Cas de conscience

La révolte qui n’intéresse pas les islamo-gauchistes

« Nous voulons vivre en paix » : nouvelle manifestation à Gaza contre le Hamas.

Des scènes de contestation dont l’ampleur semble inédite ont éclaté mercredi, en fin d’après-midi, à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, où plusieurs centaines d’habitants ont exprimé leur ras-le-bol face au règne du Hamas dans l’enclave et à la guerre, rapportent plusieurs médias israéliens, dont Haaretz.

Ces manifestations, les premières de cette ampleur depuis la fin du mois de mars, montrent des dissensions croissantes au sein de la population gazaouie quant à son avenir.

Les manifestants ont scandé des slogans tels que « Oui à l’unité, non à la terreur », « Nous voulons vivre en paix » et « Gaza est humiliée », qui selon la presse israélienne visaient directement de hauts responsables du Hamas, comme Osama Hamdan (chef du bureau politique au Liban) et Mahmoud al-Zahar (en charge des « affaires étrangères »). Les manifestants réclamaient également la réouverture des points de passage frontaliers.


Selon des témoins oculaires, des membres du Hamas auraient tenté de détourner le « message » de la protestation, mais ont été chassés par la foule en colère. Toujours selon la presse israélienne, des chefs de clan connus dans le territoire ont participé au mouvement.

Cette nouvelle marche s’inscrit dans la continuité d’une autre manifestation, lorsque des dizaines de personnes déplacées de Beit Lahia et Beit Hanoun avaient marché vers la ville de Gaza le 26 mars.

Cette première action avait constitué une rupture contestant ouvertement le discours du Hamas dans le conflit avec Israël. Les manifestants brandissaient alors des pancartes proclamant « Le sang de nos enfants n’est pas bon marché » et « Arrêtez la guerre maintenant », tandis que certains scandaient « Hamas dehors, le Hamas doit partir ».

Dans les jours qui ont suivi, les protestations s’étaient étendues à la ville de Gaza, au camp de réfugiés de Jabalia et à la place Bani Suheila à Khan Younis.

Les dirigeants du Hamas, dont Hamdan, avaient accusé Israël d’orchestrer les troubles. Un autre responsable avait qualifié les manifestants de « porte-parole de l’occupation », les accusant implicitement de trahison.

Bien qu’extrêmement rare, ce n’est pas la première fois qu’une manifestation anti-Hamas a lieu dans la bande de Gaza, rappelle le Jerusalem Post, qui affirme que des événements similaires mais plus discrets s’étaient déjà tenus en janvier 2024.


Jusqu’à aujourd’hui, le Hamas a brutalement réprimé ces manifestations, explique le quotidien israélien. Le mouvement islamiste contrôle l’enclave palestinienne depuis 2007.

« De plus en plus de Gazaouis comprennent que le Hamas leur apporte destruction et ruine, et c’est essentiel. Tout cela prouve que notre politique fonctionne », s’était félicité fin mars le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, en s’adressant aux députés israéliens à Jérusalem.

Il aura fallu beaucoup de morts pour que ces gens se réveillent enfin !

C’est une leçon de courage, une claque pour les lâches.
Les Gazaouis, épuisés, affamés, terrorisés par le Hamas, se lèvent aujourd’hui.
Ils manifestent à mains nues, au péril de leur vie, contre un groupe armé impitoyable, allié de l’Iran, qui les opprime depuis des années.
Malgré les menaces, malgré les assassinats, malgré la misère, ils osent dire NON.

Face à eux, les milices du Hamas, gardiens d’une idéologie de mort, veulent maintenir Gaza en cage, veulent interdire à ce peuple de se libérer du joug du terrorisme. Ils étouffent toute voix libre, tout espoir de paix, toute résistance à leur dictature.

Et ici, en France, en Europe, des lâches — oui, des lâches — soutiennent encore ce groupe terroriste.
Ils ne risquent rien. Ils ne vivent ni les bombardements, ni les représailles, ni la peur.
Ils osent parler au nom des Palestiniens alors qu’ils trahissent leur souffrance.
Leur soutien au Hamas n’est pas un acte de solidarité, c’est un acte de haine.

Nous aussi, en France, en Europe, nous devons nous lever.
Nous devons dire NON au Hamas, NON à cette idéologie qui gangrène nos quartiers, qui radicalise nos jeunes, qui nourrit la haine et le chaos.
Nous devons être du côté de ceux qui se battent pour la paix.

IMAM CHALGHOUMI sur X


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