Depuis la plus lointaine époque dont nous possédons des documents écrits, l’humanité cherche à identifier ce qui vivifie la vie, c’est-à-dire ce qui entre dans le corps physique à la naissance et en ressort à la mort.
Plusieurs traditions ont compris que la conscience se manifestait à travers divers niveaux de fréquence énergétique.
Les techniques de guérison orientales poursuivent cette tradition holistique, traitant la maladie comme un blocage ou un déséquilibre du flux de l’énergie vitale. Presque toutes les approches non occidentales de la médecine parlent d’une force vitale: le prana de la tradition indienne, le chi de la tradition chinoise. On dit que cette force vivifie une entité biologique à la naissance et se retire à sa mort.
On reconnaît de plus en plus l’importance des champs électromagnétiques de très basse énergie associés aux flux de l’énergie corporelle. Ces flux d’énergie empruntent des chemins particuliers que la médecine orientale a identifiés depuis longtemps et auxquels elle a donné le nom de méridiens.
Tout comme le système artériel transporte le sang partout dans notre corps, ces méridiens transportent à la fois la composante subtile et la composante électromagnétique de ces énergies.
Partout dans notre corps, répartis le long de ces méridiens, se trouvent environ un millier de points constituant les jonctions où l’on peut accéder à cette énergie à travers la peau. L’acupuncture chinoise traditionnelle utilise des aiguilles d’une finesse extrême insérées sans douleur dans la peau à ces points pour libérer les blocages énergétiques, accélérer la guérison des blessures, contrôler la douleur et stimuler le flux d’énergie dans le système des méridiens.
Dès les années cinquante, le médecin allemand Reinhold Voll a entrepris de tester électroniquement l’acupuncture.
Démontrant qu’il existait à quelques millimètres des points d’acupuncture une diminution significative de la résistance électrique de la peau comparativement aux points de non-acupuncture, il a aussi prouvé qu’il existait des différences mesurables des niveaux de résistance à ces points entre des corps en santé et des corps malades.
Dans une étude de 1992 impliquant 300 volontaires, les docteurs Jean-Claude Darras et Pierre de Verne jouI ont injecté des traceurs radioactifs dans des points d’acupuncture.
Non seulement ceux-ci ont-ils pu faire leur chemin dans le corps, mais ils ont suivi les méridiens traditionnels de la médecine chinoise, tandis que les traceurs injectés aux points de non-acupuncture se sont simplement dispersés. On découvrit également que le taux de diffusion à travers le système de méridiens énergétiques était en accord avec l’ancienne conception selon laquelle le flux énergétique d’un corps en santé correspond à ses biorythmes quotidiens ou circadiens.
L’efficacité de l’acupuncture pour le soulagement de la douleur est maintenant attestée par un nombre croissant d’études.
Le neuroscientifique Bruce Pomeranz fut le premier à démontrer que l’acupuncture déclenche la production d’endorphines, nos hormones naturelles de « bien-être « .
L’utilisation de la technologie fonctionnelle de l’Imagerie par résonance magnétique (IRM) par de nombreux chercheurs, dont ZangBee Cho, de l’Université de Californie à Irvine, pour scanner les schèmes du cerveau a démontré, ces dernières années, que l’acupuncture désensibilisait les centres de la douleur du cerveau. En effet, son pouvoir de diminuer la douleur est si grand qu’on l’a utilisée pour des interventions à cœur ouvert sans anesthésie.
Selon la tradition chinoise, l’énergie du chi provient des os.
Il est donc intéressant de mentionner qu’en 2000 on a découvert que les cellules souches (les cellules primaires indifférenciées du corps) avaient leur origine dans la moelle osseuse. Le docteur Eva Mezey, de l’Institut national américain de la santé, a découvert qu’elles mutaient alors en cellules immunitaires et demeuraient « inattaquées » par les défenses du corps en migrant jusqu’au cerveau pour s’y redifférencier en neurones.
Cela ajoute à la preuve qui contredit la présomption des neuroscientifiques voulant que nous soyons nés avec un certain nombre de neurones qui meurent à mesure que nous vieillissons. Le processus de régénération se poursuit plutôt durant toute la vie et il réagit à notre volonté d’apprendre, de changer et d’acquérir une maturité émotionnelle, mentale et spirituelle.
Le corps électrique
La recherche donne à penser que le biochamp, le canevas énergétique informationnel causatif de l’organisme, trouve sa forme physique par l’intermédiaire de champs électromagnétiques cohérents.
Le biochimiste Albert Szent-Gyorgyi a fait remarquer, au cours des années soixante, que la structure moléculaire de plusieurs parties de la cellule était assez ordonnée pour soutenir la semiconduction de l’électricité. Au cours des années quatre-vingts, le physicien Cyril Smith et le chercheur Simon Best ont comparé l’éventail ordonné des cellules biologiques à une fonction Shah. Il s’agit d’une version spécifique de la transformation de Fourier, la méthode mathématique pour transformer les phénomènes en leur forme d’onde fondamentale et inversement.
On sait que tous les nerfs du corps humain sont polarisés énergétiquement et uniformément; ils sont positifs à l’extrémité d’input (ou dendrite) et négatifs à la fibre d’output (ou axone). Cela permet aux impulsions électriques de se déplacer dans un seul sens et confère ainsi une cohérence électromagnétique globale à notre système nerveux.
C’est le pionnier médical Louis Pasteur qui a découvert, au dix-neuvième siècle, que c’est la polarisation des champs électriques du corps qui différencie la matière vivante de la matière morte, même si leur composition chimique respective est la même.
Les champs électriques sont également impliqués de près dans la stimulation des moyens par lesquels les cellules se spécialisent fonctionnellement. Pendant près de trente ans, le médecin Robert O. Becker a étudié le mécanisme par lequel elles le font et il l’a résumé dans son ouvrage paru en 1985, «Le Corps électrique», coécrit avec Gary Selden.
Pour une partie de sa recherche, il a innové en utilisant les champs électromagnétiques pour stimuler la régénération des cellules. Pour ce faire, il a d’abord étudié la régénération des membres chez la salamandre et chez d’autres amphibiens tels que les grenouilles, qui possèdent une puissante aptitude à se régénérer naturellement.
Les organismes biologiques sont constitués de cellules dont certaines (appelées cellules souches) sont dites « indifférenciées « , alors qu’elles peuvent muter ou « se différencier » en cellules spécialisées, comme celles du foie ou des muscles.
Becker a découvert que, chez les amphibiens, les champs électriques agissant sur le site d’une blessure déclenchent une dédifférenciation des cellules chez les cellules sanguines adjacentes et leur redifférenciation subséquente afin de permettre la régénération d’un membre manquant. Le courant électrique paraît en interaction avec la membrane cellulaire, ce qui soutient la vision de Lipton selon laquelle elle possède une fonction intelligente.
Tandis que la réparation se poursuit, le champ électrique, dont la force est initialement décuplée après la blessure, décroît et retourne à son niveau normal lorsque le processus de guérison est terminé.
La capacité de régénération semble décliner naturellement avec l’augmentation de la complexité évolutionnaire.
Cela semble associé au fait qu’il y a proportionnellement une plus grande concentration de tissu nerveux dans le cerveau, ce qui réduit, sous le niveau critique nécessaire pour stimuler la régénération, la quantité de fibre nerveuse disponible dans les autres parties du corps. Cependant, dans la physiologie des mammifères, une capacité résiduelle de régénération semble persister.
Becker a découvert que c’est l’activité électrique spécifique de l’épiderme (la couche extérieure de la membrane de la peau) qui amorce la régénération.
Il s’est rendu compte qu’après une blessure les fibres nerveuses qui repoussent font des connexions uniques avec la couche épidermique, créant ce qu’on appelle des jonctions neuro-épidermiques GNÉ). Un peu comme une fiche installée dans la douille d’une prise de courant électrique, elles accomplissent le circuit électrique exact pour transporter l’information nécessaire au déclenchement de la dédifférenciation des cellules environnantes et de leur subséquente redifférenciation en tissu sain.
Dans de telles blessures, la direction (polarité), jointe à l’amplitude et à la force du courant électrique, sert de système d’information directionnel donnant une valeur spécifique à chaque région du corps. C’est l’équivalent de la façon dont les systèmes complexes sont séquencés mathématiquement en espace des phases qui, comme nous l’avons vu, révèlent les schèmes sous-jacents des systèmes fractals et des processus holographiques impliqués.
Ces recherches démontrent que les champs électromagnétiques cohérents de faible énergie jouent un rôle crucial dans la structuration de la forme et dans le maintien de la santé, la nôtre et celle de tous les organismes.
La lumière cohérente
La chercheuse innovatrice Valerie Hunt a contribué d’une manière significative à la compréhension de notre biochamp par son étude des champs d’énergie électromagnétique de faible intensité.
Elle a identifié deux types principaux de champs qui se complètent mutuellement pour coordonner notre canevas et nos fonctions corporelles.
Le premier type fonctionne comme un mécanisme alternant « activé/ désactivé « , et le second fonctionne comme un champ direct et continu, bien que fluctuant.
Le champ électrique alternant est bien connu. Il imprègne notre système nerveux, causant la transmission des impulsions nerveuses, glandulaires et autres. En fonctionnant au moyen du processus numérique de signalisation « activé / désactivé « , il provoque de multiples processus physiques, des contractions musculaires aux battements cardiaques et aux sécrétions glandulaires, ainsi que plusieurs de nos impressions sensorielles.
L’autre est un champ électromagnétique direct de faible intensité qui semble diffusé constamment à un niveau cellulaire que Hunt et d’autres chercheurs voient comme la composante électromagnétique du canevas du champ de notre forme corporelle, associée au champ régénérateur de Becker.
Hunt a pu également étudier les énergies mesurables des vortex analogues à des roues en mouvement, les centres énergétiques du corps, que les Anciens nommaient chakras.
Des sept principaux chakras servant d’intermédiaires à la conscience et à l’énergie de notre champ énergétique personnel, cinq sont répartis le long des principaux méridiens ascendants de notre colonne vertébrale, l’un se trouve entre les yeux et légèrement au-dessus, et le dernier réside à la couronne de notre tête.
Associés aux plexus nerveux et au système endocrinien, qui sécrète les hormones et en règle l’équilibre, les chakras, selon les traditions orientales, jouent un rôle primordial dans l’intervention de la conscience.
Les enregistrements électroniques du biochamp humain se sont avérés plus forts au-dessus des chakras.
Quand le signal du champ alternant du système nerveux avait été filtré, à des fréquences dépassant 500 cycles par seconde, on pouvait observer le champ direct continu de faible intensité.
Les fréquences de ce champ d’énergie cohérent semblent être environ dix fois supérieures au champ à travers lequel le système nerveux est contrôlé, bien que son intensité soit moins de la moitié de celle d’un muscle au repos.
Le biophysicien Fritz-Albert Popp est un autre chercheur de pointe dans le domaine du biochamp humain.
Avec ses collègues de l’Institut international de biophysique, il étudie depuis plusieurs années un autre aspect du biochamp, celui de l’émission de lumière, les « biophotons « . (Ces émissions sont une luminescence cohérente de faible intensité dans le spectre allant de la lumière visible à la lumière ultraviolette, une aura dont la fonction semble être la régulation des processus énergétiques et de la communication à la fois avec les cellules et entre elles.)
Travaillant en collaboration avec Popp, le physicien russe Konstantin Korotkov a développé un moyen d’augmenter le niveau des émissions biophotoniques afin de mesurer l’aura humaine. Il a introduit la technique de visualisation de décharge gazeuse (VDG) tout d’abord comme outil diagnostique, puisque le niveau d’émission varie chez les organismes selon qu’ils sont malades ou en santé.
Plus récemment, l’utilisation de la VDG a été appliquée à la recherche de la connexion entre les biochamps et la conscience. En faisant des lectures de l’aura de guérisseurs au moment où ils envoyaient une énergie curative, Korotkov a découvert des altérations significatives.
Quand il demandait aux volontaires d’émettre d’intenses pensées d’amour ou de haine, le moniteur de VDG indiquait des changements spectaculaires dans leur émission de lumière. Comme l’avait fait Cleve Backster plusieurs années auparavant en reliant l’appareil à une plante et en faisant envoyer à celle-ci par quelqu’un une forte intention de menace ou d’admiration, Korotkov a mesuré les réactions de l’organisme.
De récentes recherches ont démontré que le « bruit » de fond électromagnétique omniprésent chez les systèmes vivants peut amplifier d’une façon significative les faibles champs d’énergie au moyen de la résonance.
Nous avons déjà vu le pouvoir de la résonance: ici, elle rehausse considérablement ce qui autrement serait un stimulus inférieur au seuil voulu pour déclencher le changement.
On sait maintenant que la résonance dite stochastique ou de fond se produit dans un large éventail de systèmes corporels, y compris le traitement de l’information sensorielle et l’oscillation des réactions chimiques.
Ervin Laszlo et Jude Currivan
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