Il y a deux sortes de miracles. Le miracle spectaculaire, impossible à ignorer. Et le miracle discret, qui devient si familier qu’on ne le voit plus.
Dans la paracha Beha’alotekha, lue ce dernier Shabbat, les enfants d’Israël se plaignent :
« Nous nous souvenons du poisson que nous mangions en Égypte gratuitement, des concombres, des pastèques… Et maintenant, notre âme est desséchée ; il n’y a plus rien, sauf la manne. »
La manne tombe du ciel chaque jour — un phénomène extraordinaire. Et pourtant, ils regrettent les légumes d’Égypte.
Parce que quand un miracle devient quotidien, on oublie qu’il en est un.
Il faut alors faire l’effort de tourner le regard vers lui. Sinon, on passe à côté de sa grandeur.
L’élimination, en quelques jours, d’une grande partie des capacités militaires iraniennes est un miracle du premier type. Un exploit stratégique, un choc militaire d’ampleur. Il faut le reconnaître, et s’en réjouir.
Mais à côté de ce miracle évident, il y en a un autre — plus discret, presque silencieux. Et peut-être plus bouleversant encore.
Ces derniers jours, nous avons beaucoup parlé de citations provocatrices de journalistes, de propos absurdes de politiciens — y compris ceux qui commentent le « retour des Israéliens au pays ».
Et dans ce vacarme, nous risquons de ne pas voir ce qui est en train de se passer réellement.
Voici ce miracle :
En pleine guerre. Alors que le front intérieur est frappé comme jamais. Alors que la vie ici est risquée. Les Israéliens ne cherchent pas à fuir. Ils cherchent à revenir.
Et cela, nous le tenons pour acquis. Mais ce ne l’est pas.
Il est difficile d’imaginer une autre démocratie occidentale dans une situation comparable, dont les citoyens ne se presseraient pas aux portes de sortie — mais à celles de l’entrée.
Difficile d’imaginer un autre pays où, sous les sirènes, les missiles et l’angoisse, des citoyens insisteraient pour rentrer chez eux.
C’est un miracle du second type.
Celui qu’on ne voit pas, à force d’habiter à l’intérieur.
Un attachement à la terre, au peuple, au destin commun — si profond qu’il passe presque inaperçu.
Heureux le peuple qui vit une telle chose.
Et puisse-t-on bientôt, avec tous ceux qui reviennent, fêter ensemble le calme retrouvé — après la victoire.
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