de leurs ailes définit l’espace, comme l’action tournoyante de leur épée. Dans chaque tradition, partout dans le monde, l’épée fait référence à la dimension E. La dimension E fait le lien entre la dimension a priori et le corps manifesté. Les chérubins empêchent le retour à la vie présente dans l’énergie du « vide » de l’Eden.

Cette énergie du « vide » est également donnée dans le symbole de l’oiseau (O-ho toli). Il se retrouve dans le phénix, l’aigle américain, l’ibis d’Egypte, etc.

Cet oiseau symbolise le principe de Futonolito, celui de la plus haute capacité de l’homme.

Caïn et Abel

Caïn représente la dimension U, Abel la dimension A (opposition Kanagi/Sugaso à nouveau). Meurtre d’Abel : même symbole que la tentation d’Eve par le serpent. Caïn est CA IN, comme dans Kanagi. C’est la civilisation scientifique matérialiste. Dans le système Kanagi, le U domine toujours le A, le matériel domaine toujours le spirituel. Cette nouvelle civilisation est caractérisée par la lutte permanente entre l’esprit et la matière.

Le fait que les « fils des dieux » (Nephilim) prennent les filles des hommes signifie la corruption de l’humanité vers le principe Kanagi, car « même les hommes-dieux, héros de la seconde civilisation, tombent dans la dimension U ». Les élites elle-mêmes utilisent leur connaissance de la dimension de la vie pour satisfaire leurs désirs physiques.

Les « fils des dieux » étaient les enfants ou descendants des hommes-dieux. Ils étaient les êtres a posteriori qui connaissaient le principe de vie, mais seulement dans l’ordre U E O.

« Les civilisation spirituelles pèchent aussi contre la vie quand ils nient la valeur de leur nature physique. (…) Je pense que les hommes-dieux souhaitaient changer le point de vue qui pouvait donner lieu à de telles pratiques. (…) Mais nombre d’hommes-dieux qui travaillaient à l’instauration de la seconde civilisation [matérialiste et scientifiques] en étaient attristés et regrettaient leur choix. »

Dans ce contexte décadent, Noé était le seul à avoir un esprit fort, le seul à chercher la vérité. Quand les dieux décidèrent de « nettoyer » les traces de la première civilisation pour pouvoir rebâtir la nouvelle sur des bases épurées, et qu’ils envoyèrent le Déluge, Noé préserva la connaissance ancienne en créant une « arche ».

Noé appartenait au principe Sugaso. En langage Yamato, arche se dit hakofune.

HA KO signifie « rythme des sons enfant » et aussi « une boîte ». Donc, c’est « les rythmes des sons enfants dans une boite ». C’est la définition des rythmes de vie individuels dans la boite du cerveau. HA est l’émergence des mots, un par un, et KO est l’enfant, le bébé. FU veut dire flotter et NE est le son. Ce mot, hakofune, montre donc que les sons enfants, nés de la bouche humaine en tant que sons physiques, sont emportés par le flot du souffle.

Nakazono détermine, avec les mesures bibliques de l’Arche, qu’elles correspondent aux sons du Kototama.

Il dit que les nombres donnés dans la Bible sont toujours symboliques. Il en conclut que le principe Sugaso a été caché dans l’arche, scellé avant que le déluge amenant la nouvelle civilisation ne détruise tout. Ainsi, au cours des âges sombres qui s’annonçaient, Noé a pu préserver la vérité pour endurer la nouvelle civilisation.

Nakazono note que parmi les dieux, tous n’étaient pas d’accord sur l’élimination de la première civilisation. On perçoit donc une tristesse derrière certaines phrases de la Bible.

« Noé appartient à la dernière époque de la première civilisation, mais il a s’est engagé à préparer la venue de la seconde. Sa tâche est de fournir des symboles pour cacher le principe de vie, et de donner des mythes à ses descendants qu’ils prendront comme des vérités littérales. »

 

La Tour de Babel

La langue unique ne peut être que les 50 sons du Kototama.

La construction de la tour de Babel signifie que les hommes cherchaient à saisir le contenu total du principe de vérité. Mais ce principe est caché et l’humanité doit aller vers le matérialisme, la Tour est détruite et les hommes sont réprimés. BA est un double HA, HA signifie un son unique, BA signifie de nombreux sons, de nombreux mots.

BE-L est le double son de HE-L, signifiant séparer, réduire. Babel signifie la réduction du nombre de sons, la perte de la langue humaine complète. C’est aussi la réduction de la conscience humaine.

La Bible fait partie de ce plan de réduction de la conscience. Il fallait plonger l’humanité dans la dualité Kanagi/Sugaso.

« Une fois le principe de vie caché, il y avait encore des prophètes capables d’atteindre la dimension A.

De temps en temps, certains avaient des visions appartenant au plus haut niveau de conscience. Ils ont du savoir quelque chose du Principe Kototama. Même s’il était alors caché, une tradition ésotérique orale a pu survivre. »

Abraham

Il représente la dualité des dimensions A et U. C’est A BU RAM. Sarai, qui devint Sarah, représente l’expression écrite du principe de son mari.

Le frère d’Abram, Lot, représente la totalité de la dimension O. Le pharaon est la connaissance née de l’ordre Sugaso. Sodome symbolise la connaissance et vision du monde résultant des désirs de la dimension U. Tout cet épisode peut se lire comme une prophétie de la civilisation actuelle, basée sur les dimensions U O.

Il fallait créer un Peuple Elu qui puisse soutenir la difficulté de la tâche de mener l’humanité dans le matérialisme scientifique.

Il fallait qu’il soit isolé du reste des populations, et c’est à cela que servait la circoncision. Aujourd’hui, ils ont réussi leur mission car toutes les nations du monde ont accepté le pouvoir de l’or et le point de vue du Peuple Elu.

Abram appartient encore à la dimension A, tandis que Lot développe le U E O du principe Kanagi. C’est un jeune homme travaillant au développement de la société matérialiste pour créer une civilisation permettant la satisfaction des désirs physiques. Abram reste donc dans une dimension supérieure à celle de Lot.

Sodome a été détruite car elle cherchait uniquement à satisfaire ses désirs physiques plutôt que de penser au développement à long terme de la civilisation matérialiste.

Il a donc fallu la sacrifier car elle ne servait à rien.

Des humains réduits à la dimension animale n’ont pas de principe, pas de but, et ils détruisent toute mission. Les hommes-dieux les ont supprimés. Lot et sa famille quittèrent Sodome avant sa destruction.

Sodome est une image de notre société; les sens physiques et leurs désirs passent en premier; et toute discipline, tout sens moral est considéré comme limitant la liberté de l’individu. Dans cette société, quiconque désire prend ce qu’il veut, sans penser aux conséquences.

Dieu a ordonné à Abraham de « tuer » la voie de la vérité de sorte que la civilisation matérielle puisse être développée.

Il a donc cherché à sacrifier son propre fils. Il accepta l’ordre de Dieu d’accomplir ce rituel représentant l’orientation vers le sacrifice de la civilisation Kanagi. La nature de cette civilisation est principalement masculine, elle cherche à s’étendre sans fin.

Le combat de Jacob avec l’ange a la même signification d’une lutte entre la voie spirituelle A et la voie matérialiste U. Il est divisé intérieurement, et finit par choisir Kanagi. Quand Rebecca avait entendu qu’elle allait donner naissance à deux races, il était question des points de vue conflictuels Kanagi et Sugaso.

Le « droit d’aînesse » d’Esaü qu’il vend à Jacob, signifie qu’il permet à Jacob (représentant le principe Kanagi) de guider la civilisation. Dans notre société, tout aspect spirituel est contrôlé par le pouvoir matérialiste.

Aujourd’hui, « nous sommes nés avec un point de vue limité, nous vivons dans le courant dominant de cette civilisation et sommes incapables de voir au-delà. Il influence chacune de nos actions; c’est notre karma et notre fardeau. Dans notre société, la dimension de la vie universelle est hors de portée. Tout ce que nous connaissons est la dimension individuelle.

Notre réalité est comme les morceaux d’un miroir brisé. Nous voyons des fragments dispersés, dénués de sens; nous tenons les morceaux sans savoir comment ils pourraient être assemblés pour faire une totalité. Pour purifier cette civilisation, nous devons aller au-delà de la notion d’individu. Pour mettre un terme au cercle vicieux du karma, nous devons retrouver la véritable connaissance, et faire renaître le vrai jugement de la dimension de vie. »

L’Exode

 

Les rythmes pères du Kototama se synchronisent avec les dimensions mères pour créer les sons enfants.

La séparation par les rythmes pères est le temps, l’espace est créé entre chaque son enfant. Tous les phénomènes apparaissent.

Il y a sept espaces entre les huit rythmes.

Cinq dimensions, avec sept espaces, donnent une somme de 35 phénomènes.

Il y en a 35 de plus du côté spirituel. Cela explique le nombre de 70 descendants de Jacob.

L’Egypte appartenait encore au principe Sugaso, où la religion et l’art était prépondérant.

Dans le douzième chapitre de la Genèse, Abraham va en Egypte pour répandre l’idéologie Kanagi. Sa femme Sarah représente cette idéologie qu’il a ramené dans la maison du Pharaon. Les leaders de l’Egypte ont commencé à s’intéresser au principe Kanagi et ce fut le début des plaies d’Egypte. Abram n’a pas été honnête, car son idéologie était clairement opposée à celle de l’Egypte. L’Egypte a commencé à se fragmenter, son pouvoir était brisé. Les Egyptiens se tournèrent vers les Hébreux car ils avaient maîtrisé les aspects matérialistes de la civilisation. De plus, ils pouvaient s’opposer aux chefs de l’Egypte car à l’époque, ils n’étaient plus vraiment des hommes-dieux mais des humains ordinaires sans réel pouvoir, qui avait juste un statut.

Finalement les Egyptiens se révoltèrent et jetèrent les fils des Hébreux dans le Nil. Leur idéologie fut réprimée. C’est à ce moment que Moïse entre en scène. Sa mère le protège de la mort, et il est placé dans un panier qui part à la dérive sur le fleuve.

Au Japon on dit que la Déesse Izanami et le dieu Izanagi font un enfant « sans os » qui est laissé à dériver dans un panier sur le fleuve. L’enfant est sans os ce qui signifie que le courant de la vie est brisé. Il y a toujours au Japon une cérémonie Shinto où on laisse dériver de petits bateaux dans les fleuves. Personne ne se souvient de l’origine du rituel.

Le fleuve représente la dimension WO de la seconde civilisation, la connaissance orientée sur le matérialisme.

Moïse a grandi chez le Pharaon, orienté sur la dimension A. Quand il a pris connaissance de sa mission, il s’est rebellé et devint le représentant du principe Kanagi. Il s’est immédiatement retrouvé en conflit avec le Pharaon. Le Pharaon lui permit de quitter l’Egypte. Mais le peuple égyptien avait commencé à écouter Moïse et voyaient les bénéfices du matérialisme. Il est clair que Moïse était guidé par des forces supérieures, car il rencontre un ange à Horeb.

Pour battre les égyptiens, Moïse monta une campagne de propagande avec les hommes-dieux pour montrer qu’ils étaient plus puissants que les divinités égyptiennes. A l’époque, toute cette région était sous l’influence du dieu lune Sugaso, et les populations n’étaient pas aptes à recevoir les adeptes du dieu étoile des Hébreux.

Les hommes-dieux entraînèrent nuit et jour les Hébreux à leur mission, en tant que Peuple Elu. Ils devaient y croire pour leur donner le courage de développer la civilisation matérialiste. Et pour leur donner la foi, ils firent des miracles. Pour totalement isoler les Hébreux, et séparer les deux cultures, les hommes-dieux leur fit traverser la mer rouge. Voyant ces miracles, les égyptiens perdirent leur propre foi en leurs dieux et « moururent spirituellement ».

Les hommes-dieux rencontraient toujours les chefs en haut des montagnes, c’est pourquoi Moïse, Aaron et d’autres gravirent des montagnes. Désormais, les hommes cherchaient à acquérir le pouvoir, en tant que chefs politiques, imposant leurs perspectives limitées sur les autres. Aujourd’hui, le fait qu’on élise des représentants politiques n’y change rien. Moïse avait besoin des dix commandements pour imposer des règles afin de maintenir une moralité au sein d’un système Kanagi.

Quand le vrai jugement disparaît, il faut le remplacer par une série de règles. Ce que Moïse reçut au Mont Sinaï servit à éliminer toute trace directe du Principe du Kototama.

La civilisation scientifique était née, avec l’importance qu’elle donne aux métaux précieux. C’est ce que signifie le veau d’or.

Il fallait en même temps empêcher le peuple de sombrer dans la dimension U, c’est pourquoi le veau d’or a été condamné. Les hommes-dieux se demandèrent si les Israélites pouvaient mériter leur confiance, s’ils pouvaient mener à bien cette mission.

Le Peuple Elu, pour s’imposer, dût détruire les cultures environnantes, et leurs coutumes. Il ne fallait pas que le sang d’Israël ne se mélange à des personnes qui ne suivaient pas leur mission. Ils devaient être sûr que leur Dieu était le seul Dieu. Moïse devait porter un masque, il avait un voile, parce qu’il savait qu’il conduisait son peuple au sacrifice et il pleurait. Il savait qu’il conduisait son peuple en enfer. Il ne croyait pas aux règles qu’il appliquait. Il devait « voiler sa face », sa mission était difficile.

Ce même esprit de sacrifice se retrouve chez Abraham qui était prêt à tuer son propre fils. Aujourd’hui, cet esprit de sacrifice est largement accepté et rares sont ceux qui le critique. Le pouvoir de l’argent est omniprésent, la moralité est différente. Tout cela a conduit à la deuxième guerre mondiale et à la bombe nucléaire. Le fait qu’elle explose au Japon est le signe de la défaite de la tradition spirituelle.

Pour plus d’efficacité dans cette mission, les tribus d’Israël ont été dispersées de par le monde.

»Le but de Yahweh dans le fait de déclencher la seconde guerre mondiale était d’amener la science à la découverte de l’énergie nucléaire, l’expression maximale de Kanagi. »

Il a donc fallu de nombreux sacrifices ou holocaustes, qui sont le propre de la civilisation Kanagi. Il fallait la science pour donner une protection matérielle au corps physique et ainsi diminuer la peur. Désormais, l’humanité a fait l’expérience de cette civilisation, a exploré la réalité de la matière et les tribus d’Israël peuvent s’intégrer au reste de la population. Leur mission est terminée.

Le Deutéronome

Moïse, dans le Deutéronome (9:4-5) explique que le Peuple Elu a une mission à laquelle les autres peuples ne se rallient pas : ils doivent donc être détruits. Leur mission était la victoire du Kanagi : ils devaient prouver au monde que rien n’était plus puissant que le matérialisme. Ils devaient placer les choses matérielles au sommet de l’échelle des valeurs, et faire que le monde entier accepte cela. La société Kanagi est basée sur la compétition et la guerre. Aujourd’hui, nous voyons bien que la science ne peut entièrement nous satisfaire.

La « pierre » dont il est question dans le Deutéronome 32:30-31 est le principe directeur de la civilisation. Ici, la « pierre » est le principe Kanagi défendu par Moïse. Les autres peuples se tenant sur une pierre différente ne pouvaient pas s’opposer à lui.

Aujourd’hui, la mission du peuple élu a triomphé. Le nazisme n’a fait qu’amplifier la réussite de cette mission en provoquant une accélération du processus. Sans Hitler, nous n’aurions pas connu la structure de l’atome. Désormais, le monde tout entier a été conquis par Yahwé et il peut faire tomber son masque.

Une tribu d’Israël, les descendants de Gad, forment actuellement les financiers de Kansai. Ils ont toujours été différents de ceux de Tokyo qui maintenaient certaines valeurs. C’est cette tribu qui a été détruite avec Hiroshima. Une fois de plus, les Hébreux se sont sacrifiés pour l’accomplissement de leur mission. D’un point de vue religieux, on pourrait dire que c’est le karma – une tragédie indescriptible. Mais c’est leur sacrifice final.

Le Nouveau Testament

Le Nouveau Testament est très différent de l’Ancien, mais nous ne pouvons pas affirmer qu’il n’a pas été retouché, altéré, ou faussé. La mission du Christ s’opposait au principe Kanagi. Il cherchait à réintroduire l’importance de l’aspect spirituel de la vie. Quand les Hébreux ont brisé le principe Sugaso, le coeur ou l’esprit n’avait plus sa place. L’humanité avait du mal à l’accepter, et à l’époque du Christ, les gens étaient épuisés spirituellement. L’esprit de l’homme ne peut jamais être contrôlé par la force à long terme.

« Selon la loi naturelle, chaque forme vivante a sa propre dimension, d’espace et de temps. Interférer avec cet espace ou raccourcir ce laps de temps est un acte criminel. L’humanité doit voir les limites de cette approche et en trouver une autre. Alors, nous nous souviendrons de la forme de connaissance sur laquelle nos ancêtres bâtissait leur civilisation. Aujourd’hui, nous pressentons ce retournement. »

On peut dire que l’Ancien Testament est destiné au Peuple Elu, tandis que le Nouveau Testament s’adresse à toutes les nations du monde. Quand toutes les nations acceptèrent le principe Kanagi des Hébreux, elles perdirent leur paix intérieure, car il n’y a jamais de soulagement dans la poursuite du matérialisme. Les possessions et le pouvoir matériel ont prouvé leur valeur, mais le coeur humain a besoin d’autre chose.

Dans ces jours tristes et malheureux, le Christ fut envoyé pour apporter ce que le matérialisme ne pouvait pas offrir. Jésus a équilibré le matérialisme avec l’amour. L’amour est devenu nécessaire à notre civilisation… il a introduit une nouvelle force opposée dans l’équation, initiant un conflit qui est toujours vivace de nos jours.

L’Evangile selon Matthieu

Le nom de Marie est similaire à Mani, le moment de l’inspiration quand les pures rythmes de vie se manifestent dans la conscience humaine. Marie, en tant que femme, représente une forme de concentration, l’instant pendant lequel le rythme de la conscience devient son, ou le son d’une lettre. Elle est vierge car sa connaissance est pure et directe, sans référence au passé, et opposée aux théories acquises par l’intellect. Marie est le premier instant de la reconnaissance des cinquante sons du Kototama.

Les anges étaient des émissaires d’Hinomoto, des hommes-dieux qui avaient saisi le principe de vie. Les rois mages étaient des descendants des celtes. La « race » celtique est constituée des descendants des émissaires et guides de la première civilisation.

« Il restait toujours un réseau secret, une structure très secrète. Les grands centres de civilisation, comme l’Egypte, l’Inde, la Grèce et la Chine, étaient devenus des états indépendants, chacun développant sa propre culture – mais les hommes-dieux étaient toujours là. » Il se peut qu’ils avaient des bases sur le route reliant le Moyen-Orient à l’Asie.

Jean : YO HA NE signifie « 48 sons ». YO est quarante, HA est 8 et NE signifie son. Jean enseignait les principes du Sugaso, à ceux qui souffraient de l’étreinte du principe Kanagi.

Note :

A noter ce parallèle avec Castaneda :« Ce qui compte c’est que tu es maintenant au bout. Tu as convoqué quarante-sept personnes et il ne t’en reste plus qu’une pour atteindre le nombre originel de quarante-huit. Je me rappelai alors que, des années auparavant, il m’avait dit, lors d’une discussion au sujet de la magie du blé et de la divination, que le nombre de grains de blé que possédait un sorcier était de quarante-huit. Il ne m’avait jamais expliqué pourquoi. Je l’interrogeai à nouveau.
– Pourquoi quarante-huit ?
– Quarante-huit est notre chiffre, dit-il, C’est ce qui fait que nous sommes des hommes. Je ne sais pas pourquoi. Ne gaspille pas ton temps dans des questions idiotes. » (Histoires de pouvoir, p.54)

Pour le principe Sugaso, la civilisation matérialiste est un poison pour l’esprit humain. Le serpent symbolise la connaissance humaine matérialiste, et l’Ancien Testament était accusé d’être un serpent empoisonné. Il était curieux, à cette époque, que quelques hommes se dressent contre ce principe et recréent un conflit entre Sugaso et Kanagi.

« L’Ancien Testament évoque le commencement de la conquête du monde; le Nouveau Testament parle de l’étape suivante, quand le matérialisme était assez puissant pour établir un courant très puissant allant contre lui. Yahwé choisit Jean et Jésus pour apaiser les populations, en leur offrant l’espace vital dont leur esprit avait besoin. »

Le principe Sugaso nous dit que ce monde est un lieu de ténèbres et qu’il est mal de tuer un autre être humain, ou de pêcher contre lui. Mais ce principe n’est pas assez puissant pour battre Kanagi. Kanagi, que le Nouveau Testament nomme Satan, est tout puissant. Le principe Kanagi donne libre cours aux désirs et ce qui s’y oppose est immédiatement catégorisé comme « mauvais ».

« L’ordre dans laquelle l’activité vitale se manifeste détermine le niveau de conscience de l’être manifesté. (…) Au coeur de notre être physique, il y a un vide, duquel émerge la force de gravité. Ce pouvoir attire les éléments qui assemblent la forme vivante. Après avoir fracturé la matière jusqu’à ses plus petites particules, la science atteint maintenant le bord de ce vide.

Dans l’Ancien Testament, cet acte de rassemblement autour d’un vide central est évoqué dans le nom de Yahweh. La dimension de vie humaine a deux pôles d’expression. La force expansive est le rythme de I, la volonté de vie; et sa concentration est WI, le pouvoir de vie. Le vide au centre d’une forme vivante est l’expression de WI, et son pouvoir est exprimé par la concentration de U, la source de la manifestation physique. » (…)

« La volonté de vie nous procure le désir de prendre et d’accumuler. Si notre activité de vie est focalisée sur les sens physiques, ce désir devient l’avidité, pour les possessions matérielles, le pouvoir, la connaissance. Au début, c’était juste un sens naturel auquel nous devons notre survie : l’impulsion de manger, boire, protéger notre être physique. Si nous nous coupons de la dimension du jugement de la vie, cette activité devient une force dangereuse. Et si cette dimension est retirée de sa véritable place et qu’on lui donne la position du sujet, le résultat est… notre civilisation actuelle. Et pourtant, derrière cette activité se tient la force motrice de volonté de vie et son désir de se connaître elle-même. »

Jésus a étudié les contenus de la dimension A. Dès qu’il commença à prêcher, il s’opposa au principe Kanagi. Yahweh se servit de cette opposition pour renforcer le principe Kanagi.

« L’opposition éternelle entre Israël et le Christ, Kanagi et Sugaso, est représentée dans le Kojiki par le conflit entre Susano Wo no Mikoto et Tsuki Yomi no Mikoto. Le premier était un dieu masculin, un dieu étoile de guerre et de violence. Le second, qui représente Sugaso, était la déesse de la lune. Dans la Bible, les deux marchent sous la bannière de Yahweh. »

Les prophètes et Moïse insistaient sur la moralité, mais d’un point de vue matériel. Jésus introduisit une moralité basée sur la dimension de vie I E. Il s’opposait donc aux Pharisiens. Suivre les règles à la lettre ne suffit pas, il faut aussi que l’intention soit pure. Le Christ et ses disciples étaient dans une position précaire, ils pesaient leurs mots pour éviter d’être attaqués.

Jésus disait qu’il apportait l’épée car il cherchait à dissocier nettement le principe Kanagi du principe Sugaso. Il défiait son ancêtre Moïse. C’est pourquoi, comme tout le monde suivait le principe Kanagi, ses disciples devaient se séparer de ce courant même au sein de leur famille.

Jésus disait que le seul signe qu’il donnerait est celui de Jonas (Matthieu 16:2-4).

Jonas est YO NA. YO est le chiffre 4 et NA le monde.

Cela signifie l’expression de la vie dans le 32 rythmes du monde a posteriori. Ainsi, Jésus explique qu’il est au-delà de la manifestation de toute la terre autour de nous.

Le symbole de la croix montre le lien vertical qui relie tous les plans de manifestation. Il s’agit de s’éveiller à la dimension de vie I-WI à la race de toutes ses manifestations. Il faut trois jours pour passer par les trois principes et retrouver l’unité. C’est une conquête intérieure, qui dépasse de loin toutes les conquêtes temporelles dans le monde matériel.

C’est seulement alors qu’on peut créer une civilisation parfaite, une civilisation qui reflète exactement l’ordre du monde a priori. Et ce n’est pas la religion. Aujourd’hui, que ce soit le christianisme, le bouddhisme ou l’islam, elles ont toutes sombré dans le principe Kanagi.

« Bien peu de gens sont assez forts pour n’avoir rien, pour n’être rien. Tout nous pousse dans l’autre direction ! Aujourd’hui, il est presque impossible de préserver sa dignité sans ne rien posséder; personne ne peut suivre les préceptes religieux qui nous disent de tout donner aux pauvres, de ne garder qu’un morceau de pain et quelques habits. »

Selon Mme Yamane, qui a étudié un document Takeuchi ouvert avant la seconde guerre mondiale, lequel se trouvait dans une urne très ancienne, c’est pas Jésus mais son frère Ikirisu qui a été crucifié. Certains de ses disciples étaient au courant qu’ils allaient monter une mise en scène, dans laquelle Judas serait sacrifié.

La crucifixion dans la Bible est un « hoax », une tromperie pour affirmer les valeurs de Kanagi. Car ainsi, le Christ aurait été battu par la puissance de l’ordre Kanagi, ce qui n’a pas été le cas. Judas n’était pas non plus un traître mais avait un coeur pur.

L’Evangile selon Jean et l’Apocalypse de Jean

L’Apocalypse est un texte « inspiré », il traduit des concepts sous une forme symbolique. Il évoque la fin de notre civilisation actuelle, où le matérialisme serait poussé jusqu’à ses derniers retranchements.

Le nombre 666 représente Kanagi, c’est la conscience limitée aux trois dimensions U E O. C’est une conscience de type presque animale.

Jean a prédit ce qui arriverait à une société basée totalement sur le matérialisme. La société actuelle rend un culte au corps. La prostituée dans l’Apocalypse représente les dix rythmes d’I-WI dans l’ordre de Kanagi. Ces dix rythmes créent l’espace-temps a posteriori de l’être humain. L’expansion matérialise est destinée à périr. Tous les niveaux de conscience dans notre civilisation ont servi la Bête. Mais alors tous se retourneront contre elle.

Conclusion

La conclusion résume les thèmes évoqués dans le livre, en revenant sur cette opposition éternelle.

« La source de notre esprit est la dimension infinie, illimitée. Le désir naturel du corps est de retourner à la terre; l’esprit veut naturellement atteindre le ciel. Ces deux points de vue se tiennent dos à dos, chacun suivant son propre idéal. Le seul moyen de les réconcilier est de saisir leur origine commune. »

Nous manquons cette synchronisation parfaite avec la volonté de vie a priori. Ainsi, nous sommes attirés par le matérialisme. Nous ne savons plus faire la différence entre ce qui favorise la vie et ce qui la détruit. Et le cosmos va nous répondre.

« De nombreux héros ont joué leur rôle durant ces trois derniers millénaires. A différentes époques, chacun d’eux incorpora le désir de l’humanité. Les révolutions et cataclysmes naturels ont frappé les uns après les autres, bouleversant le monde à différents endroits.

Les séismes, tsunamis, éruptions volcaniques, ont toujours coïncidés avec les périodes de changements sociaux profonds.

Il m’est très clair que dans les époques de bouleversements, l’énergie universelle se manifeste dans toutes les dimensions. Ses cycles influent sur notre comportement, et ils influencent même le système solaire et la terre, et la dimension de la vie a priori. Une vague de la dimension I-WI peut prendre des milliers d’années, chaque pic et creux sont séparés de dix mille ans; et durant ce cycle, dans les profondeurs de notre activité de vie, des millions de vagues plus petites se forment et se défont.

Les anciennes chroniques, histoires, prophéties et mythes sont des indices symboliques laissés par nos ancêtres. Elles indique toutes la voie de la vérité de la vie. Cette vérité a été cachée durant le laps de temps de la seconde civilisation. De ce fait, des indices subsistèrent, qui ont été conçus pour rester obscurs jusqu’au moment donné, et alors ils parleront clairement, une fois que la société aura trouvé la clé. Les ancêtres inconnus ont fabriqués ces symboles il y a cinq mille ans, ou même huit mille ans. Ce sont nos références, nos valeurs morales, imbriqués dans notre conscience, prêts à être déchiffrés. C’est à nous d’atteindre cette réalité et laisser s’exprimer le symbole. C’est à nous de reconnaître la vérité quand elle nous est présentée sans voile.

Nous sommes faits de cette vérité. Nous l’avons perdue depuis tout ce temps, mais elle n’a jamais cessée de vivre en nous. »

Nakazono indique avoir terminé l’ouvrage le 22 mai 1974, à Hinomoto.

FIN


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